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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Alfred de FALLOUX (Angers, 7 mai 1811 - Angers, 6 janvier 1886) -http://www.19e.org/biographies/F/falloux.jpg

Alfred de FALLOUX (Angers, 7 mai 1811 - Angers, 6 janvier 1886) -http://www.19e.org/biographies/F/falloux.jpg

15 mars 1850
 Loi Falloux sur l'enseignement confessionnel

Le 15 mars 1850, après deux mois de vifs débats, les députés de la Seconde République votent une loi qui permet aux congrégations catholiques d'ouvrir en toute liberté un établissement secondaire avec les enseignants de leur choix.

 

De plus, elle soumet les établissements publics et les instituteurs au contrôle des autorités administratives et « morales », autrement dit religieuses.
Cette loi, due au comte Alfred de Falloux, ministre de l'Instruction publique, supprime de fait le monopole de l'État dans l'enseignement établi par Napoléon 1er.
Elle intervient moins d'un an après le succès du « Parti de l'Ordre » aux élections législatives.
Son promoteur, le comte de Falloux, résume ainsi, dans ses Mémoires, son programme politique :

 

« Dieu dans l'éducation, le pape à la tête de l'Église, l'Église à la tête de la civilisation ».

 

La loi Falloux est approuvée par la droite conservatrice et en particulier le député Adolphe Thiers, mais elle suscite la colère du député « montagnard » Victor Hugo et, par ses excès, va raviver l'anticléricalisme et la haine de l'institution ecclésiastique.
La querelle ne s'apaisera qu'après les lois de Jules Ferry sous la République suivante.
Mais cette loi comportait d'autres aspects

 

  • Organisation administrative

 

Il existait déjà des académies depuis l'organisation de l'Université impériale en 1808. La loi Falloux en crée une dans chaque département, cela permet de décentraliser. Chaque académie est dirigée par un recteur assisté d'un conseil académique.
  • La loi fixe également le programme de l'école primaire.
Celui-ci se divise entre un programme obligatoire et un programme laissé à l'appréciation de l'enseignant.

 

  • Le programme obligatoire comprend :

 

l'apprentissage de la lecture ;
l'apprentissage de l'écriture ;
l'apprentissage des rudiments du calcul ;
une éducation morale et religieuse ;
pour les filles seulement, les « travaux d'aiguille » ;

 

  • Le programme facultatif comprend :

 

l'histoire ;
les sciences naturelles ;
le chant ;
la gymnastique ;
le dessin.
A noter aussi que cette loi complète la Loi Guizot (du 28 juin 1833), qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire également la création d'une école de filles dans toute commune de 800 habitants.
Marie Pape Carpentier

Marie Pape Carpentier

28 avril 1848

 Apparition de l’école maternelle

 

Le mois d'avril 1848 fut particulièrement fertile en modifications de la société française.

 

Le 28 avril 1848 le terme d’ "école maternelle" est employé pour la première fois et remplace ce que l’on appelait des "salles d’asile".

 

En France, la tradition d’accueil des enfants de moins de six ans est ancienne.

 

L'origine des classes maternelles remonte à 1770, quand le pasteur Jean-Frédéric Oberlin ouvre, dans sa paroisse vosgienne du Ban-de-la-Roche, de petites écoles à tricoter afin de venir en aide à l'enfance en détresse.

 

Au programme : tricot, filage, fabrication de charpie, lecture de l'alphabet, calligraphie, calcul mental, chant et récitation. Sur les murs, des planches coloriées d'histoire naturelle et biblique.

Les maîtresses, appelées conductrices de la tendre enfance sont des bourgeoises rapidement formées par le pasteur et sa femme.

 

Dès 1771, suivant le modèle initié par le pasteur Oberlin, des "écoles à tricoter" accueillent dans certaines régions les enfants de 4 à 7 ans.

 

Sous l’impulsion de la pédagogue Marie Pape Carpantier, des institutions nouvelles, les "salles d’asile" apparaissent à partir de 1825 et se développent tout au long du XIXe siècle.

 

Elles avaient pour fonction d’accueillir les jeunes enfants du peuple, qui restaient dans la rue pendant que leurs parents travaillaient.

 

En plus de l’enseignement dispensé, elles portaient ainsi assistance à ces enfants, dont l’âge était compris entre deux à six ans.

 

Marie Pape-Carpentier jouera un rôle important dans la modification du fonctionnement de ces établissements, notamment sur le plan des méthodes employées, relativement dures.

 

 

  • Dès 1828, l’état organise cette charité privée.

 

A partir de 1830, un programme et des réglementations sont mis en place pour ces services gratuits, qui accueillent toute la journée, de 8h00 à 19h00. L'objectif est de donner aux enfants des habitudes d’ordre, de propreté et de respect qui les préparent à "une vie honnête, décente et chrétienne".

 

Le 28 avril 1848, un arrêté décrète que les salles d'asile doivent porter le nom d'écoles maternelles.

 

Il faudra toutefois attendre les lois de Jules Ferry, en 1881, pour que les écoles maternelles soient véritablement instituées.

 

Dès 1885, les écoles maternelles sont à la charge des communes qui doivent fournir locaux, mobilier et matériel d'enseignement.

 

 

école de Jules Ferry salle de classe ancienne

école de Jules Ferry salle de classe ancienne

Jules Ferry

Jules Ferry

21 décembre 1880

 Création de lycées pour filles

 


Le député proche de Jules Ferry, Camille Sée fait de l'enseignement supérieur des jeunes filles une affaire d'état en créant des institutions publiques.

 

 

Camille Sée

 

 

Le 28 octobre 1878, Camille Sée dépose à la Chambre un projet de loi visant à organiser, sur le plan national, l’enseignement secondaire des jeunes filles. En dépit de l’opposition virulente des partis conservateurs, la « Loi Sée » triomphe devant la Chambre en 1879 et est officiellement adoptée par le Sénat le 21 décembre 1880.

 

Elle est complétée par la loi du 29 juillet 1881 instituant l’École normale des professeurs-femmes de Sèvres, dont la première directrice est la veuve de l’ancien ministre Jules Favre.

 

Grâce à la loi Sée, l'instruction des filles ne sera plus dispensée que par les seules écoles privées ou religieuses. Des externats sont institués laissant aux municipalités la possibilité de créer des internats. L'enseignement de la religion disparaît au profit de la morale. Il faudra toutefois attendre 1925 pour que les programmes enseignés aux filles soient les mêmes que ceux destinés aux garçons.

 

L'adoption de la loi Sée provoque un débat houleux à la chambre et au Sénat, notamment auprès de l'Église qui s'oppose à ce que l'on forme des « femmes libres penseurs ».

 

Les lycées publics de jeunes filles ont perduré jusqu'aux années « 1960 » avant que la mixité ne se généralise dans tous les lycées de garçons comme de filles qui deviennent alors des « lycées mixtes » puis des « lycées »

 

 

 

16 juin 1881

 L’école devient gratuite


Jules Ferry, à la fois Président du Conseil et ministre de l’instruction publique, fait voter une loi qui établit la gratuité de l’école.

 

Le jeudi 16 juin 1881, il propose une loi dont le premier article commence ainsi :

 

« Il ne sera plus perçu de rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques, ni dans les salles d’asile publiques ».

 

Désormais, il ne sera plus nécessaire de payer une rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques. Quelques temps plus tard, il y ajoutera le caractère obligatoire et laïque (loi du 28 mars 1882).

 

 

Depuis 1879, l’homme politique promulgue une série de textes afin de promouvoir l’école publique et d’affaiblir le poids de l’Église dans l’éducation des jeunes français. Dans ce contexte, une nouvelle loi paraîtra encore le 28 mars 1882, rendant l’enseignement obligatoire pour les enfants de 3 à 6 ans, et définitivement laïc.

 

  • Les bases de l’enseignement public en France seront posées.

 

L’instruction civique remplacera dorénavant l’instruction religieuse et même les instituteurs devront être laïcisés au sein des écoles spécialisées. 

 

 

Sourcing:     Remerciements, l'éphéméride d'Archimède

 

Timbre Jules Ferry
Timbre Jules Ferry

Timbre Jules Ferry

smiley Blog publication, 04 Mars 2019, 15H30

 

 

 

 

 

 

 

La République, en quelques dates, ses Lois qui ont fait l'école.....
La République, en quelques dates, ses Lois qui ont fait l'école.....
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Les mousquetaires de L. Jouhaux
Matignon, 1948. Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix. DR

Matignon, 1948. Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix. DR

NOTRE HISTOIRE / Cgt FO

 

Les mousquetaires de Jouhaux


En 1921, les partisans du syndicat aux ordres du parti communiste (PCF) avaient échoué à prendre le contrôle de la CGT, ils vont partiellement y arriver à la Libération.

 

 

Matignon, 1948. Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix. (DR)

 

 

Beaucoup d’amis de Léon Jouhaux vont l’abandonner sauf ses mousquetaires : Robert Bothereau, Pierre Neumeyer, Albert Bouzanquet et Georges Delamarre.

 

Fort de l’entrée en résistance de nombre de ses militants, le PCF, sur ordre de Moscou, part à la conquête de la CGT. En 1946, les communistes contrôlent la majorité du Secrétariat confédéral. La guerre froide va précipiter l’explosion de la CGT.

 

Le 24 juillet 1947 Jouhaux soutient le plan Marshall. Mais les 12 et 13 novembre, le CCN tenu par les communistes le rejette et lance des grèves insurrectionnelles une semaine plus tard.

 

La scission est désormais évidente.

 

Léon Jouhaux

 

Mais certains amis de Jouhaux la refusent, se tenant à équidistance de Jouhaux et de Frachon : Louis Saillant, Alain Le Léap, Lucien Jayat et Édouard Ehni. Ils feront ainsi le jeu des communistes.

 

Au Bureau confédéral, il n’en reste alors plus que quatre : Bothereau, Neumeyer, Bouzanquet et Delamarre, qui, à l’appel du Groupe Central « Force Ouvrière » de la CGT, démissionnent le 19 décembre.

 

Ce que les communistes n’ont pas réussi à faire en 1921, prendre le contrôle de la CGT, ils vont partiellement y arriver à la Libération. Beaucoup d’amis de Léon Jouhaux vont l’abandonner, sauf ses mousquetaires : Robert Bothereau, Pierre Neumeyer, Albert Bouzanquet et Georges Delamarre.

 

Robert Bothereau

 

Pierre Neumeyer est l’un des pères fondateurs du syndicalisme de la fonction publique à l’époque où les fonctionnaires n’ont pas le droit de se syndiquer. Dès novembre 1940, il rentre dans la clandestinité. À la Libération le journal Résistance Ouvrière est logé dans la Maison des fonctionnaires. À la scission il entraîne la majorité des fonctionnaires à FO, sauf les postiers et les enseignants.

 

De son côté, Georges Delamarre fait ses premières armes syndicales chez Renault dès 1933. Grand résistant à Libération-Nord (réseau de résistance en lien avec le journal du même nom), il est déporté à Buchenwald.

 

Pierre Neumeyer

 

À la Libération, autodidacte passionné d’économie, il devient secrétaire confédéral FO chargé des salaires et des conventions collectives. En 1952, il quitte ce poste pour prendre en main la fédération de la métallurgie.

 

Albert Bouzanquet, lui, fait ses classes syndicales dans l’administration coloniale de Tunisie dès 1925. Il rejoint la France Libre à Alger dès 1943. À la Libération il dirige le journal de la CGT, Le Peuple, et sera le premier directeur du journal Force Ouvrière.

 

Il quitte ses activités syndicales en 1950.

 

 

Article source du  SAMEDI 22 DÉCEMBRE 2018

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

 

 

 

ROBERT BOTHEREAU

 

 LE MOINE SOLDAT


Pour succéder à Léon Jouhaux et prendre en main la construction de la CGT-FO dans un contexte extrêmement difficile, il fallait un homme à part : courageux, inflexible et grand organisateur. Bothereau fut cet homme-là de 1948 à 1963.

Il participe à la reconstitution de la CGT clandestine au Perreux en avril 1943. En 1946, il organise les groupes des « Amis de FO », puis le « Groupe Central FO », et est l’un des premiers à préconiser une stratégie de reconquête de la CGT, alors à 70 % aux mains des communistes. C’est lui qui va convaincre Jouhaux de sauter le pas de la scission.

 

Dès novembre 1949, il lance la toute jeune FO dans la grève pour la libération des salaires et arrache le vote de la loi sur les conventions collectives en février 1950. Contre vents et marées, il a installé FO dans la continuité.

 

 

Blog publication, 22 décembre 2018, 11H15

 

 

 

 

 

 

 

Les mousquetaires de L. Jouhaux

 

 

Matignon, 1948.

 

Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix.

 

(DR)

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File d'attente de sans-travail devant la soupe populaire de la rue Réaumur, à Paris ; agence Meurisse ; 1921 - Gallica BnF

File d'attente de sans-travail devant la soupe populaire de la rue Réaumur, à Paris ; agence Meurisse ; 1921 - Gallica BnF

Histoire & Société
Le 20 septembre 1910,
À LA SORBONNE, LE CONGRÈS À L'ORIGINE DE L'ALLOCATION CHÔMAGE
 

 

  • EN 1910, LA PRESSE SE PENCHE SUR UN MAL QUI NE CESSE DE CROÎTRE DANS LES PAYS INDUSTRIELS : LE CHÔMAGE.
  • À PARIS, LE 20 SEPTEMBRE, DES SPÉCIALISTES RÉUNIS EN CONGRÈS PROPOSENT LA CRÉATION D'UNE ASSURANCE CHÔMAGE.

Le 18 septembre 1910, se réunit pour la première fois à Paris, entre les murs de la Sorbonne, un congrès international auquel participent les délégués de 27 nations.

 

Les administrations des grandes métropoles européennes, des fonds de chômage, des sociétés savantes, des universités sont représentées, aux côtés de nombreux statisticiens, parlementaires, syndicalistes, économistes.

 
Il s'agit de discuter d'un fléau qui, depuis les années 1890, a pris de l'ampleur dans les sociétés industrielles : le chômage.
La presse couvre attentivement l'événement.
Les articles qui sont consacrés au congrès indiquent qu'elle commence à prendre conscience de l'étendue du problème et de la nécessité d'y remédier.
Le Journal du 19 septembre diagnostique :

 
"Nous n'avons pas, comme à Londres, une armée de « sans-travail ».

 

La question du chômage n'occupe qu'une place très restreinte dans les préoccupations des partis politiques.

 

Mais il est lamentable que nous puissions compter dans notre pays plusieurs centaines de mille de chômeurs.

 

Dans cette lutte contre ce fléau, notre armement est insuffisant. Ni le placement public ni l'assurance n'ont pris encore l'extension dont ils sont susceptibles et en matière d'assistance nous pourrions faire d'utiles emprunts à l'étranger."
La Lanterne du 21 septembre, sous la plume du député de gauche René Besnard, ajoute :

 
"Pour l'homme valide, à qui le travail manque, la loi et l'initiative privée n'ont rien ou à peu près rien fait ; si méritoires dans tous les cas que puissent être les tentatives de certaines associations et, de quelques municipalités, elles ont été insuffisantes.

 

En permanence, des centaines de mille de chômeurs, dont le cœur est robuste, dont les muscles sont forts, sont pris par la misère que leur apporte une inaction dont ils ne voudraient pas.

 

Quel spectacle peut être plus lamentable que celui d'hommes en pleine puissance de travail, qui n'ont droit à rien, parce qu'ils ont leurs bras, et qui meurent de faim parce qu'ils ne peuvent pas s'en servir ?"
Dans La Libre Parole du 25 octobre, le conseiller municipal de Paris Louis Duval-Arnould écrit :

 
"En attendant, et pour longtemps, il y aura des chômeurs.  […]
Tantôt, c’est le métier qui meurt : c’est une des tares du Progrès, et qui suffirait à m’empêcher d’en faire ma Divinité ; il broie des métiers, et, avec des métiers, les hommes, sous son passage triomphal.

 

Le jour où la linotype, cette merveilleuse machine à composer, entre dans une imprimerie, elle croise plusieurs « typos » qui en sortent et n’y rentreront plus.

 

Tantôt, c’est la crise industrielle qui ferme pour quelques semaines, ou pour toujours l’usine qui a trop produit ou que ruine la concurrence ; ce sont les Japonais qui, au bout du monde, se mettent à fabriquer des articles de Paris...

 

Tantôt enfin, c’est le chômage individuel : un coup de tête, un « mot de trop » qui échappe aux meilleurs parfois ; et voilà qu’il faut, avec un certificat trop bref, frapper de porte en porte, et essuyer bien des refus avant d’entrer ailleurs pour un salaire de début... Le mal est aussi étendu qu’il est cruel."

Une question revient sans cesse :

 

  • Comment faire diminuer le chômage, ce mal aux racines vastes et complexes ?
René Besnard écrit :
 

"Il ne faut pas espérer lutter contre les machines qui constituent l'outillage indispensable de la production moderne ; c'est peut-être dans la réduction des heures de travail [...] qu'on pourra trouver un remède au chômage."  

 
Le 20 septembre, le congrès propose la création d'une assurance chômage, visant à compenser la perte de salaire des assurés privés de leur emploi, que l’État prendrait en charge et qui serait valable pour tous (
un « Office du travail » existe déjà depuis 1891, contrôlant les caisses syndicales et patronales d'indemnisation ; mais celles-ci sont organisées par métier et tous ne sont pas concernés).

 
Certains sont sceptiques devant cette innovation.

 

Dans son édition du 4 octobre, Le Temps, journal conservateur, s'inquiète :

"Il faut encore que les intéressés s’aident eux-mêmes et que leur initiative, le sentiment de leur responsabilité, le souci de leurs devoirs soient avivés et non pas affaiblis.
S’ils venaient à s’imaginer qu’il est au pouvoir de l’État ou d’un groupement quelconque d’États de distribuer régulièrement du travail, comme on voit ces appareils automatiques distribuer du chocolat ou des bonbons, une cause nouvelle de chômages aurait été superposée aux autres par la diminution de la valeur intrinsèque des travailleurs.
Ce n’est pas en se tournant vers nous ne savons quelle providence, en attendant uniquement d’autrui le salut, en se persuadant que l’effort individuel est vain, ce n’est point ainsi qu’ils relèveront leur condition."
 

Le régime d'assurance chômage naîtra finalement quarante ans plus tard, le 31 décembre 1958.
Sourcing: Retronews, septembre 2017

Note:

 

Déjà en 1910, la réduction du temps de travail faisait partie des reflexions pour le partage du travail, et la lutte contre le chômage.

 

Déjà en 1910, le patronat, et ses affidés rendaient l'ouvrier responsable de son état de chômeur et du chômage, trouvant aberrant l'éventualité du versement d'aides (appelées providence).

 

Déjà en 1909, un sénateur, E. Tournon, fustigeait les lois sociales qu'il accusait de couler l'industrie, tout comme les patrons avaient à l'époque de l'interdiction du travail des enfants dénoncés une loi faite pour couler les entreprises, eux qui continuaient de rêver aux temps bénis, pas si lointain, de l'esclavage.

 

Tout cela ne vous rappelle t'il rien, qui nous renvoie aux discours du Medef sur le poids écrasant des cotisations sociales, du salaire différé qu'il convient d'éradiquer,  des droits sociaux exorbitants qui sont autant de freins à l'emploi, aux positionnements des libéraux qui dictent les lois antisociales, qui paupérisent et précarisent les ouvriers.....

Les temps ont -ils changé? Réellement ?

Le patronat continue et continuera inlassablement de rogner sur nos vies, et de nous ôter des droits chèrement acquis, qu'il nous faut non seulement défendre, mais reconquérir, et en revendisuer de nouveaux.

(BM)

Blog publication, le 20 septembre 2017, modifié et mis à jour le 20 septembre 2018, 10H55

 

20 septembre 1910,   à la  SORBONNE, le  congrès à  l'origine de l'allocation chômage
20 septembre 1910,   à la  SORBONNE, le  congrès à  l'origine de l'allocation chômage
20 septembre 1910,   à la  SORBONNE, le  congrès à  l'origine de l'allocation chômage
20 septembre 1910,   à la  SORBONNE, le  congrès à  l'origine de l'allocation chômage
20 septembre 1910,   à la  SORBONNE, le  congrès à  l'origine de l'allocation chômage
Politique libérale destructrice des doits sociaux, précarisation des plus faibles, remise en cause des protections sociales collectives, individualisation à outrance, ubérisation de la société

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Abolition de l'esclavage, chronologie en France

Esclavage / Abolition


 

Chronologie de l'abolition de l'esclavage en France
 

  • 3 juillet 1315 :

 

Édit royal du roi de France Louis le Hutin affirmant que selon le droit de nature, chacun doit naître franc. Officiellement, depuis cette date, le sol de France affranchit l'esclave qui le touche.

 

  • 23 août 1793 :

 

Le commissaire de la République Sonthonax abolit l'esclavage dans la possession française de Saint-Domingue, actuelle Haïti.

 

  • 4 février 1794 :

 

La première abolition sur tous les territoires de la République française.

 

  • 20 mai 1802 :

 

Napoléon Bonaparte, par la loi du 30 floréal an X (20 mai 1802), rétablit la traite et l’esclavage conformément à la législation en vigueur avant 1789.

C'est un retour sur les principes de la loi du 4 février 1794 l'esclavage (cette abolition n'a pas été effective dans plusieurs colonies françaises).

 

  • 1815 :

 

Engagement des principales puissances européennes (Empire d'Autriche, Grande-Bretagne, France, Portugal, Russie, Suède) à mettre fin à la traite négrière au congrès de Vienne.

Celle-ci se poursuivra cependant de façon clandestine et il faudra attendre l'abolition de l'esclavage pour que ce trafic cesse réellement.

Pendant les Cent-Jours, Napoléon Ier interdit par décret la traite négrière.

 

  • 27 avril 1848 :

 

Décret d'abolition de l'esclavage en France et dans les colonies françaises (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Sénégal).

 

 

Abolition de l'esclavage

 

  • 2004 :

 

Année internationale de commémoration de la lutte contre l'esclavage et de son abolition (Organisation des Nations-Unies).

Inauguration en France de la route pour des abolitions de l'esclavage.

 

  • 2 décembre :

 

La France célèbre la journée internationale pour l'abolition de l'esclavage initiée par l’UNESCO.

 

Il s'agit de la date anniversaire de l'adoption par l'Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui, le 02 décembre 1949.

 

 

Blog publication 23 aout 2018, 11H45

 

Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France
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Abolition de l'esclavage, chronologie en France

23 août

 

 Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

 


C'est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu'a commencé à Saint Domingue (aujourd'hui Haïti et République dominicaine) l'insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l'abolition de la traite négrière transatlantique.

 

La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est commémorée le 23 août de chaque année.

 

 

La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition vise à inscrire la tragédie de la Traite dans la mémoire de tous les peuples.

 

Conformément aux objectifs du projet interculturel "La route de l'esclave", elle doit être l'occasion d'une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d'une analyse des interactions qu'elle a générées entre l'Afrique, l'Europe, les Amériques et les Caraïbes.

 

La Directrice générale de l'UNESCO invite les Ministres de la culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l'ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes, les intellectuels mais aussi les sportifs et la société civile.

 

Les premières commémorations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ont eu lieu dans plusieurs pays, notamment le 23 août 1998 à Haïti et le 23 août 1999 à Gorée au Sénégal. Des manifestations culturelles et des débats sur la traite négrière ont été également organisées.

 

En 2001, le Musée de l'étoffe de Mulhouse (France) s'est associé à la commémoration en organisant un Atelier présentant des tissus appelés "Indiennes de Traite" utilisés comme monnaie d'échange pour l'achat d'esclaves aux XVIIe et XVIIIe siècles.

 

Par la circulaire CL/3494 du 29 juillet 1998 du Directeur général de l'UNESCO aux Ministres de la culture, tous les États membres sont invités à organiser des manifestations le 23 août de chaque année.

 

Lors de sa 29e session, le Conseil exécutif de l'UNESCO a adopté la résolution 29 C/40.

 

 

Le 23 août  de chaque année, Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

Le 23 août  de chaque année, Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

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Nuit du 04 aout

Nuit du 04 aout

SOCIETE / RÉVOLUTION.

 

LA NUIT DU 4 AOÛT, OU LA NAISSANCE D’UN PAYS LIBRE




Le 5 août 1789 à 2 heures du matin, les députés mettent à bas la domination féodale en proclamant l’abolition des privilèges, faisant de chaque Français un citoyen égal à tous les autres.

 

  • L’Ancien Régime est mort.

 

L’analyse de Karl Marx demeure juste lorsqu’en 1848, dans la Nouvelle Gazette rhénane, il constate à propos des révolutions de 1789 et de 1848 qu’« elles étaient le triomphe de la bourgeoisie, mais le triomphe de la bourgeoisie était alors le triomphe d’un nouveau système social, la victoire de la propriété bourgeoise sur la propriété féodale ».

 

Abolition des privilèges

 

 

L’été 1789 reste pour le philosophe allemand la matrice du monde contemporain, celui de la « Révolution la plus gigantesque qu’ait connue l’Histoire », faisant référence à cette nuit magique, celle du mardi 4 août 1789, lorsque, entre 8 heures du soir et 2 heures du matin, le système féodal qui corsetait la France depuis les Carolingiens et renforcé par les Capétiens depuis 1 200 ans s’effondra en quelques heures, faisant naître un monde nouveau.

 

Tout avait commencé la veille, le soir du 3 août, lors de la réunion du club breton à Versailles. C’est ainsi que l’on désignait le club des députés patriotes à la pointe du combat depuis le mois de juin lorsque, après s’être déclarés Assemblée nationale le 17 juin, ils désobéirent au pouvoir exécutif du roi le 23 juin leur intimant l’ordre de se séparer.

 

En ce temps-là, les députés faisaient justement la loi.

 

Or, les nouvelles qui remontent des provinces depuis la mi-juillet sont alarmantes. Une « grande peur » s’est emparée des campagnes. Les paysans effrayés par des rumeurs de pillage se sont mis sur les chemins et ont décidé de se rendre dans les châteaux, pour vérifier les chartriers, là où sont entreposés ces fameux documents dont se servent les seigneurs pour imposer toujours davantage les communautés de travailleurs sur leur fief.

 

 

 

Les impôts de toutes sortes ne cessent de s’appesantir sur la masse paysanne, sans compter les vexations anciennes, ni même les impôts en nature, ou bien les caprices. Ici, il faut refaire gratuitement les chemins du seigneur, là il faut l’inviter de force à la noce des enfants, partout il est interdit de chasser un gibier qui pullule lorsque tous ont faim.

 

  • LE VICOMTE DE BEAUHARNAIS DEMANDE L’ÉGALITÉ DES PEINES, LA MÊME JUSTICE POUR TOUS


C’est décidé, les députés vont donner une réponse forte à ces « brûlements de château » et faire cesser cette domination féodale qui n’a plus de sens au moment où naît la nation.

 

Le vicomte de Noailles suggère d’emblée l’allégement des droits féodaux, mais surtout l’abolition des privilèges devant l’impôt, faisant de chaque Français un citoyen égal à tous les autres, devant par ses contributions aider à la fortune nationale.

 

Plus prudent, le duc d’Aiguillon approuve ces décisions en soulignant que, la propriété privée devenant le socle de la nouvelle notabilité, il faudra racheter les droits seigneuriaux durant un laps de temps de trente ans.

 

S’ensuit alors un moment électrique dans l’Assemblée, où les prises de parole ne cessent plus, rivalisant de générosité civique. Le clergé renonce à la dîme, impôt qui s’il n’est pas le plus lourd est le plus détesté, car unanimement levé dans tout le royaume.

 

Le vicomte de Beauharnais demande l’égalité des peines, et donc la même justice pour tous.

Le duc de La Rochefoucauld, qui préside la séance, va jusqu’à évoquer l’abolition de l’esclavage.

 

  • LE POUVOIR N’ÉTAIT PLUS À VENDRE, NI AUX NOBLES NI AUX BOURGEOIS


À 2 heures du matin, il clôt le débat, constatant que les privilèges, les inégalités et les particularismes ont été abolis.

De fait, il faudra plus de six jours pour que toutes les propositions de la nuit soient rédigées sous forme de décrets, beaucoup revenant, après l’ivresse de la nuit, sur ce qu’ils ont cédé et tentant d’amoindrir la force des déclarations.

 

Mais le pas a été franchi lorsque, le 11 août, la loi est votée. Une France nouvelle est née, un ancien régime est mort. Il n’y a plus en France de système féodal.

 

  • Les mesures ne furent pas seulement économiques ou sociales.

 

Elles furent aussi politiques. Les provinces avaient renoncé à leurs barrières et les villes à leurs privilèges. La France devenait un tout égal et uni.

Surtout, en abolissant la vénalité des charges et la vente des offices, désormais la propriété privée était séparée du pouvoir. Désormais le pouvoir n’était plus à vendre, ni aux nobles ni aux bourgeois. Tous pouvaient participer librement et également à toutes les charges publiques. C’en était fini des prébendes.

 

Désormais le talent et le travail honnête garantissaient seuls la juste place de chacun dans la société. Plus que la fin de l’ancienne royauté, la nuit du 4 août porte le germe de la République.

 

Loustallot, journaliste des Révolutions de Paris, peut conclure, se souvenant de cette nuit : « La Fraternité, la douce fraternité régnait partout. »

 

  • Le droit de chasse

 


Durant la nuit du 4 août, la noblesse renonça à son droit exclusif de chasse, ce qui fut inscrit dans le marbre des deux premiers articles du décret.

 

Bien plus que d’autres droits, c’était une victoire concrète qui marqua la paysannerie et assura en grande partie son adhésion à la Révolution, tout en libérant les centaines d’hommes condamnés aux galères pour faits de chasse.

 

Comme le relate Jacques Bernet dans sa présentation du Journal d’un maître d’école d’Île-de-France, 1771-1792  la chasse, que l’on ne saurait regarder avec nos yeux contemporains au risque de l’erreur anachronique, fut ainsi une des conquêtes démocratiques les plus fortes de la Révolution.

 

 

Sourcing: Pierre Serna, Historien, in l'Humanité.fr

 

 

 

 

Publication, Vendredi, 3 Août, 2018​​​​​​, 23H19

Mis à jour le  04 aout 2018, 11H09, 16H22

 

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13 juillet 1906   Loi sur le repos hebdomadaire du dimanche
13 juillet 1906

 

 

Loi sur le repos hebdomadaire du dimanche

 

 

La loi sur le repos hebdomadaire du dimanche votée à la Chambre et au Sénat est promulguée après dix-huit mois de lutte syndicale ininterrompue.

 

 

Cette loi réglemente la durée du travail pour six jours par semaine dans les établissements industriels et commerciaux, publics et privés et interdit d’employer un salarié au delà de la durée fixée, sous peine d’amende.

 

 

En outre, la loi stipule que le cas échéant, un autre jour peut être choisi pour remplacer le dimanche.

 

  • Bien que cette loi, fût émaillée de dérogations, - écrivait alors Émile Pouget – elle est une des premières lois véritablement sociales, car elle diminue le temps d’exploitation et grâce à l’initiative syndicale, les couches ouvrières inconscientes pourront bénéficier du repos hebdomadaire, « une des conquêtes de l’action ouvrière, dont la portée a été mise en relief par la presse syndicale de l’époque ».
  •  

 

 

13 juillet 1906   Loi sur le repos hebdomadaire du dimanche
13 juillet 1906   Loi sur le repos hebdomadaire du dimanche
13 juillet 1906   Loi sur le repos hebdomadaire du dimanche
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Bella Ciao - ORIGINALE

Ce chant est un chant partisan qui célèbre la révolte italienne pendant la Seconde Guerre mondiale opposés aux troupes allemandes, alliées de la République sociale italienne fasciste.

 

 Les paroles ont été écrites fin 1944 sur la musique d'une chanson populaire que chantaient au début du xxe siècle les mondine, ces saisonnières qui désherbaient les rizières de la plaine du Pô et repiquaient le riz, pour dénoncer leurs conditions de travail.

 

Ce chant est devenu un hymne à la résistance dans le monde entier.

 

 

Ce chant, à la demande de Dejean Terglav, réélu secrétaire général a clôturé le 13 ème congrès de la FGTA FO, qui s'est tenu à St.Malo du 19 au 22 juin 2018.

 

 

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1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.
La Bataille continue

La Bataille continue

1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.

Voire notre article sur ce même thème, suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2018/04/avril-2018-force-ouvriere-fete-ses-soixante-dix-printemps.html

#FO2018LILLE


[Vidéo] 24e Congrès confédéral - Force Ouvrière a 70 ans



70 ans de Force Ouvrière par Force Ouvrière


 

En avril 1948, mille quatre cent trente-cinq délégués fondaient Force Ouvrière lors d’un congrès constitutif.

 

En avril 2018, lors du 24e congrès confédéral, plus de 3 500 délégués célèbrent cet anniversaire.

 

 

 

Leon Jouhaux

 

1948 Congrès fondateur de la Cgt FO

1948 Congrès fondateur de la Cgt FO

1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.

heart Blog publication 27 avril 2018

Documentation & Repost le 27 avril 2019

 

 

 

 

 

 

1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.
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Henry Poulaille

Henry Poulaille

30 mars 1980

Mort d’Henry Poulaille


Né en 1896 d’un père charpentier et d’une mère canneuse de chaises, il obtient le certificat d’étude primaire à 12 ans, mais doit travailler comme commis chez un pharmacien à la mort de son père en 1910, des suites d’un accident du travail.

La même année, sa mère meurt de tuberculose et il vit seul à 14 ans dans le XVe arrondissement.

 

En août 1916, il est incorporé et se retrouve sur le front dans les tranchées du chemin des Dames, au moment des mutineries. Blessé en octobre 1917, il est versé dans le service auxiliaire, puis démobilisé en avril 1919.


Henry Poulaille exerce divers métiers et collabore à plusieurs journaux.

 

En 1923, il entre aux éditions Grasset comme secrétaire du service de presse et en devient rapidement le responsable. Il publie alors divers ouvrages et devient un écrivain reconnu, engagé dans le combat antifasciste.

 

En 1931, Henry Poulaille fonde la revue Nouvel Age consacrée à la littérature prolétarienne et se heurte aux écrivains communistes. Mobilisé à la déclaration de la guerre, affecté dans un bataillon de réserve, il est finalement libéré car père de trois enfants.

 

 

En avril 1942, Henry Poulaille est arrêté par les Allemands comme « communiste » et interné durant quelques jours.


Après la Libération, il anime jusqu’en 1948 la revue Maintenant chez Grasset, avec d’anciens membres du groupe des écrivains prolétariens.

 

En 1956, il part à la retraite et sombre peu à peu dans l’oubli.

 

Henri Poulaille

 

Il décède le 30 mars 1980.

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Jean Calas, roué

09 mars 1762

Condamnation à mort de Jean Calas

 


Jean Calas, un commerçant Toulousain protestant, découvrit Marc-Antoine, son fils pendu dans la maison familiale.

 

Pour ne pas subir la honte qui frappait les familles en cas de suicide, les proches de Marc-Antoine maquillèrent le suicide en accident.


Dénoncé, Jean Calas fut accusé du meurtre de son fils, soit disant pour l’empêcher de se convertir au catholicisme comme l’avait fait l’un de ses frères.

Aucune enquête sérieuse ne fut entreprise sur les faits.


Jean Calas, sa femme et leur fils Pierre furent soumis à la torture. Le 9 mars 1762, Jean Calas est condamné à mort par le Parlement de Toulouse.

Il est roué vif, étranglé et brûlé sur la place Saint-Georges le lendemain. Il a 64 ans.

 


 

Voltaire s’intéressa à l’affaire. Dénonçant les travers de l’organisation judiciaire, il publie les « Pièces originales concernant la mort des Sieurs Calas et le jugement rendu à Toulouse » (août 1762) puis son célèbre Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas (décembre 1763)..


Le 4 juin 1764, le Conseil du Roi casse enfin les jugements prononcés contre les Calas. Le 9 mars 1765, le Parlement de Paris réhabilite Jean Calas tandis que le roi Louis XV lui-même indemnise sa famille.


L’affaire Calas illustre l’intolérance religieuse d’une époque déchirée entre les préjugés, la soif de justice et la découverte de la tolérance.

 

Elle marque aussi la première intervention des « philosophes ».

09 mars 1762  Condamnation à mort de Jean Calas
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