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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 14:45
 Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Marseille a conclu mercredi à la «faute inexcusable» de Lidl dans le suicide d'un de ses salariés, en 2015.

Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Marseille a conclu mercredi à la «faute inexcusable» de Lidl dans le suicide d'un de ses salariés, en 2015.

Lidl condamné après le suicide d'un salarié

Grde Distri / Conditions de travail / LIDL 

 

Marseille :

 

Lidl condamnée pour «faute inexcusable» après le suicide d'un salarié



 Le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Marseille a conclu mercredi à la «faute inexcusable» de la chaîne de distribution Lidl dans le suicide d'un de ses salariés, en 2015.

 

Rappel:

 

Le 29 mai 2015, un salarié de Lidl à Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, s'est suicidé à 33 ans sur son lieu de travail.

Ce mercredi, après trois années de procédures, la responsabilité de l'entreprise a été reconnue sur le plan civil.

 

C'est en s'appuyant sur les témoignages de ses collègues, sur un rapport de l'Inspection du travail mais également sur le manque d'argumentation de Lidl qui, selon La Marseillaise , n'a pas répondu aux questions posées à l'audience, que le Tribunal des affaires de sécurité sociale de Marseille a condamné la société allemande à verser 90.000 euros à la veuve, aux enfants et à la mère de Yannick Sansonetti.

 

Il est en effet reproché à Lidl de ne pas avoir agi alors même qu'elle avait alerté par l'Inspection du travail des «risques psychosociaux» que courait le salarié. La direction de Lidl, qui a deux mois pour faire appel, «a pris acte de la décision du TASS».

 

 

Des rapports accablants


En mars 2016, un rapport du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT*) de Lidl Rousset, cité par le quotidien La Provence, avait conclu à «un processus de dégradation de l'état de santé psychologique. (...) Le suicide est l'aboutissement de ce processus.»

 

Un second rapport de 2017, de l'inspection du travail, cité par le quotidien, indiquait lui que «l'entreprise Lidl (...) a commis des agissements répétés de harcèlement moral à l'encontre de Monsieur Yannick Sansonetti (...) ayant eu pour effet une dégradation de ses conditions de travail, de compromettre son avenir professionnel et d'altérer sa santé mentale».

 

Cette histoire avait été largement médiatisée en 2017, lorsque «Cash Investigation» avait consacré une de ses enquêtes aux conditions de travail au sein de l'enseigne de hard-discount.

 

En grève à la suite du reportage, les salariés avaient alors expliqué avoir été «soulagés» de voir les conditions de travail dans l'entreprise rendues publiques. On constatait dans cette enquête des cadences infernales pour maximiser la production des employés, au détriment de leur santé, tant physique que morale.

 

 

Yannick Sansonetti, qui était technicien de maintenance sécurité entrepôt, s'était plaint plusieurs fois de ne pouvoir assurer la charge de travail qui lui était imposée, il devait gérer seul l'entrepôt dans lequel il travaillait alors que sur d'autres sites cette même tâche était répartie entre plusieurs collaborateurs.

 

Le cas de Yannick Sansonetti avait incité le groupe de la France insoumise à l'Assemblée nationale à présenter, le 1er février 2018, une proposition de loi pour la reconnaissance des pathologies liées au burn-out comme maladies professionnelles, rejeté à l'Assemblée.

 

Sourcing: Le Figaro .fr

 

La FGTA FO avait relayé et soutenu les exaspérations des salariés du groupe de distributeur, et exigé instamment des changements de méthode et des conditions de travail, la base de Rousset n'étant en rien isolé dans le process managérial.

 

FO Lidl participe aux instances internes d'hygiène, de santé et sécurité au travail ainsi qu'à la solidarité auprès des salariés de la base logistique de Rousset, dénonce régulièrement les conditions de travail et de vie au travail des salariés du groupe.

 

 

* Instance représentative écrabouillée par les dernières ordonnances Macron réformant le code du travail, sous les actions lobbyistes du patronat

Lidl condamnée pour «faute inexcusable» après le suicide d'un salarié
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4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 09:05
Le boulanger Christophe Jursa a racheté le commerce en 2013. Le supermarché où se trouve son commerce va bientôt fermer ses portes

Le boulanger Christophe Jursa a racheté le commerce en 2013. Le supermarché où se trouve son commerce va bientôt fermer ses portes

Grde Distri / Carrefour / Proxi ex Dia / Abandon des magasins 

 

Une cruelle offre pour le boulanger du Carrefour Contact d’Épernay


Carrefour Contact propose au boulanger de poursuivre son activité… dans un supermarché vide.

 

 Le boulanger Christophe Jursa a racheté le commerce en 2013. Le supermarché où se trouve son commerce va bientôt fermer ses portes.

 

Fort malheureusement il ne sera pas le seul dans ce cas.  Assez nombreux ont été dans le passé les points chauds contraints de décamper lors du changement d'enseigne et des transferts de sites vers la gestion délocalisée de la franchise, ou la location gérance.

 

Certaines municipalités ont bien tenté de maintenir en vie le seul commerce de proximité,  garantissant  du lien social et de l'activité qui subsistait encore dans leur environnement. En vain, Carrefour s'étant montré inflexible, préférant continuer le paiement des charges et loyers tout en maintenant les fermetures, au grand dam des élus locaux.


 

Dédicace, J. Berson (sec gen USTA FO Le Mans)


 

Vendre ses baguettes à l’entrée d’un supermarché fermé. C’est le deal proposé par Carrefour à Christophe Jursa, le gérant des Délices de Marie, petit point chaud situé dans le Carrefour Contact Marché de l’avenue Paul-Bert.

 

L’un des nombreux supermarchés qui fermera ses portes cet été, le 13 juillet selon nos informations, alors que les fermetures de sites ont déjà commencé depuis le 30 juin, notamment dans les Hauts de France.

 

L’entrepreneur est catastrophé. D’autant plus que c’est la presse qui lui a appris la nouvelle alors qu’il cherche à connaître l’avenir de son commerce depuis des mois.

 

«  C’est démentiel, réagit-il, choqué, comment je vais ouvrir le magasin ? Je n’ai pas les clés !  » On l’imagine mal ouvrir tous les jours sa boulangerie dans une grande surface plongée dans le noir. «  Il faut vraiment être tordu, ce n’est pas viable  », s’énerve-t-il.


 

Conséquences du plan Bompard

« C’est scandaleux, ils vont mettre un artisan sur la paille. Nous poursuivrons en justice » Pierre Ramage, avocat.

 

 C’est pourtant la proposition de Carrefour.

 

«  En ce qui concerne la boulangerie d’Épernay, nous allons permettre la poursuite de l’exploitation de la boulangerie qui pourra fonctionner de manière autonome.  »

 

Soit exactement la situation que voulait éviter Pierre Ramage, l’avocat de Christophe Jursa. «  C’est scandaleux, ils vont mettre un artisan sur la paille. Nous poursuivrons en justice  », annonce-t-il.

 

En lui permettant de poursuivre son activité, Carrefour continuera de percevoir des loyers et n’aura pas à payer une indemnité d’éviction à Christophe Jursa pour lui permettre de rebondir ailleurs. «

 

Ce qui n'était que rumeurs et incertitudes est devenue une réalité bine palpable pour les salariés qui perdent leur lien social avec la clientèle de proximité et leurs collègues avec leurs emplois

 

On se dirigera tout droit vers la cessation de paiement dans pareil cas », prévient l’avocat.

 

Outre la dizaine d’employés du Carrefour Contact, la politique d’économie du distributeur a fait une victime collatérale.

 

 

SourcingMAXIME MASCOLI, in L'Union

On liquide........

On liquide........

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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 09:12
FO 93  dénonce la fermeture programmée de la maternité de la clinique du Vert Galant.

COLERE / MATERNITE / SOCIETE

 

Objet :

La fermeture de la Maternité de la Clinique du Vert Galant.

 

Les Unions Locales CGT et FO reçues par la Direction de l’Hôpital Privé du Vert Galant de Tremblay sur le projet de fermeture de sa maternité.


Tran Van Hung (CGT) et Michel Landron (FO, assisté par Mme Catarino du syndicat FO d’HPVG, ont rencontré le lundi 4 juin, Mr Jamel OUANDA, Directeur, assisté de Mme Chauvin, DRH).


Ils ont interrogé la Direction de l’Hôpital, appartenant au Groupe Ramsay, sur les deux questions posées par le projet de fermeture de la maternité :


1. Qui souhaite vraiment cette fermeture - qui ne s’impose pas au regard de la liberté des femmes d’accoucher dans l’établissement de leur choix ?
2. Quelles garanties sont données aux personnels concernés en cas de transfert (à l’Hôpital Ballanger ou ailleurs) ?


La Direction a exposé le tableau des différents établissements de Seine-Saint-Denis de santé (publics et privés) disposant d’une maternité.


Il apparaît que des femmes de Seine et Marne et des villes autour de Tremblay choisissent cette maternité qui a pratiqué 581 accouchements en 2017 et où aucun problème n’a été enregistré quant à la qualité de l’accueil et des soins.

 

Au contraire, des investissements ont été réalisés (recrutement de 2 gynécologues, rénovation des chambres et salles de la maternité...).

 


Le nombre de naissances augmentant en Seine-Saint-Denis, la fermeture de la maternité du Vert Galant représente bien une réduction de la liberté de choix des femmes.

 

Si on tient compte de la réduction de la maternité de la Clinique Vauban et la menace de fermeture de l’Hôpital Verdier (APHP) et de sa maternité, il s’agirait bien d’aller vers « des usines à bébés ».


Il ressort de l’entretien que deux paramètres pilotent le projet de fermeture :


- Pour le Groupe Ramsay, « L’érosion des parts de marchés » dans un environnement dit « concurrentiel » avec possibilité de récupérer des locaux pour y installer des activités bien plus « rentables » (en chirurgie notamment).
- Pour l’Agence Régionale de Santé (ARS), qui décide en dernier ressort dans le cadre des GHT (Groupements Hospitaliers de Territoire, public-privé), ce sont les fermetures d’hôpitaux et de services, des fusions d’établissements, la mutualisation et la rationalisation des moyens en diminution...


Il s’agit de réaliser le plan de suppression de 30 000 postes dans les 5 ans à venir avec un objectif de 1,6 milliard d’économies sur les dépenses hospitalières et 1,2 milliard par la priorité à l’ambulatoire.

 

Les arguments avancés font tous fi des droits des femmes et des conditions réelles de l’exercice de leur liberté de choix, sans doute considérée comme trop coûteuse pour reprendre la maxime dramatiquement célèbre d’une ancienne Ministre de la Santé : « la Santé n’a pas de prix mais elle a un coût ».

 

Nous avons confirmation que c’est bien l’ARS qui décide en dernier ressort de la fermeture ou non de la maternité et donc d’imposer le transfert ou le licenciement de ses personnels.

 

L’ARS n’a-t-elle pas d’ailleurs imposé la fermeture du service de chirurgie du cancer du pelvis du Vert Galant ?


Ces considérations justifient complètement la démarche des Unions Locales CGT et FO de s’adresser aux Maires des 5 Communes concernées par le projet de transfert de la Maternité à l’Hôpital Robert Ballanger.


Toutes les institutions de Santé reconnaissent une pénurie en obstétrique et il faudrait fermer des maternités ?

 


Ce transfert ne s’impose absolument pas, sauf à vouloir réaliser de nouvelles économies des dépenses de santé sur le dos des droits des femmes et des personnels.


Personne au demeurant ne peut garantir que la fermeture de la maternité du Vert Galant amènera les femmes à choisir, pour leur accouchement, le CHI Ballanger qui a réalisé 3186 accouchements l’an dernier et n’a une autorisation que pour 3 500 accouchements.


Personne ne veut non plus garantir que Ballanger obtiendra les moyens nécessaires en accueils et en personnels formés et titulaires !


L’entretien a fait apparaître de grandes difficultés à garantir le respect des droits, acquis et garanties des personnels de la maternité du Vert Galant, que l’ARS cherche à mettre en concurrence avec les personnels de la maternité du CHI Ballanger.

 


Proposer au personnel des « CDI Contractuels » au moment où le Ministère de la Santé annonce un Décret autorisant le licenciement des personnels hospitaliers (y compris les titulaires, alors les contractuels !!!) n’est pas acceptable.


Tous les personnels de la maternité, qui le souhaitent, transférés dans un CHI devraient être titularisés dans le cadre de la Fonction Publique Hospitalière, ainsi que les 9 sages-femmes de Ballanger encore en CDD depuis 2 ans !


Or, la réponse des autorités est non !

 


D’autres questions préalables restent toujours sans réponse, ni engagements écrits et signés : aucun licenciement, maintien de tous les acquis (rémunérations, ancienneté, promotions, 13ème mois ou équivalent, congé d’ancienneté et congé bonifiés, retraite...).


Les 2 Unions locales décident d’éditer ce compte-rendu, de l’envoyer à tous les syndicats concernés ainsi qu’aux associations de femmes et de le rendre public.

 

Les UL CGT et FO demandent une audience commune à l’ARS pour l’abandon de ce projet, dont la réalisation est prévue à partir du 1er septembre 2018.
Elles souhaitent que s’associe à cette demande le plus grand nombre de syndicats, mais aussi de familles et d’élus.

 

UNIONS LOCALES CGT et FORCE OUVRIÈRE Tremblay-Sevran-Villepinte.

 

 

 

Contribution & remerciements :  J. Noldin, Sec Départemental FO 93, sec USTA FO 93

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12 juin 2018 2 12 /06 /juin /2018 10:24

19/20 Intervention des délégués FO sur la fermeture des magasins ex DIA sous enseigne Carrefour Virginie et Matthieu prennent la parole sur le 19/20

ITW avec FR3 sur le magasin de St. Qentin par la délégation FO régionale

ITW avec FR3 sur le magasin de St. Qentin par la délégation FO régionale

 

Grde Distri / Carrefour / Dia / EMPLOI / PSE / ECONOMIE


Le cœur n'y est plus pour les employés des Carrefours menacés de fermeture


 Alors que les repreneurs potentiels ne se sont pas bousculés pour faire part de leur intention de reprendre les 273 magasins Carrefour menacés de fermeture, employés et clients déplorent une fin devenue inéluctable.

 

Pour Bruno, délégué régional FO, et responsable du Carrefour Vaugirard dans le 15ème arrondissement de Paris, l’espoir a quasiment disparu. "Le cœur n’y est plus, parce qu’on sait aujourd’hui que dans un mois, l’histoire se termine.

 

On s’est tous vraiment très investi dans la marque, et aujourd’hui la seule réponse qu’on a, c’est "On n’a plus besoin de vous". C’est juste inacceptable", affirme-t-il sur Sud Radio.

 

Contact marché de Meyzieux

 

"Il y a de très bons produits, mais le problème c’est que c’est très cher"   beaucoup plus cher que la concurrence, confirme Sofyane, délégué FO de la région Rhône Alpes.

Durant des années nous avions alerté les directions successives, tant sur la gamme, que sur la politique tarifaire et commerciale, mais rien n'y a fait, ils y sont allés tout droit, à croire que c'est fait exprès, après tant d'argent  versé aux actionnaires, spin-off de 2011, rachat au dessus du marché en 2014, pour aujourd'hui abandonner 90% du parc, c'est irréaliste....

Bruno ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme que l'enseigne est sorti de son modèle commercial, et la clientèle n'a pu suivre avec des tarifs hors de proportion, très au dessus du marché de son segment commercial traditionnel.

 

Pour Angelina, qui travaille ici depuis 23 ans, la forme est tout aussi critiquable que le fond. "Quand on apprend à la télé qu’ils décident de fermer les 273 magasins, c’est dégueulasse !", dénonce-t-elle. Nous avons donné de notre temps, de notre santé pour cette enseigne, nous ne récoltons aucune reconnaissance, nous subissons le diktat des actionnaires.

 

Mais si le magasin voit son chiffre d’affaires baisser depuis des années, cela n’étonne pas plus que ça Monique, une habitante du quartier. "Avant, c’était moins cher.

 

 

C’était un Ed, et tous les Ed, changés en Dia, sont depuis devenus Carrefour City, ou C. marché contact, et c’est hors de prix", souligne-t-elle, rejointe en ce sens par Bruno, le responsable.

"Il y a de très bons produits, mais le problème c’est que c’est très cher. Beaucoup de magasins ne sont pas adaptés à la population qui est sur place", déplore-t-il.

 

Âgée de 87 ans, Huguette vient faire ses courses chaque semaine dans ce magasin. Pour elle, la fermeture programmée pour cet été ne sera pas facile à gérer. "J’adore cette petite surface qui est à deux pas de chez moi.

Alors que je suis handicapée, je vais être obligée d’aller beaucoup plus loin. Je marche difficilement, alors je suis obligée de prendre ma fille qui m’accompagne. Ce n’est pas très pratique...", s’inquiète-t-elle.

 

"Plus facile d’être reclassé quand vous êtes dans une grande agglomération"


Pour ce qui est de la reconversion des salariés qui ne pourront ni être reclassés, ni partir en pré-retraite, tous ne seront pas logés à la même enseigne, estime Michel Enguelz, délégué de groupe FO Carrefour.

 

"Quand vous êtes dans une grande agglomération, il est plus facile d’obtenir des reclassements dans d’autres supermarchés, dans des Market, des hypermarchés, des Carrefour, etc.

 

Quand vous êtes dans des zones rurales ou plus à l’écart, on peut avoir des situations difficiles. Souvent, les salariés peuvent être proches de leur lieu de travail et n’ont pas forcément de moyen de transport.

 

 

C’est pour ça qu’on avait demandé des mesures, notamment une prise en charge du salaire pendant deux ans avec des moyens de formation importants pour leur permettre de trouver des solutions de reclassement", déclare-t-il.

FO a négocié un bon accord comprenant des mesures largement plébiscitées par les salariés, qui très majoritairement ne souhaitent pas continuer l'aventure avec Carrefour qui les a balloté de-ci de-là, depuis de nombreuses années, dont ils sentent bien qu'elle n'a pas été construite avec eux.

L'abandon du modèle de gestion intégré est également un élément qui pèse lourd dans les décisions, lorsque l'on connaît les effets mortifères pour l'emploi et les droits sociaux de la franchise et de la location gérance.

 

 

 

 

Sourcing:  Benjamin Jeanjean 

(d'après un reportage Sud Radio) et ITW du quotidien Le Progrès

Telecharger le guide PSE CPF comprenant les principales mesures d'accompagnement social du projet de réorganisation de CPF

Le cœur n'y est plus pour les employés des Carrefours menacés de fermeture
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11 juin 2018 1 11 /06 /juin /2018 10:34
Les équipes en mode liquidation

Les équipes en mode liquidation

Grde Distri / Carrefour / Dia

#Carrefour #France #DIA 

Le groupe Carrefour a bénéficié d'un "coup de pouce" de l'Etat à 149 millions en 2017

 

On l'apprend au moment où Carrefour envisage de supprimer des postes par centaines, le géant de la distribution a bénéficié de ce juteux Crédit impôt pour la compétitivité et l'emploi en 2017, soit 15 millions de plus qu'en 2016.

 

 

C'est ce que révèle un document interne consulté par Midi Libre. Et il y a une explication. C'est le genre de données sur lesquelles Bercy ne communique pas, retranché derrière le secret fiscal.

 

Carrefour France a touché 149 M€ au titre du CICE (Crédit impôt pour la compétitivité et l'emploi) en 2017, soit 15 M€ de plus qu'en 2016, révèle un document confidentiel du géant de la distribution consulté par Midi Libre.

 

L'Etat en quête d'économie sur les aides aux entreprises.

 

Explication : le taux du Cice est passé entre-temps de 6 à 7 %.

Carrefour France a, de plus, assumé un niveau d'embauches, de formation et d'investissement conséquent, malgré un résultat opérationnel en baisse de 33 % en 2017 (à 692 M€).

 

Une somme qui va au-delà des estimations de certains syndicats.

 

Mais cette manne risque de faire débat, au moment où le géant de la distribution s'apprête à supprimer plus de 2 000 postes en France et à fermer 243 magasins de proximité, dans le cadre du plan Bompard.

 

Contacté, Carrefour ne fait pas de commentaire.

 

Contactée vendredi 8 juin par Midi Libre, (que nous citons ici) la direction de Carrefour n'a pas souhaité faire de commentaire à ce sujet. Selon le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, actuellement en quête d'économies sur les 140 M€ d'aides annuelles aux entreprises, près de la moitié correspond à des coups de pouce fiscaux liés, précisément au CICE et aux taux réduits de l'impôt sur les sociétés (IS). Sur les 70 Md€ restants, une dizaine correspondent à des taux de TVA réduits.

 

Sourcing: Midi Libre

 

 

 

 

Georges Plassat ex-PDG de Carrefour

 

Prime surprise (Juin 2018) 900 000 euros "au titre des bons résultats de l’entreprise en 2017" à son départ, il a touché 16 millions d'euros et une retraite à vie de 517 810 euros par an.  

 

🔻 George Plassat, PDG du groupe Carrefour de 2012 à 2017 et désormais à la retraite, va toucher une prime de près de 900 000 € pour ses bons résultats. Alors que plus de 2 000 salariés vont être licenciés.

 

 ▪L'homme n'était pourtant pas parti les mains vides. Après cinq années passées à la tête du groupe, Plassat a touché lors de son départ 13,2 millions d'euros de rémunérations diverses et variées, auxquelles s'ajoute une prime de départ de 4 millions d'euros.

 

Selon Libération, (que nous citons ici) qui a révélé l'affaire, pour contourner le code du Medef qui recommande de ne pas verser une telle prime aux dirigeants partant à la retraite, le groupe Carrefour a fait signer une clause de non-concurrence à George Plassat, et liée la prime à cette clause.  

 

▪Ce n'était visiblement pas suffisant pour le conseil d'administration du groupe, qui a donc décidé de lui attribuer (si l'assemblée générale le valide dans une semaine) une prime de 896 593 euros de part variable au titre des bons résultats de 2017.

 

Lors de ce même CA, la retraite annuelle versée par Carrefour à George Plassat a été portée de 453 000 euros à 517 810 euros. Soit quelque 43 150 euros mensuels.  

 

Ironie de l'histoire, qui va sûrement laisser un goût plus qu'amer dans la bouche des salariés, c'est George Plassat qui a fait racheter à Carrefour les 800 magasins Dia en juin 2014. On connaît la suite…  

 

Sourcing: Liberation

 

 

🔹Carrefour : des milliers d'emplois supprimés et un ex-PDG qui s'enrichit https://francais.rt.com/france/51363-carrefour-des-milliers-d-emplois-supprimes-et-un-ex-pdg-qui-s-engraisse  

 

🔹Carrefour : le bonus de l'ex-PDG qui fait désordre

https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/08/2813858-carrefour-le-bonus-de-l-ex-pdg-qui-fait-desordre.html

 

 

 Carrefour qui a bénéficié d'un "coup de pouce" de l'Etat à 149 millions en 2017........ licencie en masse, abandonne  90% de son parc proxi, gave ses actionnaires et surcharge de primes son ex PDG  !
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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 23:11
Cette bande dessinée casse les idées reçues sur...

Cette bande dessinée casse les idées reçues sur le « statut privilégié » des cheminots et explique leurs réelles revendications


Aujourd'hui, c'est le grand jour, la panique. Vous vous y étiez préparé depuis longtemps, comme on se prépare à une catastrophe de grande ampleur. La grève générale ! La révolution !

 

 

Vous avez fait des réserves de vivres, vous vous êtes renseigné sur le site de la RATP et de la SNCF, vous avez consulté les itinéraires des mouvements sociaux afin de ne pas vous retrouver bloqué en allant au travail, peut-être même êtes-vous partis plus tôt ce matin au bureau afin d'être dans les temps.

 

Et comme beaucoup, vous avez maudit en votre for intérieur ces fonctionnaires fainéants, confortablement assis sur leurs avantages, qui empêchent les honnêtes gens d'aller bosser

 

Par Nathan Weber, avec aimable autorisation

 

 

Cette bande dessinée casse les idées reçues sur...
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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 08:15
Conflit social dans les magasins Lidl ...une quarantaine de magasins touchés en Bretagne

GRDE DISTRI / LIDL / CONFLIT SOCIAL

 

Une quarantaine de magasins Lidl touchée par des débrayages en Bretagne


 
La Bretagne a été marquée, comme l'ensemble du territoire national, par un mouvement de deux jours dans les magasins Lidl.

Une quarantaine de commerces sur soixante a été touchée en Bretagne.

 

Les conditions de travail sont au cœur des revendications.


 

Une quarantaine de magasins Lidl, sur 60 en Bretagne et l'entrepôt de Guingamp ont été touchés mercredi et jeudi par des débrayages de deux heures. Les revendications des grévistes portent sur les conditions de travail, la pénibilité, les cadences notamment imposée par la commande vocale dans les entrepôts, des absences non remplacées, "un management de la peur" disent-ils.

 

L'intersyndicale évoque la fatigue des salariés, réclame des recrutements en urgence. 


La direction semble avoir fait des propositions allant dans ce sens pour limiter la charge de travail. L’intersyndicale, qui a envoyé une lettre ouverte à la direction, entend rester mobilisée sur le terrain pour suivre la mise en œuvre de recrutements.
 

 

 

Sourcing: france.info,  Krystell Veillard

 

Conflit social dans les magasins Lidl ...une quarantaine de magasins touchés en Bretagne
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3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 14:10
ALORS C'EST QUI LES CASSEURS ?

SOCIETE

 

ALORS C'EST QUI LES CASSEURS?

 

Depuis des années nous assistons à une casse généralisée des droits sociaux, à la promulgation de Lois destructrices des conquis et avantages sociaux, quotidiennement des menaces se font jour sur le socle social républicain qui fonde notre république, et toujours pour le profit des classes les plus aisées et nanties, sous la férule du patronat et de ses nervis, pour exemple, abandon de l'ISF et en même temps augmentation de la Csg pour les retraités, baisse de l'APL pour les plus démunis, abandon des contrats aidés, transfert des cotisations du salaire différé vers l'impôt.......

 

  • Alors, oui les casseurs c'est qui?


➡ Casse du code du travail...
➡ Casse de la sécurité sociale...
➡ Casse de l'hôpital public...
➡ Casse du ferroviaire...

 

Casse des statuts de la fonction public, de la Sncf, La Poste, EDF....

Casse du salaire différé


➡ Casse de l'éducation nationale...
➡ Casse de l'université...
➡ Casse du service public...
➡ Casse des retraites...
➡ Casse de la formation professionnelle, de l'apprentissage...
➡ Casse de l'assurance chômage...
➡ Casse du pouvoir d'achat...
➡ Casse des droits de l'Homme...
➡ Casse du logement social...
➡ Casse du tissu associatif...


Etc... etc... etc...

 

 

Il n'est pas dans notre propos de vouloir valider  les exactions commises lors des différentes manifestations ouvrières de salariés défendant leurs droits par des groupes venus pour casser des biens publics ou privés,  que le Blog ne cautionne pas, mais de dénoncer toute la casse sociale cumulée par les gouvernements successifs, qui est autant d'attaque contre la classe ouvrière.

 

Dans un contexte où pouvoir exécutif et patronat cherchent à imposer un retour en arrière, un pseudo nouveau monde où il faudrait dé-protéger les salariés, l’éventail des combats à mener contre les reculs sociaux est large, et ne saurait être délégitimé par des casseurs que personne ne semble vouloir arrêter, dont les médias en font leurs choux gras, comme d'une arme anti grève, et contre les manifs, tandis que le pouvoir en place reste atone et inopérant, comme si cela l'arrangeait bien que la destruction des biens se poursuivent.....​​​​​​au passif des manifestants !

La violence de la casse sociale et des droits des salariés nous invite à nous mobiliser, nous rassembler.

 

Partout dans le monde, les salariés, les ouvrier sont en état de légitime défense.

 

Il plus qu'évident que la paix sociale n'existe pas, et ne peut exister, le croire est un leurre entretenu pas les gouvernants, les médias, le patronat, pour mieux nous étrangler en silence.

 

Depuis le 1er mai les medias nous interpellent pour savoir ce que risquent les casseurs, mais personne ne s'interroge sur les risques encourus par les casseurs sociaux multi-récidivistes qui sévissent impunément, qui briguent nos suffrages pour continuer encore et encore !

 

BM

 

 

ALORS C'EST QUI LES CASSEURS ?
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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 19:39

Grde Distri / Lidl (Belgique)

 

Lidl

 

Echec de la concertation sociale: la grève chez Lidl s'étend dans tout le pays, au moins 80 magasins touchés


Le personnel du Lidl de Ans en grève ce mercredi 25 avril. 
 


Les salariés des Lidl de Ans, d'un des magasins de Herstal  et de Seraing sont en grève depuis ce mercredi matin. Un mouvement qui est parti du Lidl de Ans qui avait déjà fermé ses portes hier, et qui s'étend désormais à toute la Belgique: les magasins de Lanaken et de Turnhout seront également fermés en raison des actions. Hasselt, Genk, Bruges, la Campine, le Limbourg et toute la région côtière seraient aussi concernés, ainsi que Mouscron et Dottignies, selon L'Avenir.

 

 

 

D'après la FGTB, tous les magasins de Wallonie picarde et de la région liégeoise sont touchés par le mouvement, ainsi qu'au moins cinq de la région de Charleroi.

 

Selon la direction, 80 d’entre eux sont désormais en grève. Du côté du syndicat flamand LBC, on évoquait “environ la moitié des quelque 300 magasins” Lidl en grève. Selon le porte-parole de Lidl Julien Wathieu, aucun magasin bruxellois n’est concerné par ce mouvement à l’heure actuelle.

 

Au départ la grogne est partie d'un problème de cantine que les salariés du magasin de Ans disent insalubre. Et depuis la frustration a grandi.

 

Les salariés dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles
Françoise Malherbe (déléguée SETCa):"On nous demande d'effectuer toujours plus de travail avec moins de moyens et moins de personnel. Nous n'avons plus le temps de former les gens.

 

Pour ma part, j'ai été interpellée hier matin par les collaborateurs du magasin de Ans qui ont dit on arrête. Ils veulent bien donner un maximum mais là, pour eux, c'est trop. Ils n'y arrivent plus". 

 

Si aujourd'hui, pour les travailleurs, la coupe est pleine, c'est aussi parce que l'enseigne Lidl essaye d'améliorer son image de marque et les salariés ont le sentiment d'être les grands oubliés de cette transformation.

 

Un mouvement qui pourrait faire tâche d'huile.


Mardi, un seul magasin était concerné par la grève, celui de Ans. Ce matin, il y en avait trois, en Province de Liège. ET on serait donc à 35 cet après-midi.

Selon les représentants syndicaux, le mouvement ne va pas s'arrêter là. D'autant plus que selon eux, la direction reste sourde à leurs interpellations.

 

La concertation sociale organisée mercredi matin au sein de Lidl n'a pas permis de déboucher sur un accord entre la direction et les syndicats. Entre-temps, le nombre de magasins en grève est passé de trois à six, a indiqué un porte-parole de l'enseigne, puis à 35.

 

On est mal patron on est mal !

 

 Selon le Setca, la montée en gamme de Lidl, marquée par une rénovation de ses magasins et de nouveaux assortiments ces derniers mois, s'est accompagnée "d'une recherche de productivité sans cesse accrue" qui "épuise des équipes arrivées à la limite de ce qu'elles peuvent supporter".

 

Une concertation a eu lieu mercredi dans la matinée mais elle n'a pas permis de trouver un accord entre la direction et les syndicats.

 

 

"La grève va s'étendre et se durcir", a annoncé dans la foulée Patrick Masson, secrétaire au Setca Liège. 

 

Sourcing: rtbf.be

 

Lidl Ans

Lidl Ans

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19 avril 2018 4 19 /04 /avril /2018 12:43
Contribution photo:   © Ian HANNING/REA

Contribution photo: © Ian HANNING/REA

COMMERCE


Une détermination sans faille de la section FO Pimkie



Pour rappel, FO n’a pas signé l’accord d’entreprise pour les salariés des magasins Pimkie voués à la fermeture car cela discrimine les salariés des magasins qui ont ou pas une clause de mobilité.

 

FO n’a qu’un seul objectif : l’intérêt de salariés sans discrimination sans se soucier des échéances électorales.

 

Si la Direccte a homologué le document unilatéral de la direction, après avoir obtenu quelques modifications, pour FO ces mesures sont toujours insuffisantes et nous entendons contester cette décision.

 

FO demande l’arbitrage du tribunal administratif.

Cette démarche n’a pas d’incidence immédiate sur la procédure mais selon le jugement à intervenir, les salariés pourront demander leur réintégration ou des dommages et intérêts si nous obtenons satisfaction.

 

La Section FO Pimkie est déterminée et respectera ses mandats jusqu’au bout.

 

La Fédération des Employés et Cadres - Section Commerce soutient les choix de la section FO Pimkie et prendra toutes les mesures nécessaires pour l’aider à obtenir gain de cause.

 

Communiqué de la Fédération des Employés et Cadres - Section Commerce (non alimentaire)

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