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PAROLE DE SALARIES
Verbatim
On en a jamais vraiment discuté:
Comment et quand vous a t-on dit que votre magasin fermerait?
Cette question revient souvent dans les discussions, mais sans être vraiment approfondie.
Nous donnons la parole aux salariés du magasin du Bd de Clichy:
A bd de Clichy, 1 semaine avant on nous a dit le magasin est racheté par GASTT, il faut fermer le magasin samedi prochain.
"Mettez des affiches afin d'avertir les clients, puis le CDS* appel mardi: Non le magasin fermera jeudi matin, car vendredi le magasin doit-être vide un huissier et un représentant de GASTT vont passer faire l'état des lieux."
Le fameux vendredi le magasin est vidé et nettoyé; Vendredi matin les camions viennent prendre les palettes pour le transfert de marchandise.
Nous n'avons eu aucune infos sur GASTT depuis le début des rumeurs, et ils ne se sont jamais présentés à nous.
Nous attendons donc le représentant de GASTT qui n'est au final qu'un simple agent de maintenance.
Le CDS nous demande sur une feuille A4 blanche de laisser nom, prénom et numéro de tél.
Il nous demande de rester chez nous et d'attendre sagement."
Soit disant lui aussi n'est au courant de rien. Vive le foutage de gueule ou si c'est vrai, il a des questions à se poser sur sa place dans la société ERTECO.
Samedi RAS;
Lundi on appel le service RH et impossible d'avoir la moindre info;
Mardi Idem et seule réponse est restez et attendez chez vous.
Mercredi RAS
Jeudi appel du service RH, demain vous avez rdv avec les représentants de GASTT;
Vendredi rencontre avec Trask... et non Kuzmicz... et des mecs de G20... qui se présentent comme nos nouveaux patrons, ils disent avoir acheté le magasin à GASTT, et que le magasin passe en franchise G20!
Nous sommes choqués, et n'y comprenons rien
Le CDM reconnait le franchisé qui est passé incognito faire des reconnaissances avec un technicien d'ERTECO, bizarre quand on interroge ERTECO sur le fait que ce soit G20 et non GASTT qui exploite notre magasin, ils ne savent rien.
Et ensuite début du cauchemar!
* Chef de secteur
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La mauvaise passe des magasins Dia
Le tribunal de Paris a renvoyé d'une semaine sa décision portant sur la liquidation judiciaire du repreneur des magasins Dia.
Cet été, les derniers salariés de l'enseigne exprimaient leur désarroi devant un magasin fantôme et leur espoir d'une solution amiable avec Carrefour.
Les salariés toujours en attente de leur salaire depuis juin dernier, vont devoir s'en remettre à la décision du juge le 13 octobre prochain
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Expression libre
Nous donnons la parole aux salariés
Verbatim
" Pour INFO, les salariés de bd de Clichy devaient être rachetés par G20. On a appris ça après coup, début de l'arnaque.
4 d'entre eux ont demandé une rupture conventionnelle sans suite car pas de papier de fin de contrat et pas d'indemnité donc impossible d'aller ailleurs et impossible de toucher le chômage.
Les salariés vont toucher leur salaire d'aout seulement, autrement dit ils ne font plus partie de GASTT à partir de cette date, ni de G20 d'ailleurs, les AGS vont normalement payer les indemnités de rupture conventionnelle
.
On appel l'inspection du travail qui juge cela normal et donne comme indication d'aller aux prud'hommes pour demander dommages et interêts.
Si je comprends bien, ça fait 3 mois que je souffre comme un chien à cause d'un bout de papier que ce fameux Kuzmi... ne veut pas me donner pour me libérer de cette galère.
Pour désormais, attendre la liquidation judiciaire et pouvoir toucher le chomage qui m'était dû! Mais j'avais un emploi de prévu que j'ai perdu! J'avais de l'ancienneté
Mr Kuzmi... venez pas avec 2 ni même 3 avocats mais bien plus car je vais venir personnellement sur Paris ce jour là et croyez moi, vous allez transpirez plus qu'au tribunal de commerce ou même au marathon!
Moi perso j'appel ça de la séquestration: fait de retenir une personne contre sa volonté, sans commettre la moindre violence physique sur sa personne est constitutif de l’infraction prévue et réprimée dans un chapitre IV du Code pénal intitulé « Des atteintes aux libertés de la personne. La sanction maximale encourue n’en reste pas moins importante puisque le délinquant encourt alors cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
OOPS ça ce n'est que si tu gardes un patron dans son bureau avec de l'eau et à manger.
Toi petit ouvrier qui peut pas te payer à manger tu souffres!"
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