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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Issu du peuple, Albert Thomas garda jusqu’à la fin des liens intimes avec la classe ouvrière. Il se destinai à la carrière de l’enseignement et, en même temps, il s’intéressa aux problèmes sociaux et syndicaux.
Doué d’un réel talent d’écrivain, il publia son premier livre sur La Russie colonisatrice et après un séjour en Allemagne, il écrivit Le Syndicalisme allemand, qui atteste l’acuité de son jugement et la sûreté de son information.
Dans la série de L’Histoire socialiste, dirigée par Jean Jaurès, Albert Thomas rédigea le tome sur Le Second Empire. Puis il donna une Histoire anecdotique du Travail.
Jean Jaures
Lorsque Jean Jaurès fonda L’Humanité, Albert Thomas en fut un des principaux collaborateurs.
En 1905, il fonda La Revue Syndicaliste pour l’étude et la confrontation des courants d’idées et des diverses tendances sociologiques qui passionnèrent son temps.
Au cours de la Première Guerre mondiale, nommé sous-secrétaire d’État aux munitions, puis ministre de l’Armement, il préconisa une politique de hauts salaires pour assurer à la classe ouvrière plus de bien-être.
Il participa à la Conférence de la Paix, en 1918, à l’élaboration des clauses sur l’Organisation du travail, à cette partie XIII du Traité de Versailles, avec Léon Jouhaux.
La section XIII du Traité de Versailles prévoyait, en outre, la création d’un Bureau International du Travail. Et c’est à la réunion de la Conférence de Washington (novembre 1919) qu’Albert Thomas fut désigné pour le poste de directeur du BIT.
Dès son installation, à Genève, en janvier 1920, Albert Thomas, avec intelligence et une volonté ardente organisa le Bureau International du Travail dont le but fondamental était d’établir des statistiques et une documentation complète sur la situation économique et sociale de la classe ouvrière à travers le monde, en suite d’obtenir des États membres le relèvement de la condition ouvrière et l’extension de la législation sociale.
A. Thomas
Sous la direction d’Albert Thomas, en douze ans, la Conférence du Travail a voté trente et une conventions et donné son accord à 450 ratifications.
Jamais le BIT n’aurait pu les obtenir sans les actions vigoureuses et les interventions personnelles d’Albert Thomas.
« Je cours à travers les pays et les continents, de Berlin à New York, à Buenos Aires ou à Rio de Janeiro, disait-il. Heureux, si j’ai pu voir un peu plus clair dans les situations nationales et les problèmes internationaux et si je peux rapporter quelques ratifications, des conventions internationales ou quelque projet de législation nationale qui marque un tout petit progrès vers la juste et pacifique organisation du monde. »
Toute son activité au BIT était imprégnée de ces deux grandes et essentielles préoccupations de sa vie :
« La morale internationale, disait-il encore, naîtra des solidarités effectives que bon gré, mal gré, la misère et la souffrance imposent aux peuples ; elle naîtra aussi de la foi fervente, de l’espérance inlassable de ceux qui se sont dévoués, jusqu’à l’épuisement de leur être physique, à la grande cause de la paix et de la civilisation. »
Léon Jouhaux
« Sous Albert Thomas, écrivit, Léon Jouhaux, le BIT est devenu l’organisme qu’il devait être ; sans lui, il n’eût été qu’une bureaucratie médiocre et sans initiatives.
Il fallait la volonté égale, l’opiniâtreté puissante d’Albert Thomas pour éviter un avortement total d’une grande entreprise, née de la pensée du syndicalisme français. »
Article de Théodore Beregi, paru dans Force Ouvrière n°584, daté du 2 mai 1957.