Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
  • Contact

Profil

  • @FO RD system publication
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif

Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

Le Blog-master (BM) se réserve le droit de suspendre, d'interrompre, ou de rejeter  la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers, d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, ou serait de nature ou à caractère diffamatoire, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises, qui n'engagent que leurs auteurs.

Archives

FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

Pages Du Blog-Note Informatif

 
Pour le  REPOS DOMINICAL pour tous en même temps

DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

Merci

BM

Militons ensemble - adhérez à FO

 
Adhésion à Force-Ouvrière, suivre le lien
http://www.force-ouvriere.fr/adherer

FO CONTACT REGION

Eric   Centre    06 85 15 20 73
François   Nord    07 50 49 09 04

Fréderic   DSN FO CPF   06 87 21 72 94
Sofiane   Est & RA    06 61 50 67 96
Faiçal   Sud    06 22 57 50 64
Nadine   Paris Centre   06 36 97 10 40
Nathalie  UD FO 62   06 30 60 74 70

 udfo62@force-ouvriere.fr

Reda Sud 06 29 38 30 49

Philippe RS au chsct  06 28 75 01 36

Sandrine Sec CE Paris   06 98 43 61 93
Bruno, coordinateur des IRP FO CPF
06 73 59 98 28
Cyril DSC FO CPF   06 25 56 84 86

 

30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 16:32
Le groupe espagnol de grande distribution Dia a destitué vendredi son PDG Ricardo Curras, entraînant l'envol du titre en Bourse.

Le groupe espagnol de grande distribution Dia a destitué vendredi son PDG Ricardo Curras, entraînant l'envol du titre en Bourse.


  Grde Distri / Dia

 

Grande distribution

 

 Dia,   convoité par un groupe Russe, vire son PDG, et en même temps  rejoint la centrale d'achat d'Auchan et Casino,


Le groupe espagnol de grande distribution Dia a annoncé jeudi rejoindre la centrale d'achat Horizon International, des groupes Auchan, Casino et Metro.

 

"Le Groupe Dia rejoint la plateforme de négociation internationale Horizon International Services, avec pour objectif d'améliorer sa compétitivité dans ses relations avec les grands fournisseurs de marques de producteurs et de proposer une meilleure offre au consommateur", écrit Dia dans un communiqué.

 

"La plateforme Horizon International s'enrichit ainsi de l'expertise de DIA en matière de hard discount (et) de ses implantations fortes notamment en Espagne, au Portugal et en Amérique du Sud", assure la centrale d'achat dans un communiqué distinct.

 

  • Dia compte près de 7.400 établissements en Espagne, au Portugal, au Brésil et en Argentine.

 

Depuis le début de l'année, l'action Dia avait progressivement perdu près de la moitié de sa valeur.

 

Le groupe de hard-discount a décidé lors de la réunion extraordinaire de son conseil d'administration du 24 août 2018, de "mettre fin à la relation avec M. Ricardo Curras".

 

Depuis le début de l'année, l'action Dia avait progressivement perdu près de la moitié de sa valeur.

 

Le conseil d'administration du groupe spécialisé dans le hard-discount "a décidé à l'unanimité, lors de sa réunion extraordinaire du 24 août 2018, de mettre fin à la relation avec M. Ricardo Curras", écrit Dia dans un communiqué.

 

L'action bondit de près de 10% à la Bourse de Madrid

 

Il est remplacé par Antonio Coto, jusqu'ici directeur pour l'Amérique latine du groupe, présent au Brésil et en Argentine.

 

Vers 13h00 (11h00 GMT), le titre prenait 9,68% à 2,23 euros à la Bourse de Madrid dans un marché en hausse de 0,43%.

 

Le hard-discounter espagnol Dia convoité par un groupe russe

 

Le hard-discounter espagnol Dia convoité par un groupe russe



Dia était sorti de Carrefour en 2011


Le groupe de distribution espagnol, ex-filiale de Carrefour, est dans le viseur du magnat Mikhaïl Fridman, qui détient déjà 25 % du capital.

 

L'enseigne de supermarchés Dia va-t-elle passer entre des mains russes ?

 

Les rumeurs s'emballent en Espagne, après le départ inattendu la semaine dernière du directeur général Ricardo Currás, et la nomination de son successeur, Antonio Coto, chargé de redéfinir la stratégie de la maison.

 

Perte de 50 % de la valeur de l'action

Ricardo Curras était un dirigeant historique, puisqu'il a mené la scission d'avec le groupe Carrefour en 2011.

 

Ces mouvements sont interprétés comme l'annonce prochaine d'une OPA et, dans l'ombre, c'est la silhouette de l'homme d'affaires russe Mikhaïl Fridman, qui se profile.

 

Perte de 50 % de la valeur de l'action

 

Celui-ci, dont le nom a été cité dans l'affaire de l'influence russe sur les élections américaines, est déjà très présent chez Dia.

 

Entré dans la chaîne de hard discount avec l'acquisition de 15 % en juillet 2017, il est aujourd'hui premier actionnaire avec 25 % au travers du fonds LetterOne Investment, et reste visiblement en embuscade, en attendant de voir baisser le cours de l'action à un prix suffisamment attractif pour lancer une OPA bon marché sur le reste du capital.

 

 

Il n'a eu qu'à patienter quelques mois, alors que la chaîne de hard discount espagnole a perdu plus de 50 % de sa valeur en Bourse depuis le début de l'année.

 

Il faut dire qu'elle vit des moments difficiles.

 

Numéro 3 en Espagne avec 8,2 % de parts de marché, derrière Carrefour (8,7 %) et Mercadona (24 %), Dia qui avait basé toute sa stratégie sur un fort réseau de proximité, peine à s'adapter à la concurrence de l'e-commerce, malgré  une alliance avec Amazon pour mettre ses produits alimentaires en ligne avec une livraison assurée grâce au service Prime Now.

 

Le hard-discounter espagnol Dia convoité par un groupe russe

 

 


Hypothèse d'un rachat par Amazon

 

Le magnat russe a déjà installé des hommes de confiance au conseil d'administration de Dia, dont Karl-Heinz Holland, l'ex-directeur général de Lidl, et Stephan DuCharme, directeur général du grand groupe de distribution russe X5 retail group.

 

Mikhaïl Fridman

Il a aussi approché d'autres actionnaires pour préparer le lancement de l'OPA et, même si certains avancent aussi l'hypothèse d'un rachat par Amazon, qui cherche à consolider ses positions en Europe, le terrain semble a priori dégagé pour Mikhaïl Fridman.

 

2e fortune russe Mikhail Fridman, une estimation de 16,5 milliards de dollars de fortune

 

Selon journal espagnol « Expansión », il compte sur l'appui de Goldman Sachs qui conserve au sein de Dia une participation indirecte de 14,5 % dont la grande partie appartient au Russe.

 

Ces dérivés, qui arrivent à terme en octobre prochain, devraient passer directement aux mains de Fridman, ce qui l'aidera à passer le cap des 30 % qui l'obligeront à lancer une OPA. L'opération devrait être d'autant plus facile pour lui ensuite que le flottant est de 30,80 %.

 

 

 

Au moment où l'action Dia touchait le fond, à 1,95 euro (contre 5,31 euros un an plus tôt) l'heure est enfin venue de lancer les grandes manoeuvres.

 

Ces derniers jours, les investisseurs ont accueilli favorablement les mouvements en préparation et l'action a rebondi lundi, jusqu'à 5 %, mettant fin à des mois de perte de vitesse.

 

Sourcings des informations:   

 

 

Cécile Thibaud  - Correspondante à Madrid

latribune.fr     / (Crédits : Sergio Perez)

Challenges.fr, avec AFP, DAMIEN MEYER / AFP

 

 

Blog publication, 30 aout 2018, 18H16

 

 

 

 

 

Grande distribution:  Dia, convoité par un groupe Russe, vire son PDG, et en même temps rejoint la plateforme d'achat d'Auchan Casino
Grande distribution:  Dia, convoité par un groupe Russe, vire son PDG, et en même temps rejoint la plateforme d'achat d'Auchan Casino
Grande distribution:  Dia, convoité par un groupe Russe, vire son PDG, et en même temps rejoint la plateforme d'achat d'Auchan Casino
Partager cet article
Repost0
17 août 2018 5 17 /08 /août /2018 15:09
Le pont autotoutier Morandi s’est effondré à Gênes le 14 août 2018. Photo : Arata/Fotogramma/ROPI-REA

Le pont autotoutier Morandi s’est effondré à Gênes le 14 août 2018. Photo : Arata/Fotogramma/ROPI-REA

 

Revue de presse :

 

Les ponts français après Gênes 

 

On y roule, on y roule….


L’effondrement d’un pont autoroutier à Gênes le 14 août, faisant au moins 39 morts, a conduit les médias français à s’interroger sur l’état des infrastructures de ce type.

 

Aperçus dans la presse.

 

Le Journal du Dimanche 


« Les secours sont toujours à pied d’œuvre dans les décombres du pont Morandi à Gênes, dont une partie s’est effondrée mardi faisant au moins 39 morts, mais une partie de l’Italie cherche déjà à connaître qui est responsable de ce drame.

Difficile à dire puisque les causes de l’effondrement d’un pilier (…) n’ont pas été encore établies. Cependant, le pont a toujours connu un défaut dans sa structure et ce, depuis sa conception.

En outre, de nombreux édifices de la même époque connaissent aussi des détériorations et des investissements importants auraient dû être entrepris ».

 

Auraient dû…

 

Courrier International 


« Malheureusement, le cas du pont Morandi, qui s’est écroulé le 14 août, faisant des dizaines de morts, s’inscrit dans une longue liste d’effondrements de ponts ou d’échangeurs, que dresse le Huffington Post Italia.

L’état des routes et autoroutes italiennes "est le miroir du pays", déplore le site. Un pays incapable de prendre soin de ses biens et de son territoire, de programmer et de prévoir à l’aide des technologies à sa disposition, tout juste capable de passer d’une urgence à une autre".

 

Un pays, fustige encore l’article, "qui confie de plus en plus l’entretien de ses infrastructures – via des appels d’offres ou des concessions – à des entreprises privées qui cherchent à maximiser leurs profits, bien plus qu’à assurer la sécurité » ».

Un pays qui n’est pas le seul.

 

Le Monde 


De ce côté-ci des Alpes, « plus on attend pour réaliser ces travaux de maintenance, plus il y aura urgence et plus ça coûtera cher », estime Jean-Michel Torrenti, ingénieur des ponts, spécialiste du béton, et directeur du département matériaux et structures de l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (Ifsttar).

 

Il ajoute : « Aujourd’hui il y a un arbitrage difficile à faire sur fond de budget limité : faut-il réparer un peu tous les ponts qui présentent des problèmes, ou se concentrer uniquement sur les plus dégradés en remettant l’entretien des autres à plus tard ? ».

 

Le budget est limité mais la durée de vie de certains ponts aussi.

 

Le Dauphiné 

 


« Un récent audit sur les ponts français est alarmant, surtout après la catastrophe de Gênes. On y apprend qu’en France, 30% des 12 000 ponts que compte le réseau routier non concédé à des sociétés privées sont à réparer.

De plus, 7% d’entre eux présentent même un "risque d’effondrement" à terme ». Les autres ne sont pas concernés par une politique à court terme, le respect des 3% de PIB étant sans doute plus important à restaurer.

Mais ce rapport est « d’autant plus préoccupant qu’en moyenne, un pont "n’est réparé que 22 ans après l’apparition des premières dégradations" relève le document ».

 

Et il y a longtemps que les missions de service public se dégradent…

 

 

Le Point 


En effet, « si l’État français investit dans son réseau routier plus que ses voisins du sud de l’Europe, c’est nettement moins, toujours selon l’audit, que ses voisins du Nord (Pays-Bas, Autriche, Suisse, Grande-Bretagne…).

Ainsi, le Royaume-Uni consacre 80 000 euros par kilomètre et par an à son réseau, alors que la France se situe à un niveau proche de 50 000 euros.

À titre d’exemple, la somme consacrée à l’entretien des ouvrages d’art représente en moyenne 0,2 % à 0,25 % de la valeur à neuf des ouvrages.

Selon certains experts internationaux (Suisse, OCDE), il faudrait un effort d’entretien quatre à sept fois supérieur (0,8 à 1,5 %) pour préserver un ouvrage ».

 

Un fric de dingue...

 

 

Sourcing: MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

FO La force de l’information

 

 

 

 

NOTE

 

Gênes :

 

1 milliard d'euros de dividendes versé en 2017 aux actionnaires du viaduc autoroutier effondré
 


Le groupe Atlantia qui possède le gestionnaire d'autoroute italien Autostrada per l'Italia dont une portion de viaduc s'est effondrée ce mardi à Gênes plonge de 20% en bourse actuellement. Sous le feu de vives critiques, le groupe Atlantia est menacé par le gouvernement italien de perdre la concession octroyée à Autostrada per l'Italia sur le tronçon où se trouve le pont effondré.

Sur les 6 premiers mois de l'année 2018, le groupe Atlantia a déjà versé 654 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires, et 994 millions d'euros en 2017 (source investing.com). 

 

SourcingLa Provence

 

 

 

 

Le pont autotoutier Morandi

 

Blog publication, 17 aout 2018, 16H14

Mis à jour le 17 aout 2018, 23H06

 

Les ponts français après Gênes     On y roule, on y roule….
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 10:34
Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0

Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0

REVUE DE PRESSE


Sécurité sociale

 

 premier coup de stylet ?
 


Un amendement prévoyant de renommer la « sécurité sociale » en « protection sociale » dans la Constitution vient d’être retiré après quelque quarante-huit heures de polémique.

Non sans avoir fait couler de l’encre.

 

La sécu de 1945 a aujourd'hui plus de 70 ans, et attise les convoitises de la finance et des groupes privés

 

Aperçus dans la presse.

 

Le Monde 


Cet amendement proposait que le texte fondamental ne mentionne plus les lois de financement de la sécurité sociale mais de la protection sociale.

L’objectif affiché était d’étendre le champ de la loi de financement en l’étendant à la protection sociale.

Immédiatement, la CFDT et Force Ouvrière ont fait connaître leur opposition à cet amendement.

 

L’Obs 


Ainsi Force Ouvrière avait dénoncé, de son côté, une faute historique qui reviendrait à constitutionnaliser la mort de la Sécu.

 

Appuyé à l’origine par Matignon et le ministère de la santé, Olivier Véran [député de la majorité présidentielle à l’origine de l’amendement. NDR], était monté au créneau pour expliquer qu’il fallait changer le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) en PLFPS (projet de loi de financement de la Protection Sociale), condition indispensable à l’identification dans la protection sociale d’un risque dépendance, conformément au souhait du Président de la République, ainsi qu’à la création d’un système universel de retraite ».

Ce qui est conforme au conformisme libéral old school du chef.

 

 

Challenges 


Pour Force Ouvrière dans un communiqué, le gouvernement veut asseoir la mainmise de l’appareil d’État sur non seulement la Sécurité sociale, mais aussi sur toutes ses dimensions connexes (assurance chômage, retraites complémentaires, hôpitaux publics).

La CGT a qualifié pour sa part cet amendement d’attaque frontale contre la Sécurité sociale. L’intention prêtée sur l’amendement qui voulait remplacer sécurité sociale par protection n’est pas celle du législateur, a réagi Richard Ferrand [député rapporteur du texte. NDR].

Nous adosserons donc, à la notion de sécurité sociale, celle de protection sociale allant ainsi au-delà de la sécurité.

Une sécurité qui peut paraître bien flexible.

 

Libération 


Le premier coup de stylet porté, le député en question a, une fois sa mission de sicaire achevée, décidé de revenir partiellement en arrière.

 

Je vais déposer demain un amendement qui rétablira le terme sécurité sociale après loi de financement, mais qui étendra quand même la loi de financement à d’autres champs que la seule sécurité sociale au sens strict.

L’amendement devrait être débattu lors de la séance publique sur le texte, qui débute le 10 juillet. Et selon le rapporteur du texte, le député Richard Ferrand, le terme protection sociale devrait bien figurer suite à la réforme.

 

La Loi de financement de la sécurité sociale devrait ainsi être étendue à la protection sociale. Quoi qu’il en soit, cette évolution de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) devra encore faire l’objet d’une loi organique pour définir précisément le périmètre de cette LFSS d’un nouveau genre.

 

Genre meurtre programmé ?

 

L’Express 


Face à ce produit sémanto-toxique, des députés de l’opposition se sont alarmés de cette suppression, y voyant une confirmation de la volonté d’en finir avec l’universalité de la protection sociale à la française.

 

Cela prépare à la fin de l’universalité de la protection sociale à la française. Le gouvernement veut détruire notre système de haut niveau financé par la cotisation pour ouvrir la porte au modèle anglo-saxon.

 

Avec une préférence pour les portes dérobées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sourcing:  MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

 

 

 

Libre & Independante
 

 

Sécurité sociale :    premier coup de stylet ?
Sécurité sociale :    premier coup de stylet ?
Partager cet article
Repost0
2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 14:18
Après les licenciements et les fermetures de magasins, Carrefour déploie sa stratégie....

Grde Distri /  Stratégie / Carrefour

Distribution

 

 Carrefour et Tesco annoncent un partenariat stratégique sur les achats


 
Le distributeur français Carrefour et Tesco, le numéro un britannique des supermarchés, ont annoncé lundi leur intention de signer un partenariat stratégique portant sur les achats en commun de produits pour leurs marques propres (MDD) et de biens non marchands.

 


Cet accord permettra "d'améliorer l'assortiment et la qualité des produits à des prix encore plus bas au bénéfice des clients", ont assuré les deux entreprises dans un communiqué, en évoquant une finalisation "dans un délai de deux mois".

 

Il s'agit du troisième partenariat d'ampleur signé par l'enseigne française en six mois, après ceux avec le géant chinois Tencent et l'Américain Google.

 

Les groupes n'ont pas communiqué dans l'immédiat d'éléments chiffrés relatifs à cette alliance.

 


 

Pour Carrefour, dont l'assortiment en magasins comporte environ 25% de produits en MDD, négocier avec Tesco auprès des grands industriels pour mutualiser leurs achats permettra non seulement de réduire les coûts mais également de faire passer ce pourcentage à 33%, deux objectifs annoncés par son PDG Alexandre Bompard, le 23 janvier, dans le cadre de son plan stratégique.

 

 

L'enseigne britannique, qui a enregistré un bénéfice net confortable de 1,2 milliard de livres lors de l'exercice comptable 2017-2018 achevé fin février, propose quant à elle 50% de MDD dans ses rayons. En avril et en mai, le groupe britannique, qui a annoncé des ventes en hausse de 1,8% au printemps, a ainsi commencé à tirer avantage du lancement de 2.850 produits sous sa propre marque, une politique qui s'inscrit dans le cadre ambitieux de la mise en rayon d'un total de 10.000 nouvelles références.

 

Améliorer "le choix, la qualité et la valeur de notre offre"


Les produits frais ne sont en revanche pas concernés par cet accord, chacune des enseignes continuant à travailler de son côté auprès de ses partenaires locaux et nationaux.

 

A. Bompard

 

Pour M. Bompard, cité dans le communiqué, cet accord "allie l'expertise d'achat de deux leaders mondiaux de la distribution, complémentaires dans leurs géographies et partageant des stratégies communes".

 

 

 


 

"En travaillant ensemble et en tirant le meilleur parti de nos expertises produits respectives et de nos capacités de +sourcing+, nous serons en mesure de servir encore mieux nos clients, en améliorant davantage le choix, la qualité et la valeur de notre offre" estime pour sa part Dave Lewis, directeur général du groupe Tesco.

 

Carrefour, qui a entamé depuis six mois un vaste plan de réduction des coûts et de réorientation stratégique, a annoncé en avril un chiffre d'affaires en baisse de 2,4% à 20,776 milliards d'euros pour le premier trimestre, pénalisé par des effets de change défavorables, des marchés globalement moins porteurs et une forte pression concurrentielle.

 

 

Sourcing:  Challenges.fr, (avec AFP)

Après les licenciements et les fermetures de magasins, Carrefour déploie sa stratégie....
Après les licenciements et les fermetures de magasins, Carrefour déploie sa stratégie....
Partager cet article
Repost0
23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 15:21
Loi Pacte : le sceau du Medef ?

REVUE DE PRESSE


Loi Pacte

 

le sceau du Medef ?


 

Le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, dit Pacte, a été présenté le 18 juin 2018 par le gouvernement.

Souvent qualifié de fourre-tout, il a été examiné par la presse.

 

Aperçus.

 

Le Monde 


Une litanie en forme de plaidoyer pour un texte qui doit lever les verrous et activer les leviers de la croissance, a vanté le locataire de Bercy. A l’appui de ses propos, il a cité une étude du Trésor. Selon cette dernière, la loi Pacte peut représenter 1 point de produit intérieur brut [PIB] supplémentaire à long terme, dont 0,3 point en 2025.

 

Soit quelque 22 milliards d’euros de richesse potentielle supplémentaire pour le pays.

 

Pour le pays ? Vraiment ?

 

Le Figaro 


Sans surprise, les employeurs applaudissent.

 

Le 20/20 était proche. Mais ce sera seulement 19,5 pour le bon élève, car il y a la définition de l’entreprise qui les inquiète, soupçonné d’être potentiellement porteur du terrible germe d’une éventuelle contrainte.

 

Pourtant il est très difficile de trouver une ombre de contrainte dans ces 73 articles techniques, souvent sectoriels, qui balaient des sujets aussi vastes que l’avenir d’ADP (ex-Aéroports de Paris), la réforme de l’épargne retraite ou la simplification des procédures liées aux informations relatives à la vie des affaires.

Après des mois de gestation, le projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises (Pacte) a enfin pris forme.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a présenté ce texte protéiforme ce lundi au Conseil des ministres.

 

Protéiforme ? Ne prend-il pas surtout la forme, et le fond, du Medef ?

 

Challenges 


Ce texte tentaculaire, qui traite des seuils sociaux, du financement, des liquidations judiciaires, de l’aide à la création d’entreprise ou du soutien à l’export, est une vaste simplification, qui satisfait le patronat.

Elle enfonce un coin dans les plafonds de verre qui brident le développement des PME, s’enthousiasme François Asselin, le président de la CPME, qui, tout à sa joie débridée, explose les métaphores.

 

Libération 


Sous les plafonds de verre, il y a ceux qui restent sur le carreau : Avec la loi Pacte, Le Maire réforme l’entreprise en laissant les salariés de côté.

 

Entre autres exemples : Si le gouvernement a renoncé à la fin des tarifs réglementés du gaz ou à la suppression pour les patrons de l’obligation d’informer leurs salariés des possibilités de reprise de leur entreprise –deux dispositions présentes dans une première version du projet de loi dévoilée par Libération–, il n’a pas renoncé à abaisser certains seuils.

 

Si le projet de loi est voté en l’état, les salariés d’une entreprise de moins de 50 salariés ne pourront plus bénéficier, demain, d’un règlement intérieur (jusqu’ici, il est obligatoire à partir de 20 salariés).

Ceux travaillant dans une boîte ayant entre 200 et 250 salariés n’auront, eux, plus le droit à un local syndical (obligatoire aujourd’hui à partir du 201e salarié).

 

Un nouveau grignotage, en douce, des droits de certains salariés.

 

L’Express 


En échange du pognon pour les salariés ?

 

 En théorie, car le Pacte ne prévoit aucune nouvelle obligation pour les employeurs, le contraire aurait d’ailleurs été étonnant.

Autre bémol : il n’y a effectivement intéressement ou participation que s’il y a profit. Quand bien même les petites entreprises mettraient en place ces systèmes, tous les salariés ne seraient pas forcément gagnants pour autant.

En ce qui concerne la participation, Patrice Roussel, chercheur en management des ressources humaines à l’université de Toulouse, rappelait récemment à L’Express combien il est extrêmement rare qu’une entreprise, notamment de taille modeste, atteigne le niveau de bénéfice exigé.

 

Le gouvernement aurait pu profiter de Pacte pour revoir la formule de calcul, mais il s’en est abstenu.

 

Le Medef n’aurait peut-être pas apposé son sceau.

 

 

 

 

 

Sourcing:  MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

Loi Pacte : le sceau du Medef ?
Partager cet article
Repost0
15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 12:52
Une question de pognon ! C'est dingue !

REVUE DE PRESSE / SOCIETE

 

Question de « pognon »

 

La phrase du président de la république sur le pognon de dingue mis dans les minimas sociaux, prononcée dans une vidéo publiée mardi 12 juin, a fait ruisseler beaucoup d’encre dans les médias, d’autant qu’elle intervenait après plusieurs déclarations émanant de l’exécutif évoquant des refontes, voire des coupes, dans des aides sociales qui ne marchent pas.

 

Aperçus.

 

Le Point 


Les voltigeurs avaient d’abord distribué quelques coups à la volée : Celui de l’Économie, Bruno Le Maire, a dégainé le premier en jugeant légitime de réduire la politique sociale sur l’emploi.

Son collègue des Comptes publics, Gérald Darmanin, a renchéri en estimant qu’il y avait trop d’aides sociales, dénonçant au passage certaines trappes à inactivité.

Nécessairement, le chef d’escadron a appuyé les coups en sortant son marteau à brèves de comptoir.

 

Libération 


Dans son bureau de l’Elysée, [...] le président dit :

 

La politique sociale, regardez : on met un pognon de dingue dans des minima sociaux, les gens ils sont quand même pauvres. On n’en sort pas. Les gens qui naissent pauvres, ils restent pauvres. Ceux qui tombent pauvres, ils restent pauvres. On doit avoir un truc qui permette aux gens de s’en sortir.

 

Les minima sociaux sont les aides versées par l’État qui visent à assurer un revenu minimal à une personne, ou à sa famille, vivant en situation de précarité.

 

Or, CheckNews a contacté la Drees, la cellule statistique du ministère de la Santé et de la solidarité. Qui nous a communiqué ses chiffres les plus récents. Ils datent de 2016. Les dépenses d’allocation des minima sociaux atteignaient, cette année-là, 26,2 milliards d’euros (pour 4 149 300 personnes). [...] L’ensemble des prestations sociales s’élevaient, quant à elle, à 700 milliards d’euros par an en 2015.

 

Soir un peu plus de 3%. Dingue !

 

Le Dauphiné Libéré 

 


En 2015, les principaux minima sociaux (RSA [Revenu de solidarité active], allocation adultes handicapés, allocation de solidarité spécifique, minimum vieillesse, allocation supplémentaire d’invalidité...), qui sont en partie dans le viseur du gouvernement, ne représentaient que 25,4 milliards d’euros de ces 714 milliards.

 

Cela équivaut à 1,2 % du PIB. À titre de comparaison, les dépenses liées à l’éducation représentaient 6,7 % du PIB en 2016. Celles liées à la défense représentaient 1,79 %.

 

Qui les paye ? Les aides sociales sont financées via plusieurs biais : les cotisations (pour les retraites ou la maladie, par exemple), les impôts, les taxes et les dotations aux collectivités (allocation personnes âgées).

 

Marianne 

 


Dès le lendemain de sa saillie harpagonesque, le chef de l’exécutif a, au congrès de la Mutualité française à Montpellier ce mercredi 13 juin, enfoncé un nouveau clou d’argent : Parmi ces dépenses sociales nocives pour les finances de l’État, il a particulièrement montré le RSA du doigt.

 

Cette allocation, dédiée aux personnes sans ressource âgées de plus de 25 ans, dont le coût aurait augmenté de 80% sur dix ans alors que les dépenses d’accompagnement ont baissé de 40% selon le président, nécessiterait quelques aménagements.

 

Le but étant, encore et toujours, de le rendre plus efficace. Pour, pourquoi pas, voir diminuer le montant des versements à moyen terme. Nous avons aujourd’hui 50% de celles et ceux qui sont au RSA qui, après quatre années, sont toujours au RSA, s’est désolé Emmanuel Macron.

 

Ce système ne leur permet pas de s’en sortir, ni de sortir de leur situation.

Ou est-ce son grand système totémique qui ne marche pas, pardon, qui n’est pas efficient ?

 

L’Obs 


Résumons cette pensée complexe : si vous êtes pauvres, soyez responsables et si vous voulez sortir de la pauvreté, soyez... responsables.

 

La déclaration d’Emmanuel Macron sur le pognon de dingue dépensé dans les minima sociaux est caricaturale et provocatrice, a estimé jeudi le secrétaire général de Force ouvrière, Pascal Pavageau, considérant qu’on a besoin de parler de répartition et de solidarité. [...]

On sous-entend que celui qui perd son emploi est un peu responsable de la situation et on va jusqu’à sous-entendre que celui qui est dans une situation d’extrême pauvreté en est un peu responsable.

 

Cela n’est pas acceptable, a dénoncé le patron de FO.

 

L’Express 


Et quand M. Macron affirme que la solution n’est pas de dépenser toujours plus d’argent, certains redoutent de futures coupes budgétaires.

 

Il y a une volonté de faire des économies, affirme Mme Perret [CGT], pour qui c’est impossible parce qu’il y a aujourd’hui trop de personnes qui sont en dessous du seuil de pauvreté.

Sans les minima sociaux, le taux de pauvreté passerait de 14% à 22% de la population, met en garde M. Pavageau, avant de lancer : Plutôt que de parler de pognon, parlons de redistribution.

 

Un mot d’ordre proche du point de vue de M. Berger, qui prévient qu’on n’aura pas de politique de lutte contre la pauvreté si on n’assume pas un haut niveau de solidarité dans notre pays.

 

 

 

 

Sourcing:   MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

Une question de pognon ! C'est dingue !
Partager cet article
Repost0
12 juin 2018 2 12 /06 /juin /2018 15:55
P. Pavageau veut unir les syndicats pour proposer un "agenda social" au Medef

NEGOS / MEDEF

P. Pavageau

P. Pavageau veut unir les syndicats pour proposer un "agenda social" au Medef


Pascal Pavageau demandera à rencontrer "très rapidement" le futur président du Medef avec l'objectif d'entamer des négociations sociales dès "septembre", a-t-il indiqué lundi, espérant faire l'unité syndicale autour de cette proposition.

 

L'assemblée générale du Medef élira le successeur de Pierre Gattaz le 3 juillet. En attendant, le conseil exécutif de l'organisation patronale se réunit ce lundi pour choisir son candidat préféré entre Alexandre Saubot, Geoffroy Roux de Bézieux, Patrick Martin et Olivier Klotz.

 

P. Gattaz

Quand l'un des quatre aura été élu, "je lui ferai la demande de le rencontrer très rapidement", a déclaré M. Pavageau sur BFM Business.

 

"La première des choses que nous allons lui demander, dès qu'il sera élu, c'est l'agenda social", en vue d'entamer "dès le mois de septembre" des "négociations interprofessionnelles" avec "l'ensemble des organisations syndicales et patronales", a-t-il poursuivi, tout en proposant d'aborder des sujets comme le "télétravail", la "santé au travail" ou encore le "retour à l'emploi des travailleurs handicapés".

 

Le numéro un de Force ouvrière espère faire l'unité syndicale autour de cette proposition, à travers "un courrier commun des cinq confédérations" (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC). "C'est le sens de mes échanges avec les autres secrétaires généraux et présidents des confédérations", a-t-il ajouté.

 

"Je pense que les interlocuteurs sociaux doivent retrouver la table de la négociation interprofessionnelle au niveau national sans attendre quoi que ce soit de la part du gouvernement", a insisté Pascal Pavageau.

 

Sur ce sujet, M. Pavageau et son homologue de la CFDT, Laurent Berger, sont sur la même longueur d'onde.

 

M. Berger a lui aussi annoncé, lors du congrès de son syndicat la semaine dernière, qu'il allait proposer cet été au patronat de construire "un agenda social autonome" de celui imposé par l'exécutif.

 

 

Sourcing:        Le Point avec  Paris (AFP) -         

 

P. Pavageau veut unir les syndicats pour proposer un "agenda social" au Medef
Partager cet article
Repost0
30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 08:19
Carrefour lance son plan pour redresser ses hypermarchés français

 

Grde Distri / Carrefour

 

Carrefour lance son plan pour redresser ses hypermarchés français


 Des espaces outlet (déstockage) ont été ouverts pour écouler à prix cassés (de 30 % à 70 %) les invendus des rayons non alimentaires (textile, bazar, Hi-Fi).

 


EXCLUSIF - Le distributeur, qui ambitionne de faire de l’hypermarché «un véritable lieu de vie», va repenser l’offre de ses grandes surfaces.

 

Fin janvier, les patrons d’hyper Carrefour ont eu des sueurs froides en écoutant Alexandre Bompard, le nouveau PDG du distributeur, présenter son plan de transformation.

 

Finies les rénovations d’ampleur pour relancer un format en perte de vitesse. Les investissements dans les grands paquebots seront plus sélectifs, la priorité du PDG allant à la transformation digitale de l’enseigne.

 

Carrefour ne délaisse pas pour autant ses 247 hypermarchés tricolores, qui réalisent 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 23,5 % de son activité globale et 52 % en France.

Après moults plans de relance et un retour à la croissance sous l’ère Plassat, ces grandes surfaces sont en rechute depuis dix trimestres.

 

Pour trouver une solution pérenne d’ici à 2020, Carrefour déploie une feuille de route ambitieuse. Le but: repenser le modèle «pour faire de l’hypermarché et de son écosystème un véritable lieu de vie», explique Alain Rabec, le directeur exécutif des hypermarchés en France.

Alors que la rentabilité de ce format ne cesse de baisser, toutes enseignes confondues, Carrefour veut l’optimiser en réallouant les surfaces.

 

Quatre espaces outlet (déstockage) de 600 à 1500 m2 ont été ouverts depuis un mois à Lomme, Nantes et Marseille pour écouler à prix cassés (30 % à 70 %) les invendus des rayons non alimentaires (textile, bazar, Hi-Fi).

 

Les mètres carrés seront pris sur ces mêmes rayons, au prix d’un toilettage de l’offre permanente. Le groupe espère ainsi à la fois créer du trafic en magasin et doper le chiffre d’affaires au mètre carré. «Les premiers résultats sur ces critères sont très satisfaisants. D’ici fin 2018, nous allons créer une douzaine de ces outlets», précise Alain Rabec.

 

Dans d’autres magasins, les mètres carrés seront rétrocédés aux galeries attenantes, gérées dans 50 % des cas par la foncière de Carrefour, Carmila.

 

Les premiers projets devraient se concrétiser fin 2018. Ailleurs, un millier de mètres carrés insuffisamment exploités accueilleront des Promocash, le concept de grossiste alimentaire du groupe.

 

Les réserves ne sont pas exclues de cette revue de détail, avec des drives «hybrides» testés à Chartres fin 2017, puis tout récemment à Vitrolles.

Cette zone en réserve regroupe les stocks destinés à préparer les commandes Internet. L’organisation permet de doubler les capacités de commandes, à 300 par jour.

Ce système baissant de 20 % à 30% le temps de préparation peut être à terme adopté pour plusieurs dizaines de drives, assure le groupe.

 

Approche locale


Au total, 100.000 m2, soit 5 % du parc total des hypers, changeront de fonction. «L’idée est de recentrer l’hyper sur ses atouts.» Un travail au cas par cas. «Nous privilégions l’approche locale pour trouver la meilleure solution.

Le rôle du directeur de magasin est central dans cette approche.» Le groupe, qui travaille aussi sur l’essor des activités restauration et traiteur dans ses grandes surfaces, a ainsi fait entrer la maison Cellerier, une institution à Lyon, dans son magasin d’Écully.

 

 

Pour doper les performances et réduire ses charges, l’enseigne mise aussi sur la location-gérance.

 

Ce système, qui a fait couler beaucoup d’encre, concerne pour l’instant cinq sites. Le test sera pour l’instant circonscrit à ce périmètre même si, à plus long terme, le groupe ne s’interdit pas cette option pour d’autres sites en difficultés chroniques. L’idée est de réinsuffler une dynamique par un commerçant indépendant plus impliqué et motivé.

 

Autre axe de travail: les services omnicanaux.

 

«Nos magasins sont le socle de cette stratégie omnicanale», ajoute le responsable. Disponible dans tous les hypers, le retrait de colis sera complété par le retour colis. Toujours sur le non-alimentaire, le «click & collect» en deux heures sera opérationnel dans certains magasins fin 2018, et à terme sur l’ensemble du parc. Coté alimentaire, la start-up récemment acquise de paniers-repas Qui Toque fera entrer ses offres dans plusieurs sites parisiens d’ici l’été.

 

La troisième transformation majeure concerne d’ailleurs l’offre alimentaire.

 

Moteur de la fréquentation, les produits frais traditionnels (boulangerie, boucherie, pâtisserie…) sont au centre de toutes les attentions. «C’est le cœur de notre métier, nous avons lancé un très vaste plan de formation interne des équipes et des apprentis», appuie Alain Rabec.

 

Le bio, un segment en croissance de plus de 10 % par an, vient compléter ces efforts. Une centaine de corners de produits labellisés AB ont déjà été déployés.

 

 

À terme, tous les hypers en accueilleront un, dont un véritable «shop in shop» sur cinq allées dans le magasin de Chambourcy. «L’offre vrac y sera très conséquente, c’est un vrai marqueur du bio», conclut Alain Rabec.

 

Tout comme les produits locaux, dont les producteurs les plus en vue ont été présentés la semaine dernière à l’ensemble des directeurs de magasin.

 

Sourcing:   Olivia Detroyat , in Le Figaro.fr

 

Des espaces outlet (déstockage) ont été ouverts pour écouler à prix cassés (de 30 % à 70 %) les invendus des rayons non alimentaires (textile, bazar, Hi-Fi).

Crédit Photo : Pierre Gobled

Partager cet article
Repost0
21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 10:47

Grde Distri / Carrefour

 

Carrefour

 

 la grande distribution traditionnelle en plein "big bang"


Selon une ligne éditoriale de RTL, publiée ce matin (21/05) que nous citons ici, l'enseigne Carrefour prépare un nouveau grand plan de restructuration de son réseau de distribution.

 

Un projet qui inquiète les salariés, mais aussi les responsables politiques.



Les réactions sont tout à fait compréhensibles. Ce plan est d'ampleur nationale, et il percute deux des préoccupations majeures du pays.

 

D'abord bien sûr celle de l'emploi - on évoque, dans le pire des scénarios, des menaces sur environ 2.000 postes de travail -, mais aussi celui de la diversification commerciale de nos territoires - 227 des 273 magasins de proximité, répartis dans toute la France et que Carrefour veut vendre, n'ont toujours pas aujourd'hui de repreneur. Ce qui signifie, très concrètement, leur fermeture dès cet été.

 


 

Pourtant la consommation se porte plutôt bien en France. Mais ce n'est pas sur ce terrain que cela se joue. Cette nouvelle restructuration (2.400 emplois ont déjà été supprimés en janvier dernier chez Carrefour) est, en réalité, d'abord le fruit amer du "big bang" que connait la grande distribution traditionnelle. Elle a mangé son pain blanc, qui était bien beurré ces trente dernières années.


La guerre des prix entre les grands réseaux pèse aujourd'hui sur la rentabilité. Cela agace particulièrement les actionnaires qui ont investi au plus haut et qui en veulent plus pour leur argent.

 

Le second facteur est la pression de nouveaux acteurs qui combinent distribution efficace, prix compétitifs et Internet.

 

Le plus dangereux d'entre eux, Amazon, étend désormais ses tentacules sur l'ensemble de nos besoins quotidiens.

 

Face à ces géants, mais aussi aux magasins spécialisés et très efficaces qui se développent sur le Net, les barons de la grande distribution ont un train de retard.

 

Lourdes erreurs stratégiques


Ces fermetures sont la conséquences de la mutation du commerce. Mais pas uniquement. Il y a eu aussi de lourdes erreurs stratégiques. Pour Carrefour, c'est notamment la rachat du réseau Dia, des enseignes à petits prix qui devaient être transformées en magasins de proximité à l'enseigne Carrefour.

 

C'est un virage qui, en termes d'offre et de prix, se révèle un échec.

Ex Dia abandonné.....

 

C'est aussi le prix à payer pour déployer la stratégie de la nouvelle direction :

 

Réduire les effectifs des sièges, basculer vers la location-gérance pour transférer la charge du redressement à de nouveaux propriétaires (il faut savoir que quarante des 220 hypers du groupe seraient en difficulté actuellement) et accélérer la robotisation des entrepôts et des stations-service.

 

 

 

L'objectif est déjà tout tracé : c'est le magasin Carrefour connecté. Son premier modèle ouvre ses portes ce lundi 21 mai à Shanghai (vous voyez la coïncidence !)

 

C'est un magasin, approvisionné par des robots, où l'on paie en montrant son visage à un scanner de reconnaissance faciale. C'est certainement très efficace. Mais pour l'option convivialité, ça a disparu du rayon.

 

​​​​​​​Sourcing:   RTL.fr, Christian Menanteau et Loïc Farge

Carrefour : la grande distribution traditionnelle en plein "big bang"
Partager cet article
Repost0
18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 11:11
La fonction publique, voilà l’ennemi ?

REVUE DE PRESSE


La fonction publique, voilà l’ennemi ?

 


Une généralisation du recours aux contractuels dans la fonction publique serait, selon des fuites dans les médias, prônée par le « Comité action publique 2022 », que le gouvernement a chargé d’imaginer la réforme de l’État.

Ce qui n’a pas manqué de faire réagir dans la presse.

 

Aperçus.

 

Libération 


Des profs avec un CDD de cinq ans, des policiers embauchés pour seulement dix ans, des agents territoriaux en contrats de deux ou trois ans renouvelables… Voici le nouveau monde des fonctionnaires, imaginé par les experts du Comité action publique 2022 (CAP22).

Ce panel de 34 personnalités qualifiées, installé en octobre dernier, a été chargé par le gouvernement de plancher sur la réforme de l’État, des collectivités et de la Sécurité sociale. Issus du privé, du public et du monde associatif, ses membres se sont vus donner carte blanche par Édouard Philippe : un encouragement reçu cinq sur cinq par les experts.

Des experts en saignées ?

 

Marianne 


Une arme de destruction massive ?

 

Une mesure tellement radicale que Libé estime probable qu’elle sera écartée par le gouvernement pour mieux promouvoir une simple extension du recours au contrat. Ce procédé - lancer des pistes extrêmes pour faire accepter des réformes finalement perçues comme plus douces - est récurrent pour le gouvernement, qui l’a par exemple mis en œuvre s’agissant de la réforme de la SNCF ou de la révision constitutionnelle.

Bref, on avance de trois pas, on recule d’un et on a gagné deux pas.

 

Les Echos 


Quoi qu’il en soit, voici le volet deux du big bang annoncé en février par le Premier ministre, dans la fonction publique. Après l’ouverture le mois dernier du chantier des institutions représentatives du personnel, il concerne les contractuels. C’est, avec le plan de départs volontaires évoqué par Gérald Darmanin, l’un des sujets les plus sensibles de la réforme en préparation.

Le gouvernement a clairement prévenu qu’il voulait faciliter l’embauche d’agents hors statut.

 

La Lettre des cadres 


Macron assume une ligne libérale claire, même pour la fonction publique, estime le politiste Luc Rouban, spécialiste de la fonction publique.

Pour lui, le macronisme de campagne a disparu. Le président de la République assume désormais une ligne libérale assez claire. Le ton a été donné avec la refonte en cours du droit du travail. Et les intentions, autour des services publics, même si elles ne peuvent encore être qualifiées de ruptures, ne font que renforcer la perte d’identité de la fonction publique.

Une grande majorité de fonctionnaires le sont devenus sur des notions de valeurs, en croyant à l’axiologie propre à la fonction publique, neutralité, égalité de traitement, équité, etc.

Ces mots-là ne sont plus prononcés. Ils sont tabous ?

 

Le Monde 


Le 2 mai, Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès de Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, a présenté les résultats du forum de l’action publique.

Cette consultation a attiré 154 000 usagers et agents entre novembre et mars. Il en ressort notamment que, s’ils sont attachés au service public, 60 % des premiers et 66 % des seconds estiment qu’il se dégrade.

Cela appelle un programme de réformes, c’est tout l’enjeu de CAP22, notait ce jour-là Thomas Cazenave, délégué interministériel à la transformation publique.

Qui veut peut-être doubler le Cap Thatcher, seule route possible ?

Autres enseignements : les Français nourrissent une relation ambivalente à la numérisation de l’administration (ils la soutiennent tout en s’en méfiant) et ne veulent pas d’abandon de missions.

 

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

La fonction publique, voilà l’ennemi ?
Partager cet article
Repost0