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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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4 mai 1989 La levée de l’espoir et sa répression tragique par un régime, sans doute en difficulté, mais qui a pu trouver les ressources nécessaires pour perdurer.
4 mai 1989
La levée de l’espoir et sa répression tragique par un régime, sans doute en difficulté, mais qui a pu trouver les ressources nécessaires pour perdurer.
Non sans le consentement plus ou moins ouvert des « occidentaux ».
Un homme seul arrêtant une colonne de chars. Cette image a fait le tour du monde. Elle symbolise ce désir de liberté de millions d’individus écrasés par la dictature maoïste.
Alors que le communisme est en train de se fissurer en Europe de l’Est, une lumière s’allume là où on l’attendait le moins, en Chine, pays sous dictature communiste depuis quarante ans.
Le 15 avril 1989, Hu Yao Bang, secrétaire général du parti communiste chinois (PC), limogé pour"réformisme"en janvier 1987, meurt.
Deux jours plus tard, des étudiants pékinois manifestent en son souvenir et réclament sa réhabilitation posthume.
Le 19, ils se retrouvent devant le siège du PC d’où ils sont violemment dispersés par la police. Ils se déplacent alors vers la place Tien An Men qu’ils occupent.
Le 25 avril, les étudiants fondent une organisation indépendante, alors que le PC parle de « complot contre le parti communiste et le système socialiste ». Les manifestations reprennent et le 4 mai, plus de 300 000 étudiants défilent à Pékin et dans d’autres grandes villes.
Le lendemain, Zhao Ziyang, secrétaire général du PC, accepte de négocier. Rien n’y fait, une semaine plus tard, les étudiants débutent une grève de la faim à Tien An Men.
Le 15 mai, les manifestants profitent de la venue de Mikhaïl Gorbatchev et des télévisions étrangères pour se faire entendre. Trois jours plus tard, ils sont un million sur la grande place demandant la mise à la retraite du vieux Deng Xiaoping et la démission du Premier ministre Li Peng.
Des tensions se font alors jour au sein de la direction communiste entre réformateurs et conservateurs. Zhao Ziyang vient parler aux grévistes de la faim, mais le lendemain, Li Peng proclame la loi martiale et évince le secrétaire général.
Aussitôt les Pékinois se massent aux portes de la ville pour empêcher l’entrée de 300 000 soldats.
Les millions de manifestants demandent la liberté d’expression, l’indépendance syndicale, le droit de contrôler les dirigeants, la lutte contre la corruption des cadres.
C’est dans ce mouvement qu’apparaît la Fédération autonome des syndicats de Pékin.
Mais le 25 mai, l’armée se rallie aux conservateurs. Pendant ce temps les étudiants construisent la fameuse"déesse de la démocratie"au centre de la place Tien An Men. Finalement, le 4 juin à 2h du matin, le 27e corps d’armée pénètre sur la place, la nettoyant par la mitraille.
On parlera de plus de 1 300 morts. Après le massacre, des millions de manifestants envahissent les grandes villes de province. Les démocraties occidentales condamnent. Les autres pays de l’Est se taisent. Seuls, la RDA et Cuba approuvent.
La chape de plomb retombe alors sur l’Empire du milieu à partir du 10 juin, plus de 100 000 Chinois sont arrêtés. L’astrophysicien Fang Lizhi, le Sakharov chinois, doit se réfugier à l’ambassade américaine où il vivra cloîtré pendant un an. Une dizaine de"contre-révolutionnaires"sont exécutés après jugement.
Les occidentaux prennent quelques sanctions, mais devant l’énormité du marché économique chinois, ils se taisent vite. En effet les massacreurs de Tien An Men ont inventé le"capitalismo-communisme". En clair, l’ouverture du pays à l’économie de marché, sans démocratie, et pour le compte de la seule nomemklatura.