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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Photographie de Lionel Allorge (Own work) [GFDL, CC BY-SA 3.0 or FAL]
SERVICE PUBLIC/ Privatisation d'ADP
Privatisation d’Aéroports de Paris :
« Une politique de Gribouille à la solde de la Finance », La FEETS-FO apporte son soutien à la grève
Le syndicat FO d’ADP appelle tous les salariés à la grève pour la date du 22 mars 2018 et à rejoindre le mouvement d’opposition face à un État guidé par un dogme libéral.
En effet, l’information a été portée par voie de presse, l’État compte se désengager d’ADP et donc céder la totalité du capital, la privatisation étant prévue à échéance fin 2018.
La FEETS-FO dénonce cette décision du gouvernement et revendique la préservation des services publics, des agents et des statuts.
La privatisation d’ADP ne fera qu’aggraver une situation déjà fragile du secteur du transport aérien. Le futur exploitant d’ADP n’aura que pour seuls objectifs le profit et les dividendes qui bien évidemment se feront sur le dos des salariés et au détriment d’une véritable politique publique du transport aérien.
Pour la FEETS FO, la privatisation ADP : c’est la « vente des bijoux de famille » ainsi que l’avait déclaré François Bayrou en son temps pour la privatisation des sociétés d’autoroutes.
La FEETS FO apporte tout son soutien au syndicat FO ADP engagé dans l’action contre la privatisation et s’interroge dés à présent sur la finalité des « Assises du transport aérien » organisées par la ministre des Transports le 20 mars prochain !
Communiqué de la Fédération Force Ouvrière de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services.
Pour FO Carrefour, après le 1er mars se rassembler dans l'interêt général
Michel Enguelz, délégué national FO groupe Carrefour
Après la mobilisation du 1er mars sous les fenêtres du siège de Carrefour France à Massy, Force Ouvrière, premier syndicat du Groupe, ne compte pas ranger les drapeaux et les chasubles.
Le 1er mars est une date marquante dans l’histoire sociale de Carrefour, une telle mobilisation sous une seule bannière est sans précédent.
Aucun autre syndicat n’a réussi à mobiliser autant de salariés et de militants au même endroit, au même instant.
C’est 2 000 personnes qui, malgré l’acharnement météorologique, ont battu le pavé de Massy. Ils pourront dire : « J’y étais ! » … Dommage pour les autres !
Cette journée de mobilisation a permis à FO de faire entendre sa voix sur les deux dossiers que sont le Plan de Départs Volontaires des sièges et le Plan Social des magasins de proximité provoqué par la fermeture de 273 magasins.
Nos revendications ont été posées et la direction a déjà accepté d’améliorer ses propositions.
Mais nous n’en resterons pas là.
FO compte bien de nouveau peser dans l’avenir de l’enseigne pour contrecarrer le hold-up des actionnaires sur la Participation et son devenir, mais aussi à l’occasion des négociations salariales où l’on se doute de ce que la Direction va nous proposer.
Nous assumons l’étiquette qui est la nôtre, à savoir que Force Ouvrière est le syndicat du bas de la feuille de paie.
Le pouvoir d’achat n’est pas le seul combat que nous devrons mener dans les semaines à venir. Tant qu’une négociation groupe (tous formats) ne sera pas ouverte pour proposer une solution alternative à la location-gérance et/ou mettre en place une clause sociale imposée aux repreneurs des magasins passant en location-gérance ou en franchise, nous ne lâcherons pas la pression et imposerons le rapport de force à la Direction.
Pour conclure, FO n’a à recevoir de leçon de syndicalisme de personne, notamment les rédacteurs de tracts injurieux, calomnieux et indignes.
Refuser de négocier, c’est être complice de nos nouveaux patrons qui n’ont d’autres objectifs que de démanteler le groupe au profit d’une poignée d’actionnaires. Ne pas négocier, c’est également trahir les salariés qui ont écrit l’histoire de Carrefour, et ce depuis des décennies.
Les syndicats doivent mettre en parenthèses leurs querelles d’appareil, dans ce moment si périlleux de l’histoire de Carrefour.
FO Carrefour qui a démontré sa volonté d’action et sa capacité de mobilisation, invite toutes les organisations syndicales et tous les salariés du groupe Carrefour à se rassembler et à se soutenir, dans l’intérêt général.
Michel Enguelz, délégué national FO groupe Carrefour
La municipalité affiche son soutien aux salariés de Carrefour
Mal situés, peu rentables.
Voilà les raisons pour lesquelles le groupe Carrefour va se séparer des ex-magasins Dia devenus des Carrefour Contact ou Carrefour Marché. Parmi ceux-ci, le Carrefour Contact de la place Wagon d’Hénin-Beaumont.
Si celui-ci n’est pas bondé du matin au soir, il reforme la vie de quartier, crée du lien, attire les habitants qui profitent de ce commerce de proximité.
Lors de la dernière réunion du conseil municipal, la municipalité a déposé une motion en soutien aux salariés de Carrefour dont les emplois sont menacés par le plan de transformation du groupe.
Laurent Brice, adjoint délégué aux actions économiques et commerciales, dénonce la distribution d’aides publiques à des entreprises qui licencient «
Le groupe a pourtant largement profité des avantages fiscaux du crédit d’impôt pour la compétitivité d’emploi il y a quelques années seulement. Il a en effet été distribué plus de 400 M€ à une entreprise qui va aujourd’hui imposer un dramatique plan social à ses salariés sous couvert d’un plan de départ volontaire ».
Les élus préconisent de diriger les aides aux seules entreprises qui créent et sauvegardent des emplois en France. Par la motion, la municipalité souhaite que la décision de fermer le Carrefour Contact situé place Wagon soit « reconsidérée ».
Marine Tondelier fait part de son entière solidarité avec les salariés de Carrefour en général et avec celui de la place Wagon d’Hénin-Beaumont. La délibération a été votée à l’unanimité.
Carte des fermetures et transferts en LG prévues dans le secteur
Sourcing: Isabelle Conynckr, in LVDN
Enseignes de la proxi Carrefour, gérées en location gérance, ou en gérance
Paroles de grévistes devant le siège Carrefour, le 1er mars
Mépris et
Foutage de gueule !
Les salariés ne doivent pas être les seules victimes des erreurs stratégiques de l entreprises depuis des années. FO demande une répartition équitable des richesses.
Les actionnaires ne peuvent pas continuer à se partager la plus grosse part du gâteau et laisser les miettes aux salariés qui participent tous les jours à la production de la richesse du Groupe Carrefour.
C'est déjà nous les salariés qui avec les départs annoncés allons payer le plan Bompard !
Et après on doit encore se taire et tout accepter ; Continuer de travailler avec cette épée de Damoclès des licenciements, des fermetures, de la location gérance au dessus de nos têtes, sans perspectives d’avenir, perdre notre santé, nos emplois, nos vies, dans le seul but d’engraisser encore et encore les actionnaires au détriment de nos familles, de notre pouvoir d’achat qui fond comme neige au soleil.
HONTE A VOUS 😡 😡
Et après ça certains resteront encore dans leurs magasins bien sagement sans réagir devant la brutalité des mesures engagées par la direction, et la baisse régulière de la participation corrélée avec les hausses des dividendes versés aux actionnaires qui se gavent sur notre dos. Si nous ne disons rien, rien ne changera, ce ne sera que le début .
Participation
Les salariés de Carrefour dépouillés
En moyenne 50€ Brut de participation alors que les actionnaires s'octroient près de 350 millions, sur le dos de notre travail, et de nos résultats.
Plus de partage et manque de respect pour les salariés qui depuis des années font des efforts alors que les actionnaires se remplissent les poches.
Les salariés qui font vivre cette entreprise ont le droit à leur part.
Messieurs les actionnaires vous ne continuerez pas à vous enrichir sur notre dos!!!
Visiblement vous vous moquez des salariés et ne prenez pas au sérieux le message passés depuis plusieurs semaines et le 1er Mars à Massy.
Votre mépris aura des réponses.
Si vous ne voulez pas prendre vos responsabilités nous prendrons les notres et la riposte sera à la hauteur de l attaque que vous portez à celles et ceux qui depuis des années se lèvent le matin pour faire vivre cette entreprise que vous êtes en train de détruire.
Après une semaine de grève à l’appel de FO et de la CGT, les salariés du groupe de ciment Lafarge ont été entendus dans leurs revendications, le 6 mars 2018. Ils obtiennent une augmentation générale des salaires de 2%, une prime de 900 euros et le paiement d’une partie des jours de grève.
Il aura fallu neuf heures d’âpres négociations pour qu’un compromis soit trouvé entre les salariés des cimenteries Lafarge et la direction. Les discussions, entamées le 5 mars 2018 à 16 heures, se sont achevées dans la nuit, à 1 heure du matin. les salariés ont repris le travail ce 6 mars.
Les salariés s’étaient mis en grève ce 27 février à l’appel de FO et de la CGT pour revendiquer une augmentation de salaire et le versement à tous d’une prime de 1 000 euros.
La mobilisation, suivie par plus de la moitié des 1200 salariés, a duré sept jours. Neuf des dix cimenteries françaises du groupe sont restées à l’arrêt, les fours éteints. Sur la route, des barrages empêchaient toute livraison.
Ces cinq dernières années, on a vécu plusieurs plans de restructuration, la charge de travail a augmenté, les risques psycho-sociaux et les arrêts maladies ont explosé, mais la direction n’a jamais voulu accorder la moindre reconnaissance par le salaire, dénonce Johan Guet, délégué central FO.
« Une plaie dure à cicatriser »
Au prétexte de la crise économique dans le bâtiment et des travaux publics (BTP), les négociations annuelles obligatoires (NAO) étaient jusqu’à présent au point mort. Cette année, le groupe se relève, poursuit le délégué central FO.
Nous avions averti la direction en amont. Elle devait jouer le jeu, nous voulions une hausse de salaire et une prime de 1 000 euros pour tous, afin de soigner une plaie dure à cicatriser. Sinon, nous sortirions des négociations.
Les NAO ont démarré ces 14 et 15 février. Jugeant insuffisantes les propositions de la direction, FO a claqué la porte. Une intersyndicale FO-CGT-CFDT-CGC s’est créée.
La CFDT et la CGC ont capitulé très vite mais avec la CGT, nous avons poursuivi le combat et tenu bon, ajoute Johan Guet.
La direction s’est déplacée à Toulouse pour négocier
C’est seulement le 5 mars, au bout de sept jours de mobilisation, que les discussions ont démarré avec la direction. Cette dernière s’est déplacée sur le site de Toulouse pour négocier avec les deux délégués centraux FO et CGT. En guise de bonne volonté, les grévistes avaient accepté de rallumer le four du site de Port-La Nouvelle (Aude).
Le protocole d’accord, signé ce 6 mars, porte sur une augmentation générale de 2%, et une prime de 900 euros versée en deux fois, en avril 2018 et février 2019. Les syndicats ont également obtenu le paiement partiel des jours de grève.
A l'appel de FO plus de 2 000 manifestants rassemblés devant le siège de Carrefour à Massy ce 1er mars !
(En guise d'édito)
Billet d'humeur
Les dents voraces et acérées de la grde distri
Carrefour / Mobilisation / Conflit social / Colère
Le syndicat FO CPF, (ex Ed, et Dia) a toujours donné la priorité au développement syndical, à la formation de ses élus et délégués, au lien intergénérationnel, à l'intégration de toutes et tous, de toutes CSP, et à l'égalité entre les femmes et les hommes, ainsi qu'à son implication et sa proximité avec les instances départementales et fédérales syndicales.
Cela s'est vu, cela s'est entendu, (hormis les sourds, les culs de jatte, et les aveugles, cela va de soit.....)*, le nombre fait la force et établit le rapport !
Depuis l'annonce du plan Bompard du 23/01 dernier, l'embrasement social, collectif et solidaire s'est répandu dans toutes les régions, tous les départements, alertant ici les riverains, la clientèle, là les élus locaux, la direction, les micros se tendent vers les salariés, et les élus répondant à la presse, les délégués faisant les unes des matinales et des JT.
Dalila and co à Montluçon
Entre le 08 février et le 1er mars, chaque jour, de Marseille, de Lyon, de l'Est, du Nord, du Pas de Calais, Paris IDF, Centre Ouest, salariés adhérents et délégués se sont rassemblés devant les magasins, supers, hypers, drives, City, Contact ou autres, et ont fait valoir leur profonde colère.
Mais ce n'était qu'un tour de chauffe, avant La Grande Manif, celle du 1er mars, qui rassembla plus de 2 000 personnes devant le siège Carrefour à Massy, devenu ainsi en une journée un lieu historique dans les luttes sociales du privé.
Que la direction Carrefour et les décideurs du groupe ne se méprennent pas, ce qu'ils ont vu et entendu ce 1er mars en dit beaucoup plus que ce qu'ils ont pu en penser ou bien voulu en déduire.
Socialement il y aura toujours un après 1er mars 2018 dans le monde feutré et tamisé du siège de Massy, là ou la colère et les exigences des salariés se firent entendre.
Non, on ne joue pas, on ne spécule pas avec l'exaspération des salariés, la vie des familles, à qui on vole les emplois, le futur de leurs enfants au seul bénéfice des actionnaires. Cela a un prix, et un coût, dont nous saurons présenter la facture !
Orléans
Celles et ceux qui n'ont pu rejoindre le lieu de la colère à cause des intempéries surent également se rassembler devant des magasins pour exprimer dans le bruit, la dignité, et la fureur de se battre pour une juste cause, dans un même élan de solidarité, la bataille et sa cause sont les mêmes ici ou ailleurs, faisant écho au mouvement de Massy, et donner toute la mesure du profond mécontentement et du désarroi devant le carnage social annoncé dans le plan Bompard.
Ales enneigé et rideau fermé
Tous les combats pour l'emploi, les salaires, la dignité sont bons à mener, et quand on se bat on obtient des choses. La mobilisation paye. La légitimité des actions ne saurait être discutée ou remise en cause.
La violence des ripostes n'a pas encore atteint ni son paroxysme, ni la violence des mesures du groupe Carrefour envers ses salariés.
Magasin ex Dia la Belle de Mai, centre de Marseille, en grève !
C’est le message lancé par Dejean, Michel, Cyril, J.Marc, et les autres DSC et DSN au micro lors des prises de parole sur le camion sonorisé devant le siège, dans la neige, au milieu des drapeaux, des sifflets, des riffs musicaux, des slogans revendicatifs et des cris de colère des 2 000 présents.
Nous n'oublierons pas le message de Matthieu, jeune délégué, jeté au milieu de cette incandescence sociale qui pourrait le broyer, mais plein d'espoir et de colère rentrée, les yeux embués d'émotion par la situation, et heureux d'être la au milieu de tous, pour crier son désarroi, au nom de ses enfants, de sa famille, de ses collègues et de ses camarades.
Ses mots résonnent aux oreilles des 2 000 participants, qui y voient leur propre histoire, ses craintes sont celles de tous. Tous écoutent, sans mot dire. Tout le monde comprend que Carrefour après avoir abandonné ses magasins s'attaque à ses propres salariés, de sang froid, pour complaire aux financiers, à ses actionnaires. Ceci après de trop nombreux changements de noms, de gouvernance, mais au prix des mêmes erreurs de stratégies commerciales et tarifaires.
Ceux qui dirigent la proxi, étant déjà chez Dia, reproduisent les mêmes égarements managériaux avec les mêmes effets.
La justesse de ses paroles, du ton employé, ses propos empreints de retenues et de dignité furent un moment fort de cette journée.
Ce que nous dit Matthieu nous touche, et nous émeut, et résume toute la détermination à se battre, sans rien lâcher.
revue de presse, Marseille
Toutes et tous ont fait un boulot d’enfer. Le combat n'est pas terminé, loin s'en faut. Aujourd’hui, l’heure est à la négociation, avec fermeté et ténacité, sur les bases revendicatives exprimées (voir le tract établit à cet effet)
Cela démontre que la force du syndicat, c’est aussi et surtout le nombre de ses adhérents, la construction du rapport de force, la justesse de ses combats, et la détermination de tout un chacun à faire valoir ses droits, à les exprimer, et à combattre jusqu'à leurs satisfactions; On lâche rien, tel était le leitmotiv, il n'a pas changé depuis.
La mobilisation continue, les enjeux ne peuvent nous éloigner les uns des autres, ni remettre à plus tard les rassemblements qui doivent se tenir aujourd'hui, la pression devant être constante quotidienne, permanente.
Le 12 MARS, une forte délégation de la région NPDC se rendra devant le magasin de Wattrelos pour marquer sa détermination et continuer le combat pour les emplois, et le succès des négociations.
"Ecoutons Chantal DEKEYSER, déléguée de la région: Nous organisons un nouveau rassemblement devant le contact marché de WATTRELOS rue du sapin vert, le 12 mars de 14h à 16h.
Nous serons appuyés par L' UD FO de Lens, notre NATH toujours au rendez vous. Je tiens à signaler que l'équipe du magasin s'est mobilisée aux trois manifestations.
Sonia se charge d'alerter les élus locaux. Je vais joindre mon contact pour avoir la sono que nous avions sur HAILLICOURT.
Notre star des médias, Matthieu se charge d'alerter les journalistes. N'hésitez pas à joindre tous vos contacts et à vous organiser pour pouvoir faire du co-voiturage.
Nous comptons sur un maximun d'élus, d'adhérents et de salariés pour que cette manifestation soit une réussite.
Nous devons continuer à mettre la pression pour les négociations."
Soyons nombreux, et mobilisés
Adresse complète du magasin:
CARREFOUR CONTACT MARCHE Angle sapin vert et rue corneille 59 150 WATTRELOS
Les délégués ne pourront obtenir le maximum que si sur le terrain les mouvements continuent, et s'amplifient.
A Marseille, région Sud, et Sud Est, c'est le même combat (voir photos jointes). Tous les jours des rassemblements, des distributions de tracts, des rencontres avec les élus locaux, les riverains, les clients habitués. Dalila, Reda, Sofyane et leur équipe sont sur le terrain et sillonnent les communes. (voir les photos jointes)
Idem sur Paris IDF, et Centre Ouest.
Le 1er mars n'était en rien une fin en soi, une simple étape du bruit et de la fureur, de la colère et du mécontentement
Un syndicat c’est toute une équipe de militants qui se mobilisent et entraînent avec eux au niveau de l'entreprise, de l'établissement, les salariés pour la défense de leurs droits, de leurs emplois.
ON LACHE RIEN !
Cyril Boulay
Cyril Boulay, DSC FO CPF, nous indique, que sur toute la France, dans le seul format de la proxi, ce sont 69 magasins qui ont été fermés ce jour du 1er mars, mais que de nombreux salariés, dont le magasin n'avait pas fermé, s'étaient joints au mouvement, soit en venant à Massy, soit mobilisés sur place avec les équipes qui n'ont pu venir.
Ce sont donc plusieurs centaines de personnes salariés, délégués de la proxi qui ont suivi et participé à notre mouvement, ce dont nous pouvons être fier. Merci à eux, et aux aides des UD, et au large soutien de la Fédé.
Merci à Toutes et Tous pour cette forte mobilisation, qui laissera des traces, qui aura des lendemains, et qui portera ses fruits !
Mes camarades, plus que jamais, La Bataille continue !
image de Massy
*Selon G. Brassens
BM
Vous pourrez retrouver nos vidéos sur notre chaîne TV
Salariés Pimkie bradés et méprisés FO ne signera pas !
Il aura fallu faire échec à une Rupture Conventionnelle Collective, le nouveau dispositif de la loi Macron permettant des licenciements collectifs sans motif, pour que la direction revienne à un Plan de Départ Volontaire pour difficultés économiques. Ce qui n’a pas été chose facile
Une intersyndicale FO-CGT-CFDT a été solidaire en la circonstance. Plein de bonnes volontés.
FO a signé un accord de méthode : une étape, pensait-on essentielle pour négocier des mesures supra-légales, mais aussi des reclassements, des formations, des accompagnements (par un cabinet spécialisé), des mesures d’âge, etc.
De longues séances de négociations se sont tenues sur un temps très court.
Alors que nous pensions ainsi réellement négocier, force a été de constater d’heure en heure que la loyauté, principe de base de toute négociation, n’était pas au rendez-vous de la part de la direction et pour cause, les difficultés financières annoncées ne proviennent pas de France mais d’Allemagne !
Puis un montage financier avec des subprimes creuse le tout.
Aucune des 3 revendications énoncées « incontournables » par la section FO Pimkie n’a été sérieusement négociée par la direction. Pire ! La section FO n’a, à aucun moment, eu de réponse de la direction.
FO revendiquait :
- Les mêmes conditions supra-légales que lors du PSE de 2009/2010 pour les salariés présents à cette date.
- Egalité de traitement pour les 83 salariés disposant d’une clause de mobilité, mise en œuvre actuellement de manière dévoyée. Car il ne s’agit pas d’offrir des postes disponibles mais de provoquer des sureffectifs, pour ensuite licencier pour motif personnel si le turn-over ne fait pas son œuvre (et à bas coût ; vous le comprenez-bien !).
- Des licenciements pour motif économique et non des ruptures conventionnelles amiables.
Signer un accord c’est marquer son assentiment à chaque disposition prise, à chaque mot écrit, à chacune de ses conséquences.
Les membres de la section syndicale FO Pimkie refusent de participer à la grande braderie que Pimkie organise pour se séparer de ses salariés.
Refuser une Rupture Conventionnelle Collective pour se voir, in fine, proposer 291 ruptures conventionnelles amiables ? De qui se moque-t-on ?
Nous refusons le mépris des dirigeants Pimkie.
FO ne signera pas d’accord de départ volontaire.
Communiqué de la Fédération des Employés et Cadres Force Ouvrière - Section fédérale du Commerce ( non alimentaire), & VRP,
Fermeture programmée des Carrefour Contact, les salariés et les clients s’inquiètent
Ce jeudi 1er mars, devant le siège du groupe Carrefour à Massy (Val-de-Marne), des salariés de l’entreprise manifestaient contre le plan social annoncé fin janvier et la fermeture programmée* des supérettes Contact.
Les magasins d’Armentières, Houplines et Nieppe sont aussi ciblés. Les clients comme les salariés sont inquiets.
Un ciel gris plombe l’avenir des supérettes Carrefour Contact, comme celle de Nieppe, et le moral des salariés, clients mais aussi des commerçants locaux.
Un ciel gris plombe l’avenir des supérettes Carrefour Contact, comme celle de Nieppe, et le moral des salariés, clients mais aussi des commerçants locaux.
Des clients très embêtés
« Moi, j’irai ailleurs, plus loin forcément, car j’ai une voiture. Mais la plupart des clients sont des personnes âgées ou sans voiture. Elles vont devoir courir jusqu’au Proxi à l’autre bout de la ville ou alors à Hyper U, mais il n’y a pas de chemin piétonnier ni de piste cyclable. »
Denise, 70 ans, se rend à pied, environ une fois par semaine, dans ce magasin de Nieppe « pour dépanner » dit-elle.
« Essentiellement, des habitants du quartier, des seniors surtout. »
Serge, 55 ans, partage cette analyse de la typologie de clientèle. « Essentiellement, des habitants du quartier, des seniors surtout, qui s’y rendent à pied ou à vélo. » C’est le cas de Jacqueline, 83 ans, qui vient d’accrocher deux paniers remplis de chaque côté de son guidon. « Si la supérette ferme, soupire-t-elle, je serai obligée de demander à mes enfants de me conduire dans une grande surface. »
Des salariés à l’abandon
« Nous avons forcément de grandes inquiétudes en termes d’emplois. » résume Matthieu Saeyvoet, représentant syndical Force ouvrière de l’entité Carrefour Proximité.
Même si la direction a promis de reclasser 50 % de l’effectif, les employés s’interrogent sur la manière d’y parvenir. « C’est un objectif sans méthode, commente-t-il.
À Nieppe, mais aussi dans d’autres magasins, comme à Houplines ou Armentières, nous rencontrons des gens inquiets qui se posent beaucoup de questions. Ce sont souvent des ex-Dia, ex-Ed ou ex-Champion qui ont déjà subi des rachats. Ils se sentent aujourd’hui à l’abandon. »
« Qui va oser ? Qui a les reins assez solides ? »
Et le syndicaliste de lancer : « Qui va oser ? Qui a les reins assez solides ? Sur toute la France, il y a 2 100 personnes concernées. » Puis d’attaquer : « Il y avait déjà un problème de stratégie chez Dia, et ce sont les mêmes dirigeants qui gèrent Carrefour proximité. »
Un commerce de proximité qui disparaît
La structure la plus proche de la supérette de Nieppe est une agence du Crédit Mutuel. « Ce n’est pas le supermarché qui nous amène du monde, confie un agent, mais d’abord notre proximité avec les gens et surtout le fait qu’on puisse se garer facilement. » Le banquier livre son analyse : « Avec l’augmentation des prix du carburant, les gens optimisent leurs déplacements et font le plein dans des grandes surfaces. »
Plus loin, Sarah du salon Sublim Brushing installée dans la rue d’Armentières depuis juillet dernier est aux premières loges. « Par la vitrine, j’en vois passer des clients, constate-t-elle, le long du trottoir avec leur chariot de courses à roulettes. » Elle-même est devenue cliente de la supérette et y trouve par exemple pour son commerce des dosettes de café, des éponges ou des produits de nettoyage.
« Je ne suis pas une grande économiste, sourit-elle, mais j’ai la sensation que ce magasin fonctionne bien. Je ne comprends pas pourquoi les têtes pensantes veulent le fermer alors qu’ils ont tant investi dans la transformation de Dia en Carrefour. »
Pour la trentenaire, sa disparition priverait les « retraités non véhiculés » d’un service de proximité.
Sourcing: Christophe Declercq, in LVDN
(*) Selon les syndicats, la fermeture des magasins serait prévue fin juillet.
Tous les Carrefour contact sont impactés dans les décisions du plan Bompard
Pour comprendre la situation
273 magasins sous enseigne Carrefour (ex-Dia) font l’objet d’un plan de cession de la part du groupe spécialisé dans la grande distribution. Faute de repreneur, ceux-ci pourraient mettre la clef sous la porte dès juillet.
Par exemple, outre les sites situés dans les hauts de France, qui sont nombreux, ou dans l'Est, en IDF, quatre sont concernés en Essonne. Il sera plus facile de trouver des repreneurs dans les centres villes, comme Lyon, Nice, Paris, ou Marseille, par exemple.....
Le 23 janvier, Alexandre Bompard révélait les dessous du plan de restructuration du groupe Carrefour.
Outre un virage vers le numérique, le PDG du groupe annonçait également la cession d’une partie de son parc de supérettes.
Au total, 273 magasins (ex-Dia) font partie de ce plan prévoyant des locations-gérances ou des cessions. Parmi ces derniers, figurent six enseignes essonniennes.
Les Carrefour de Verrières-le-Buisson et d’Epinay-sur-Orge sont censés devenir des magasins franchisés d’ici l’été. Cependant, l’avenir semble plus flou pour les établissements de Breuillet, Longjumeau, Chilly-Mazarin et de Savigny-sur-Orge.
Faute de repreneur, ces quatre enseignes pourraient fermer d’ici le mois de juillet. « On annonce une fermeture pour Chilly-Mazarin fixée le 7 juillet prochain et les trois autres pourraient suivre deux semaines après, soit le 21 juillet », précise les syndicats.
Quelques débrayages ont eu lieu au sein de ces magasins afin d’alerter les riverains et clients de ces supérettes, comme à Breuillet ce mardi 27 février. « Trouver un repreneur ne sera pas chose facile », explique l’un des salariés.
En attendant d’en savoir plus, des pétitions ont été mises en place par les salariés de l’enseigne. Dans ces communes, les municipalités ont aussi pris le dossier à bras le corps.
« Nous allons tout faire pour qu’il y ait une reprise de l’établissement », confie notamment Bernard Sprotti, le maire de Breuillet.
Ce dernier doit d’ailleurs rencontrer la direction de Carrefour d’ici la fin du mois à ce propos. Mais même dans le cas d’une reprise, les craintes sont là dans les rangs des employés. « Dans le cas où nous en trouvons un repreneur, reprendra-t-il l’ensemble des effectifs », s’inquiète l’un d’entre eux.
Cerrtains ont déjà baissé le rideau, comme le City de Paris 12 ème
1er mars 2018, devant le siège du groupe SoLocal, à Boulogne-Billancourt : manifestation des salariés de contre la suppression de 1 000 emplois en France.
Les salariés de SoLocal (ex pages jaunes) ne décolèrent pas.
Et pour cause. Contre toute attente la direction du groupe a annoncé la fermeture d’ici 2019 de quinze agences sur dix-neuf et la suppression d’un millier de postes.
Après une protestation le 15 février puis une grève le 23 février, les six syndicats du groupe, dont FO, ont appelé les salariés à une nouvelle journée de grève ce jeudi 1er mars. La journée est assortie d’un rassemblement national devant le siège de SoLocal à Boulogne-Billancourt près de Paris.
Les syndicats refusent de discuter d’un tel massacre social alors que le groupe réalise des bénéfices confortables.
Incompréhension mais surtout colère… Les salariés du groupe SoLocal (4 500 salariés/ex Pages Jaunes) sont de nouveau en grève ce jeudi 1er mars à l’appel de six syndicats dont FO. Ils rejettent les méthodes du groupe et son projet annoncé le 13 février de supprimer quinze implantations locales sur dix-neuf ce qui se traduirait par la suppression d’au moins un millier d’emplois sur deux ans dont 800 dès cette année.
Cela induirait même davantage de suppressions d’emplois assure Frédéric Gallois, le délégué syndical central FO de SoLocal. Le délégué syndical central (DSC) indique en effet que les salariés dont les agences disparaissent (Nancy, Toulouse, Marseille…) risqueraient le licenciement s’ils refusent la mobilité.
Beaucoup de salariés, tels les cadres commerciaux, ont en effet un contrat de travail comportant une clause de mobilité. Les syndicats contestent donc l’option dramatique qui s’offre aux salariés à savoir accepter une mobilité contrainte ou faire face à un licenciement.
Jusqu’à 1 400 suppressions d’emplois
Il y aurait ainsi 300 à 400 suppressions d’emplois de plus que ce que la direction avance s’indigne Frédéric Gallois. La perte globale d’emplois au sein du groupe se chiffrerait donc à 1 300 ou 1 400 soit près d’un tiers des effectifs.
En grève ce jour, les salariés de SoLocal ont appelé aussi en milieu de journée à un rassemblement national à Boulogne-Billancourt, devant le siège du groupe.
Après une restructuration financière et des mesures drastiques tel le gel des embauches ou encore, une enveloppe misérable pour les augmentations de salaires en 2017 soulignait FO au printemps dernier, SoLocal a affiché un bénéfice de 336 millions d’euros en 2017.
Au seul bénéfice des actionnaires…
Cela marque une augmentation des bénéfices de 585% par rapport à 2016 rappelle Frédéric Gallois indiquant que les salariés refusent de discuter d’un plan social (PSE) alors que la direction n’a évoqué auparavant aucune autre mesure que des suppressions d’emplois. Un plan GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et compétences) n’a même pas été envisagé pour l’instant.
Par ailleurs il y a encore trois mois, la direction assurait qu’aucun plan de suppressions d’emplois n’était prévu !
La direction a tenu à organiser d’ores et déjà un premier comité d’entreprise évoquant ces suppressions s’indigne Frédéric Gallois. Or, les syndicats dont FO ont refusé de négocier ce plan au seul bénéfice des actionnaires.
Nous demandons à la direction qu’elle accepte d’évoquer d’autres mesures.
De nombreux autocars venus e tous les départements ont rejoint le site de Massy, devant le siège de Carrefour
Billet d'humeur (en guise d'édito)
De nombreux bus venus de toute la France ont convergé vers le site de Massy, devant le siège social de Carrefour, où s'est tenue ce jour une très forte manifestation au cours de laquelle les quelques 2 500 salariés présents ont fait valoir leur colère et leur désarroi dans la dignité, avec fermeté et détermination.
Les conditions climatiques n'ont malheuresement pas permis à tous les autocars pressentis de pouvoir se rendre sur le lieu du rassemblement, certains ont même du rebrousser chemin.
Des manifestations ont eu lieu dans des communes et des villes devant des magasins du groupe, pour celles et ceux qui n'ont pu rejoindre la capitale.
Depuis le 08 février, chaque jour des actions se sont tenues devant des magasins du groupe, à l'initiative de FO au cours desquelles salariés et délégués ont fait valoir leurs profonds désaccords et leurs inquiétudes devant le plan Bompard, Carrefour 2022.
Ces rassemblements dans tout le pays se sont amplifiés et n'ont jamais faiblis au fil des jours démontrant la profonde détermination des salariés à se battre jusqu'au bout pour leur droits et leurs emplois, et dire non aux licenciements, non à la location gérance, non à la dégradation de leurs statuts.
De nombreux magasins, plus de 50 selon Cyril Boulay, DSC FO CPF, que nous citions ici, notamment de la proxi avaient baissé leur rideau, et les salariés étaient présents pour dénoncer les effets socialement mortifères du plan Bompard.
Une très belle et forte manifestation bien organisée, bien suivie, qui demande des suites jusqu'à la satisfaction des revendications.
Chacun ayant bien conscience des enjeux du rapport de force engagé, et des négociations qui vont s'ouvrir.
Une forte délégation de salariés venue de Belgique a rejoint la manifestation.
Un grand merci à toutes et tous, organisateurs, la FGTA FO, les USTA en région, les DSC des différentes BU, les secrétaires syndicaux, les UD FO qui ont aidé et fourni la logistique, ainsi qu'à tous les participants, pour cette grande, forte et bette journée revendicative et militante.
On ne lâche rien, La Bataille continue !
BM
Dejean, Nathalie, Cyril
Merci a notre DSC Cyril Boulay ! Merci à Nathalie Lerouge secrétaire adjointe à l UD Pas de Calais ! Merci à Dejan Terglav d avoir mis les moyens pour que cette journée soit aussi belle ! Merci à vous 3 ! Tous les chtis des hauts de france de toutes les BU CARREFOUR !