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Coronavirus / Covid19
REVUE DE PRESSE
Vers des congés payés obligatoires !
- Le gouvernement vient de prendre une série d’ordonnances pour lutter contre la pandémie. Mais certaines d’entre elles s’attaquent au droit du travail.
Aperçu dans la presse.
AFP
L’agence d’information fait état des résistances syndicales à la volonté gouvernementale de passer en force sur le droit aux congés payés : Un accord d’entreprise ou de branche sera finalement nécessaire pour permettre à un employeur d’imposer une semaine de congés payés à un salarié pendant le confinement dû à la crise du Coronavirus, a voté l’Assemblée nationale samedi soir [21 mars], sur proposition du gouvernement.
Mais, car il y a toujours des mais : Le texte laisse en revanche aux entreprises la possibilité unilatérale d’imposer ou de modifier les dates de RTT ou de jours du compte épargne-temps, en dérogeant au délai fixé par le Code du travail.
Les Échos
Quand le Sénat modère les ardeurs du gouvernement : Lors du passage du texte jeudi [19 mars] au palais du Luxembourg, les sénateurs ont, en outre, limité le champ d’application de la disposition à six jours ouvrables, ce qui correspond à la cinquième semaine de congés payés. Le gouvernement n’est pas revenu sur cette disposition lors de la première lecture au palais Bourbon, qui s’est achevée samedi [21 mars].
Et le quotidien économique de préciser : L’obligation de conclure un accord collectif ne porte que sur le délai de prévenance, qui pourra être ramené à 24 heures seulement, mais de fait, l’obligation pour l’employeur d’obtenir sa validation par des syndicats représentant une majorité de salariés permettra à ces derniers d’élargir les discussions.
Le Figaro
Pourtant : […] Un tel accord n’est pas obligatoire pour imposer la prise de RTT ou de jours de compte épargne-temps, et leur nombre n’est pas plafonné. Certaines entreprises, comme Décathlon, avaient déjà annoncé vouloir mettre leurs salariés en vacances forcées.
Le Parisien
La résistance syndicale s’organise : Dans leur ensemble, les porte-parole des syndicats estimaient qu’il aurait été préférable de privilégier le dialogue social au sein des entreprises […]. Pour Yves Veyrier, le numéro un de Force Ouvrière (FO), cette mesure est bien la preuve du manque de considération que ce gouvernement accorde au dialogue social.
Le Monde
Le gouvernement résiste à la négociation collective, déplore Yves Veyrier, le numéro un de FO, tout en disant ne pas bien comprendre le sens de toutes ces mesures d’exception : à ses yeux, il vaudrait mieux se concentrer sur le redéploiement temporaire de notre économie, en ne faisant tourner que les activités essentielles à la vie du pays et en mettant en sommeil les autres, le temps que l’épidémie reflue.
La Tribune
Michel Beaugas, secrétaire confédéral de Force Ouvrière (FO) en charge de l’emploi et des retraites, a fait part de ses craintes : Pour les RTT, les crédits d’heures, l’employeur pourra de manière unilatérale imposer aux salariés de les prendre avant de démarrer une activité partielle par exemple.
- Bref, des milliers de salariés craignent de devoir prendre leurs congés payés confinés chez eux, dans le stress, au lieu d’en bénéficier paisiblement en vacances, comme l’ont voulu les travailleurs et travailleuses de 1936 !
Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr
- JOURNALISTE L’INFO MILITANTE
Blog publication, 04 avril 2020, 15H06
Tout le monde savait, nul ne pouvait l'ignorer, les politiques d'austérité de ces trente dernières années ont tué le service public, les urgences, les services de santé et d'urgence, l'APHP. L'improvisation et l'incurie de nos dirigeants nous ont conduit dans les impasses auxquelles nous devons tous faire face aujourd'hui: manque de matériels, salaires des soignants parmi les plus bas d'Europe, Ehpads en danger d'asphyxie...
InFO
Un Bruxellois de 32 ans, employé chez Colruyt, tué par le coronavirus: "On lui a refusé le port du masque, cela aurait fait peur aux clients", soutient sa famille.
Un employé de Colruyt est décédé du Covid-19. Son chef lui avait refusé le droit de porter le masque.
La petite Lina, 17 mois à peine, et son frère Seyf, bientôt 7 ans, auraient-ils toujours leur papa auprès d’eux si son responsable, dans un Colruyt de Forest, ne lui avait pas refusé l’autorisation de porter masque et gants au motif que "ça fait trop peur à la clientèle", comme le soutient sa famille ? C’est la question qui a été posée à l’enseigne de grande distribution, vendredi, par Mes Abdelhadi Amrani et Carine Liekendael, qui défendent les proches de Mohamed Nahi.
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