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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
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La France s’est une nouvelle fois distinguée pour sa générosité envers les actionnaires en leur octroyant quelque 46 milliards d’euros (51 milliards de dollars) de dividendes au deuxième trimestre 2019.
Elle bat son propre record et occupe la première place en Europe où au contraire ils sont à la baisse : -5,3 % en moyenne. Ces chiffres sont tirés de l’étude publiée, le 19 août, par l’observatoire de la société de gestion de fonds Janus Henderson Investors (JHI).
Qui en fait les frais ?
Dans le monde, seuls les États-Unis devancent l’Hexagone qui s’inscrit dans la tendance mondiale à la hausse des dividendes, les 1200 plus grandes entreprises cotées mondiales ayant versé, pour la même période d’avril à juin, quelque 513,8 milliards de dollars (463 milliards d’euros) à leurs actionnaires, soit une progression de 1,1 %.
Les entreprises du CAC 40 auraient, selon le bulletin spécialisé La Lettre Vernimmen, reversé 46 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires en 2018, sans pour autant renoncer à leurs investissements.
On devine qui en fait les frais.
« Les pays du G7 mettent en place des politiques qui favorisent le versement de dividendes, notamment au détriment des salaires » a commenté l’association Oxfam France.
Les actionnaires au soleil, les salariés au boulot, la précarité ne prends pas de vacances
..........Et tous les autres !!!
.................La réussite des uns sur la misère des autres !
Aujourd’hui jour férié sur l’ensemble du territoire de la république La grande distri ouvrira comme un jour ordinaire
..........Et leurs comparses !!
Jours fériés...........
Oui, mais pas pour tous !
Carrefour and co ouvert le 15 Août
Aujourd’hui jour férié sur l’ensemble du territoire de la république
La grande distri ouvrira comme un jour ordinaire
C'est un 15 Août, en 1893, que vint au monde le célèbre humoriste Pierre Dac.
De l'Au delà, il nous rappelle que la pharmacie Lopez sera de garde ce 15 Août à Santiago du Chili, que le bookmaker de main street à Cap Town sera lui aussi ouvert, que le guérisseur du Grand Yoff à Dakar sera absent pour quelques jours, et que Carrefour ouvrira tous ses magasins, et que ce sera une grande journée Carte de fidélité, et promotion massive sur les barrils de lessive, les bocaux de cornichons, un offert pour deux achetés.
Il nous alerte que des enseignes de centre ville et de périphéries, C City, C. Bio, Lidl, U Express, A2 Pas, Monop, Intermarché, ....et autres terroristes sociaux, seront également ouverts.....( ne comptez tout de même pas sur nous pour vous communiquer les lieux, enseignes, emplacements et horaires)
Les prophéties de Nostradamus avaient déjà alerté l’opinion sur ce fait majeur de l’Humanité, mais à l’époque personne n’y prit garde.
Et puis d'autres oracles ayant pris leurs aises dans les sphères gouvernementales, les lobbies du commerce à tout crin, Gattaz, Macron, Rebsamen, Valls, Fabius, M. El kommery, et autres....... (liste non exhaustive) tous de 49.3 infectés, se rallièrent au tout ouvert tout le temps, la nuit, le jour, 7/7, H/24, en dépit des conditions de vie des salariés concernés!
Nombreux seront les salariés non réquisitionnés par le biais d'un volontariat bien ordonnancé qui seront mis en repos hebdomadaire pour cette journée.
Ils ne pourront donc bénéficier de la journée fériée. Comme cela aucune heure ne sera portée manquante, ou sur-rémunérée cette semaine. Le non paiement majoré de la journée fériée, pourtant conventionnel, s'inscrit dans la même logique.
La précarité salariale ne prends pas de vacances..........Ni de journées fériées !
Nous vous souhaitons à toutes et à tous un excellent 15 Août en famille, entre amis, et tout comme une journée normale, tout étant coutume pour ces enseignes, le moins loin possible du monde de la consommation.
Les actionnaires au soleil, les salariés au boulot, la précarité ne prends pas de vacances
En quittant votre domicile pour vous rendre dans le centre de profits pour lequel vous donnez votre vie, pour remplir le tiroir caisse du gérant, ou de son locataire, n'oubliez pas de laissez un petit mot à vos proches, ils dormiront lorsque vous rentrerez au foyer, vous les aurez manqué, à moins qu'ils ne viennent faire des achats dans votre magasin, ce qui vous donnera l'occasion de vous rencontrer et d'échanger (rapidement!) ensemble, pour un instant de convivialité familiale !
Commerce de centre ville, CQFS
Les grandes enseignes de distribution ont imposé ce type de commerce de centre ville sur la base d'une législation favorable, qui peu à peu a dégradé le tissus social et commercial....
Le boom des supérettes est avant tout lié à la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008, qui a supprimé l’autorisation préalable d’exploitation commerciale pour les créations de surfaces commerciales de moins de 1 000 m2, contre 300 m2 auparavant.
Des assouplissements ont également été apportés concernant le travail dominical. Si un commerce sans salariés peut ouvrir le dimanche, les commerces alimentaires de détail (boucherie, charcuterie, épicerie, primeur, fromagerie…), sont autorisés ce jour-là à ouvrir jusque 13 heures.
La loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite loi Macron, a encore assoupli les conditions de recours au travail dominical.
La loi a institué trois types de zones au sein desquelles les salariés des commerces peuvent travailler le dimanche toute la journée : les zones touristiques internationales, les zones touristiques et les zones commerciales.
Les commerces alimentaires, qui ne peuvent en principe ouvrir que jusqu’à 13h, peuvent, si elles le souhaitent, ouvrir le dimanche après-midi dans ces nouvelles zones.
Dans ce cas des contreparties doivent être données aux salariés.
Ces dispositions n'empêchent pas les gérants et locataires gérants des magasins plus grands en surface, de type Carrefour City, Express, ou Bio, MyAuchan (ex A2Pas), d'ouvrirent tous les dimanches, toute la journée en violation des dispositions légales régissant les horaires du dimanche;
Egalement il existe ici et là des décrets préfectoraux ou municipaux limitant les ouvertures 7/7, en imposant une journée de fermeture hebdomadaire, qui ne sont pas mieux respectés par ces enseignes.
Ce qui est le cas à Paris, devenu une zone de non droit sur ces aspects.
Les salariés de ces commerces ne perçoivent aucune contrepartie pour le travail dominical, en soirée, et pour les jours fériés.
Les droits sociaux ne sont pas préservés, horaire élastique, en accordéon, temps partiel...........à rallonge sans aucun bénéfice particulier, taux horaire au smic !
Les caisses automatiques remplacent peu à peu le personnel tandis que dorénavant c'est le temps des commerces, vides, sans sans salariés, open 7/7 H24, connectés aux téléphones portables, et grâce à l'action des gafa, le client effectue ses achats, les paient devant un fourmillement de caméras qui observent chacun de ses mouvements, et pulsions d'achat, tandis que veillent au gré des allées une armada d'agents de sécurité qui veillent sur la sacro sainte marchandise.
(BM)
Bonne journée fériée
Les ouvertures dominicales, tardives, et de plus en plus tardives en soirée, des WE à rallonge, des jours fériés, n'ont en rien contribué à l'emploi, à l'amélioration salariale, n'ont en rien préservé le parc magasins des ex Dia, ni permis le maintien dans l'emploi de ses ex salariés balayés avec les structures, gondoles et étagères de ses magasins, désossés, démantelés, rendus à l'état de ferraille rouillée inexploitable et de chantiers quasi désertés....
Reproduction d'un article du Blog, paru il y cinq ans
Article du 15 août 2014
Les magasins Dia ouverts le 15 aout ! une nouvelle fois les salariés vont sacrifier la journée en famille, ou entre amis, pour faire des inventaires, ou encaisser, et mettre en rayon des produits;
15 aout, jour férié placé au coeur de l'été est situé aprés le 14 juillet, qui marque pour beaucoup la période des vacances, des retrouvailles en famille, du partage du temps avec les enfants, les proches, du soleil, et du repos, bien mérité.
Une fois de plus les magasins Dia seront ouverts, marquant ainsi une nouvelle fois le mépris affiché de la direction pour ses salariés.
Certains de nos magasins vont même faire des inventaires;
Youpie, quelle belle journée pour comptabiliser des boites de conserves et des bouteilles d'eau !
Direction coupable de la situation actuelle de Dia France, devant être vendue pour cause de mauvaise stratégie, tant commerciale, que tarifaire.
Ce que l'on n'est pas capable de gagner le reste de l'année, on ne le récupère pas sur une journée fériée.
La vente de Dia ne s'inscrit pas dans un contexte conjoncturel, comme on voudrait nous le faire croire, mais bien dans une situation structurelle, de mauvais choix, de positionnement commercial, de stratégie nébuleuse de la gamme produits, de manque de moyens donnés aux équipes, de manque d'investissement, et d'une totale absence de lisibilité sur le concept.
Le passage d'Ed à Dia représente un raté d'envergure de la part de nos dirigeants, dont nous payons le prix !
A termes ce sont toujours les salariés qui en paient les conséquences, celui des maux, et celui des remèdes ! Jours fériés, ou non.
Ouvrir un magasin le 15 aout n'est en rien une décision économique ou le fruit d'une politique commerciale, c'est un positionnement purement dogmatique; Il en est de même des ouvertures systématisées des dimanches, préjudiciables à la vie familiale et sociale. D'ailleurs les LG qui bafouent le droit sur ce sujet, rendent leurs magasins car ils ne s'en sortent pas, et là encore les salariés en paient le prix fort
(Cf. les salariés de Dia Parmain en butte à la direction de Dia qui refuse de les reconnaitre comme salariés, et de leur donner du travail, ou de les indemniser, aprés les avoir licencier. Ils sont à ce jour sans moyens d'existence !)
(BM)
La déconstruction du repos dominical en repos hebdomadaire, du lundi de Pentecôte en jour de solidarité en annonce bien d'autres.
Une seule attitude convient: Résister.
Le moyen est simple: s'organiser.
Ne pas acheter le dimanche, ni les jours fériés.
Ne pas donner quitus à ceux qui tablent sans cesse sur le coup d'après.
Ouvrir illégalement le matin, et obtenir à l'usure l'ouverture du matin. Ouvrir ensuite illégalement l'après-midi pour l'obtenir ensuite quasi de force comme le font sans vergogne la plupart des supérettes à Paris, et commerce proxi des grandes enseignes, qui avancent ainsi à l'unisson dans la dérèglementation.
Il nous faut anticiper et renoncer à cet obscur miroir aux alouettes. Refuser les cadeaux, les ristournes, les promos des dimanches et des jours fériés, rien n’est jamais gratuit, même le 15 août....!
Le lobby de la FCD, et du patronat de la distribution et du commerce en général est sans aucune limite, jusqu'à l'obtention totale de leur desiderata, sous couvert de donner à la clientèle ce qu'elle réclamerait.
Ce qui représente la façade bien ripolinée du principe, selon lequel on doit devancer la demande du client, même si celui-ci ne la formule pas. Tout l'arsenal dérogatoire repose sur un socle qui se dit vertueux, ou pour l'amélioration du système, même lorsqu'il convient de le dévoyer à son seul profit.
La vérité est ailleurs, bien évidement.
Les grandes enseignes de distribution tendent à généraliser la gestion de leurs magasins sous un système délocalisé des coûts par le biais de transfert des sites auprès de locataires gérants. Il fallait donc ouvrir largement les possibilités de performer pour mieux louer le commerce, afin de le rendre le plus attractif possible à celles et ceux à qui l'on demandera de payer les très onéreuses redevances.
Ce système de LG représente un véritable mouroir social pour les salariés qui y sont transférés, mortifère pour l'emploi, c'est un cancer social placé dans le coeur des salariés..... Nous avons sur ces pages largement abordé ce problème
La grde distri agissant en qualité de franchiseur encaissant de très substantiels subsides sous diverses formes, écrasant son locataire gérant corseté dans un contrat plus que contraignant, tandis qu'il doit faire face aux coûts d'exploitation de son (!?) commerce.
Les salariés trinquent, et en paient tous les aspects, conditions de travail, perte d'emploi, détériorations des éléments contractuels d'origine, pertes de salaire, de statuts, de qualifications sont les éléments constatés dès l'arrivée d'un nouveau locataire gérant.
En amont les grandes enseignes de distribution se sont assurées que les conditions d'exploitation (sic) de leurs commerces ne souffriraient pas d'une législation contraignante, d'une part en termes d'amplitudes journalières et jours d'ouverture, et d'une autre part sur les aspects des doits sociaux qu'ils se sont efforcés d'amoindrir avec les lois dites Rebsamen et Travail I et II, & ordonnances Macron qui ont suivi, finissant de détériorer les droits sociaux déjà bien amochés.
Elles ont aussi été les grandes bénéficiaires du CICE, des effets des lois dites Fillon sur les exemptions de cotisations sociales, et à priori ce n'est pas fini.....
Article initial du 15 aout 2012, régulièrement mis à jour et repost tous les 15 aout
Société / EMPLOI / Travail saisonnier / Précarité / Droits sociaux / Conditions de travail et de vie au travail
#contratsaisonnier
FO sur le terrain pour informer les saisonniers de leurs droits
Heures supplémentaires non payées, non-respect de repos, logement indigne… Comme chaque été, FO a lancé une campagne de communication à destination des travailleurs saisonniers pour les sensibiliser et les informer sur leurs droits.
Cette année, on a encore vu beaucoup d’heures supplémentaires non payées, on a même rencontré une dame qui avait travaillé 38 heures en trois jours, pratiquement sans temps de repos, raconte Jean-Baptiste Konieczny, secrétaire général de l’union départementale FO du Pas-de-Calais.
Début août, avec une équipe de militants, il est allé à la rencontre de saisonniers sur les plages du littoral, à Berck, au Touquet, à Stella-Plage… Cette campagne d’information, menée à l’échelle de la région des Hauts-de-France depuis plusieurs années, s’adresse aussi aux employeurs.
Beaucoup de saisonniers méconnaissent leurs droits, surtout les jeunes, ils ne savent pas ce qu’est une convention collective, ajoute-t-il. Mais début août, certains se bougent car ils ont reçu leur première fiche de paie et ils s’aperçoivent qu’ils n’ont pas reçu ce qu’ils attendaient.
Les militants tentent dans la mesure du possible d’apporter des solutions. L’inspection du travail intervient aussi parfois discrètement.
Reste que la plupart des plaignants, de peur de perdre leur emploi qui servira souvent à financer leurs études, ne veulent pas donner leurs coordonnées.
On leur explique qu’on n’est pas là pour leur faire perdre leur job mais pour faire respecter leurs droits, ajoute Jean-Baptiste Konieczny.
Dormir sur un matelas pneumatique en cuisine
Dans la triste liste des abus des employeurs, il cite aussi ce patron de restaurant qui empoche les pourboires sans les partager avec les salariés, en prétextant qu’ils serviront à payer les salaires. Ou des saisonniers qui n’avaient toujours pas de contrat après trois semaine de travail.
Autre problématique récurrente, la question du logement, qui peut être très cher dans des stations balnéaires comme Le Touquet. Certains se retrouvent à louer des chambres insalubres et hors de prix. On a même rencontré cet été une personne qui dormait sur un matelas pneumatique dans la cuisine d’un restaurant, ajoute le secrétaire général de l’UD.
Ces mêmes problématiques étaient au cœur de la conférence de presse organisée début juillet par l’union départementale FO de Charente-Maritime, avec la fédération des employés et cadres (FEC-FO) et la fédération de l’agroalimentaire (FGTA-FO).
Dans l’esprit de tout le monde, un statut saisonnier est précaire et payé au Smic, a dénoncé Thierry Boukarabila, délégué central FO chez Courtepaille et membre au nom de la FGTA du groupe de travail de la branche hôtellerie-restauration (HCR) sur les saisonniers.
C’est aussi le seul contrat temporaire sans prime de précarité à la fin.
Des centaines de milliers d’emplois non pourvus
Dans tous les secteurs employant des saisonniers (restauration, hôtellerie, animation, agriculture…), plusieurs centaines de milliers d’emplois ne sont pas pourvus et le déficit s’aggrave.
Dans la seule branche HCR, il a rappelé que 50 000 emplois saisonniers n’ont pas été fournis en 2018. Les patrons se plaignent d’un déficit d’attractivité des métiers mais ils offrent des conditions de travail très difficiles, avec une faible rémunération, poursuit-il.
Un saisonnier qui revient a acquis une compétence et est deux fois plus rapide, mais ça se paye. On ne valorise jamais cette expérience, on n’utilise pas les grilles de qualification.
La reprise de l’ancienneté est une revendication forte de la FGTA. Il déplore aussi l’absence de formation professionnelle, alors que des dispositifs existent et que les employeurs sont contents de trouver un salarié formé.
Thierry Boukarabila dénonce aussi une législation sur les temps de repos et de pause qui n’est pas toujours appliquée, comme le paiement des heures supplémentaires. Certains travaillent 7 jours sur 7, poursuit-il.
Après la première fiche de paie, ils serrent les dents ou partent. La solution c’est d’informer les salariés. Souvent ils poussent notre porte quand la saison est finie et c’est trop tard.
Il appelle aussi à une réflexion globale sur la question du logement, qui peut constituer un réel frein à l’embauche. Il est primordial d’œuvrer pour leur offrir des conditions de logement dignes, poursuit-il. Il existe quelques résidences pour saisonniers comme à Juan-les-Pins mais il faut de telles conditions pour que le projet aboutisse qu’il n’est pas possible de le décliner au niveau national.
Rappelant que le tourisme est un secteur fondamental pour l’économie française, il appelle dès à présent les pouvoirs publics à anticiper les Jeux Olympiques de 2024. Il faudra dix fois plus de saisonniers que d’habitude, l’État va devoir agir, il a tout intérêt à redorer le blason de ces emplois et à améliorer les conditions de travail, prévient-il.
La saga de la servitude et de l'exploitation de la misère sociale continue, et tend à s'amplifier, malgré que de nombreux postes ne soient pas pourvus faute de candidatures.........
A force de dégrader les conditions d'emploi, de vie au travail, de ne pas appliquer les droits sociaux, d'offrir des conditions d'hébergement indignes, parfois insalubres, matelas à même le sol en cuisine, ou dans des caves d'immeubles, les employeurs ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes.
Manifestation de l’intersyndicale des Finances publiques à Paris le 28 mars 2019. Photos : F. Blanc
SOCIETE / SERVICE PUBLIC
Triste jour pour la Fonction Publique et ses agents
Avec la parution, ce jour, au Journal Officiel du texte de loi de transformation de la Fonction Publique se concrétise la disparition d’une certaine conception républicaine de celle-ci.
C’est l’impartialité et la neutralité des fonctionnaires dans l’exercice de leurs missions qui disparaissent avec en bonus la suppression de leurs garanties statutaires.
Plusieurs mesures adoptées dans ce texte concrétisent la disparition de ces fondamentaux :
La suppression des CAP mutations et promotions qui reviennent à instituer le « fait du prince » dans le déroulement de carrière des agents ;
La suppression des CHSCT et des Comités Techniques ;
Le recrutement accru de contractuels sans formation initiale obligatoire ;
La création de contrat de mission d’une durée maximale de six ans ;
L’extension des ruptures conventionnelles aux fonctionnaires ;
Le détachement d’office des fonctionnaires impactés par une restructuration ;
La mobilité simplifiée (forcée ?) vers la fonction publique territoriale ou hospitalière ;
Les nouvelles sanctions disciplinaires sans consultation de la CAP.
L’opposition unanime des fédérations des fonctionnaires, suffisamment rare pour être soulignée, aurait dû ouvrir les yeux, sinon au gouvernement mais au moins aux représentants élus par le peuple, et les inciter à écouter les motivations d’un tel rejet.
Les députés godillots ont préféré suivre aveuglement les arguments mensongers des ministres Darmanin et Dussopt.
Il est vrai que pour une majorité d’entre eux ce qui fonde la Fonction Publique et son statut depuis 1946 leur est totalement étranger. Il suffit de les écouter et de lire leurs interventions dans les médias et les réseaux sociaux.
Avec cette Loi, le gouvernement se dote de la « boite à outils » pour mettre en œuvre ses plans de restructuration.
Les ministères économiques et financiers seront de ce point de vue rapidement concernés au vu des multiples réformes en cours ou à venir.
Jamais en retard pour mettre en œuvre les reculs sociaux, des groupes de travail sont d’ores et déjà programmés à Bercy cet automne pour étudier la déclinaison ministérielle de cette loi scélérate.
FO Finances entend bien réaffirmer à cette occasion ses revendications et défendre les intérêts gravement menacés des personnels.
5 millions de personnes vivent dans une grande pauvreté en France. Pour y remédier le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a exposé ses préconisations.
Sur plusieurs d’entre elles FO a émis de sérieuses réserves.
En France, 8,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, dont 5 millions dans la grande pauvreté, selon l’Insee. Sans compter celles qui ne sont pas comptabilisées, vivant dans bidonvilles ou squats, étrangers sans titre de séjour, personnes hébergées…
Cet effectif de pauvres parmi les pauvres est estimé à environ un million. Depuis la crise de 2007-2008, comme on le sait, les riches se sont enrichis et les pauvres se sont appauvris : le nombre de personnes pauvres a en effet augmenté de 600 000 en dix ans, passant de 4,4 millions en 2006 à 5 millions en 2016, concernant désormais en France 8% de la population contre 7,3% en 2006.
La pauvreté a cessé de reculer en France. Bien au contraire, elle progresse.
C’est dans ce contexte que le Conseil économique, social et environnemental, le CESE, a présenté le 26 juin dernier un rapport et un projet d’avis intitulé « Eradiquer la grande pauvreté à l’horizon 2030 ».
Ce qui devrait théoriquement se traduire par le fait que personne ne devra plus vivre dans notre pays avec des ressources inférieures à 50 % du revenu médian, seuil monétaire symbolique de la grande pauvreté.
C’est pour le moins un vaste projet dans la ligne des Objectifs de développement durable (ODD), adoptés par les Nations-Unies en 2015. Ils avaient désigné la lutte contre la pauvreté comme l’objectif n°1, avec l’ambition élevée d’éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde à l’horizon 2030…
Au Cese, ce 26 juin 2019 l’ensemble du projet d’avis a été adopté au scrutin public lors de la séance plénière du Conseil économique, social et environnemental par 143 voix pour et 15 abstentions, dont celle du groupe FO.
Un revenu minimum social garanti (RMSG) : mise en garde de FO
Bien sûr, le groupe FO adhère à l’objectif d’éradiquer la grande pauvreté, même si nous pensons que l’échéance de 2030 est trop lointaine, car d’ici là ce sont plusieurs générations de nos concitoyens qui vont être privées d’une vie décente.
Le CESE a demandé, en tête de ces préconisations, que dès 2020 soit instauré un revenu minimum social garanti (RMSG), qui se substituera à sept des huit minima sociaux existants : le revenu de solidarité active (RSA), et les allocations de solidarité spécifique (ASS), adulte handicapé (AAH), supplémentaire d’invalidité (ASI), supplémentaire vieillesse (ASV), de solidarité aux personnes âgées (ASPA), et veuvage (AV).
Certes, les prestations familiales ainsi que les allocations logement et chômage n’y sont pas incluses à la différence de ce qui ressort du projet encore en gestation de « revenu universel d’activité » (RUA), annoncé par l’exécutif.
Et surtout ce RMSG n’est pas assorti de condition autre que celle d’avoir 18 ans. Le groupe Force Ouvrière a mis en garde contre une réforme instaurant un revenu universel d’activité par fusion des minima sociaux et des prestations sociales qui viserait à réaliser des économies au profit d’autres lignes budgétaires.
C’est d’ailleurs cette préconisation qui a conduit le groupe FO à ne pas voter favorablement cet avis et à s’abstenir. Il soutient cependant plusieurs préconisations, dont en particulier celles relatives à la simplification des dispositifs pour les rendre plus accessibles afin de réduire les non recours, ainsi que celles demandant le renforcement de la politique de logement et la construction de plus de logements sociaux avec des loyers adaptés et accessibles aux personnes en difficulté.
De même que celles, le droit d’accès à une santé et à une éducation de qualité doit être renforcé et assuré.
Quid des causes de la pauvreté
Les préconisations sur le renforcement du travail social sont soutenues aussi par le groupe FO, qui regrette cependant que l’avis ne dénonce pas les politiques de réduction à tout-va des effectifs dans les services publics en charge de l’accompagnement et des choix faits pour privilégier le tout numérique aux dépens du lien humain indispensable pour cerner la complexité des parcours des personnes en difficulté.
D’ailleurs, il déplore aussi que malgré sa richesse, l’avis laisse dans l’ombre une grande partie des causes de la pauvreté.
Rien n’est dit sur les politiques d’emploi, la tendance à faciliter le développement des emplois de mauvaise qualité dans une logique de libéralisation du marché du travail. Ce faisant, la pauvreté laborieuse explose et environs 2 millions de travailleurs sont pauvres ou très pauvres.
Emploi saisonnier / Condition de travail d'exploitation
#emploisaisonnier
Saint-Tropez
Des saisonniers logés dans des caves d'immeuble
Les pompiers ont découvert ces logements illégaux après un incendie dans une copropriété.
Un usage des sous-terrains inapproprié.
Des caves servant à loger des saisonniers ont été découvertes, mercredi 30 juillet, au sous-sol d'un immeuble résidentiel de la station balnéaire de Saint-Tropez. Les pompiers, qui ont signalé ces logements illégaux, étaient intervenus la veille dans l'immeuble pour un incendie et évacuer les habitants. Ils enquêtaient sur l'origine du départ de feu.
"L'incendie n'était pas lié à l'occupation des caves, mais comme on recherchait les causes de la fumée, on a constaté que deux caves étaient aménagées pour accueillir des saisonniers", a précisé la gendarmerie de Saint-Tropez, confirmant une information du quotidien Var-Matin.
Un problème récurrent lors de la saison estivale
La copropriété avait déjà été poursuivie en justice pour cet usage inapproprié des souterrains, a indiqué la gendarmerie à l'AFP :
"Des jugements avaient été rendus il y a déjà quelques années, et la copropriété condamnée mais le nécessaire n'a pas été fait." "On sait qu'à Saint-Tropez, avec la pression immobilière et la difficulté pour se loger des gens qui travaillent l'été, c'est tentant. Le problème n'est pas réglé de façon pérenne."
Environ 4 000 habitants résident à l'année à Saint-Tropez.
Ce chiffre est multiplié par 10 l'été et peut grimper à 100 000 habitants.
Sourcing:FranceInfo.fr
NDR
Et la saison bat son plein, bientôt les cueillettes, les vendanges.......Il doit bien y avoir des caves dans le médoc, rassurez Mme Pénicaud, qui se plaint que les saisonniers se font rares dans les HCR, et autres emplois saisonniers........Maltraitance sociale, insalubrité, conditions indignes, exploitation de la misère, sans parler du salaire, des droits sociaux...
L'Etat complice.
Nous sommes au 21e siècle.
L' #esclavage existe toujours.
La traite des êtres humains est le 3e crime le plus répandu dans le monde.
https://t.co/ixzZu3zawX
L’esclavage au 21eme siècle.....a encore de beaux jours devant lui, alors que hier 30 juillet était la journée contre la servitude et l'esclavage.
« Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes »
(Article 4 Déclaration Universelle des droits de l'homme de 1948)
Le 30 juillet, l' Onu lance la Journée Mondiale contre la traite des êtres humains.
Les exploiteurs de St. Tropez et consorts n'ont pas été alertés de ces dispositions, et n'ne n'ont cure de toutes les façons !
Blizzard élimine un tiers de l’effectif de sa branche française
Aussi facilement qu’un gamer à l’âme de trader, Activision Blizzard, géant du jeu vidéo, a décidé, malgré des résultats records de liquider près de 10% de ses salariés, dont 134 postes en France. Des licenciements boursiers et une délocalisation dissimulée accusent des syndicats.
Affichant des résultats records et un salaire de PDG en hausse, la société de jeux vidéo américaine Activision Blizzard (CandyCrush, Call of Duty, Warcraft, etc.) a argué d’une année 2019 potentiellement difficile pour annoncer un plan de restructuration mondial de grande ampleur en février dernier.
Sa filiale française, située à Versailles et siège européen, devrait perdre 134 postes sur 450, notamment dans les domaines des relations publiques et du marketing, particulièrement visés par ce vaste plan.
Dure réalité
Certains des postes français devraient être recréés en Irlande (186 postes disponibles à Cork au 24 juillet contre 1, de DRH, à Versailles…), selon plusieurs syndicats français.
Ces derniers ont aussi déploré un plan social « au rabais », annoncé le 20 juin dernier, alors même que Blizzard se targue d’un « record de revenus net » se chiffrant en milliards de dollars pour 2018 (1,6 milliard d’euros).
Le président de Blizzard a, quant à lui, déclaré que « l’envergure des équipes dans certaines branches est hors proportion par rapport à notre planning de sortie actuel. Ce que veut dire que nous devons réduire certaines zones de notre organisation. »
En à peine plus clair, les salariés sont la variable d’ajustement pour encore plus de bénéfices. Les marchands de virtuels sont bien réels.
Sourcing: M. Pourcelot, in fo.fr
Blizzard élimine un tiers de l’effectif de sa branche française
Un plan pour lutter contre le travail dissimulé et la fraude au détachement ?
Personne n’en contestera le bien-fondé, mais faut-il encore s’en donner vraiment les moyens…
Le ministère du Travail a présenté lundi 8 juillet le nouveau plan triennal (2019 à 2021) de lutte contre le travail illégal. Il vise près de 50 000 contrôles par an. Sans augmenter les effectifs. Pourtant le travail illégal supprime tous les droits attachés à la qualité de salarié et trop souvent toute protection sociale.
Sont considérés comme du travail illégal, le prêt illicite de main-d’œuvre, le cumul irrégulier d’emplois, le marchandage, et l’emploi d’étranger non autorisé à travailler.
La majeure partie du travail illégal est représentée par le travail dissimulé (« travail clandestin » jusqu’en 1997, dit aussi travail au noir ou « au black »).
On distingue le travail dissimulé d’activité (partielle ou totale) et celui d’emploi. Très en vogue est le recours abusif aux auto-entrepreneurs, en fait du salariat déguisé.
Des milliards dissimulés
Le travail dissimulé serait à lui seul responsable d’un manque à gagner de 5,2 à 6,5 milliards d’euros sur les 6,8 à 8,4 milliards d’euros de fraude sociale estimée pour 2018 aux dépens de l’Urssaf (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales), selon une note de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (l’Acoss, caisse nationale du réseau Urssaf) dévoilée dans la presse le 22 juillet 2019.
Le travail dissimulé concerne par exemple 80% des procès-verbaux transmis aux parquets par les agents de l’inspection du travail (13% pour l’emploi d’étrangers sans titre de travail), selon le bilan chiffré présenté par le ministère du Travail le 8 juillet.
Début mai 2019, l’Urssaf avait publié le résultat de sa lutte contre le travail dissimulé en 2018 : 640,7 millions d’euros de redressements, soit 18,7 % de plus par rapport à 2017.
Un chiffre en augmentation qui peut s’expliquer par un certain ciblage grâce à des « nouveaux outils » (croisements de banques de données, etc.) : 52 % des sommes redressées concernent des fraudes dépassant le million d’euros.
Idem pour ses résultats « records » en 2018 dans la lutte contre la fraude au détachement. L’Acoss, le dit elle-même, expliquant que ces résultats exceptionnels sont en partie tirés par des dossiers à très fort enjeu.
Autre moyen de faire du chiffre : l’augmentation du montant des sanctions financières annoncée parmi un train de 16 mesures le 16 février 2018 par la ministre du Travail. Elle avait cependant été jugée insuffisante par Andrée Thomas, à l’époque secrétaire confédérale de FO chargée du secteur international, présente à cette occasion et qui avait d’ailleurs souligné qu’une législation est bonne si elle s’applique.
Des moyens plutôt moyens
Et pour cela la question des moyens est essentielle, comme l’a alors rappelé le syndicat FO du Travail, de l’Emploi et de la formation professionnelle (FO-TEFP).
Selon le quotidien économique Les Echos, sur les 1 550 inspecteurs Urssaf, la plupart sont affectés au contrôle comptable d’assiette (vérification de la régularité des cotisations payées) alors que le travail dissimulé ne mobilise que 150 équivalents temps plein et ne devrait récupérer que près de 70 postes d’ici à 2022, et ce sans que l’effectif total n’augmente.
Quant à la lutte contre la fraude au détachement (travailleurs dépendant du régime de sécurité sociale de leur pays d’origine), elle relève des inspecteurs du travail, dont les effectifs ont accusé une forte baisse notamment à partir de 2011, mettant le pays à la peine pour respecter la recommandation de l’OIT : un minimum d’un agent contrôleur (qui en France ont aussi d’autres tâches) pour 10 000 salariés.
« La retraite par points, c’est le travail sans fin »
Fruit d’une « savante » réflexion en communication sur le bon moment pour annoncer sa réforme, le Haut-commissaire est sorti du bois pour nous annoncer le résultat de la commande décidée au plus haut niveau de l’État par son chef.
Ainsi que nous le présagions, le projet de réforme est conforme aux promesses de campagne : le retour à la « retraite des morts » et la mise à bas de décennies de conquêtes sociales pour ouvrir un nouveau marché à la Finance via la capitalisation par l’abaissement des droits individuels et collectifs.
L’usage des faux-semblants est de mise au titre de la communication : égaux, universel, justice… A les croire, nous pourrions penser être aussi bien traités que Bernard Arnault (70 ans, âge d’un retraité) qui a perçu 39 milliards au titre de l’année passée.
Pour la FEETS FO, ce projet de réforme est inacceptable et doit être combattu par tous, salariés du privé et du public, assujettis au régime général ou à un régime particulier ou spécifique, car tous y perdront. L’heure n’est pas à rechercher celui qui perdra le moins mais à agir pour gagner tous ensemble.
La FEETS FO appelle ses syndicats et sections à construire le rapport de force dans l’unité. Elle appelle ses militantes et ses militants à construire l’unité d’action pour préparer la grève et bloquer l’économie.