Le 26 janvier 1886, à Decazeville, une grève éclate à la Société des houillères et fonderies de l'Aveyron.
Mandat avait été donné à l'impitoyable sous-directeur des Mines, Jules WATRIN de réduire fortement les coûts salariaux et les coûts de fonctionnement par tous les moyens.
Ces salaires étaient passés de 150 à 200 francs par mois en 1878 à 33 francs en 1886.
Selon un contrat conclu secrètement avec la Compagnie des Houillères et Fonderies de l’Aveyron, Watrin touchait un pourcentage de 10% sur la réduction progressive des salaires.
Watrin qui refusait toutes les revendications des grévistes est assailli par la foule. Il se barricade dans son bureau. Mais l'assaut est donné, il est finalement défenestré et trouve la mort.
Le 26 janvier....
1716, France :
Des lettres patentes habilitent le port de Bordeaux à faire commerce avec la Guinée et lui accordent l’exemption fiscale sur les marchandises destinées à la traite des esclaves.
1789, Révolution française :
A Rennes, des bagarres éclatent entre des nobles et des jeunes roturiers à la fin des États de Bretagne qui a vu la noblesse refuser en bloc le programme de réformes présenté par le Tiers. Les nobles refusent de désigner leurs représentants aux États généraux, laissant le Tiers et le bas clergé représenter la province. Le mois de février sera marqué par de nombreux mouvements et émeutes.
1855, France :
Dans la nuit du 25 au 26 janvier, le poète et traducteur Gérard de Nerval (47 ans), est retrouvé pendu à une grille de la rue de la Vieille-Lanterne, à Paris.
1886, France :
Grève des 2000 mineurs de Decazeville. Le sous-directeur Watrin accusé de toucher un pourcentage sur les baisses de salaires est défenestré, après qu’il ait refusé d’entendre les revendications des mineurs. La grève durera 108 jours.
A cette époque, les socialistes soutenaient les grévistes.
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26 janvier 1934
L’Allemagne signe un accord avec la Pologne.
Il s’agit pour Hitler d’opposer des pactes bilatéraux au système de sécurité collective sous l’égide de la Société des Nations.
En fait, par ce traité, comme par les liens noués avec la plupart des pays balkaniques, le Reich utilise les difficultés économiques pour placer ces nations dans une situation de dépendance vis-à-vis de l’Allemagne.
1978, Tunisie :
Jeudi noir.
On dénombre des dizaines voire des centaines de morts selon les sources. Le bilan officiel gouvernemental indique pour sa part 46 morts et 325 blessés alors qu'un écrivain, Mohsen Toumi, avance: « Nos propres estimations, à l'époque, recoupées par celles d'autres enquêteurs, aboutiront à 200 morts au moins et 1 000 blessés ».
Selon les syndicats le principal responsable des massacres du « Jeudi noir » est Zine el-Abidine Ben Ali qui est à l'époque le dirigeant des services de renseignements. Résultat d'une crise entre le gouvernement et les syndicats, la première grève générale organisée depuis l'indépendance du pays connaît un succès et le pays est totalement paralysé.
Elle marque aussi le moment où le mouvement syndical tunisien marque une opposition radicale face au pouvoir, affirmant son désir d'autonomie face à ce dernier.
Ce soulèvement est l'un des deux plus importants de la Tunisie indépendante sous la présidence d’Habib Bourguiba avec les « émeutes du pain » en 1984.