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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 16:09
Diversification des formes d’emploi et développement de nouvelles inégalités.

SOCIETE / EMPLOI

 

Diversification des formes d’emploi et développement de nouvelles inégalités.

 

**************************

 

Depuis la fin des années 1980 et particulièrement depuis la crise économique et financière de 2008, nous assistons à une diversification significative des formes d’emploi y compris s’agissant des liens de subordination entre une personne et son employeur.

 

  • La croissance des formes d’emploi atypiques dans le monde est une tendance marquante de ces dernières décennies.

 

Le BIT regroupe ces formes selon quatre grandes familles:

 

  • l’emploi temporaire,
  • le travail à temps partiel et sur appel,
  • la relation d’emploi multipartite,
  • la relation de travail déguisée/l’emploi économiquement dépendant.

 

 

 

Le BIT relève par ailleurs que l’emploi atypique "surtout lorsqu’il ne résulte pas d’un choix des travailleurs", peut aggraver leur insécurité.

 

Il crée, par certains aspects, une rupture d’égalité entre les travailleurs: en termes de sécurité de l’emploi ("Plus l’incidence de l’emploi temporaire est importante dans un pays, plus forte est la probabilité de voir les travailleurs passer de l’emploi atypique au chômage, et moindre celle d’une transition vers un meilleur emploi"), de choix des horaires et de la durée du travail (les travailleurs occasionnels ne maitrisent pas leurs horaires, cela peut compromettre l’opportunité d’avoir un deuxième emploi), de sécurité sociale (discontinuité et/ou insuffisance de la durée de travail impacte sur une couverture satisfaisante), entres autres.

 

Une autre tendance a émergé ces dernières années et provoqué des débats importants: le développement, du travail indépendant.

 

En France, le nombre de travailleurs non-salariés est en hausse depuis les années 2000.

 

L’évolution du travail indépendant est également liée au développement de l’économie de plateformes. Ces dernières ont la particularité de ne pas disposer d’actifs propres (immobilier, véhicules) mais de s’appuyer sur les actifs détenus par les travailleurs indépendants ou les particuliers qui fournissent ces services.

 

 

Le développement de ces plateformes, s’il peut résulter pour une part d’une demande croissante d’autonomie des travailleurs, consiste essentiellement pour les travailleurs, dans un contexte de crise, à trouver des alternatives à l’emploi salarié, quitte à accepter des conditions de travail parfois précaires.

 

 

  • Alors que l’auto-entreprenariat est souvent perçu comme un moyen de s’affranchir du lien de subordination intrinsèque au salariat, on observe dans la plupart des cas que cette relation de subordination persiste dans l’auto-entreprenariat lié à l’économie de plateformes.

 

 

Dans certains cas, si l’auto-entrepreneur ne reçoit pas d’ordre direct d’un supérieur hiérarchique, les modalités de son travail (prix de la course, itinéraire) lui sont dictées par un algorithme.

 

Aujourd’hui tout se passe comme si la figure de l’employeur disparaissait. Même lorsque le travail est dirigé (serait-ce par un algorithme), les plateformes préfèrent qualifier ceux qui travaillent pour elles de partenaires.

 

 

 

 

Il convient toutefois de rappeler que le travail salarié reste, dans la plupart des pays, comme en France, la forme d’emploi majoritaire.

 

Aussi, plus qu’une remise en cause de ce principe, l’augmentation du travail indépendant pose la question de la pluriactivité et de ses conséquences sur le monde du travail et plus particulièrement sur les droits des travailleurs.

************************

 

Extraits du rapport "Avenir du travail, contribution française"
du 16 février 2017.
Bureau international du travail (BIT)

 

 

 

 

yessmiley Blog publication, 04 mars 2019, 16H26

 

 

 

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3 mars 2019 7 03 /03 /mars /2019 16:05
Les mères gagnent 23% de moins que les pères  

Emploi / Salaire / Egalité salariale F-H

 

Les mères gagnent 23% de moins que les pères
 

Le poids des enfants pèsent sur la rémunération des femmes au travail.

 

 

Si les femmes salariées du secteur privé gagnent en moyenne 18% de moins que les hommes, d’après une étude de l’Insee qui a porté sur le salaire net horaire entre 1995 et 2015, ce n’est cependant qu’une moyenne.

 

En effet selon cette même étude, publiée le 19 février 2019, l’écart est de 7% entre salariés sans enfant, mais de 23% entre pères et mères.

 

 

Et le temps n’arrange rien : les mères gagnent 11% de moins que les pères à 25 ans et 25% de moins à 45 ans.

 

L’institut note même une baisse de salaire des mères, d’environ 2% à 3%, après la naissance d’un enfant. Par contre, l’écart de salaire des femmes sans enfant reste aux alentours de 7% tout au long de leur carrière.

 

  • Des écarts peu féconds


De son côté, la fécondité pour suit sa baisse et cela pour tous les âges avant 35 ans. Ainsi selon des chiffres de l’Insee dévoilés le 13 décembre 2018, les femmes ont eu moins d’enfants en 2016 qu’en 2013, quel que soit leur niveau de vie.

 

Cependant, la baisse apparaît plus précoce pour les femmes de milieux modestes et très modestes (premier et deuxième quartiles) : elles ont eu moins d’enfants en 2015 qu’en 2013, alors que les femmes plus aisées (troisième et quatrième quartiles) sont aussi fécondes ces deux années.

 

 

 

 

Sourcing:   MICHEL POURCELOT, in fo.fr

Les mères gagnent 23% de moins que les pères  

Ce qui change

 

- Un index d’égalité salariale entre hommes et femmes doit, à partir du 1er mars 2019, être publié par les entreprises de plus de 1 000 salariés.

Il est basé sur plusieurs indicateurs (écarts de rémunération hommes et femmes, écarts de taux d’augmentations et de promotions, nombre de femmes parmi les dix plus hautes rémunérations,. congés maternité…).

 

- L’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et le Japon est entré en vigueur le 1er février 2019, après avoir été validé par la Commission européenne le 17 juillet 2018 et approuvé par le Parlement européen le 12 décembre 2018.

yessmileyBlog publication, 03 mars 2019, 16H16

 

 

Les mères gagnent 23% de moins que les pères  
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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 14:51

yes - Blog première publication, 02 mars 2018, mis à jour le 1er mars 2019, 12H42

Documentation 1er mars 2019, mise à jour 14H49

 

 

 

 

 

  • Retrouver nos articles du 1er mars 2018 sur ce sujet de la manifestation devant le siège Carrefour

 

http://foed.over-blog.com/2018/03/massy-la-manif-une-tres-belle-et-encourageante-reussite-un-grand-merci-a-toutes-et-tous.html

http://foed.over-blog.com/2018/03/carrefour-la-colere-gronde-tres-forte-mobilisation.html

http://foed.over-blog.com/2018/03/fgta-fo-https-t-co-jkk3z0sioo-via-youtube.html

Dejean, Nathalie et Cyril

Dejean, Nathalie et Cyril

Telecharger le tract, en version pdf suite à la manif de Massy

Grde Distri / Carefour / MOBILISATION


 

Raz de marée social au siège de Carrefour

 

Rassemblement des salariés de Carrefour à l’appel de la FGTA-FO, jeudi 1er mars 2018, devant le siège France du groupe à Massy (Essonne). 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er mars 2018, plus de 2 000 salariés venus de France et de Belgique et issus de toutes les entités du groupe Carrefour, se sont réunis devant le siège de Carrefour à Massy.

 

 

 

A cette occasion, une délégation a été reçue par la direction pour exposer ses revendications. Lors de cette rencontre, la Direction a pris verbalement les engagements suivants :

 

 

1) Objectif de 100% de reclassements effectifs pour les salariés qui le souhaitent, en interne et en externe, au lieu des 50% annoncés initialement par Alexandre Bompard.

 

 

2) Rallongement important du congé de reclassement, ainsi qu’une augmentation significative des moyens de formation, pour garantir la reconversion et la promotion de tous les salariés impactés par le PSE.

 

 

3) Dans le cadre du PSE, permettre le reclassement d’un salarié de la Proximité sur un poste libéré par le départ en retraite anticipé d’un salarié d’une autre entité du groupe, dans des conditions qui restent à négocier.

 

 

4) Imposer un contrôle sur la charge de travail et sur les dispositifs d’accompagnement à l’adaptation des nouvelles organisations.

 

 

5) Force Ouvrière a imposé à la direction, dès à présent, l’ouverture d’une négociation sur une compensation de la perte de participation, qui sans cela serait diminuée de moitié.

 

 

Ces engagements ne sont qu’une première étape puisque les négociations sur le plan Carrefour 2022 ne font que commencer. FO entend donc maintenir la pression sur la Direction en poursuivant la mobilisation par des actions à la hauteur des attaques que subissent les salariés du groupe Carrefour.

 


 

Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière

 

 

 

© FGTA-FO

VENDREDI 2 MARS 2018 FGTA-FO

 

 

 

 

 

 

smileyyes Blog publication, 02 mars 2018, mis à jour le 1er mars 2019, 12H42

 

 

 

 

Il y avait du monde à Massy en ce 1er mars 2018 !!
Il y avait du monde à Massy en ce 1er mars 2018 !!

Il y avait du monde à Massy en ce 1er mars 2018 !!

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 14:19
Semestre européen    le social doit primer !

Europe / Protection sociale  

COMMUNIQUÉ DE FO du 1er mars 2019

Semestre européen

 le social doit primer !
 

Dans le cadre du semestre européen, processus d’évaluation et de coordination des politiques économiques au sein de l’Union Européenne, la Commission Européenne a présenté ce mercredi 25 février son rapport concernant les réformes proposées par le gouvernement français pour répondre aux critères du pacte de stabilité, pour lequel les États Membres ont pour obligation de prévenir les désordres macroéconomiques et soutenir l’assainissement des finances publiques, peu importe si le tout conduit à de graves désordres sociaux.

 

Si le rapport met en évidence l’efficacité globale du modèle social, et notamment la Sécurité sociale ou le fait que les transferts sociaux contribuent à réduire la pauvreté, la Commission Européenne approuve et encourage les projets de réforme du gouvernement, notamment sur la réforme des retraites et de la santé.

 

 

Elle demande une précision des mesures du programme CAP22, de façon à réduire la dette publique.

 

Pour FO, cette vision purement comptable est inacceptable. De même que le souhait de la Commission de renforcer la concurrence dans le secteur des services.

 

 

Force Ouvrière dénonce le paradoxe majeur du rapport qui reconnaît l’efficacité du modèle social français tout en appelant à réduire le périmètre des services publics, garants de la redistribution des richesses et de l’égalité républicaine sur l’ensemble du territoire.

 

 

 

 

Sur les questions d’emploi, FO souligne le paradoxe d’un rapport qui souligne l’augmentation des contrats courts et des temps partiels involontaires mais reste muet l’augmentation du nombre de travailleurs pauvres.

 

Le gouvernement français présentera son Programme National de réforme (PNR) avant le 30 avril. Dans le contexte social actuel, FO a mis en garde le gouvernement depuis de nombreux mois contre le danger de ne pas entendre les revendications portées par les syndicats, notamment sur les salaires, la fiscalité ou la prime transport.

 

FO a demandé que le gouvernement suspende les réformes controversées sur la fonction publique et les retraites et appelle les salariés du privé et du public à cesser le travail le 19 mars.

(BM)

 

 

 

Sourcing:   MARJORIE ALEXANDRE, in fo.fr

Semestre européen    le social doit primer !

smileyyes Blog publication, 1er mars 2019, 14H27

 

 

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26 février 2019 2 26 /02 /février /2019 12:16
Le bonus malus pour les contrats courts...
Le bonus malus pour les contrats courts...

Société / Assurance chômage / Bonus-Malus 

 

Assurance chômage

première réaction de FO
 

Le bonus malus pour les contrats courts par Force Ouvrière


FO a pris connaissance des annonces du gouvernement concernant l’assurance chômage par voie de presse.

 

FO constate que le gouvernement non seulement est allant sur la révision à la baisse des règles d’indemnisation des demandeurs d’emplois mais confirme qui plus est l’objectif d’accroître les économies en ce sens à hauteur de 1 à 1,3 milliard d’euro comme prévu par sa lettre de cadrage initiale.

 

A contrario, le gouvernement semble moins assuré quant à la mise en œuvre d’un bonus-malus sur les contrats courts, tout en reconnaissant que les dérapages en la matière sont le produit des assouplissements dus aux ordonnances.

 

A ce stade, FO ne partage pas du tout le diagnostic présenté par le gouvernement justifiant selon lui la révision des règles d’indemnisation notamment concernant les niveaux de l’allocation – pour mémoire elle est en moyenne de l’ordre de 1 000 euros – ou le rapport entre cotisation et indemnisation des cadres.

 

  • FO, à l’origine du système d’assurance chômage, réitère que ce n’est pas le système qui est la cause ni du chômage ni de la difficulté des demandeurs d’emplois à retrouver un travail avec un vrai salaire.

 

 MICHEL BEAUGAS, YVES VEYRIER

 

 


 


Communiqué de FO

 Assurance chômage : première réaction de FO


26 FÉVRIER 2019

 

 

Le bonus malus pour les contrats courts...

Lire nos articles précédents des 21/02  & 25/02 019

 

 

  • Echec des négociations sur l'assurance chômage 
  • Assurance chômage, pour FO le combat continue

 

(suivre les liens)

 

  • http://foed.over-blog.com/2019/02/echec-des-negociations-assurance-chomage.html

 

  • http://foed.over-blog.com/2019/02/assurance-chomage-pour-fo-le-combat-continue.html​​​​​​
Le bonus malus pour les contrats courts...

Blog publication, 26 février 2019, 12H25

 

 

 

 

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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 13:37
Rapport sur les arrêts de travail   des propositions mitigées porteuses de risques

Arrêt de travail / Maladie / Protection sociale / Indemnisation

 

Rapport sur les arrêts de travail

des propositions mitigées porteuses de risques

 

Vieillissement de la population active, présentéisme parmi les plus élevés d’Europe et un système d’indemnisation « pas particulièrement généreux » :

 

Voici quelques constats du rapport sur les indemnités journalières réalisé à la demande du Premier ministre et rendu public ce 20 février 2019.

 

Pour Force Ouvrière, ces constats devraient en principe encourager une meilleure protection des travailleurs. Hélas, le rapport préconise au contraire de mettre en œuvre pour toutes les entreprises un jour de carence obligatoire dont l’aspect punitif est contesté et rejeté par FO, et pour lequel toutes les études démontrent la nullité et donc l’inutilité.

 

 

 

 

Pour FO, d’autres préconisations sont dangereuses : le développement des alternatives à l’arrêt de travail par la mise en œuvre du télétravail, la modulation de la cotisation Maladie patronale en fonction du taux d’absentéisme de l’entreprise ou encore la forfaitisation du montant des indemnités journalières.

 

D’une part, elles remettent en cause notre modèle de Sécurité sociale fondé sur la solidarité en individualisant au maximum à la fois la cotisation et les prestations. D’autre part, elles pourraient viser à contraindre à tout prix les travailleurs à reprendre le travail malgré un état de santé dégradé sans mettre en œuvre les garde-fous nécessaires.

 

Néanmoins, certaines propositions vont plutôt dans le bon sens.

 

Il en va ainsi de l’extension de la loi sur le complément légal de l’employeur à des catégories de travailleurs qui aujourd’hui n’en bénéficient pas et de l’harmonisation de ses conditions d’ouvertures sur celles, plus favorables, de la Sécurité sociale.

 

Si le rapport préconise une meilleure prise en compte de la réduction progressive des capacités de travail avec l’âge et une intensification des actions d’adaptation au poste, il ne prend pas suffisamment en compte le rôle et l’impact de l’organisation du travail et des récentes réformes sur l’accroissement des arrêts de travail.

 

  • Certaines études estiment que plus ou moins un tiers des arrêts de travail sont liés à un contexte professionnel.

 

Pour Force Ouvrière, il est donc urgent d’agir, notamment en améliorant la prévention et les conditions de travail des travailleurs.

La future négociation sur la santé au travail doit être l’occasion de porter ces revendications.

 Blog publication, 24 février 2019, 13H49

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 12:39
Echec des négociations Assurance chômage

Société / Négos / Assurance chômage

Communiqué FO

Echec des négociations Assurance chômage

 

Le 20 février la délégation Force Ouvrière s’est rendue au siège du Medef.

 

La séance a commencé par l’énonciation d’un constat d’échec des négociations par la délégation patronale.

 

En effet, le Medef, CPME et U2P n’avaient fait aucune concession et ne tablaient que sur des économies sur les dos des demandeurs d’emploi !

 

Force Ouvrière déplore l’échec des négociations lié à l’entêtement du patronat de refuser le bonus malus, système qui aurait permis de lutter contre la précarité des contrats courts et de responsabiliser les entreprises.

 

 

 

Notre priorité étant de sauvegarder les droits des demandeurs d’emploi et des salariés précaires, trop souvent des femmes et des jeunes à temps partiels avec un faible salaire.

 

Cette négociation était malgré tout mal engagée dès le départ au vu de la lettre de cadrage demandant des économies irréalisables de l’ordre de 3,9 milliards d’euros en 3 ans.

 

Force Ouvrière est particulièrement préoccupée, à l’aune d’une reprise en main par le gouvernement de l’assurance chômage, par l’avenir de l’indemnisation des demandeurs d’emploi et l’incertitude de la volonté réelle de celui-ci de mettre en place le bonus-malus.

 

MICHEL BEAUGAS

MERCREDI 20 FÉVRIER 2019

 

 

 

Echec des négociations Assurance chômage

Blog publication, 21 février 2019, 12H47

 

 

 

 

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21 février 2019 4 21 /02 /février /2019 12:16
Relèvement des seuils sociaux au Sénat,  un franchissement de trop contre les droits des salariés

Droit social / IRP / REPRESENTATIVITE / SEUILS SOCIAUX

 

Communiqué FO

 

Relèvement des seuils sociaux au Sénat

 

 un franchissement de trop contre les droits des salariés


Après les ordonnances Macron qui ont fusionné les institutions représentatives du personnel et réduit le nombre de leurs membres ainsi que leurs heures de délégation, c’est au tour du Sénat de profiter du projet de loi PACTE pour relever les seuils d’assujettissement à de nombreuses obligations auxquelles sont soumis les employeurs.

 

Les sénateurs ont en effet ajouté un nouvel article dédié à la modification du code du travail dans le projet de loi adopté le 12 février 2019, et rien n’est épargné :

 

Les attributions des CSE, l’appréciation des difficultés économiques, l’obligation de mettre en place un PSE, la désignation de délégués syndicaux, les accords-types de branche, la mise en place de l’intéressement et de la participation...toutes ces obligations s’imposeraient désormais dans les entreprises d’au moins 100 salariés, au lieu de 50 à l’heure actuelle.

 

Avant l’adoption du texte à l’Assemblée Nationale, Force ouvrière avait déjà dénoncé des dispositions particulièrement dangereuses, contradictoires avec la volonté affichée de promouvoir le dialogue social, en particulier dans les PME.

 

 

 

D’autres droits reconnus aux syndicats, tels que la fourniture d’un local, ne s’imposeraient plus qu’à partir de 250 salariés. Pour FO, il s’agit ni plus ni moins d’une remise en cause des moyens de l’action syndicale et des possibilités d’implantation. Ce seuil doit être au contraire abaissé à 50 salariés.

 

De plus, la durée prise en compte pour apprécier le franchissement des seuils serait portée à 5 années consécutives (contre 1 ou 3 ans actuellement). L’employeur se trouvera ainsi exonéré de ses obligations durant une très longue période qui parait totalement disproportionnée.

 

FO demande le retrait de cette hausse des seuils qui serait un franchissement de trop (de plus) contre les droits des salariés !

 

MICHEL BEAUGAS

MERCREDI 20 FÉVRIER 2019

 

 

Relèvement des seuils sociaux au Sénat,  un franchissement de trop contre les droits des salariés

Blog publication, 21 février 2019, 12H26

 

 

 

 

 

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19 février 2019 2 19 /02 /février /2019 15:31
Le 19 mars, réaffirmons nos revendications syndicales

REVENDICATIONS / MANIFS / SOCIETE 

 

Le 19 mars, réaffirmons nos revendications syndicales
 

La FGTA-FO soutient l’appel lancé par la Confédération FO à réaffirmer le 19 mars 2019 les revendications syndicales après le « Grand débat national ».

 

En aucun cas un référendum fourre-tout ne pourra se substituer au dialogue social sur des sujets majeurs comme la retraite.

 

La FGTA-FO invite tous ses élus et adhérents à se joindre aux manifestations. La Fédération sera présente dans le cortège parisien, venez nous rejoindre sous la banderole FGTA-FO !

 

La situation sociale en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles. Le mouvement des gilets jaunes est l’expression récente de cette profonde crise sociale.

 

Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouvernement n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux libertés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas remise en cause, que le chômage progresse…

 

Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.

 

 

 

Pour les jeunes, les difficultés ne cessent de croitre : sélection, réforme du lycée et de la voie professionnelle, hausse des frais d’inscription des étudiant-es étranger-ères hors UE, progression de la précarité étudiante et gel des prestations sociales, ne font qu’attaquer le droit d’étudier.

 

En parallèle, le patronat, particulièrement celui des grands groupes, porte lui aussi une grande responsabilité dans l’exaspération sociale. C’est dans les entreprises et dans les services publics que les salarié-es sont considéré-es comme un coût et non pour ce qu’ils/elles sont : une richesse. C’est là que les conditions de travail se dégradent.

 

  • C’est partout que la précarité s’aggrave…

 

Dans ce contexte, il s’agit de gagner l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’égalité femmes-hommes et un véritable droit à l’éducation et à la formation. Il s’agit aussi de renforcer notre protection sociale et notre système solidaire de retraite par répartition. Il s’agit enfin de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, tout en développant des emplois de qualité…

 

C’est dans ce but que nos organisations appellent à l’élargissement et l’amplification de la mobilisation sociale.

 

Partout sur le territoire, nos organisations engagent un travail en ce sens via des initiatives diverses dans les entreprises, dans les services publics et en prise directe avec les salarié-es, les retraité-es, les privé-es d’emploi et la jeunesse. Ainsi, nous placerons le débat là où il doit être.

 

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la construction d’une nouvelle journée d’action, de mobilisation et de grève le 19 mars prochain. Nos organisations -CGT, FO, Solidaires, UNEF, UNL- s’engagent à poursuivre un travail commun donnant des perspectives à la mobilisation sociale.

 

Nos organisations appellent à une puissante journée d’action, de mobilisations et de grève le 19 mars !

 

 

 

 

Communication FGTA FO

Communiqué FGTA FO du 18 février 2019

 

Prochainement le Blog diffusera  plus d’infos sur le cortège .

 

 

 

Blog publication, 19 février 2019, 15H41

 

 

 

 

 

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16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 16:58
Protection sociale: les Allocs !!

PROTECTION SOCIALE  /  Allocations

Le Mot « Allocations »
 

Les caisses appliqueront la modulation des allocations familiales en fonction des revenus des familles à partir de juillet 2015. 


Familiales, de logement, de chômage, de solidarité aux personnes âgées... les allocations, plus familièrement appelées les allocs, appartiennent au champ de ces prestations sociales qui, selon l’Insee, ont pour but de réduire la charge financière que représente la protection contre divers risques (vieillesse, santé, famille, logement, emploi, logement, pauvreté) et ont contribué pour 65 % à la réduction des inégalités en 2017.

 

Allocare


Sont tous versés sous forme d’allocation (du bas latin allocare, soit admettre comme valable, agréer), les minimas sociaux (RSA, handicap, vieillesse, chômage de longue durée), ceux qui coûtent un pognon de dingue et visent à assurer un revenu minimal à une personne (ou à sa famille) en situation de précarité.

 

 

 

Les minima sociaux et la prime d’activité ont en 2017 contribué pour 23% à la réduction globale des inégalités et représenté 17 % du niveau de vie moyen des 20% de personnes les plus modestes (et même 28 % de celui des 10 % les plus modestes), selon l’Insee (Insee).

 

Les allocations concourent ainsi à la redistribution monétaire (visant à réduire les écarts de revenus entre les ménages), et donc à la justice sociale.

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in fo.fr

Protection sociale: les Allocs !!

Blog publication, 16 février 2019, 17H06

 

 

 

 

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