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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 10:45
PSE Carrefour proxi, clap de fin judiciaire des recours, la justice valide le plan social
PSE Carrefour proxi, clap de fin judiciaire des recours, la justice valide le plan social

Grde Distri / PSE / Carrefour

 

La justice valide le plan social chez Carrefour Proximité



La cour administrative d'appel de Nantes a annoncé mardi avoir rejeté le recours de la CGT qui voulait faire annuler le feu vert donné en avril 2018 par la direction du travail d'Ile-de-France au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) des "magasins de proximité" Carrefour.

 


Le plan "Carrefour 2022", qui visait à "sauvegarder la compétitivité" du groupe, prévoyait la fermeture de 272 magasins gérés en direct et le passage en location-gérance de 79 autres


La cour administrative d'appel de Nantes a annoncé mardi avoir rejeté le recours de la CGT qui voulait faire annuler le feu vert donné en avril 2018 par la direction du travail d'Ile-de-France au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) des "magasins de proximité" Carrefour.

 


 

 

Le plan "Carrefour 2022", qui visait à "sauvegarder la compétitivité" du groupe, prévoyait la fermeture de 272 magasins gérés en direct et le passage en location-gérance de 79 autres.


L'accord collectif majoritaire, signé par Force ouvrière, la CFTC et la CFE-CGC, avait entériné la suppression de 2.256 emplois, dont une partie au siège à Mondeville (Calvados).

 

 

 

 

La fédération CGT Commerce Distribution Services et 36 anciens salariés du groupe maintenaient pour leur part que Carrefour Proximité France était "obligé" de rechercher des repreneurs pour ses magasins au regard de la "loi Florange" du 29 mars 2014.

 

En première instance, le tribunal administratif de Caen leur avait donné tort dans un premier jugement rendu en novembre dernier.

 

  • "Aucune argumentation"

 

  • "Les requérants n'apportent (...) aucune argumentation (...) nouvelle par rapport à leurs écritures de première instance, permettant de mieux établir que la société (...) aurait dissimulé (...) des informations aux organisations syndicales", confirme la cour administrative d'appel de Nantes dans deux arrêts, en date du 28 mars dernier.

 

 

 

"Ils ne justifient pas que l'employeur aurait fait obstruction au travail du cabinet Diagoris, désigné par le comité d'établissement Nord-Ouest (...), pour analyser le processus de recherche de repreneurs", ajoutent les juges nantais.

 

 

"Si Carrefour a informé les instances représentatives du personnel des avancées de ses recherches de repreneurs, elle n'était pas tenue à cette obligation", avait déjà estimé le rapporteur public, lors de l'audience le 15 mars.

 

 

 

Le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges, avait également écarté toute "déloyauté" de Carrefour dans les négociations avec ses syndicats. "La CGT a refusé de participer aux rencontres bilatérales avec la direction, la rupture d'égalité avec les autres organisations provient donc de son seul fait", avait-il déclaré dans ses conclusions.

 

 

Sourcing:   REGIS DUVIGNAU, in Challenges.fr,  (avec AFP)

 Article du 03.04.2019 à 09h59 

 

 

 

 


 

smiley Blog publication, 03 avril 2019, 12H08

 

 

 

 

 

 

 

 

PSE Carrefour proxi, clap de fin judiciaire des recours, la justice valide le plan social
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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 18:10
Dia% en rupture, au bord de la faillite

Grde Distri / Dia%

 

Bataille décisive pour le contrôle des supermarchés Dia%, au bord du gouffre


  La chaîne de grande distribution est au bord de la faillite (selon un article publié dans Bourse Direct que nous citons ici )


 

La direction ou le Russe Fridman?

 

Lors d'une assemblée générale qui s'annonce tendue, les actionnaires de Dia doivent décider mercredi à qui ils font confiance pour renflouer la chaîne espagnole de supermarchés, en grandes difficultés.

 

Le fonds LetterOne (L1 Retail) du milliardaire russe Mikhaïl Fridman, propriétaire de 29% de Dia, et le conseil d'administration sont à couteaux tirés depuis que le premier a annoncé, début février, une OPA sur le groupe de grande distribution.

 

 

En amont de l'assemblée générale des actionnaires, chaque camp n'a cessé de critiquer la stratégie de l'autre par communiqués interposés.

 

Logo de l'enseigne, Paris 2014

L'actuelle équipe dirigeante de Dia, dirigée par Borja de la Cierva, entend faire approuver mercredi une réduction du capital social et une recapitalisation de 600 millions d'euros auxquelles LetterOne s'oppose catégoriquement.

 

Le fonds basé au Luxembourg, qui menace de renoncer à prendre le contrôle de Dia si ces opérations sont votées, martèle aux actionnaires qu'elles risquent de réduire leur participation à peau de chagrin.

 

LetterOne promet sa propre augmentation de capital, de 500 millions d'euros... si et seulement si son OPA, en attente d'autorisation de l'autorité boursière espagnole, est couronnée de succès.

 

'Choc frontal'

 

Magasin Dia Paris, 2014



La direction, de son côté, a annoncé à la veille de l'assemblée générale être parvenue à un accord avec les banques pour repousser à 2023 des échéances de dette pour plus de 900 millions, mais à condition que sa proposition de recapitalisation soit approuvée.

 

"C'est un choc frontal pour le contrôle de la compagnie", résume Aitor Méndez, analyste chez IG Markets interrogé par l'AFP.

 

"Fridman veut être le seul maître à bord (...) et dans l'entreprise, ils se sont toujours méfiés des mouvements de Fridman", l'un des 100 hommes les plus riches du monde en 2018 selon Forbes.

 

En février 2016, l'une des entreprises dont son fonds est actionnaire majoritaire, l'opérateur de téléphonie mobile Vimpelcom, a été condamné à payer une amende de près de 800 millions de dollars à l'issue de poursuites aux Etats-Unis pour une affaire de corruption en Ouzbékistan.

 

Mais le temps presse alors que Dia, endetté à hauteur de 1,45 milliard d'euros, doit rembourser plus de 300 millions d'obligations cette année.

 

Dia & Go Madrid (nouveau format)

 

 

  • Pire, il a essuyé en 2018 une perte de 353 millions d'euros, à cause d'une désaffection des clients et de l'hyperinflation en Argentine, où se trouvent 16% de ses magasins.
  • Même ses fonds propres sont négatifs. Et les agences Standard & Poor's et Moody's ont à nouveau abaissé sa notation, tombée dans la catégorie "extrêmement spéculative".
  • "Quand vous avez un problème d'endettement si grand, et quand vous ne générez pas les ressources pour faire face à vos créanciers, il existe un risque important de faire faillite", prévient Aitor Méndez.

 

Nouveaux formats


 

Longtemps réputée pour ses prix bas et sa présence dans des zones délaissées, la chaîne de supermarchés a peiné depuis la fin de la crise de 2008 à adapter son modèle face à la concurrence du numéro un espagnol Mercadona, de Lidl ou Carrefour, explique à l'AFP Florencio Garcia, spécialiste de la distribution chez le cabinet d'études Kantar.

 

Face à ce constat, la direction et Fridman ont, selon lui, des plans "assez similaires" en voulant "être plus agressifs avec des prix plus bas" et se concentrer sur de nouveaux formats de boutiques et les produits frais.

 

Le groupe pourrait également gagner à se développer au Brésil au détriment du Portugal, deux de ses marchés outre l'Espagne et l'Argentine, ajoute Florencio Garcia

 

 

Ex Dia, Paris 12 ème, devenu C. City..........fermé depuis janvier 2018 8


 

Afin de renflouer Dia, la direction a d'ores et déjà annoncé son intention de se séparer de ses chaînes de produits de beauté Clarel et de vente en gros Max Descuento, et de licencier jusqu'à 2.100 salariés.

 

Pour se remettre véritablement sur les rails, il faudra que la chaîne "s'attaque directement à la perte de confiance des consommateurs et regagne des parts de marché", affirme aussi Aitor Méndez. Mais "à l'heure actuelle, son problème principal, c'est la dette".

 

 

 

Sourcing: PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP / Archives , in Bourse Direct

 

 

 

InFOs dernières

 

Les actionnaires de Dia ouvrent la voie au milliardaire russe Fridman


Les actionnaires de la chaîne espagnole de supermarchés Dia ont voté mercredi contre le plan de recapitalisation proposé par la direction du groupe, ouvrant la voie à l'OPA du fonds LetterOne du milliardaire russe Mikhaïl Fridman.

 

Réunis en assemblée générale, les actionnaires ont parallèlement approuvé l'augmentation de capital alternative, de 500 millions d'euros, proposée par LetterOne et conditionnée à la réussite de l'OPA.

 

Sourcing:   Le Figaro avec AFP  

Publié le 20/03/2019 à 13:26

 

 

 

Dia% France:

 

Depuis juillet 2018, la vie et la lumière s'en sont allés des ex magasins Dia repris par Carrefour en 2014. Plus de 2 500 salariés ont perdu leur emploi.

 

Suivre nos articles sur le sujet:

 

http://foed.over-blog.com/2016/11/dia-petit-a-petit-les-lumieres-s-eteignent-les-rideaux-se-baissent-les-parkings-se-vident-laissant-des-riverains-desempares-des-sala

 

 

Ex Dia Evry

 

smiley Blog publication, 21 mars 2019, 12H07

Mis à jour et documentation, le 21 Mars 2019, 18H08

 

 

 

 

 

 

 

Dia% en rupture, au bord de la faillite
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 17:19
Le management de la santé et sécurité au travail (S&ST)   levier essentiel d’une culture de prévention

Santé & sécurité au travail / Prévention / INRS

 

Le management de la santé et sécurité au travail (S&ST)

levier essentiel d’une culture de prévention

 

En matière de prévention des accidents du travail et des maladies professionnels, le développement d’une « culture de prévention », s’appuyant sur un dialogue social renforcé, tel que préconisé par le Plan santé au travail 2016-2020 (PST n° 3) et réaffirmé par la Convention d’objectifs et de gestion (COG) de la branche AT-MP 2018-2021, constitue un objectif essentiel.

 

Cette culture organisationnelle au service de la santé et de la sécurité des travailleurs s’élabore nécessairement en lien avec le travail qu’opèrent les salariés et les employeurs autour des risques professionnels.

 

À ce titre, le « management de la santé et de la sécurité au travail » n’est pas juste une affaire de spécialistes, de managers, ou de grandes entreprises ou organisations.

 

Il suppose au contraire une animation collective, qui peut prendre des formes variées selon la taille des organisations, les métiers et les environnements. Cette animation doit aussi exister et vivre pleinement dans les TPE-PME, pour garantir l’activité dans le respect des principes de la prévention, sans toutefois disposer de fonctions spécifiques.

 

 

L’employeur le sait, lui qui est responsable, au premier chef, de la santé et de la sécurité des salariés (article L. 4121-1 du Code du travail).

 

Si le management de la santé et de la sécurité au travail  s’affirme comme un domaine plein et entier du management des entreprises, il ne saurait être réduit aux référentiels, normes, méthodes, etc., qui prennent place dans de nombreuses organisations.

 

De nombreux outils existent, développés et proposés notamment par l’INRS et ses partenaires, afin d’être utilisés par le plus grand nombre de salariés et d’employeurs.

 

Toutefois, c’est au quotidien que se développe une culture de prévention dans les entreprises, via notamment le dialogue social, dans les instances qui assurent dorénavant le suivi de la santé et de la sécurité au travail, avec la mise en place des ordonnances de 2017 :

 

 

 

  • Les CSE (Comités sociaux et économiques des entreprises) et CSSCT (Commissions de la sécurité, de la santé et des conditions de travail) ;
  • Et, à l’extérieur, via les concertations, réflexions et actions, associant les acteurs de la prévention : l’INRS et le réseau Assurance maladie — Risques professionnels, les services de santé au travail, les organismes de formation ou de contrôle, etc.

 

 

  • Le paysage des outils et des acteurs de la prévention des risques professionnels est mouvant.

 

 

C’est pourquoi il est plus qu’utile d’en rappeler les grands principes et le fonctionnement, avant même de penser à des « systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail ».

 

Le dossier spécial proposé dans ce numéro propose de répondre à des questions récurrentes sur l’animation de la prévention, afin de clarifier des débats actuels. Il souligne la nécessité d’un travail de fond qui doit alimenter en permanence l’activité de prévention des risques professionnels, dans tous les types ou tailles de structures.

 

 

 

 

 

Ronald Schouller, Secrétaire fédéral et Président du CA de l'INRS

Ronald SCHOULLER, président du Conseil d’administration de l’INRS.

 

Retrouvez l’intégralité du dossier « Le management de la santé et sécurité au travail (S&ST) : levier essentiel d’une culture de prévention » en PDF sur le site de l’INRS
 

 

Telecharger le doc complet dans son intégralité en version pdf -« Le management de la santé et sécurité au travail (S&ST) : levier essentiel d’une culture de prévention »

Le management de la santé et sécurité au travail (S&ST)   levier essentiel d’une culture de prévention

smiley Blog publication, 14 mars 2019, 17H41

 

 

 

Le management de la santé et sécurité au travail (S&ST)   levier essentiel d’une culture de prévention
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8 février 2019 5 08 /02 /février /2019 16:02
CARREFOUR DÉROULE SON PLAN POUR LES HYPERS

CARREFOUR DÉROULE SON PLAN POUR LES HYPERS

Grde Distri / Retail / Carrefour

 

Carrefour déroule son plan pour les hypers, les syndicats inquiets



PARIS  - (Reuters) 

 

 

Carrefour a présenté vendredi dernier son plan d'action pour ses hypermarchés français en 2019, qui passe notamment par de nouvelles mises en location-gérance et des suppressions de rayons, suscitant l'inquiétude des syndicats.

 

Le distributeur français doit impérativement redresser la barre de ces très grands formats qui comptent pour près de 25% de son chiffre d'affaires et dont les contre-performances plombent sa rentabilité.

 

Dans le cadre de son plan de relance présenté il y a un an, le PDG du groupe, Alexandre Bompard, avait déjà annoncé des réductions de surfaces - les rayons non alimentaires souffrant de la concurrence des enseignes spécialisées et du commerce en ligne - un meilleur assortiment alimentaire avec davantage de produits bio et des passages en franchises pour les magasins les plus déficitaires.

 

Alexandre Bompard

 

Pour 2019, sa feuille de route va consister à poursuivre la réduction des surfaces non alimentaires pour les réallouer notamment au e-commerce, avec l'ouverture de nouveaux "drive", selon un document mis en ligne sur son site par la CGT, que nous citons ici.

 

Huit ouvertures de "drive" sont prévues cette année tandis que 67 de ces points de retrait de courses commandées en ligne seront agrandis.

 

Par ailleurs, 10 magasins devraient passer en location-gérance, en plus des cinq déjà passés en franchise en 2018.

 

 

Les services de livraison à domicile devront être dopés, avec un objectif de 90 hypermarchés capables de les offrir d'ici la fin de l'année, sur un total d'environ 230, tandis que le développement des nouvelles technologies devrait permettre d'installer des caisses automatiques dans environ 200 magasins.

 

 

Au sein des rayons alimentaires, le bio et le frais devront être privilégiés tandis que pour le non alimentaire, trois "corners" Darty devraient voir le jour et que certains rayons devraient être supprimés, comme la bijouterie.

 

Une dizaine de magasins de déstockage (outlets des invendus devraient ouvrir aussi cette année, en plus des 11 déjà existants.

 

Concernant le personnel d'encadrement, le groupe estime qu'il y a "trop de managers dans certains magasins", selon les syndicats, qui dénoncent "un plan "catastrophique pour l'emploi".

 

Interrogé, Carrefour s'est refusé à tout commentaire, indiquant simplement que le groupe était en train de négocier un plan de "gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GEPC) pour que les salariés puissent s'inscrire dans le plan de transformation" décidé par Alexandre Bompard.

 

 

Sourcing : Pascale Denis, édité par Bertrand Boucey, in l'Humanité

Carrefour, un an après....Hypers, Drives, e-commerce, Bio, travail dominical, Location gérance, livraison, automatisation, réduction des surfaces, digital,.......L'inquiétude sociale grandit

COMMERCE / Retail / Grde Distri / Carrefour 

 

Les syndicats redoutent une saignée chez Carrefour
 

L’enseigne de grande distribution a annoncé vendredi la poursuite de son plan de restructuration, avec des suppressions de rayons et d’emplois à la clé.

 

Un an après son arrivée à la tête de Carrefour, Alexandre Bompard n’en a pas fini avec son plan de « transformation » de l’enseigne de grande distribution.

 

Après avoir supprimé 2 000 emplois au siège du groupe et 1 400 postes via la cession ou la fermeture de magasins de proximité ex-Dia l’an dernier, le plus gros employeur du secteur privé a annoncé vendredi en comité central d’entreprise une restructuration d’ampleur de ses hypermarchés.

 

Recentrage sur l’alimentaire, augmentation du recours aux caisses automatiques, passage de nouveaux magasins en location-gérance et extension du travail dominical seraient notamment à l’ordre du jour.

 

  • Les OS ont immédiatement  dénoncé une « boucherie sociale » à venir.

 

Les rayons photo, bijouterie et gros électroménager devraient tout simplement disparaître des hypers et les postes de vendeurs multimédia seraient supprimés « dans une vingtaine de magasins ». Les rayons culture et multimédia seraient ainsi remplacés par des corners Fnac Darty. Une dizaine d’hypers devraient aussi voir leurs rayons charcuterie, poissonnerie, traiteur passer en libre-service.

 

Cinquante stations-service seraient converties à un système complètement automatisé, plus de 200 magasins seraient équipés de caisses automatiques et 168 avec développement des scanettes.

 

Le nombre de cadres serait diminué de moitié dans les établissements comptant 25 à 30 salariés dans cette catégorie de personnel. Une vingtaine de magasins céderaient leur surface de vente, tandis qu’une dizaine d’entre eux passeraient en location-gérance.

 

Des mesures en ligne avec la stratégie qu’avait déjà dessinée Alexandre Bompard il y a un an.

 

« Le non-alimentaire (…) est à mes yeux une source de valeur significative, mais hétérogène », avait-il alors déclaré, projetant des partenariats avec la Fnac et Darty.

 

Ex-PDG de la Fnac, Alexandre Bompard avait déjà œuvré pour la fusion avec Darty, avant d’entamer le rapprochement de ces enseignes avec Carrefour en prenant la tête de l’entreprise de grande distribution, par le biais de la mutualisation des achats de gros électroménager avec son ancien groupe.

 

Des travailleurs handicapés à l’avenir incertain


Si l’impact social de ces transformations devrait être massif, la direction n’aurait pas annoncé de suppressions de postes chiffrées ni les mesures qu’elle comptait mettre en place pour l’accompagnement des salariés concernés.

 

« Tout a été renvoyé à la négociation Gpec (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences – NDLR) en cours », affirment tant FO syndicat majoritaire qu'Olivier Ginestar, délégué syndical central CGT Carrefour hypermarchés.

 

« Carrefour nous dit qu’ils accompagneront tous les salariés, mais on sait déjà que tout le monde ne sera pas reclassé » estiment les syndicats. 

Les syndicalistes redoutent notamment la suppression des emplois en station-service. « Ces postes sont déjà utilisés pour reclasser des salariés qui ont des problèmes de santé ».

 

D’après lui, ces employés handicapés pourraient difficilement être reclassés sur d’autres postes dans les hypermarchés, et se retrouveraient de fait « obligés d’accepter un départ volontaire ». 

 

Pour l’instant, les mesures du plan Bompard n’ont en tout cas pas relancé la machine :

 

Le groupe Carrefour a accusé un recul de 3 % de son chiffre d’affaires au premier semestre 2018.

 

Sourcing:  Loan Nguyen, in l'Humanité

Carrefour, un an après....Hypers, Drives, e-commerce, Bio, travail dominical, Location gérance, livraison, automatisation, réduction des surfaces, digital,.......L'inquiétude sociale grandit

La grande distribution ne fait plus recette

 

  • Hypermarchés déficitaires, transformation des modes de consommation, révolution numérique : la grande distribution se trouve à un tournant historique et c’est la société de consommation qui se voit remise en question.

 

Au point que cette puissante industrie fait désormais face à une menace nouvelle : les alternatives citoyennes.

 

C’est la fin d’une époque, un basculement historique.

 

Casino a été le premier à esquisser le mouvement, en vendant des mètres carrés de surface pour décroître en douceur, à contre-pied d’une course au gigantisme qui redessine le paysage français depuis quarante ans.

 

Les mastodontes ont suivi, bon gré mal gré, depuis deux ou trois ans.

 

  • Carrefour a tranché dans le vif sans ménagement en 2018 en supprimant 7 500 emplois.

 

« L’ogre Leclerc vacille », frémissaient Les Échos en octobre, que nous citons ici, alors que le fragile leader du marché se fait grignoter ses plates-bandes par sa concurrence.

 

« Nous sommes dans une période de révolution radicale, résume Philippe Moati, économiste et cofondateur de l’Observatoire société et consommation (Obsoco). La mort vient lentement, on ne la voit pas arriver, mais il commence à faire très chaud chez les dirigeants de la grande distribution. Ils sont en panique. »

 

 

 

Un constat est en effet partagé : les hypermarchés n’ont plus la cote. La tendance est au drive, au manger local et aux réseaux de producteurs. Et les profits de la grande distribution diminuent, ce qui fait craindre aux enseignes une remise en cause profonde de leur modèle.

 

Carrefour a vu ses bénéfices fondre de 25 % en 2017, ce qui a conduit son nouveau patron, Alexandre Bompard, à briser le tabou : oui, les grandes surfaces s’essoufflent.

 

L’époque où les enseignes conservaient les magasins déficitaires pour gagner du volume et négocier au plus serré avec leurs fournisseurs est révolue.

 

Les difficultés des hypermarchés traduisent une évolution des habitudes de consommation qui reste ténue en termes de chiffres de vente  mais devient spectaculaire dans les études d’opinion : 14 % des Français auraient fait le choix de la « frugalité », estime le Crédoc, et la part de ceux ayant réalisé des économies en réduisant leur consommation a doublé en trois ans, pour atteindre 53 %. « L’idée même de commerce commence à être discutée, souligne Philippe Moati, cité dans cet article.

 

La grande distribution, qui nous vient du monde d’hier, est forcée de se réinventer. Et avec elle le vieux capitalisme, quand il fallait produire en masse pour consommer en masse. Les comportements sont aujourd’hui individualisés, les marchés sont fragmentés en différents créneaux. »

 

Cette évolution a un fort impact sur la stratégie des enseignes. Puisque l’heure, depuis quelques années, est au manger local, au bon et au bio, la grande distribution s’y engouffre avec gourmandise et enregistre une croissance importante sur les produits des PME locales.

 

Outre un intérêt en termes de marketing, les enseignes réalisent plus de marge sur ces produits qu’avec les grandes marques, qui négocient au plus serré car elles se savent indispensables en raison de leur renommée.

 

Par ailleurs, le prix des produits locaux peut varier sans que le consommateur en ait conscience. Dans le jargon du métier, on dit que « l’image prix » d’une bouteille de Coca-Cola est connue du consommateur, mais pas celle du saucisson de producteur.

 

« Ça permet de noyer un peu le poisson et de faire des marges supplémentaires sur des produits haut de gamme pour rééquilibrer les finances », décrypte un commercial.

 

Sourcing: Politis

Carrefour, un an après....Hypers, Drives, e-commerce, Bio, travail dominical, Location gérance, livraison, automatisation, réduction des surfaces, digital,.......L'inquiétude sociale grandit

     Le plan de sauvetage des hypers Carrefour;

 

(d'après un article paru dans le magazine Linéaires, que nous citons ici)

 


 

 

Carrefour n'y va plus par quatre chemins pour redresser la rentabilité de ses hypermarchés français. Il abandonne le gros électroménager et la bijouterie, poursuit les transferts en location-gérance et va tester trois concepts de combat pour ses sites en difficulté. Les infos de Linéaires.

 

Le plan que la direction a dévoilé en interne (relayé par les syndicats) est d'abord un plan d'économies. Parce que le non alimentaire représente à lui seul 68% de la perte de chiffre d'affaires des hypers, c'est là que les arbitrages sont les plus violents.

 

  • À terme, tous les rayons gros électroménager, photo et bijouterie gérés par Carrefour seront fermés. L'assortiment du bazar, lui, sera réduit de 30%.
  • Dès cette année, dans une quinzaine de petits hypers (moins de 8000 mètres carrés), l'univers électro-photo-ciné-son n'aura plus de vendeurs et passera en tout libre-service.

 

Carrefour préfère s'en remettre aux enseignes spécialisées pour faire tourner ces rayons. Le test avec Darty (deux shops-in-shop ouverts en franchise) sera étendu cette année à trois sites supplémentaires. Une expérimentation similaire sera conduite avec la Fnac. Dans des magasins où la création d'un corner Darty n'est pas possible, Carrefour envisage de tester un partenariat en marque blanche (approvisionnement auprès de Darty, sans mettre en avant l'enseigne spécialisée).

 

Une nouvelle filière d'appro pour les outlets


En non alimentaire, Carrefour concentre désormais ses efforts sur d'autres concepts. À commencer par les outlets. Ils sont apparus en France en 2018 afin de centraliser les invendus non-al des magasins et les brader. 11 sites ont été ouverts l'an dernier, sur 500 à 1500 mètres carrés, à l'intérieur même des hypers.

 

Face au succès remporté, Carrefour a programmé la création d'une dizaine d'outlets supplémentaires cette année, en s'appuyant cette fois sur une centrale d'achats pour négocier des "opportunités" (les stocks morts des magasins ne suffisant plus à assurer les approvisionnements).

 

Carrefour va également expérimenter en 2019 deux nouveaux rayons jugés prometteurs : une animalerie à Chartres (28) et un univers "beauté plurielle" à Carré Sénart (77), incluant la santé et la parapharmacie. La jardinerie testée à Bourges (18), elle, s'était avérée décevante l'an dernier, au point que le distributeur envisageait, ici aussi, de s'appuyer sur une enseigne spécialisée.

 

Les concepts "Essentiel", "Rebonds" et "Next"


Une part significative du parc d'hypermarchés, on le sait, ne va pas bien. A tel point que des mesures de sauvetage sont envisagées pour un quart à un tiers du réseau intégré.

 

Le transfert en location-gérance de 5 hypermarchés en 2018, d'abord, n'était qu'une première étape. 10 ou 11 hypers supplémentaires, en grande difficulté, passeront aussi aux mains d'un commerçant indépendant cette année. Les repreneurs, dans la plupart des cas, seront des directeurs de magasins Carrefour, a annoncé le distributeur (sans communiquer la liste des sites concernés).

 

De nouveaux concepts de combat, également, vont être expérimentés cette année.

 

Le modèle "Essentiel", d'abord, est purement low cost. Le site pilote d'Avignon (84) va se transformer en hyper à vocation discount : des prix bas, de la marchandise sur racks, une offre basique en PGC et la zone marché en tout LS. Carrefour espère sauver une dizaine d'hypermarchés avec ce concept. Géant Casino et Auchan, pour mémoire, s'y sont déjà essayés sans succès en 2005 puis 2010. Et... Carrefour également, en 2004, avec un test à l'époque sur Hyper Champion.

 

Le modèle "Rebonds", lui, s'inspire directement des méthodes de relance des indépendants qui reprennent un site à problèmes.

 

En clair : une plus grande autonomie sera laissée au directeur de l'hyper, dont la mission principale sera de redresser le résultat opérationnel courant. 40 magasins, dans le parc Carrefour, ont urgemment besoin d'une telle remontée. 5 sites pilotes vont essuyer les plâtres cette année.

 

4 hypermarchés, enfin, vont tester le concept baptisé "Next". Il s'agit cette fois de réorienter les magasins vers une vocation essentiellement alimentaire. Les surfaces seront réduites et une offre de restauration dans l'hyper fera son apparition. Dijon Toison d'Or (21) donnera à voir les premiers contours de ce nouveau modèle.

 

 

​​​​​​​SourcingB. Merlaud, in Linéaires

FO Carrefour

 

Les délégués FO Carrefour étaient réunis cette semaine en AG annuelle.

Ils ont échangé sur la situation, le présent et l'avenir. Ils sont aussi revenus sur les mouvements sociaux de 2018, qui ont vu des débrayages, des grèves plus longues, notamment dans la logistique,  dans les petits magasins de la proxi, des manifestations massives, dont un grand rassemblement de plus de 2 000 salariés devant le siège du groupe à Massy.

Ces mouvements sociaux, de toutes les BU, ont permis d'établir un rapport de force important, ce qui a donné lieu à l'amélioration conséquente des mesures adoptées lors des négociations que ce soit sur le PSE ou le PDV.


Lors de l'AG, des experts sont intervenus, pour disséquer, expliquer, analyser les différents projets de la direction.

Ont été abordés de nombreux sujets qui  préoccupent l'ensemble des salariés du groupe.

 

FO n'est pas comme certain(s) syndicat(s) qui, plutôt que d'expliquer ce que veut mettre en place la direction, prefèrent hurler, faire du buzz et du tapage.


FO s'engage à informer, expliquer, dire ce qui va se passer au fur et à mesure des projets. Les délégués FO  sauront  provoquer la direction, aller chercher l'info et négocier en toute connaissance de cause. La GPEC sera un moyen, important, mais pas le seul.

 

FO maintient le rapport de force, toujours déterminé à faire valoir les aspirations, les droits des salariés dans le cadre des négociations qui vont s'ouvrir. Les élus FO dans les CE, CSE et CCE pèseront de tout leur poids lors des séances d'info/consulte sur les sujets qui seront débattus.  A l'aide de tous les moyens (mêmes juridiques si nécessaire) pour protéger tous les collègues des sièges et magasins.

 

Quels seront les choix, les décisions, quels en seront les impacts sociaux, économiques, sur l'emploi, les secteurs concernés, les salaires, les qualifications ?



Le Blog suit ce dossier,  informera, et poursuivra en toute liberté et indépendance sa communication,  au fur et à mesure.

 

Retrouver notre article, sur les fermetures des magasins Dia, les éléments du PSE......

 

Suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2016/11/dia-petit-a-petit-les-lumieres-s-eteignent-les-rideaux-se-baissent-les-parkings-se-vident-laissant-des-riverains-desempares-des-sala

 

 

 

Blog publication, 08 février 2019, 15H59

 

 

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 17:50
Tesco, vers des suppressions massives d'emplois

Grde Distri / Retail / Distribution / Emploi 

 

Jusqu'à 9.000 suppressions d'emplois chez Tesco

 

  • Le leader britannique de la grande distribution accélère son plan de restructuration et veut davantage simplifier son organisation.
  •  
  • L'opération pourrait conduire à la suppression de 9.000 postes.
  • Tesco emploie actuellement 440.000 personnes.

 

Comme les autres enseignes traditionnelles de distribution, Tesco  subit l'accélération des ventes en ligne mais aussi la montée en puissance au Royaume-Uni des hard-discounters allemands tels que Aldi et Lidl.

 

Malgré un effritement de ses parts de marché ces dernières années, Tesco reste outre-manche confortablement installée sur son fauteuil de leader du secteur avec 27,8% de parts de marché.

 

La récente annonce du mariage entre ses deux plus sérieux concurrents au Royaume-Uni risque de chambouler l'ordre établi dans le secteur. 

 

Tesco a donc besoin d'un second souffle dans un marché qu'elle qualifie de "concurrentiel et difficile". La chaîne de magasins, lancée depuis 4 ans dans une profonde réorganisation, va accélérer sa restructuration.

 

Le géant britannique prévoit notamment de fermer dans 90 supermarchés ses étalages dédiés à la viande et au poisson.

 

Dans une partie des 700 autres supermarchés où il y a des étalages, Tesco va réduire la voilure et adapter les horaires d'ouverture. C'est une réponse directe à la forte concurrence du commerce en ligne, "les clients font leurs achats de façon différente et ont moins de temps pour leurs courses - ce qui signifie qu'ils viennent moins sur nos étalages", justifie Tesco dans son communiqué annonçant la restructuration.

 


L'enseigne a expliqué aussi simplifier ses opérations de stockage, la façon dont ses produits sont mis en avant dans les rayons ainsi que son administration centrale, ce qui implique des suppressions de poste.

 

Le chiffre de 9.000 postes est évoqué.

 

Environ la moitié des employés touchés par cette restructuration au Royaume-Uni et en Irlande devraient pouvoir être redéployés au sein du groupe, a ajouté Tesco qui emploie 440.000 personnes dans le monde dont 300.000 rien qu'au Royaume-Uni.

 

Tesco a précisé par ailleurs que ses boulangeries ne seront pas touchées cette année, au lendemain de la publication d'un article de presse du Mail on Sunday évoquant cette possibilité et qui a poussé la direction du groupe à accélérer sa communication sur la restructuration préparée.

 

Sourcing: Salim Nesba,  Journaliste, in L'Echo, avec AFP

Article du 28 janvier 2019 16H26
   

 

 

 

 

 

 

Tesco outre manche, Carrefour ici et là, même dynamisme anti social que de nombreuses autres enseignes, qui dégraissent les effectifs magasins, ferment des enseignes, purgent leurs sièges, envoient des milliers de salariés sur le carreau, car assis sur leur siège bien confortable, entre parachutes dorés, golden hello, stock options, happy retirement, faute d'avoir anticipé à temps les mutations technologiques, ils n'ont rien prévu, rien envisagé, rien planifié, hormis le partage de dividendes.

Les nouveaux concepts éclosent sur le dos de celles  et ceux qui ont déjà subi la crise, les modérations salariales, les restrictions budgétaires qui finissent par peser sur les conditions de vie au travail, les organisations qui pèsent sur la santé, et les vagues successives de licenciement.

Quel sens et quel avenir pour les salariés ?

(BM)

 

 

 

Tesco, vers des suppressions massives d'emplois

 

 

Les enseignes de la grde distri broient ses salariés à tous les étages, tous les niveaux, toutes CSP...

Blog publication, 05 février 2019, 17H50

 

 

 

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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 12:31

SALAIRE / SMIC

 

                                   SMIC

                                                          LES MONTANTS 2019


 

Le décret revalorisant le SMIC est publié : ce sera 10,03 euros bruts de l'heure ou 1 204,22 euros NETS par mois. Pas de coup de pouce, les 100 euros mensuels annoncés concernent la prime d'activité et donc pas tous les "smicards".

 

Les montants du SMIC au 1er janvier 2019 - décret du 19 décembre 2018

 

- 10,03 euros bruts de l’heure (7,72 euros nets après déduction des cotisations sociales),

- 1 521,22 euros bruts par mois sur la base de la durée légale du travail actuellement de 35 heures par semaine ou 151,67 heures par mois, soit en déduisant 20,84% de charges salariales 1 204,22 euros nets mensuels.

 

Le SMIC correspond au tarif minimum légal que doivent payer les entreprises à tous les salariés, embauchés sous CDI (contrats à durée indéterminée) comme sous CDD (contrats à durée déterminée) y compris saisonniers et si utilisation de titre ou chèque emploi-service.- articles D3231-5-et-D3231-6 du code du travail.

 

Il est calculé sur la base de l'horaire légal du travail soit 35 heures par semaine ou 151,67 heures par mois. Ce qui veut dire que les heures travaillées en plus sont payées en plus du SMIC.

 

 

 

  • Trois exceptions :

 

1.- les conventions collectives ou des accords interprofessionnels ou d’entreprises peuvent prévoir une rémunération plus favorable que le SMIC. Attention, suite à la publication des ordonnances qui privilégient les accords d'entreprise, ces derniers ne peuvent pas prévoir une rémunération moindre que le SMIC.

2.- les apprentis quel que soit l’âge, les jeunes de moins de 26 sous contrat de professionnalisation et les jeunes salariés (moins de 6 mois d’expérience) âgés de 18 ans ou moins peuvent être rémunérés à un pourcentage réduit du SMIC (montants SMIC jeunes ci-après)

3.- les stagiaires ne sont pas payés au SMIC mais perçoivent une gratification équivalant à 15 % du plafond-horaire-de-la-securite-sociale soit pour 2019 15% de 25 euros = 3,75 euros de l'heure ou 577,50 euros par mois après deux mois de stage chez le même employeur - simulateur-de-calcul

 

Notez bien :

 

Si les avantages en nature et les primes à la productivité sont inclus dans le SMIC, doivent être versés en sus :

 

- les frais effectivement supportés par les salariés,

- les primes forfaitaires telles que les primes au panier, d’outillage, de salissure, de petits ou grands déplacements,

- les majorations pour heures supplémentaires, travail du dimanche et de nuit, jours fériés (à défaut de compensation par des jours de repos),

- les primes d’ancienneté et d’assiduité,

- les primes liées à la situation géographique (insularité, barrages, chantiers etc.),

- les primes de transport,

- la participation et l’intéressement.

 

 
SMIC « jeunes » et apprentis en 2019

 

- SMIC horaire jeunes salariés (moins de 6 mois d’expérience) : 80% du SMIC, soit 8,24 euros bruts, pour les moins de 17 ans ;  90% du SMIC, soit 9,027 euros bruts, pour les 17 et 18 ans ; 100% du SMIC soit 10,03 euros pour les jeunes à partir de 18 ans.

- SMIC horaire apprentis de moins de 18 ans : 25% du SMIC, soit 2,51 euros bruts, la 1ère année,  37% du SMIC, soit 3,71 euros bruts, la 2ème année,  53% du SMIC, soit 5,32 euros bruts, la 3ème année.

- SMIC horaire apprentis de 18 à 20 ans inclus : 41% du SMIC, soit 4,11 euros bruts, la 1ère année,  49% du SMIC, soit 4,91 euros bruts, la 2ème année,  65% du SMIC, soit 6,52 euros bruts, la 3ème année.

- SMIC horaire apprentis à partir de 21 ans :  53% du SMIC, soit 5,32 euros bruts, la 1ère année, 61% du SMIC, soit 6,12 euros bruts, la 2ème année,  78% du SMIC, soit 7,82 euros bruts, la 3ème année.

- SMIC horaire des jeunes de moins de 21 ans sous contrat de professionnalisation : 55% du SMIC si pas qualification, soit 5,52 euros bruts, 65% si qualification (BAC pro ou équivalent) soit 6,52euros bruts.

- SMIC horaire des jeunes de plus de 21 ans et moins de 26 ans sous contrat de professionnalisation : 70% du SMIC si pas qualification, soit 7,02 euros bruts, 80% si qualification (BAC pro ou équivalent) soit 8,24 euros bruts.

 

 

 
 

Comment est revalorisé du SMIC et quid du coup de pouce ?

 

Pour garantir le pouvoir d’achat des salariés, le SMIC est revalorisé en fonction :

 

- de l’inflation mesurée chez 20% des ménages qui ont les revenus les plus faibles,

- de la moitié du gain du pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et employés

 

La possibilité d’une revalorisation le 1er juillet n’existe plus depuis 2012, date à laquelle le SMIC n’est révisé qu’une fois par an au 1er janvier.

 

Ce qui n’exclut pas les « coups de pouce » que n’a pas jugé bon de donner le gouvernement en 2018 ni en 2019 (ce que confirme le décret du 19 décembre 2018) puisque le coup de pouce de 100 euros qui fait partie des mesures d'urgence éco-sociales provient de la hausse de la prime d'activité

 

 

Cette hausse de la prime d'activité qui reste à acter, atteindrait pour sa part 100 € par exemple pour les salariés célibataires sans enfant ayant jusqu'à 1 560 € nets de revenus, cette revalorisation devant être effective à partir du mois de février 2019.

 

Rappelons que la prime d'activité  est destinée à soutenir le pouvoir d’achat de celles et ceux qui ont un revenu situé entre 0,5 et 1,2 SMIC, soit en 2019 entre 760,61 (749,23 en 2018) euros bruts par mois et 1 825,46 euros bruts (1 798,16 euros bruts en 2018).

 

Attention, tous les smicards n'ont pas droit à la prime d'activité dès lors que leurs conjoints perçoivent un revenu supérieur à un certain seuil :

 

 - 2 200 euros nets pour un couple sans enfant dont un seul membre travaille ou pour une personne isolée avec un enfant, soit 1,9 Smic

- 2 900 euros nets pour un couple biactif avec deux enfants (les deux parents travaillent), soit 2,5 Smic.

 

Pour un travailleur indépendant, le seuil de chiffre d’affaires est de 32 900 euros pour les professions libérales et les artisans ou 82 200 euros pour un commerçant.

 

Pour s'informer sur son droit à la prime d'activité, il existe un simulateur en ligne mes-aides.gouv.fr

 

Rien n’est prévu pour celles et ceux dont le revenu est inférieur à 0,5 SMIC !

 

Précisons que la revalorisation automatique du SMIC au 1er janvier (soit 1,5%) est à la charge de l’employeur mais pas le coup de pouce qui est à la charge de l’Etat (les Impôts).

   

Rappelons que les entreprises bénéficient d’un allègement des cotisations sociales pour les salariés qu’elles paient au SMIC !

 

Rien n’empêche donc le gouvernement d’augmenter le SMIC à tout moment.

 

Sourcing:  Daniel Roucous, in L'Humanité.fr 

Le SMIC 2019, CQFS

Blog publication, 28 décembre 2018, 12H42

 

 

 

 

 

 

 

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20 décembre 2018 4 20 /12 /décembre /2018 16:59
La FGTA-FO signe les classifications dans la Grande distribution

NEGOS / Grde Distri / Les classifs

 

La FGTA-FO signe les classifications dans la Grande distribution


La FGTA-FO est signataire de l’avenant 64 relatif à la révision de la classification dans la branche commerce à prédominance alimentaire CCN3305-IDCC 2216.

 

Par rapport à l’ancien accord, on note, entre autres, comme points d’amélioration :

 

 - Explication et clarification du fonctionnement du mécanisme de la classification.


 - Réduction de la période d’accueil pour les salariés embauchés à l’issue d’un contrat de professionnalisation, comme pour les apprentis.


 - L’accord maintient la distinction entre la polyactivité dessinant un poste à part entière, qui justifie une pesée spécifique (ou, en cas de référence aux emplois-repères, de retenir pour chaque fonction le degré le plus élevé de ceux en cause), et la polyactivité constituée de l’exercice distinct de fonctions différentes, exercées le plus souvent dans le cadre de hiérarchies différentes (typiquement, x heures en caisse et y heures en rayon), qui n’entraîne pas de conséquence sur la classification conventionnelle mais avec une invitation aux entreprises d’apporter une réponse à ce sujet.

 - On ne distingue plus entre cette polyactivité et la notion de fonctions multiples, qui entraînait les mêmes conséquences. Dès 40 % du temps dans une fonction plus haute, le salarié est totalement rémunéré sur la base de cette fonction.

 

 


 

 

Emplois repères :

 

ils sont une aide à la classification avec un contenu standard des fonctions - il appartient à chaque entreprise, selon ses particularités, de procéder périodiquement à l’analyse des évolutions de ses emplois et d’effectuer si besoin des modifications de cotation et de positionnement.


Evolution au sein des emplois-repères :

 

  • La définition de l’hôte de caisse est adaptée pour intégrer les caisses automatiques ;

 

  • Est introduite la fonction d’employé drive, au niveau 2 (contrairement à d’autres classifications de branche la positionnant au niveau 1) ;

 

  • Au niveau 2 toujours, l’appellation d’ouvrier d’entretien, qui créait une confusion avec le nettoyage, est remplacée par « ouvrier de maintenance », et une fonction repère « employé de nettoyage et de service » est ajoutée au niveau 1 ;

 

  • Les emplois de cadre et de directeur de fonction support sont intégrées aux niveaux 7 et 8, et au niveau 6 le terme d’équipe support remplace celui de service fonctionnel ;

 

  • L'appellation de chef de magasin (niveau 5) est remplacée par responsable de magasin et une fonction de responsable de magasin 2 est créée au niveau 6 ;

 

  • Pour les ouvriers professionnels, mention est faite des métiers concernés ;

 

  • Un emploi repère est ajoutée au niveau 4 pour l’ouvrier ou l’ouvrière professionnel(le) de fabrication.
  •  

 

 


Carole Desiano, Secrétaire fédérale

 

Ont également participé à cette négociation autour de  Carole Desiano:

Emmanuel De Choiseul (Metro), Aicha Macna Dadi (Auchan), Yousri Boumalouka (Monop’).

 

Vous pourrez accéder à l’accord dans l’espace adhérent sur le site de la FGTA-FO :

 

http://www.fgtafo.fr/grande-distribution-2/accords-conventions-collectives/

La FGTA-FO signe les classifications dans la Grande distribution

Blog publication, 20 décembre 2018, 17H12

 

 

 

 

 

 

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18 décembre 2018 2 18 /12 /décembre /2018 11:46
Une baisse des accidents du travail à relativiser

SANTÉ / Sécurité / AT-MP

 

Une baisse des accidents du travail à relativiser
 


Le nombre global d’accidents du travail a continué de décroître en 2017. Les salariés restent toutefois très exposés dans certains secteurs professionnels, dans l’intérim et l’aide à la personne.

 

FO souligne l’urgence à traiter la question de l’amélioration des conditions de travail et celle de la santé au travail.

 

Avec une moyenne de 33,4 accidents du travail pour 1 000 salariés en 2017, le nombre d’accidents du travail continue à diminuer en 2017. Leur fréquence a baissé de 0,5% par rapport à 2016, et ils connaissent une baisse quasi-continue depuis vingt ans.

 

Des disparités importantes


Mais cette tendance globale cache des disparités importantes et certains secteurs professionnels connaissent une évolution inverse. C’est le cas de l’aide et des soins à la personne. La fréquence des accidents du travail s’y établit à 52,8 accidents pour 1 000 salariés en 2017.

 

 

Elle atteint même 97,2 accidents pour 1 000 personnes dans les activités les plus exposées, c’est-à-dire notamment dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et dans le secteur de l’aide à domicile.

 

L’intérim connaît aussi une nouvelle progression des accidents du travail, avec 53,6 accidents pour 1 000 salariés.

 

La direction des risques professionnels de l’Assurance maladie explique en partie cette tendance par la reprise économique que connaissent les activités temporaires depuis 2016.

 

Le nombre d’accidents de trajet augmente lui aussi, de + 4,3%. Une progression imputée pour plus de la moitié au risque routier.

 

La principale cause des accidents du travail reste la manutention manuelle, qui représente 51% des 632 918 accidents du travail recensés en 2017. Les chutes occupent la deuxième place, avec 28% des accidents.

 

 

 

Les affections psychiques en hausse


Quant aux maladies professionnelles, elles poursuivent leur décrue en 2017, avec une baisse de 0,5% entre 2016 et 2017. Une baisse globale qui voile aussi en partie l’augmentation de certaines pathologies professionnelles, et notamment une hausse de 35% des affections psychiques prises en charge comme maladies professionnelles, rappelle FO dans un communiqué.

 

La confédération souligne l’importance de mener une politique de prévention et de gestion du risque au plus près du terrain et des conditions de travail des salariés.

 

FO défendra cette orientation lors de la négociation interprofessionnelle qui devrait bientôt s’ouvrir sur la santé au travail.

 

 

 

 

Sourcing:  FRANÇOISE LAMBERT, in fo.fr

Une baisse des accidents du travail à relativiser

Blog publication, 18 décembre 2018, 11H58

 

Une baisse des accidents du travail à relativiser
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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 14:57
UK, la nouvelle face du retail, plus de 200 centres commerciaux britanniques à la dérive ?

Grde Distri / Retail

Plus de 200 centres commerciaux britanniques à la dérive ?


Les centres commerciaux au Royaume-Uni font face à d’importantes difficultés suite à la fermeture de magasins, voire même le dépôt de bilan de plusieurs grands retailers britanniques ces dernières années. Ils se retrouvent dans une spirale descendante.

 
Les plus petites villes


 

Plus de 200 centres commerciaux au Royaume-Uni sont au bord du gouffre parce que leurs grands magasins phares s’en vont.

 

Ce sont surtout les centres commerciaux dans les plus petites villes qui sont menacés, explique l’analyste retail Nelson Blackley du National Retail Research Knowledge Exchange Centre.

 

 

 

Il souligne l’impact des récentes difficultés qu’éprouvent de grands retailers tels que BHS ou Toys R Us.

La faillite de BHS à elle seule a entraîné l’inoccupation de biens commerciaux dans plus de 200 centres commerciaux, dont la moitié n’a toujours pas trouvé preneur.


Lorsqu’un grand magasin phare quitte un centre commercial, cela a un impact négatif sur tous les autres locataires, selon l’analyse de Blackley. « On se retrouve dans une spirale descendante et il est impossible de remplir les centres commerciaux de salons de soin des ongles et de boutiques de cigarette électronique uniquement. »

 

L’émergence des magasins online joue également un rôle primordial : l’e-commerce représente une part de marché nettement plus importante en Grande-Bretagne que sur le reste du continent européen.


 

Une érosion 


 

La majorité des centres commerciaux concernés sont aux mains de sociétés américaines de capital-investissement. Elles sont contraintes soit de revendre le bien à un prix inférieur, soit d’investir dans une relance des centres – ce qui est peu probable car les banques ne suivent pas.

 

Si les centres commerciaux doivent fermer leurs portes, cela pourrait avoir des conséquences sociales importantes, non seulement en termes d’emploi, mais également en termes de criminalité. 

 

Le marché retail britannique connaît une véritable érosion ces derniers temps. Les entreprises New Look, Mothercare et Marks & Spencer, notamment, ont annoncé des fermetures de magasins et des pertes d’emplois.

Des difficultés chez Poundland et House of Fraser ont également entraîné des fermetures et des licenciements.

 

Plus tôt cette année, Carpetright annonçait la fermeture d’un magasin sur cinq au Royaume-Uni et récemment, la chaîne de grands magasins Debenhams a également annoncé la fermeture de cinquante magasins.

 

Sourcing RetailDetail

Published in Immobilier on 02-11-2018

Stefan Van Rompaey

Quelques une des enseignes impactées par les fermetures citées dans le texte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Note

 

Rien, sur la casse sociale, qui va être énorme, lorsque l'on sait que pour la seule enseigne Debenhams, ce seront plus de 2 000 salariés qui vont perdre leur emploi. Déjà Tesco en restructuration dégraisse  depuis plusieures  années.

Bien évidemment ceci est sans compter sur les fermetures des commerces  qui interviendront  à l'intérieur des galeries, ce qui alourdira considérablement les pertes d'emplois et faillites commerciales.

Les salariés britanniques ayant encore moins de protections sociales, ni paravents contre les licenciements que chez nous.

Le monde de la grde distri, et du commerce en général, est anxiogène pour l'emploi et pas seulement au Royaume Uni.

(BM)  

 

 

 

 

Blog publication, 12 novembre 2018, 14H46

 

 

 

 

 

 

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 11:29

Grde Distri 

Grande distribution :

 

Après Auchan, Carrefour s’annonce au Sénégal, bonjour la concurrence!



Les grandes multinationales de grande distribution sont en quête de relais de croissance dans le monde. Et l’Afrique est devenue leur terrain de jeu favori, leur terre promise dans cette ambition.

 

Le Sénégal, en particulier, est pris d’assaut par l’enseigne française de grande distribution Auchan depuis quelques années, avec ses prix imbattables qui compromettraient l’avenir des commerçants locaux.

 

D'près une information relayée par l'agence sénégalaise Sénénews, que nous citons ici,  selon toute vraisemblance, une autre enseigne française, qui a une forte puissance de feu, est dans les starting-blocks.

 

 

Elle aurait déjà obtenu son autorisation de s’installer. Le contrat avec les autorités ficelé et un port spécial serait même en construction pour elle.

Parce que c’est  «un gros marché», nous souffle-t-on.

 

  • Une tache supplémentaire pour Auchan Dégage ?

 

En effet un mouvement intitulé "Auchan dégage" tend à vouloir freiner le groupe Auchan dans son développement. Nul doute que cette association aura également du fil à retordre avec ce nouvel arrivant


 

Malgré  son activisme actif et ses actions sans répit, le Mouvement «Auchan dégage», porté par le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp), ne parvient pas à freiner l’entreprise  française.  « Auchan dégage » plaide clairement pour une sorte de protectionnisme de l’économie sénégalaise.

 

 

Mais manifestement, les autorités sénégalaises, elles, n’ont pas envie de se faire taxer d’aucune forme de protectionnisme.  Même raisonnable ! D’ailleurs, pour contenir la colère de ces activités, le ministre du Commerce refuse toujours de publier les termes du contrat liant  l’Etat du Sénégal  à cette multinationale…

 

Après PDV, PSE, et autres joyeusetés sociales hexagonales Carrefour s'exporte.......

 

Sourcing:  senenews, article publié le 06/11/2018 à 17:18 - Mis à jour le 06/11/2018 à 21:11

 

 

 

 

Blog publication, le 09 novembre 2018, 11H47

 

 

 

 

 

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