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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 15:41
La délégation FO à la séance de négociation du 18 janvier 2018 au Medef. 

La délégation FO à la séance de négociation du 18 janvier 2018 au Medef. 

PROTECTION SOCIALE / Assurance chômage


Assurance chômage

 Réunion de la dernière chance le 22 février
 


 

La sixième séance de négociation interprofessionnelle sur l’Assurance chômage, qui s’est tenue le 15 février au siège du Medef, devait être conclusive. Mais les employeurs restant toujours crispés sur la question des contrats courts, une ultime rencontre est prévue le 22 février.

 

Malgré cinq heures de discussions et deux suspensions de séance, les interlocuteurs sociaux ne sont pas parvenus à s’entendre sur la réforme de l’Assurance chômage voulue par le gouvernement le 15 février.

 

Une dernière rencontre est programmée le 22 février.

 

Ça coince toujours sur la lutte contre la multiplication des contrats courts qui plombent les comptes de l’Unédic.

Le 14 février, le patronat (Medef, U2P, CPME) avait remis aux organisations syndicales une nouvelle version de son projet d’accord.

 

En matière de précarité, il renvoie la question à des négociations de branche, comme le prévoyait déjà la convention Unédic du printemps 2017. Petite avancée, il ne les limite plus à quatre secteurs invite désormais « l’ensemble des branches » à ouvrir des discussions, qui devront s’achever au plus tard le 31 décembre 2018.

Mais les employeurs refusent toujours toute sanction en cas d’échec.

 

Préserver le droit à la reconversion pour les salariés

 

Michel Beaugas

 

« Nous voulons que le gouvernement nous garantisse, de préférence par écrit, qu’il imposera bien un système de bonus-malus si le dispositif retenu ne lui convient pas, il semble avoir reculé sur cette question », s’inquiète Michel Beaugas, secrétaire confédéral chargé de l’emploi et chef de file de la délégation FO.

 

Il rappelle que la convention Unédic de 2017 ayant fait porter les efforts sur les salariés pour préserver le paritarisme, « c’est désormais aux employeurs de faire des efforts ».

 

Un autre point de blocage est apparu sur l’indemnisation des démissionnaires, dans son articulation avec la réforme de la formation professionnelle, en cours de négociation.

« Il ne faut pas que d’un côté, on crée un droit à la reconversion pour les démissionnaires, et que de l’autre, on supprime cette possibilité pour les salariés dans le cadre d’une formation longue, comme c’est le cas avec l’actuel CIF, prévient-il. On ne veut pas que demain, on soit obligé de démissionner pour se reconvertir. »

 

Démissionnaires : des critères patronaux trop restrictifs


FO déplore également les restrictions d’accès au dispositif pour les démissionnaires. Le patronat veut limiter au maximum les coûts pour l’Assurance chômage.

Selon des chiffrages de l’Unédic rendus le 13 février, le dispositif pourrait coûter entre 140 et 680 millions d’euros par an, selon les critères d’éligibilité retenus.

 

Le patronat voudrait, selon FO, un plafond de 150 millions d’euros. S’il accepte de ne plus prendre en compte le niveau de diplôme, mais il voudrait ouvrir le dispositif aux salariés ayant au moins sept ans d’ancienneté dans l’entreprise.

 

« Au final, il y aura moins de 10 000 bénéficiaires, je ne suis pas sûr que le texte soit bien reçu par le gouvernement  », poursuit Michel Beaugas.

 

La négociation sur la formation professionnelle doit s’achever au plus tard le 21 février, la veille de l’ultime réunion sur l’assurance chômage.

 

 

« Avant de signer, nous regarderons l’équilibre général entre les deux textes, ça fait partie d’un tout », ajoute Michel Beaugas.

 

 

Sourcing:   CLARISSE JOSSELIN, inFO Hebdo

Assurance chômage : réunion de la dernière chance le 22 février
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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 10:10
Fabienne Février, est secrétaire de section FO à la MAIF.

Fabienne Février, est secrétaire de section FO à la MAIF.

PORTRAIT

 

MAIF

 Dénoncer les « supercheries » d’un accord

 

Fabienne Février, 56 ans, est secrétaire de section FO à la MAIF.

 

 

C’est le seul syndicat à s’être opposé début 2016 à un projet de réorganisation du temps de travail. Alors que les mesures se mettent en place, elle continue à se battre pour défendre

 

Ok pour témoigner, mais je ne suis pas seule, on est toute une équipe FO, on travaille tous ensemble, précise Fabienne Février.

 

 

Entrée dans la mutuelle en 1982 comme technicienne d’assurance, elle a adhéré à FO dans les années 1990. À l’époque ça se passait très mal dans mon bureau à Angers et on a cherché un syndicat, poursuit-elle.

 

Les représentants FO, qui avaient organisé une mobilisation par le passé, m’avaient le plus favorablement impressionnée. Elle est désignée DS en 2002 et élue secrétaire de section en mars 2015.

 

Début 2016, FO est le seul syndicat à ne pas signer l’accord de méthode dans le cadre du projet OSER (Organisation Souple Épanouissante et Responsabilisante).

 

 

La co-construction avec les salariés ne nous convenait pas, explique-t-elle. Sous couvert de leur demander leur avis, la direction a mis en place le travail en soirée et le samedi, ce qu’elle n’avait pas réussi à faire en 2008.

 

Une grève bien suivie
7 500
C’est le nombre de salariés à la MAIF, répartis entre le siège et les agences sur toute la France.

 

La négociation a ensuite été raccourcie de neuf à trois mois. FO a alors appelé à la grève, qui a été très suivie et a permis les avancées les plus significatives, poursuit-elle. Ainsi, les salariés qui travaillaient déjà le samedi ont pu conserver leurs acquis.

 

Trois syndicats sur six, dont FO, n’ont pas signé l’accord OSER en juillet 2017.

Fabienne dénonce notamment l’annualisation du temps de travail pour réduire les heures supplémentaires et les embauches. L’accord se met en place progressivement et déjà des choses se passent très mal, constate-t-elle. Prendre une journée mobile de récupération est presque impossible.

On va continuer à se battre en informant nos collègues et en dénonçant les supercheries de cet accord.

 

Sourcing:    CLARISSE JOSSELIN, in FO Hebdo

 

 

La MAIF est une société d'assurance mutuelle française dont le siège est situé à Niort, dans les Deux-Sèvres. Elle est membre d'EURESA, un GEIE rassemblant 14 assureurs européens. Elle est régie par le code des assurances

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 23:04
Ouverture de la négociation sur l’encadrement : des premiers échanges prometteurs  

Négos / Encadrement / EMPLOI  /  SALAIRES


 

Ouverture de la négociation sur l’encadrement

 

 Des premiers échanges prometteurs
 

 

La première réunion de négociation sur l’encadrement s’est tenue ce 21 décembre au siège du Medef. Les discussions devraient aboutir d’ici avril 2018.

 

FO-Cadres se félicite de l’ouverture de cette négociation qui répond à l’une de ses principales demandes. Elle est l’occasion de restaurer le rôle et la place des cadres dans l’entreprise et de répondre à leurs préoccupations.

Leur engagement professionnel doit être reconnu à sa juste valeur et se traduire par des droits et garanties collectifs propres.

 

Les premiers échanges ont permis de partager un diagnostic commun sur la base de travaux d’études de l’Apec, de la CFDT-Cadres et de FO-Cadres.

 

 

Pour FO-Cadres, cette négociation doit conduire à la signature d’un nouvel accord national interprofessionnel pour permettre ensuite aux branches d’engager leurs propres négociations sur l’encadrement.

 

C’est aussi pour FO-Cadres l’occasion de revenir sur ses revendications telles que la nécessité de lier à la fonction de cadre une rémunération minimum à la hauteur des engagements professionnels, une protection juridique en matière de responsabilité pénale, le maintien et la modernisation du dispositif de prévoyance obligatoire, le renforcement de l’équilibre vie privée-vie professionnelle à l’ère du numérique, la régulation du temps de travail notamment par la limitation du recours au forfait-jours, la traduction de compétences notamment managériales par des formations qualifiantes.

 

 

Ces mesures visent à rétablir l’équilibre entre la contribution et la rétribution des cadres, tout en restaurant le collectif là où prévaut l’individuel.

 

La prochaine réunion aura lieu le 15 février 2018, à cette occasion FO-Cadres partagera les résultats de sa consultation publique ouverte jusqu’au 15 janvier 2018 (forumcadres.com).

 

 

 

 

Communiqué de FO-Cadres

Ouverture de la négociation sur l’encadrement : des premiers échanges prometteurs  
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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 20:12
Finlande : round de discussions décisif pour l’avenir de la négociation collective  

Négociation collective  / EUROPE / FINLANDE

 


Finlande

 

 Round de discussions décisif pour l’avenir de la négociation collective
 


 

Un cycle de négociations s’est engagé cet automne en Finlande pour renouveler les accords sectoriels.

 

Les discussions s’ouvrent dans un contexte social particulièrement tendu depuis que la confédération des employeurs EK a annoncé au printemps dernier ne plus vouloir mener de négociations nationales interprofessionnelles, ce qui était le cas jusqu’à présent.

 

Chaque secteur et chaque entreprise négociera désormais sur ses propres bases.

 

Les négociations qui s’ouvrent doivent donc permettre de définir de nouvelles formes de coordination pour un système de négociation collective en pleine mutation.


 

Lettre  électronique n°42

 

La confédération syndicale SAK avait condamné la décision des employeurs qui remet en cause une tradition de négociation collective qui remonte à 1940.

 

confédération syndicale SAK

 

Anticipant le cycle de négociations devant se tenir à l’automne, les accords précédents arrivant à terme, les confédérations SAK, AKAVA et STTK avaient annoncé que les négociations seraient menées par leurs syndicats de branche pour obtenir des augmentations de salaires.

 

Dans le secteur de l’industrie, les partenaires sociaux se sont accordés début novembre sur une hausse de salaires de 2 % étalée sur deux ans (1,1 % en 2018 et 0,9% en 2019).

 

syndicat AKAVA

 

L’accord précise toutefois que les hausses de salaires doivent avant tout être décidées localement, c’est-à-dire en fonction de la situation de chaque entreprise.

 

Localement, la négociation peut ne pas aboutir ou bien conclure sur des hausses de salaires plus limitées, en fonction des carnets de commande ou de la situation de l’emploi.

 

syndicat STTK

 

L’accord sectoriel s’applique si aucun compromis n’est trouvé localement et prévoit dans ce cas une augmentation complémentaire de 0,5 % en 2018 et 0,7 % en 2019.

 

Au final, la hausse pourrait atteindre jusqu’à 3,2 %.

 

Cet accord pourrait servir de référence pour les autres négociations sectorielles. Il est le premier à avoir été conclu depuis l’échec des négociations dans l’industrie forestière, un secteur clé compte tenu de la structure de l’économie finlandaise.

 

Les employeurs n’avaient rien proposé de mieux qu’un gel des salaires conduisant le syndicat de la branche à faire planer la menace d’une grève.

 

Communication Cgt FO, secteur SECTEUR EUROPE - INTERNATIONAL

Finlande : round de discussions décisif pour l’avenir de la négociation collective  
Finlande : round de discussions décisif pour l’avenir de la négociation collective  
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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 17:10
FO Cadres dénonce le risque des recours abusifs au télétravail

EMPLOI / ENCADREMENT / NOUVELLES TECHNOLOGIES / TELETRAVAIL

FO Cadres dénonce le risque des recours abusifs au télétravail

 

FO Cadres a toujours soutenu le développement d’un télétravail régulé, négocié et protecteur. Pour elle, il doit demeurer choisi par les parties contractantes et son déploiement doit être compatible avec les garanties collectives qui concilient progrès technique et épanouissement humain.

 

 

Les ordonnances Macron prévoient certaines avancées relatives au télétravail notamment la présomption d’accident du travail et le renforcement de la négociation d’un accord collectif.

C’est pourquoi FO Cadres réprouve fermement la possibilité induite par l’article 6-I du projet de loi ratifiant les ordonnances.

 

En supprimant la notion de « manière occasionnelle » il étend la possibilité d’instaurer le télétravail par simple accord entre les parties même lorsque le télétravail est régulier. Il suffirait alors d’un simple accord de gré à gré pour le mettre en place.

FO Cadres rappelle que seul un accord collectif négocié peut apporter des garanties effectives et protectrices pour les salariés.

 

Elle invite les parlementaires à renoncer à cet amendement afin d’éviter que le dispositif du télétravail soit abusivement détourné.

 

 

 

UNION DES CADRES ET INGÉNIEURS

https://www.fo-cadres.fr/​​​​​​

 

 

Communiqué de FO Cadres

FO Cadres dénonce le risque des recours abusifs au télétravail
FO Cadres dénonce le risque des recours abusifs au télétravail
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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 14:47
Travailleurs migrants : le Qatar s’engage à renforcer leurs droits

INTERNATIONAL / EMPLOI / Conditions de travail


Travailleurs migrants : le Qatar s’engage à renforcer leurs droits

 

L’Organisation internationale du travail a décidé de classer la plainte déposée en 2014 par la Confédération syndicale internationale contre l’émirat qatari, saluant l’engagement de ce dernier de renforcer les droits des travailleurs migrants employés sur son territoire.
Elle a simultanément lancé un programme de coopération technique avec le pays pour l’aider à concrétiser sa promesse.

 

Le Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT) du 8 novembre a jugé positivement les efforts du Qatar pour améliorer les conditions de vie et de travail des deux millions de migrants employés sur son territoire.

 

C’est à la suite d’une plainte déposée par la CSI en 2014 pour non-respect par le Qatar des conventions internationales interdisant le travail forcé et établissant la nécessité d’une inspection du travail, que l’OIT avait décidé de prendre le taureau par les cornes en lançant une enquête sur place.

 

La gravité de la situation avait poussé l’Organisation onusienne tripartite (gouvernements, employeurs, travailleurs) à utiliser cette procédure, à laquelle elle n’a pourtant que rarement recours (une dizaine de fois depuis la fin de la deuxième guerre mondiale).

 

Le pays s’engage à démanteler la Kafala, système d’esclavage moderne…

 

La CSI avait exposé en détail les conditions d’exploitation extrêmes auxquelles sont soumis les travailleurs migrants au Qatar, en particulier dans le secteur du bâtiment, dans le cadre de la construction des infrastructures nécessaires à la Coupe du monde de football de 2002.

 

Un peu moins d’un an après l’envoi des enquêteurs de l’OIT, en décembre 2015, le pays avait promulgué une loi mettant fin au système de la Kafala.

 

Ce système qui remplace un contrat de travail en bonne et due forme, et qui est toujours en vigueur dans d’autres pays du Moyen-Orient, oblige les travailleurs migrants à être parrainés par un employeur.
Il leur est interdit de sortir du pays sans l’autorisation de leur patron-parrain qui confisque leur passeport à leur arrivée.
Ils ne peuvent pas davantage changer d’emploi sans l’autorisation de ce dernier et sont donc condamnées à subir tous les abus.

 

… Et à instaurer un salaire minimum pour tous quelle que soit la race

 

Il reste maintenant à veiller à ce que cette mesure législative soit respectée sur le terrain, tout comme l’engagement du Qatar d’instaurer un salaire minimum pour tous et donc à mettre fin au système de rémunération basé sur la race, ou encore à faire en sorte que les arriérés de salaires soient systématiquement réglés.

 

Des comités de travailleurs élus par ces derniers devraient également pouvoir voir le jour dans chaque lieu de travail.

 

Prochaine étape : des intentions aux faits
Il faut maintenant que ces belles intentions se traduisent dans les faits, a commenté Catelene Passchier, porte-parole du groupe des travailleurs au sein de l’OIT.

 

C’est dans cet objectif qu’un plan de coopération technique de trois entre le gouvernement qatari et l’Oit a été lancé.

 

L’étape actuelle n’en est pas moins une victoire déterminante, soulignent l’OIT et la CSI.
La transformation de cette plainte [de la CSI, NDLR] en un véritable engagement du gouvernement du Qatar à faire des changements positifs sur le terrain pour tous les travailleurs est une évolution encourageante.
Nous célébrons ce moment pour le Qatar et ses deux millions de travailleurs migrants, a déclaré Luc Cortebeeck, président du Conseil d’administration de l’OIT.

 

Un exemple à suivre par l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, souligne la CSI

 

Le Qatar a établi une nouvelle référence pour les États du Golfe et il faut à présent que l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis, où des millions de travailleurs migrants restent sous le joug de l’esclavage moderne, lui emboîtent le pas, a souligné Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

 

Les nouveaux engagements pris par le Qatar vis-à-vis de la CSI et de l’OIT normaliseront les relations du travail dans le pays et ont créé les conditions permettant aux firmes internationales qui opèrent au Qatar de souscrire des accords sur les droits des travailleurs et le travail décent avec les fédérations syndicales internationales, a ajouté Sharan Burrow.

 

D’ores et déjà, l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) a annoncé qu’elle signera un accord fin novembre avec la multinationale française Vinci et son partenaire local QDVC, accord qui couvrira tous les travailleurs employés par Vinci au Qatar.

 

Sourcing: FO Hebdo.fr

Travailleurs migrants : le Qatar s’engage à renforcer leurs droits

FOOT / QATAR / WC 2022

 

 

Le Qatar fixe un salaire minimum équivalent à 166 euros par mois pour les travailleurs migrants

Les conditions de travail des migrants employés sur les chantiers de la Coupe du monde 2022 ont valu de nombreuses critiques au Qatar.

Hôte de la Coupe du monde 2022, le Qatar a fixé à 750 riyals (166 euros) par mois le salaire minimum pour les travailleurs migrants, un montant «temporaire» qui ne comprend pas le logement, la nourriture et les soins qui sont à la charge des employeurs, selon le ministre du Travail Issa al-Nouaïmi.

 

Le salaire minimum faisait partie d'un ensemble de réformes de la loi du travail annoncées le mois dernier par Doha, sous le feu des critiques au sujet des conditions de quelque deux millions de travailleurs migrants, employés notamment sur les chantiers du Mondial.
«Nous poursuivrons des évaluations pour déterminer le salaire fixe, a précisé le ministre.
Nous n'approuverons aucun contrat de travail où le salaire est inférieur à 750 riyals par mois.» 

 

In L'Equipe.fr, avec AFP

Travailleurs migrants : le Qatar s’engage à renforcer leurs droits
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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 09:55
Accord de libre-échange UE-Canada: la filière bovine alerte sur la "menace sans précédent" du CETA

EUROPE / CETA / SOCIETE - Agriculture


Accord de libre-échange UE-Canada:
La filière bovine alerte sur la "menace sans précédent" du CETA
 
Alors que le conseil des ministres doit adopter mercredi le plan de mise en oeuvre du CETA -traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada- les professionnels français de la filière bovine appellent à renégocier l'accord commercial face à la "menace sans précédent" qu'il fait peser sur leur activité.

La filière bovine s'inquiète des répercussions du CETA

"Comme vous, nous sommes favorables à un accord équilibré (...) malheureusement l'ouverture du marché européen aux viandes bovines canadiennes, prévues dans le cadre du Ceta, n'a rien de raisonnée" indique une lettre d'Interbev.

Les professionnels français de la filière viande bovine, estiment que seule une "renégociation" de l'accord commercial Ceta entre l'UE et le Canada peut leur permettre d'éviter la "menace sans précédent" que cet accord fait peser sur leur activité.

 

"Malheureusement le CETA a été négocié en toute opacité" indique le président de l'interprofession de la viande de boeuf Interbev, Dominique Langlois, dans une lettre adressée aux 18 députés LREM qui ont adressé la semaine dernière au Premier ministre une trentaine de propositions d'encadrement de l'application du traité, notamment concernant l'importation de viande.

 

"Comme vous, nous sommes favorables à un accord équilibré (...) malheureusement l'ouverture du marché européen aux viandes bovines canadiennes, prévues dans le cadre du Ceta, n'a rien de raisonnée" indique la missive, dont l'AFP a obtenu copie.

 

Une renégociation "nécessaire"

"Comme vous, pour mieux protéger nos emplois, mais aussi nos consommateurs et notre 'modèle de production' nous souhaitons renforcer nos conditions d'importation sur le plan sanitaire, environnemental, et du bien-être animal en vue, notamment, des futurs accords aux dangers décuplés déjà ou prochainement négociés par Bruxelles (Mercosur, Mexique, Australie, Nouvelle-Zélande..)..
Malheureusement cela sera impossible.. à moins de renégocier le Ceta" estime M. Langlois.

 

Une renégociation est "nécessaire" pour "préserver l'élevage bovin français", ajoute la missive.
La lettre a été envoyée en copie à plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre Edouard Philippe.

 

Le conseil des ministres doit adopter mercredi 25 octobre le plan de mise en oeuvre du Ceta. Le 11 octobre, le Président de la République Emmanuel Macron avait assuré que le traité de libre échange, entré en application provisoire depuis le 21 septembre, respecterait les normes européennes de santé et d'environnement.

 

Mais 18 députés LREM ont demandé depuis des mesures concernant l'importation de viande, un des volets qui suscite le plus d'inquiétude tant sur le volet sanitaire (règles canadiennes plus souples sur l'usage d'antibiotiques ou d'accélérateurs de croissance) qu'économiques, avec une concurrence accrue pour des éleveurs français déjà en difficulté.

 

 

 

Sourcing:       Challenges.fr ( avec AFP) - JEFF PACHOUD / AFP

Accord de libre-échange UE-Canada: la filière bovine alerte sur la "menace sans précédent" du CETA
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6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 11:05
Carrefour Mutuelle, FO signataire de l'avenant N°1 à l'accord collectif de groupe instituant de nouvelles garanties

Carrefour mutuelle

 

NOUVELLES GARANTIES

 

FO Carrefour signataire de l'avenant N°1 à l'accord

 

Amélioration du pack consultations, étendu à 3 consultations par an au lieu de 2, et remboursées à hauteur de 30 Euros au lieu de 28 Euros.

 

Mise en place d'une garantie IMPLANT à hauteur de 300 Euros par implant, limité à 2 implants/an par bénéficiaire en complément du Fonds de Prévention dentaire, pour application au 1er Novembre 2017.

 

FO signataire de l'avenant n°1 à l'Accord collectif de groupe instituant une garantie complémentaire de remboursement de frais de santé pour l'ensemble du personnel

 

 

Campagne informative FO CPF avenant N°1 à l'accord collectif groupe frais de santé Apgis

Carrefour Mutuelle, FO signataire de l'avenant N°1 à l'accord collectif de groupe instituant de nouvelles garanties
Triptyque explicatif : triptyque  pour expliquer les nouveaux aménagements APGIS. Document source, FO SDNH
Triptyque explicatif : triptyque  pour expliquer les nouveaux aménagements APGIS. Document source, FO SDNH
Triptyque explicatif : triptyque  pour expliquer les nouveaux aménagements APGIS. Document source, FO SDNH

Triptyque explicatif : triptyque pour expliquer les nouveaux aménagements APGIS. Document source, FO SDNH

Carrefour Mutuelle, FO signataire de l'avenant N°1 à l'accord collectif de groupe instituant de nouvelles garanties
Carrefour Mutuelle, FO signataire de l'avenant N°1 à l'accord collectif de groupe instituant de nouvelles garanties
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4 septembre 2017 1 04 /09 /septembre /2017 13:18
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2 septembre 2017 6 02 /09 /septembre /2017 09:20
Accès à la base de données

Accès à la base de données

ACCORDS COLLECTIFS

La publication en ligne des accords collectifs reportée

 

Une base de données recensant les accords collectifs devait être mise en ligne le 1er septembre 2017, selon un des décrets d’application de la loi El Khomri, publié le 5 mai au Journal Officiel. La direction générale du travail a indiqué le 31 août que sa mise en place était reportée.
Le ministère du Travail devait prochainement communiquer sur le sujet.

 

Les accords collectifs bientôt accessibles en ligne ?
L’article 16 de la loi El Khomri dispose que les conventions et accords de branche, de groupe, interentreprises, d’entreprise et d’établissement sont rendus publics et versés dans une base de données nationale, dont le contenu est publié en ligne dans un standard ouvert aisément réutilisable.

 

Sourcing:    FRANÇOISE LAMBERT, in FO Hebdo

La publication en ligne des accords collectifs reportée
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