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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

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FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

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DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

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Alfred de FALLOUX (Angers, 7 mai 1811 - Angers, 6 janvier 1886) -http://www.19e.org/biographies/F/falloux.jpg

Alfred de FALLOUX (Angers, 7 mai 1811 - Angers, 6 janvier 1886) -http://www.19e.org/biographies/F/falloux.jpg

15 mars 1850
 Loi Falloux sur l'enseignement confessionnel

Le 15 mars 1850, après deux mois de vifs débats, les députés de la Seconde République votent une loi qui permet aux congrégations catholiques d'ouvrir en toute liberté un établissement secondaire avec les enseignants de leur choix.

 

De plus, elle soumet les établissements publics et les instituteurs au contrôle des autorités administratives et « morales », autrement dit religieuses.
Cette loi, due au comte Alfred de Falloux, ministre de l'Instruction publique, supprime de fait le monopole de l'État dans l'enseignement établi par Napoléon 1er.
Elle intervient moins d'un an après le succès du « Parti de l'Ordre » aux élections législatives.
Son promoteur, le comte de Falloux, résume ainsi, dans ses Mémoires, son programme politique :

 

« Dieu dans l'éducation, le pape à la tête de l'Église, l'Église à la tête de la civilisation ».

 

La loi Falloux est approuvée par la droite conservatrice et en particulier le député Adolphe Thiers, mais elle suscite la colère du député « montagnard » Victor Hugo et, par ses excès, va raviver l'anticléricalisme et la haine de l'institution ecclésiastique.
La querelle ne s'apaisera qu'après les lois de Jules Ferry sous la République suivante.
Mais cette loi comportait d'autres aspects

 

  • Organisation administrative

 

Il existait déjà des académies depuis l'organisation de l'Université impériale en 1808. La loi Falloux en crée une dans chaque département, cela permet de décentraliser. Chaque académie est dirigée par un recteur assisté d'un conseil académique.
  • La loi fixe également le programme de l'école primaire.
Celui-ci se divise entre un programme obligatoire et un programme laissé à l'appréciation de l'enseignant.

 

  • Le programme obligatoire comprend :

 

l'apprentissage de la lecture ;
l'apprentissage de l'écriture ;
l'apprentissage des rudiments du calcul ;
une éducation morale et religieuse ;
pour les filles seulement, les « travaux d'aiguille » ;

 

  • Le programme facultatif comprend :

 

l'histoire ;
les sciences naturelles ;
le chant ;
la gymnastique ;
le dessin.
A noter aussi que cette loi complète la Loi Guizot (du 28 juin 1833), qui rendait obligatoire une école de garçons dans toute commune de 500 habitants, en rendant obligatoire également la création d'une école de filles dans toute commune de 800 habitants.
Marie Pape Carpentier

Marie Pape Carpentier

28 avril 1848

 Apparition de l’école maternelle

 

Le mois d'avril 1848 fut particulièrement fertile en modifications de la société française.

 

Le 28 avril 1848 le terme d’ "école maternelle" est employé pour la première fois et remplace ce que l’on appelait des "salles d’asile".

 

En France, la tradition d’accueil des enfants de moins de six ans est ancienne.

 

L'origine des classes maternelles remonte à 1770, quand le pasteur Jean-Frédéric Oberlin ouvre, dans sa paroisse vosgienne du Ban-de-la-Roche, de petites écoles à tricoter afin de venir en aide à l'enfance en détresse.

 

Au programme : tricot, filage, fabrication de charpie, lecture de l'alphabet, calligraphie, calcul mental, chant et récitation. Sur les murs, des planches coloriées d'histoire naturelle et biblique.

Les maîtresses, appelées conductrices de la tendre enfance sont des bourgeoises rapidement formées par le pasteur et sa femme.

 

Dès 1771, suivant le modèle initié par le pasteur Oberlin, des "écoles à tricoter" accueillent dans certaines régions les enfants de 4 à 7 ans.

 

Sous l’impulsion de la pédagogue Marie Pape Carpantier, des institutions nouvelles, les "salles d’asile" apparaissent à partir de 1825 et se développent tout au long du XIXe siècle.

 

Elles avaient pour fonction d’accueillir les jeunes enfants du peuple, qui restaient dans la rue pendant que leurs parents travaillaient.

 

En plus de l’enseignement dispensé, elles portaient ainsi assistance à ces enfants, dont l’âge était compris entre deux à six ans.

 

Marie Pape-Carpentier jouera un rôle important dans la modification du fonctionnement de ces établissements, notamment sur le plan des méthodes employées, relativement dures.

 

 

  • Dès 1828, l’état organise cette charité privée.

 

A partir de 1830, un programme et des réglementations sont mis en place pour ces services gratuits, qui accueillent toute la journée, de 8h00 à 19h00. L'objectif est de donner aux enfants des habitudes d’ordre, de propreté et de respect qui les préparent à "une vie honnête, décente et chrétienne".

 

Le 28 avril 1848, un arrêté décrète que les salles d'asile doivent porter le nom d'écoles maternelles.

 

Il faudra toutefois attendre les lois de Jules Ferry, en 1881, pour que les écoles maternelles soient véritablement instituées.

 

Dès 1885, les écoles maternelles sont à la charge des communes qui doivent fournir locaux, mobilier et matériel d'enseignement.

 

 

école de Jules Ferry salle de classe ancienne

école de Jules Ferry salle de classe ancienne

Jules Ferry

Jules Ferry

21 décembre 1880

 Création de lycées pour filles

 


Le député proche de Jules Ferry, Camille Sée fait de l'enseignement supérieur des jeunes filles une affaire d'état en créant des institutions publiques.

 

 

Camille Sée

 

 

Le 28 octobre 1878, Camille Sée dépose à la Chambre un projet de loi visant à organiser, sur le plan national, l’enseignement secondaire des jeunes filles. En dépit de l’opposition virulente des partis conservateurs, la « Loi Sée » triomphe devant la Chambre en 1879 et est officiellement adoptée par le Sénat le 21 décembre 1880.

 

Elle est complétée par la loi du 29 juillet 1881 instituant l’École normale des professeurs-femmes de Sèvres, dont la première directrice est la veuve de l’ancien ministre Jules Favre.

 

Grâce à la loi Sée, l'instruction des filles ne sera plus dispensée que par les seules écoles privées ou religieuses. Des externats sont institués laissant aux municipalités la possibilité de créer des internats. L'enseignement de la religion disparaît au profit de la morale. Il faudra toutefois attendre 1925 pour que les programmes enseignés aux filles soient les mêmes que ceux destinés aux garçons.

 

L'adoption de la loi Sée provoque un débat houleux à la chambre et au Sénat, notamment auprès de l'Église qui s'oppose à ce que l'on forme des « femmes libres penseurs ».

 

Les lycées publics de jeunes filles ont perduré jusqu'aux années « 1960 » avant que la mixité ne se généralise dans tous les lycées de garçons comme de filles qui deviennent alors des « lycées mixtes » puis des « lycées »

 

 

 

16 juin 1881

 L’école devient gratuite


Jules Ferry, à la fois Président du Conseil et ministre de l’instruction publique, fait voter une loi qui établit la gratuité de l’école.

 

Le jeudi 16 juin 1881, il propose une loi dont le premier article commence ainsi :

 

« Il ne sera plus perçu de rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques, ni dans les salles d’asile publiques ».

 

Désormais, il ne sera plus nécessaire de payer une rétribution scolaire dans les écoles primaires publiques. Quelques temps plus tard, il y ajoutera le caractère obligatoire et laïque (loi du 28 mars 1882).

 

 

Depuis 1879, l’homme politique promulgue une série de textes afin de promouvoir l’école publique et d’affaiblir le poids de l’Église dans l’éducation des jeunes français. Dans ce contexte, une nouvelle loi paraîtra encore le 28 mars 1882, rendant l’enseignement obligatoire pour les enfants de 3 à 6 ans, et définitivement laïc.

 

  • Les bases de l’enseignement public en France seront posées.

 

L’instruction civique remplacera dorénavant l’instruction religieuse et même les instituteurs devront être laïcisés au sein des écoles spécialisées. 

 

 

Sourcing:     Remerciements, l'éphéméride d'Archimède

 

Timbre Jules Ferry
Timbre Jules Ferry

Timbre Jules Ferry

smiley Blog publication, 04 Mars 2019, 15H30

 

 

 

 

 

 

 

La République, en quelques dates, ses Lois qui ont fait l'école.....
La République, en quelques dates, ses Lois qui ont fait l'école.....
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