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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 15:56
Données de géo-localisation: Google poursuivi en justice

Données de géo-localisation: Google poursuivi en justice

GAFA

SOCIETE / GAFA / GOOGLE

 


Google poursuivi en justice pour le suivi abusif de données de géo-localisation
 

 

Un article publié par Challenges ce jour (21/08 018) que nous citons ici indique selon leur source,  qu'une  action en justice aurait été déposée vendredi 17 août contre Google pour non-respect de la vie privée des gens.

 

La firme américaine est accusée de traquer les allées et venues des utilisateurs de smartphones malgré la désactivation du paramètre "historique de localisation". 

 

Données de géo-localisation: Google poursuivi en justice

 

La firme américaine est accusée de traquer les allées et venues des utilisateurs de smartphones malgré la désactivation du paramètre "historique de localisation". 


 

Une action en justice déposée devant un tribunal fédéral accuse Google de non-respect de la vie privée des gens en traquant les allées et venues des utilisateurs de smartphones malgré la désactivation du paramètre "historique de localisation". 

 

L'action déposée vendredi par un Californien cherche à obtenir des dommages-intérêts non spécifiés ainsi qu'un statut de recours collectif pour représenter tous les utilisateurs américains d'iPhone ou d'Android qui ont désactivé l'historique de localisation afin que leurs mouvements ne soient pas enregistrés par Google.

 

"Google a expressément indiqué aux utilisateurs de son système d'exploitation et des applications que l'activation de certains paramètres empêcherait le suivi de géo-localisation des utilisateurs", peut-on lire dans le document. "Cette allégation était fausse."

 

  • Google accusé de violer la vie privée


Se basant sur un article de presse confirmé par des chercheurs universitaires, la requête accuse Google de violer la loi sur la protection de la vie privée.

 

  • Google n'a pas voulu faire de commentaires.

 

Depuis la publication de l'article la semaine dernière, Google, propriété d'Alphabet, a modifié sa page d'assistance. On y lit désormais que le fait de désactiver l'historique de localisation "n'affecte pas les autres services de localisation sur votre appareil".

 


Les données de localisation peuvent également être récoltées lors de l'utilisation d'autres services tels que les cartes ou la recherche, selon la page d'assistance.

 

La page indiquait auparavant que la désactivation de l'historique des lieux signifiait que les lieux visités n'étaient pas stockés par Google.

 

 

Le Electronic Privacy Information Center (Epic), un groupe d'intérêt public à but non lucratif, a déclaré qu'il a envoyé une lettre à la Federal Trade Commission des États-Unis pour savoir si Google a violé une ordonnance sur consentement de 2011.

 

 

 

"Les modifications ultérieures apportées par Google à sa politique, après avoir déjà obtenu les données de localisation des internautes, ne sont pas conformes à la réglementation de 2011", a déclaré Epic dans sa lettre.

 

Sourcing: Challenges.fr le 21.08.2018 à 08h16

 

Blog publication, 21 aout 2018, 16H58

 

Google poursuivi en justice pour le suivi abusif de données de géo-localisation
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20 août 2018 1 20 /08 /août /2018 14:03

SOCIETE / COMMERCE / PAIEMENT PAR CARTE

 

Les commerçants poussent pour une standardisation des paiements par carte en Europe

 


 

Après plusieurs années de maturation, le déploiement de nexo, standard européen dédié au traitement des flux de paiement par carte, est prêt au décollage. 


Plusieurs grands distributeurs européens commencent à déployer le standard européen nexo, visant à s'affranchir des règles monétiques spécifiques à chaque pays.


Sur le modèle des prélèvements et des virements, l'Europe des paiements par carte prendrait-elle forme ?

 

Après plusieurs années de maturation, le standard « nexo », norme européenne dédiée au traitement de ces flux, est prêt au décollage.

 

« Cela va être une vague de fonds, tous les acteurs de l'écosystème y travaillent car tous aspirent à s'affranchir des contraintes monétiques domestiques qui brident leurs capacités d'innovation », assure Arnaud Crouzet, directeur moyens de paiement de Auchan Retail International et secrétaire général de nexo.


Paiement par carte : les pétroliers oeuvrent à une standardisation


Cette association européenne de droit belge à but non lucratif a succédé en 2014 à EpasOrg afin de développer des standards ouverts de nouvelle génération pour les paiements par carte.

 

Cette mission, à l'heure de la globalisation des échanges, est devenue clef pour les acteurs du paiement par carte, qu'il s'agisse des commerçants, des industriels fournissant les terminaux de paiement, des banques, des réseaux de paiement ou des processeurs des flux.

 

Un levier d'optimisation

 


A mesure que les échanges se dégagent des frontières physiques, l'obligation de s'adapter aux spécificités nationales des systèmes de paiement apparaît en effet anachronique, mais aussi et surtout coûteuse.

 

Carrefour, Decathlon ou encore Auchan ont ainsi déjà commencé à déployer nexo. Auchan a même finalisé la bascule de sa monétique française sur ce standard et prévoit d'activer un nouveau pays en novembre.

Au total, le standard a passé le cap du milliard de transactions traitées en France.

 

Interopérable, cette norme permet, selon ses promoteurs, de réduire par quatre le coût d'achat des seuls terminaux de paiement. Faute d'avoir à s'adapter à chaque système national, le commerçant peut faire une commande groupée et réaliser plusieurs millions d'euros d'économies, potentiellement.

 

Le caractère ouvert de nexo autorise en outre l'intégration rapide de nouvelles fonctionnalités au fil de l'évolution des habitudes de consommation.

 

Le standard gagne d'autres continents


« 80 % des investissements annuels des commerçants sont affectés à la maintenance des différents systèmes existants, observe Sylvie Boucheron-Saunier, vice-présidente senior du pôle paiements marchands d'ACI Worldwide et membre du directoire de nexo.

Le standard devrait permettre de consacrer ces mêmes sommes à l'innovation et de ne mobiliser que 20 % des investissements à la maintenance ».

 

Les commerçants peuvent aussi espérer réduire les coûts liés à l'acquisition des flux de paiements par carte, le recours à un standard unique permettant de centraliser ces flux dispatchés entre les pays d'implantation. Leur pouvoir de négociation s'en trouve de fait renforcé.

 

Autant d'arguments qui semblent même faire mouche au-delà du Vieux Continent : le standard nexo est désormais aussi en cours de déploiement outre-Atlantique, en Afrique et en Asie.

La chaîne américaine de restauration rapide Subway l'a notamment adopté.

 

 

Sourcing: NINON RENAUD   Le 14/08 à 09:06 , in Les échos
@NinonRenaud 

 

Blog publication, 20 aout 2018, 15H23

 

Carte bancaire, les groupes du commerce poussent pour une standardisation du système
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17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 15:09
Le pont autotoutier Morandi s’est effondré à Gênes le 14 août 2018. Photo : Arata/Fotogramma/ROPI-REA

Le pont autotoutier Morandi s’est effondré à Gênes le 14 août 2018. Photo : Arata/Fotogramma/ROPI-REA

 

Revue de presse :

 

Les ponts français après Gênes 

 

On y roule, on y roule….


L’effondrement d’un pont autoroutier à Gênes le 14 août, faisant au moins 39 morts, a conduit les médias français à s’interroger sur l’état des infrastructures de ce type.

 

Aperçus dans la presse.

 

Le Journal du Dimanche 


« Les secours sont toujours à pied d’œuvre dans les décombres du pont Morandi à Gênes, dont une partie s’est effondrée mardi faisant au moins 39 morts, mais une partie de l’Italie cherche déjà à connaître qui est responsable de ce drame.

Difficile à dire puisque les causes de l’effondrement d’un pilier (…) n’ont pas été encore établies. Cependant, le pont a toujours connu un défaut dans sa structure et ce, depuis sa conception.

En outre, de nombreux édifices de la même époque connaissent aussi des détériorations et des investissements importants auraient dû être entrepris ».

 

Auraient dû…

 

Courrier International 


« Malheureusement, le cas du pont Morandi, qui s’est écroulé le 14 août, faisant des dizaines de morts, s’inscrit dans une longue liste d’effondrements de ponts ou d’échangeurs, que dresse le Huffington Post Italia.

L’état des routes et autoroutes italiennes "est le miroir du pays", déplore le site. Un pays incapable de prendre soin de ses biens et de son territoire, de programmer et de prévoir à l’aide des technologies à sa disposition, tout juste capable de passer d’une urgence à une autre".

 

Un pays, fustige encore l’article, "qui confie de plus en plus l’entretien de ses infrastructures – via des appels d’offres ou des concessions – à des entreprises privées qui cherchent à maximiser leurs profits, bien plus qu’à assurer la sécurité » ».

Un pays qui n’est pas le seul.

 

Le Monde 


De ce côté-ci des Alpes, « plus on attend pour réaliser ces travaux de maintenance, plus il y aura urgence et plus ça coûtera cher », estime Jean-Michel Torrenti, ingénieur des ponts, spécialiste du béton, et directeur du département matériaux et structures de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar).

 

Il ajoute : « Aujourd’hui il y a un arbitrage difficile à faire sur fond de budget limité : faut-il réparer un peu tous les ponts qui présentent des problèmes, ou se concentrer uniquement sur les plus dégradés en remettant l’entretien des autres à plus tard ? ».

 

Le budget est limité mais la durée de vie de certains ponts aussi.

 

Le Dauphiné 

 


« Un récent audit sur les ponts français est alarmant, surtout après la catastrophe de Gênes. On y apprend qu’en France, 30% des 12 000 ponts que compte le réseau routier non concédé à des sociétés privées sont à réparer.

De plus, 7% d’entre eux présentent même un "risque d’effondrement" à terme ». Les autres ne sont pas concernés par une politique à court terme, le respect des 3% de PIB étant sans doute plus important à restaurer.

Mais ce rapport est « d’autant plus préoccupant qu’en moyenne, un pont "n’est réparé que 22 ans après l’apparition des premières dégradations" relève le document ».

 

Et il y a longtemps que les missions de service public se dégradent…

 

 

Le Point 


En effet, « si l’État français investit dans son réseau routier plus que ses voisins du sud de l’Europe, c’est nettement moins, toujours selon l’audit, que ses voisins du Nord (Pays-Bas, Autriche, Suisse, Grande-Bretagne…).

Ainsi, le Royaume-Uni consacre 80 000 euros par kilomètre et par an à son réseau, alors que la France se situe à un niveau proche de 50 000 euros.

À titre d’exemple, la somme consacrée à l’entretien des ouvrages d’art représente en moyenne 0,2 % à 0,25 % de la valeur à neuf des ouvrages.

Selon certains experts internationaux (Suisse, OCDE), il faudrait un effort d’entretien quatre à sept fois supérieur (0,8 à 1,5 %) pour préserver un ouvrage ».

 

Un fric de dingue...

 

 

Sourcing: MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

FO La force de l’information

 

 

 

 

NOTE

 

Gênes :

 

1 milliard d'euros de dividendes versé en 2017 aux actionnaires du viaduc autoroutier effondré
 


Le groupe Atlantia qui possède le gestionnaire d'autoroute italien Autostrada per l'Italia dont une portion de viaduc s'est effondrée ce mardi à Gênes plonge de 20% en bourse actuellement. Sous le feu de vives critiques, le groupe Atlantia est menacé par le gouvernement italien de perdre la concession octroyée à Autostrada per l'Italia sur le tronçon où se trouve le pont effondré.

Sur les 6 premiers mois de l'année 2018, le groupe Atlantia a déjà versé 654 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires, et 994 millions d'euros en 2017 (source investing.com). 

 

SourcingLa Provence

 

 

 

 

Le pont autotoutier Morandi

 

Blog publication, 17 aout 2018, 16H14

Mis à jour le 17 aout 2018, 23H06

 

Les ponts français après Gênes     On y roule, on y roule….
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13 août 2018 1 13 /08 /août /2018 09:17
La G7 au coeur d'un conflit sur la  requalification de contrat de location en contrat de travail

Contrat de travail / Contrat de location / Taxi / G7

 

Plusieurs dizaines de chauffeurs prêts à attaquer G7 en justice


     
Au total, une soixantaine de professionnels souhaitent faire requalifier leur contrat de location en CDI.

 

Cette décision intervient en conséquence d'un arrêt de justice rendue le 11 juillet dernier.

 

Le ton monte entre l'entreprise G7 et ses anciens chauffeurs. Une soixantaine de ces derniers, tous anciens locataires de la compagnie de taxis, prévoient en effet de se constituer en collectif afin de porter plainte, selon les informations du journal Le Parisien, que nous citons ici

 

La raison?

 

Un arrêt de la cour d'appel de Versailles rendu le 11 juillet dernier.

 

Les magistrats ont en effet considéré que le contrat de location liant un chauffeur de taxi avec la société G7, entre 1999 et 2004, était en réalité un contrat de travail.

 

Pour rappel, G7 compte aujourd'hui quelque 8 000 chauffeurs. La plateforme de réservation loue à ces derniers des licences et du matériel afin de les mettre en relation avec les clients.

 

En revanche, ils travaillent sous le statut d'indépendants. Grâce à cette récente décision de justice, les anciens espèrent donc voir, eux aussi, leurs contrats requalifiés.

 


 

Dans les faits, la cour d'appel de Versailles a estimé que le chauffeur, Mohammed Bahtiti, a été placé «dans un état de subordination» et «en conséquence, sous l'apparence d'un contrat de location de matériel d'exploitation de taxi, se trouve un contrat de travail» et donc du salariat, peut-on lire dans l'arrêt, dont l'AFP a obtenu copie.

 

La cour a condamné G7 à verser quelque 77.850 euros en rappels de salaire et indemnités à cet ancien locataire, sur la base du revenu minimum légal. Pour rappel, Mohammed Bahtiti a saisi la justice en décembre 2005 après la résiliation de son contrat «sans préavis ni indemnité».

 

Une procédure juridique tortueuse de plus de 12 ans s'en est ensuivie, passant notamment par la cour de Cassation.

 

 

«Pas d'inquiétude que les plaintes se multiplient»


La bataille est cependant loin d'être terminée. La cour a sursis à statuer sur ce sujet et ordonné la réalisation d'une expertise comptable pour «établir le compte entre les parties».

 

Autrement dit, elle doit déterminer le montant des courses versées par G7 au chauffeur, ainsi que le montant des redevances payées à G7 par ce dernier. Une nouvelle audience est prévue le 12 mars 2019.

 

  • Cet arrêt rendu le mois dernier pourrait-il faire jurisprudence?

 

Si les anciens chauffeurs qui s'apprêtent à porter plainte en sont persuadés, la compagnie, elle, n'en est pas si sûre. «Il n'y a pas d'inquiétude que les plaintes se multiplient», assure Michel Bartfeld, l'avocat de G7, dans les colonnes du Parisien. «D'abord, parce que le contrat en vigueur entre 1999 et 2004 a été changé. Ensuite, au bout du compte, Mohammed Bahtiti va être perdant. Comme il est désormais considéré comme un salarié à temps plein, il doit nous rembourser les recettes encaissées entre 1999 et 2004. Un expert a été mandaté par la Cour d'appel de Versailles pour effectuer ce calcul».

 

 

Selon G7, Mohammed Bahtiti devrait rembourser entre 2100 € et 2300 € par mois sur la période 1999 à 2004. Une analyse contestée par le chauffeur, mais aussi par le Syndicat de défense des conducteurs du taxi parisien qui s'était associé à la plainte.

«C'est faux», soutient Robin Franklin, son porte-parole au quotidien francilien.

 

«La recette ne peut pas être réclamée par la société alors que la voiture ne leur appartient pas. C'est de la désinformation pour décourager les chauffeurs qui voudraient porter plainte. Cette affaire peut même intéresser les VTC».

 

 

Sourcing:  Journaliste Figaro Le figaro.fr, avec Le Parisien

 

Blog publication, lundi 13 aout 2018, 10H19

 

UBER or not UBER, même combat pour les chauffeurs pour faire reconnaître leur statut de salariés

UBER or not UBER, même combat pour les chauffeurs pour faire reconnaître leur statut de salariés

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3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 12:12
Livraison par FOODORA

Livraison par FOODORA

EMPLOI / Grande conso / Conflit social


Face à la révolte de ses travailleurs, Foodora quitte l'Australie

 

Mis en cause par des travailleurs, Foodora quitte l'Australie



La société allemande de livraison de repas à domicile Foodora a annoncé jeudi son retrait d'Australie afin de se concentrer sur d'autres marchés, au moment où elle est poursuivie pour la façon dont elle traite ses travailleurs.

 


Comme ses concurrents Uber Eats ou Deliveroo, Foodora permet aux particuliers de commander via leur smartphone des repas préparés par des restaurants locaux.

 

 

"Foodora a annoncé sa décision de quitter le marché australien et de cesser ses opérations pour concentrer son attention sur des marchés où la société entrevoit de meilleurs potentiels de croissance", a annoncé le groupe dans un communiqué.

 

Arrivé en Australie en 2015, Foodora réduira graduellement sa voilure pour arrêter totalement d'opérer sur l'île-continent le 20 août.

 

Foodora a été ces derniers mois la cible des critiques des syndicats et fait l'objet de poursuites devant un tribunal fédéral par le Fair Work Ombudsman (FWO), l'institution qui veille au respect du droit du travail en Australie.

 

 

 

Le FWO, qui avait lancé des poursuites en juin à la demande de trois employés, estime que Foodora a fait signer des simulacres de contrats qui se sont traduits par "une sous-rémunération des travailleurs".

 

  • Employés dans les faits

 

L'agence gouvernementale affirme que Foodora a violé les lois australiennes en faisant croire au trio qu'ils seraient des travailleurs indépendants alors qu'ils étaient dans les faits des employés. Ce qui se serait traduit par une moindre rémunération.

 

 

Le syndicat des travailleurs des transports (TWU) a accusé Foodora de quitter le pays "pour échapper à ses responsabilités et éviter d'avoir à payer à ses livreurs des millions de dollars de rappels de salaires en conséquence du vol de leur paie".

 

Le syndicat avait indiqué en mars qu'il saisissait la Fair Work Commisson, l'équivalent australien des prud'hommes, des cas de deux livreurs qui dénonçaient des licenciements abusifs.

 

 

Foodora a refusé de commenter ces affaires qui sont actuellement devant la justice.

 

Sourcing: Challenges   - (Avec AFP)

 

Publié le 03.08.2018, 13H14

    La société allemande de livraison de repas à domicile Foodora a annoncé jeudi son retrait d'Australie afin de se concentrer sur d'autres marchés, au moment où elle est poursuivie pour la façon dont elle traite ses travailleurs.

La société allemande de livraison de repas à domicile Foodora a annoncé jeudi son retrait d'Australie afin de se concentrer sur d'autres marchés, au moment où elle est poursuivie pour la façon dont elle traite ses travailleurs.

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30 juillet 2018 1 30 /07 /juillet /2018 22:28
La totalité de la galerie marchande de Carrefour-La-Mède, (soit 16 boutiques) est en surface de vente illicite, c'est à dire construite sans autorisation.

La totalité de la galerie marchande de Carrefour-La-Mède, (soit 16 boutiques) est en surface de vente illicite, c'est à dire construite sans autorisation.

Grde distri / Carrefour / Galerie marchande

 

Carrefour au coeur d'une polémique judiciaire concernant une surface de vente illicite

 

Construction illicite d'une galerie marchande :

 

le tribunal ouvre une procédure juridictionnelle contre Carrefour-La-Mède
 

La totalité de la galerie marchande de Carrefour-La-Mède, (soit 16 boutiques) est en surface de vente illicite, c'est à dire construite sans autorisation.

 


  
Encore un rebondissement dans l'affaire qui oppose Carrefour-La-Mède à l'association En Toute Franchise (ETF) : la présidente du tribunal administratif de Marseille a décidé, par ordonnance, l'ouverture d'une procédure juridictionnelle, à la suite de la demande de l'association de défense des commerçants indépendants d'obtenir l'exécution du jugement rendu le 20 avril 2017 par cette même juridiction.

 

Rappelons que 1 700m² de vente sont illicites (dont les 16 boutiques de la galerie marchande).

Le tribunal avait enjoint, dans un premier temps, le préfet de faire contrôler ces surfaces pour constater leur illégalité et dresser un procès-verbal d'infraction.

 

 

Un inspecteur de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes était donc allé mesurer les surfaces concernées. Mais rien, depuis, n'avait été entrepris.

 

"Une astreinte de 282 000€ par jour aurait dû s'appliquer jusqu'à une fermeture mais il n'en a rien été", dénonçait alors Martine Donnette, la présidente d'En Toute Franchise.

 

Pire, la préfecture avait demandé à Carrefour de faire régulariser ses surfaces, ce que l'enseigne a fait en déposant, dans la foulée, une requête auprès de la Commission nationale d'aménagement commercial (CNAC) qui a refusé (une nouvelle fois) cette régularisation, il y a un an, le 6 juillet.

 

Le rapport de l'inspecteur établissait que "la galerie marchande est exploitée sur une surface de 939,2 m²" et notait "la présence au sein de cette galerie, de cinq locaux vacants et fermés au public pour une surface locative brute globale de 4138,2m²."

 

 

La Commission nationale d'aménagement commercial (CNAC) est l'instance de recours des décisions et avis des commissions départementales d'aménagement commercial (CDAC). Sa saisine constitue un recours administratif préalable obligatoire à toute procédure contentieuse. La CNAC se prononce dans un délai de quatre mois à compter de sa saisine.  

Saisie des recours formés contre les décisions et avis des commissions départementales d’aménagement commercial, la CNAC examine les projets d’implantation et d’extension d’équipements commerciaux à l’aune de la liberté du commerce, d’un aménagement du territoire de qualité, de la préservation de l’environnement et de la protection des consommateurs.

 

Ne voyant rien venir sur une fermeture des surfaces illicites ou une astreinte journalière financière, l'association En Toute Franchise a donc de nouveau saisi le tribunal administratif pour que le jugement soit exécuté par la Préfecture.

 

Cette procédure peut conduire à ce que, par jugement, le tribunal définisse des mesures d'exécution et fixe, pour leur intervention, un délai assorti, le cas échéant, d'une astreinte (150€/m² et par jour).

 

Une nouvelle victoire pour ETF.

 

Les services préfectoraux, que nous avons joints, ont été notifiés de cette décision de justice le 10 juillet.

Ils ont indiqué "examiner" la demande.

 

 

SourcingAudrey Letellier, in La Provence

Carrefour dans une tourmente judiciaire pour construction illicite d'une galerie marchande
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29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 13:03
Mammouth vue de parking

Mammouth vue de parking

Grde distri / Histoire d'enseignes

 

Les supermarchés Mammouth n’écrasent plus les prix

 

 

Retour sur un mastodonte de la grande distribution, qui s’est éteint à la fin du deuxième millénaire : les supermarchés Mammouth.

 

« Mammouth écrase les prix ».

 

Un peu d'histoire

 

Le premier slogan des hypermarchés, diffusé dans les années 1970 sur les ondes, a marqué une génération de Français, renforcé par le sketch de Coluche dans lequel l’humoriste mettait en lumière la contrepèterie de ce gimmick ! 

 

Le premier hypermarché Mammouth ouvre en octobre 1968 à Montceau-les-Mines en Saône-et-Loire.

 

Propriété du groupe les Docks de France, groupement de petits industriels spécialisé depuis 1904 dans la distribution, à la fois grossiste, centrale d’achat et distributeur, Mammouth s’inscrit dans la stratégie de distribution de ce groupe, présent sur l’ensemble du territoire français à travers un réseau de petites épiceries.

 

Des surfaces plus petites Les Docks de France se positionnent ainsi face à la concurrence de Carrefour, Leclerc et autres Auchan, et développent avec Mammouth leur réseau de supermarchés.

 

De taille plus modeste que les autres grandes surfaces (5 000 m² contre le double pour la concurrence), les centres commerciaux au logo représentant l’animal préhistorique fleurissent peu à peu sur le territoire.

 

OPA hostile du groupe Auchan

 

Au début des années 1990, l’enseigne compte près de 90 magasins dans l’Hexagone.

Pour se différencier, Mammouth développe une politique axée sur les prix bas, mais avec un choix de références limité. 70 % du chiffre d’affaire est ainsi réalisé par la vente de produits alimentaires, dont une bonne part de produits frais.

 

Après la métaphore pondérale, le slogan de l’enseigne évolue au cours des années 1980 pour devenir « quand on sait ce que ça coûte, on choisit Mammouth », avant d’abandonner l’unique référence aux prix bas en 1988 et d’opter pour « Mammouth, centre de vie, pour le prix et pour le plaisir ».

 

La marque met en avant ses grandes surfaces comme des espaces conviviaux à découvrir en famille, durant une journée.

 

Pour cela, elle n’hésite pas à organiser de nombreuses animations tout au long de l’année pour petits et grands, en organisant des expositions, des concours mais aussi des vedettes qui viennent pousser la chansonnette et signer des autographes sur un podium au milieu du magasin.

 

OPA hostile du groupe Auchan

 

Au début des années 1990, les Docks de France représentent le troisième groupe de grande distribution derrière Carrefour et Leclerc.

 

Les affaires sont florissantes, et les propriétaires – qui possèdent également l’enseigne discount Atac, tentent de se développer en externe, en cherchant à racheter des concurrents, la période étant à la concentration.

 

Mais l’entreprise est chassée à son tour, et se retrouve victime, en 1996, d’une OPA hostile de la part d’un autre acteur du marché : le groupe Auchan.

 

En 1996, la famille Mulliez lance une OPA hostile sur les Docks de France.

 

En quelques mois, la majorité des Mammouth sont transformés en supermarchés Auchan. 

 

 

L’objectif de l’entreprise nordiste est simple, elle veut étoffer son empire, et grandir rapidement en absorbant l’un de ses rivaux.

 

Le petit oiseau rouge à la queue verte fait irrémédiablement disparaître le pachyderme.

 

En quelques mois, les supermarchés Mammouth passent sous les couleurs d’Auchan.

 

Un seul site, situé dans l’Oise, fera de la résistance jusqu’au 3 octobre 2009, date de la disparition définitive du dernier Mammouth…

 

Dernier supermarché à résister, le Mammouth de Lacroix Saint-Ouen dans l’Oise a fermé en octobre 2009, et remplacé comme bon nombre de ses congénères par un supermarché Auchan.

 

 

 

Sourcing: CORRESPONDANCE, GAUTIER DEMOUVEAUX , in Ouest France, l'édition dusoir

Le monde impitoyable de la grde distri et de la galaxie Mulliez

Le monde impitoyable de la grde distri et de la galaxie Mulliez

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21 juillet 2018 6 21 /07 /juillet /2018 11:13
Parcoursup :   angoisse sur les algorithmes de l’été

REVUE DE PRESSE


Parcoursup

 

angoisse sur les algorithmes de l’été
 


97 081 candidats inscrits sur Parcoursup, le site internet qui gère les inscriptions dans l’enseignement supérieur, n’avaient toujours pas d’affectation le 19 juillet 2018, selon les chiffres officiels.

De plus, des accusations de sélection et même de discrimination ont été avancées. Les médias s’en sont émus.

 

 

Aperçus dans la presse.

 

Le Monde 


La question est : Partir en vacances ou rester ? Déménager ou continuer d’espérer une place à côté de chez soi ? Conserver ses vœux en attente de place ou s’inscrire dans le privé, hors Parcoursup ? Cet été, l’attente sur la plate-forme Parcoursup qui a remplacé Admission post bac (APB) pèse sur les aspirants étudiants et leurs familles [...]

Chaque matin, c’est la même routine. Lancer la bouilloire et consulter Parcoursup, témoigne une maman d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

Personne ne comprend que son fils, cinquième de sa classe en terminale S, soit sur liste d’attente dans plusieurs classes préparatoires scientifiques, et encore au 875e rang pour une licence scientifique à Paris.

 

Marianne 


C’est là qu’interviennent les « algorithmes locaux », en outre machine à refuser des boursiers à Paris, notamment lorsque l’on se penche sur les filières de droit parisiennes, championnes toutes catégories des inégalités entre boursiers.

Ainsi, l’université Paris 13 Villetaneuse-Bobigny accueillera l’année prochaine plus de 18% de boursiers, tandis que celle de Paris 1 Panthéon Sorbonne ne doit en recevoir… que 2%.

Devant de tels chiffres, les enseignants du supérieur sont nombreux à pointer, à l’exemple d’Anne Bory, maîtresse de conférences en sociologie à la Faculté des Sciences économiques et sociales, l’hypocrisie du message gouvernemental : Ce n’est pas en intégrant 2% de boursiers que l’on va favoriser les étudiants des classes populaires ! s’étrangle-t-elle.

 

Si le gouvernement veut permettre la discrimination positive des boursiers, pourquoi il y en aurait-il moins à Assas qu’à Roubaix ?

A Paris qu’à Melun ?

Pourquoi une telle différence entre les universités ?

 

Beaucoup d’enseignants ne s’avancent pas, pointant seulement le manque de transparence du processus d’affectation de Parcoursup.

 

Le Figaro 


Cependant, Des élus mais aussi des avocats saisissent justice et instances pour plus de transparence dans les critères de sélection. Les universités seront-elles contraintes de publier leurs algorithmes locaux dans le cadre de la procédure Parcoursup ? C’est ce que demandent, au nom de la transparence, des élus de tous bords.

 

Et aussi peut-être au nom de l’égalité ?

 

Ouest-France 


C’est l’un des principaux points de crispation autour de la plateforme Parcoursup : les algorithmes locaux. Au mois de mai, le ministère de l’Enseignement supérieur a publié un algorithme national dévoilant des critères d’acceptation pour chaque filière universitaire. Mais par la suite les universités ont, individuellement, conçu un outil d’aide à la prise de décision, appelé un algorithme local.

Les établissements n’ont pas l’obligation de dévoiler les critères retenus par ces algorithmes.

 

Libération 


Mais Voilà que le Défenseur des droits est invité à mettre son nez dans Parcoursup. Ce mardi [17 juillet], plusieurs organisations syndicales ont déposé une saisine sur son bureau, pour plus de transparence et au nom de la lutte contre les discriminations.

 

L’Obs 


Car Parcoursup est-il un modèle de la méritocratie républicaine ou, au contraire, un instrument de discrimination sociale, et l’un des modèles du genre en France ?. Telle est la question posée à l’universitaire Hugues Bersini, spécialiste de l’intelligence artificielle, qui voit une conception politique et économique utilitariste inscrite au cœur même de la formule algorithmique de Parcoursup.

Plus généralement pour lui : Parcoursup est l’un des plus beaux exemples de la gouvernance algorithmique dans laquelle entre actuellement notre société.

Nos existences vont être de plus en plus ceinturées par des algorithmes qui vont prendre des décisions pour nous. C’est pourquoi des voix s’élèvent pour défendre l’idée que des citoyens lambdas doivent désormais être associés à leur écriture.

 

 

 

 

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

Parcoursup :   angoisse sur les algorithmes de l’été
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18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 18:01
PASCAL PAVAGEAU

PASCAL PAVAGEAU

ITW Pascal Pavageau, Secrétaire Général de FO 

 

Pascal Pavageau, Secrétaire Général de FO :

 

« La démocratie a besoin que nos interlocuteurs sociaux soient forts »
 

 

« Emmanuel Macron recevait ensemble, ce mardi, les différentes organisations syndicales. Le secrétaire général de FO se dit satisfait, au moins sur la forme. »

 

La rédaction du magazine Le Point a rencontré le secrétaire général de la Cgt FO.

 

Le Point :

 

Pour la première fois, l’exécutif a accepté d’échanger avec l’ensemble des organisations syndicales.

Que retenez-vous de cette discussion ?

 

Pascal Pavageau :

 

Plusieurs points positifs. D’abord, cela faisait trois mois que nous demandions une réunion entre l’exécutif et les huit organisations syndicales, et celle-ci a finalement eu lieu.

 

Nous avons pu avoir trois heures entières de discussion, ce qui est déjà une avancée. Ensuite, préalablement à cette rencontre, j’avais indiqué qu’il n’était pas question de “signer un contrat social”, comme l’avait indiqué le président, mais de parler du modèle social, et c’est bien ce qui s’est passé.

Nous avons débattu du modèle et indiqué quelles étaient nos attentes.

 

Enfin, j’avais demandé qu’il y ait un avant et un après-17 juillet sur la méthode afin que nous puissions revenir à la démocratie sociale et à la reconnaissance du rôle des acteurs sociaux, c’est ce qui semble se profiler.

 

Le président a affirmé qu’il allait désormais plus associer les acteurs sociaux à l’ensemble des sujets. Il nous a indiqué que nous serions reçus dès septembre par le Premier ministre pour parler de l’assurance chômage. Il s’est engagé à ce que la note de cadrage soit réalisée avec les organisations syndicales. Sans procès d’intention et sans trop d’optimisme, on s’achemine, sur la forme, vers un retour à la démocratie sociale.

 

 

Le Point:

 

Vous semblez confiant quant au changement de méthode. Qu’en est-il du contenu de la politique sociale ?

 

Pascal Pavageau : 

 

Sur le fond, par contre, rien ne va changer. Les points de désaccord majeurs sur le plan social demeurent. Le sens des réformes reste sur l’individualisation et la casse des droits collectifs. Le président n’a pas dit qu’il renonçait à ses réformes, ou revenait sur les ordonnances, ou sur l’abandon du statut de cheminot… Mais si le dialogue est renoué, les choses iront moins vite, les organisations syndicales pourront plus peser dans le débat, nous serons plus écoutés, certaines de nos propositions seront sans doute retenues et peut-être que l’exécutif renoncera à certaines réformes devant nos arguments.

 

Le Point:

 

Quelles seront les principaux points de crispation de la rentrée ?

 

Pascal Pavageau :

 

Il y en aura plein. D’abord, il faut voir ce que le gouvernement compte mettre dans le plan pauvreté, nous sommes encore trop dans le flou pour nous prononcer. Ou si on nous demande de diminuer les droits des demandeurs d’emploi, ou de les conditionner de telle sorte qu’ils doivent accepter n’importe quel travail, cela ne va pas le faire…

Sur la forme, le changement va dans le bon sens. Va-t-il permettre un réajustement sur le fond ? Nous allons essayer de peser dans la balance pour que cela soit le cas. Mais le président a conclu une chose avec laquelle nous sommes d’accord : la démocratie a besoin que nos interlocuteurs sociaux soient forts.

 

Le Point:

 

Cela est-il synonyme d’une nouvelle unité syndicale ?

 

Pascal Pavageau : 

 

Aujourd’hui, le gouvernement doit faire avec nous tous. Aucune avancée n’a jamais eu lieu sans l’intervention des organisations sociales, quelles qu’elles soient, et l’exécutif le sait : il ne peut rien faire sans nous. Il a atteint ses limites dans le « je marche seul ».

 

Nous avons réussi à nous voir tous les huit (organisations syndicales, NDLR) le 11 juillet, c’est le signe que nous pouvons travailler ensemble. Et je pense que cela a fait pression sur le gouvernement pour nous réintégrer.

Après, il n’y aura certainement pas un axe entre FO et le Medef, mais sur la nécessité de redonner leur force aux interlocuteurs sociaux, nous sommes tous d’accord.

 

 

 

Propos recueillis par Marylou Magal, in Le Point

LE 17 JUILLET 2018​​​​​​

Pascal Pavageau, Secrétaire Général de FO : « La démocratie a besoin que nos interlocuteurs sociaux soient forts »
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6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 10:34
Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0

Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0

REVUE DE PRESSE


Sécurité sociale

 

 premier coup de stylet ?
 


Un amendement prévoyant de renommer la « sécurité sociale » en « protection sociale » dans la Constitution vient d’être retiré après quelque quarante-huit heures de polémique.

Non sans avoir fait couler de l’encre.

 

La sécu de 1945 a aujourd'hui plus de 70 ans, et attise les convoitises de la finance et des groupes privés

 

Aperçus dans la presse.

 

Le Monde 


Cet amendement proposait que le texte fondamental ne mentionne plus les lois de financement de la sécurité sociale mais de la protection sociale.

L’objectif affiché était d’étendre le champ de la loi de financement en l’étendant à la protection sociale.

Immédiatement, la CFDT et Force Ouvrière ont fait connaître leur opposition à cet amendement.

 

L’Obs 


Ainsi Force Ouvrière avait dénoncé, de son côté, une faute historique qui reviendrait à constitutionnaliser la mort de la Sécu.

 

Appuyé à l’origine par Matignon et le ministère de la santé, Olivier Véran [député de la majorité présidentielle à l’origine de l’amendement. NDR], était monté au créneau pour expliquer qu’il fallait changer le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) en PLFPS (projet de loi de financement de la Protection Sociale), condition indispensable à l’identification dans la protection sociale d’un risque dépendance, conformément au souhait du Président de la République, ainsi qu’à la création d’un système universel de retraite ».

Ce qui est conforme au conformisme libéral old school du chef.

 

 

Challenges 


Pour Force Ouvrière dans un communiqué, le gouvernement veut asseoir la mainmise de l’appareil d’État sur non seulement la Sécurité sociale, mais aussi sur toutes ses dimensions connexes (assurance chômage, retraites complémentaires, hôpitaux publics).

La CGT a qualifié pour sa part cet amendement d’attaque frontale contre la Sécurité sociale. L’intention prêtée sur l’amendement qui voulait remplacer sécurité sociale par protection n’est pas celle du législateur, a réagi Richard Ferrand [député rapporteur du texte. NDR].

Nous adosserons donc, à la notion de sécurité sociale, celle de protection sociale allant ainsi au-delà de la sécurité.

Une sécurité qui peut paraître bien flexible.

 

Libération 


Le premier coup de stylet porté, le député en question a, une fois sa mission de sicaire achevée, décidé de revenir partiellement en arrière.

 

Je vais déposer demain un amendement qui rétablira le terme sécurité sociale après loi de financement, mais qui étendra quand même la loi de financement à d’autres champs que la seule sécurité sociale au sens strict.

L’amendement devrait être débattu lors de la séance publique sur le texte, qui débute le 10 juillet. Et selon le rapporteur du texte, le député Richard Ferrand, le terme protection sociale devrait bien figurer suite à la réforme.

 

La Loi de financement de la sécurité sociale devrait ainsi être étendue à la protection sociale. Quoi qu’il en soit, cette évolution de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) devra encore faire l’objet d’une loi organique pour définir précisément le périmètre de cette LFSS d’un nouveau genre.

 

Genre meurtre programmé ?

 

L’Express 


Face à ce produit sémanto-toxique, des députés de l’opposition se sont alarmés de cette suppression, y voyant une confirmation de la volonté d’en finir avec l’universalité de la protection sociale à la française.

 

Cela prépare à la fin de l’universalité de la protection sociale à la française. Le gouvernement veut détruire notre système de haut niveau financé par la cotisation pour ouvrir la porte au modèle anglo-saxon.

 

Avec une préférence pour les portes dérobées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sourcing:  MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

 

 

 

Libre & Independante
 

 

Sécurité sociale :    premier coup de stylet ?
Sécurité sociale :    premier coup de stylet ?
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