Commerce, Grde distri, plans sociaux, retour sur les mauvaises nouvelles de l’été

8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 11:18

Commerce, Grde distri, plans sociaux, retour sur les mauvaises nouvelles de l’été

EMPLOI / COMMERCE / PSE

Plans sociaux

retour sur les mauvaises nouvelles de l’été

Qu’ils aient été annoncés, mis en œuvre ou validés, les plans sociaux n’ont pas connu de trêve durant l’été.

Des milliers de salariés ont perdu leur emploi. Le commerce, et le milieu de la distribution ont dégraissé leurs effectifs, et prévoient d'autres départs dans les semaines et les mois à venir, à ce titre, les grandes enseignes pointent à une très forte honorable place sur le podium des PSE.

On fait le point.....

Officiellement derrière nous depuis quelques jours, l’été 2018 aura marqué les esprits par sa météo généreuse. Mais il ne faudrait pas oublier les plusieures centaines de salariés qui ont vu les nuages s’amonceler au-dessus de leur avenir, en cette période si propice à l’indifférence générale.

DISTRIBUTION

C’est ainsi que 243 magasins de proximité Carrefour ont discrètement baissé le rideau durant le mois de juillet en France, conformément à un vaste PSE annoncé six mois auparavant.

Au total, près de 2 000 emplois visés, dont environ 350 sur la zone nord-ouest (qui inclut la Normandie, avec la Bretagne et les Pays de la Loire), selon Christine Trillion, déléguée Force Ouvrière et employée à Coutances.

D’après elle, quatorze enseignes du groupe Carrefour, ex Dia, ont fermé en Normandie, dont six sur les départements de la Seine-Maritime et de l’Eure (84 salariés impliqués).

« Ce PSE a été bien négocié, assure Christine Trillion, mais Carrefour n’a pas joué le jeu dans les propositions de reclassement. »

Un constat unanimement partagé par les syndicats du groupe. « Une caissière de Périers, dans la Manche, s’est vue proposer un poste à Marseille. C’est n’importe quoi ! Beaucoup d’offres ont ainsi été refusées.

» Mais au-delà du sort des enseignes de proximité, certains craignent désormais pour les effectifs des hypermarchés, tels que ceux de Barentin ou Tourville-la-Rivière.

C’est en tout cas la conviction de Gaëtan Couturier, délégué CGT à Barentin, pour qui « le tournant numérique raté » du groupe et « la réallocation des surfaces de vente » non-alimentaires ne devraient pas rester sans impact sur l’emploi.

Retrouvez sur ce Blog nos articles sur le sujet, avec la chronologie de situation, depuis le rachat de Dia par Carrefour en 2014

http://foed.over-blog.com/2018/10/departs-en-serie-au-siege-de-carrefour-le-management-l-encadrement-les-rrh-quittent-un-navire-qui-semble-naviguer-a-courte-vue.html

http://foed.over-blog.com/2018/07/carrefour-l-arnaque-des-conditions-de-reprise-des-ex-salaries-dia-qui-denoncent-un-foutage-de-geule-caracterise.html

http://foed.over-blog.com/2016/11/dia-petit-a-petit-les-lumieres-s-eteignent-les-rideaux-se-baissent-les-parkings-se-vident-laissant-des-riverains-desempares-des-sala

http://foed.over-blog.com/2018/08/les-salaries-de-dia-furent-ils-victimes-du-syndrome-de-la-promotion-focus.html

http://foed.over-blog.com/2018/08/carrefour.

http://foed.over-blog.com/2018/10/carrefour-ou-l-impossible-reclassement-des-ex-dia.html

Côté distribution toujours, c’est aussi en plein mois de juillet que le groupe textile Happychic (branche de la galaxie Mulliez, qui comprend les enseignes Brice, Bizzbee, Jules) a annoncé la fermeture de 90 magasins en France, représentant environ 330 salariés.

FO est bien au combat dans cette enseigne.

Retrouvez notre dernier article sur le sujet:

http://foed.over-blog.com/2018/10/happychic-s-en-prendre-a-nadia-c-est-s-en-prendre-a-fo-tout-entier.html

D'autres enseignes, Casino, Intermarché, prévoient à plus ou moins court terme des plans de départ.

On parle également de rapprochements commerciaux, notamment entre Casino et Carrefour.

Darty ayant déjà pris possession de nombreux M^{2 dans les Hypers Carrefour, tandis que se profilent à l'horizon sous la menace Amazon les caisses automatiques, les magasins connectés, les drives urbains, qui vont changer, non seulement les habitudes d'achats des consommateurs, mais les offres commerciales des distributeurs, qui doivent sous les impulsions des nouvelles technologies, ayant pris du retard devant les concurrents tout occupés qu'ils étaient à se faire la guerre des prix, payés au prix fort par leurs salariés , réinventer le commerce.}

^{Les salariés sont prévenus, ils en paieront le juste prix, celui de leurs emplois.}

^{Ces annonces n'augurent rien de bon pour l'emploi, des plans attendent dans les cartons, et sur les bureaux des décideurs, au service des intérêts bien compris de l'actionnariat !}