Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
  • Contact

Profil

  • @FO RD system publication
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif

Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

Le Blog-master (BM) se réserve le droit de suspendre, d'interrompre, ou de rejeter  la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers, d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, ou serait de nature ou à caractère diffamatoire, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises, qui n'engagent que leurs auteurs.

Archives

FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

Pages Du Blog-Note Informatif

 
Pour le  REPOS DOMINICAL pour tous en même temps

DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

Merci

BM

Militons ensemble - adhérez à FO

 
Adhésion à Force-Ouvrière, suivre le lien
http://www.force-ouvriere.fr/adherer

FO CONTACT REGION

Eric   Centre    06 85 15 20 73
François   Nord    07 50 49 09 04

Fréderic   DSN FO CPF   06 87 21 72 94
Sofiane   Est & RA    06 61 50 67 96
Faiçal   Sud    06 22 57 50 64
Nadine   Paris Centre   06 36 97 10 40
Nathalie  UD FO 62   06 30 60 74 70

 udfo62@force-ouvriere.fr

Reda Sud 06 29 38 30 49

Philippe RS au chsct  06 28 75 01 36

Sandrine Sec CE Paris   06 98 43 61 93
Bruno, coordinateur des IRP FO CPF
06 73 59 98 28
Cyril DSC FO CPF   06 25 56 84 86

 

6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 15:37
Covid19 - Déconfinement      La FGTA-FO pose ses interrogations et revendications

Coronavirus  - Covid19 / Crise sanitaire / Déconfinement / IRP / CSE / CSSCT / Syndicat

 

  • AGRICULTURE - AGROALIMENTAIRE, GRANDE DISTRIBUTION

 

Déconfinement

 

 La FGTA-FO pose ses interrogations et revendications

 

  • La FGTA-FO a adressé ce jour un courrier en intersyndical (avec la CFE-CGC et la CFTC) à la ministre du Travail pour poser ses revendications dans le cadre du déconfinement.    
  •  

     

Madame la Ministre,

 

La gestion de la crise sanitaire reste la priorité et nos organisations syndicales, en tant que partenaires d’un dialogue social constructif, veulent être force de proposition sur cette étape clé du déconfinement.

 

La santé est un droit fondamental au travail et la protection de la santé des salariés la condition nécessaire pour le retour au travail du plus grand nombre.

 

Nous demandons que les instances représentatives du personnel et les délégués syndicaux soient associés à toutes les étapes du déconfinement progressif des entreprises et à l’application du protocole élaboré par le Ministère du travail.

Cette implication des IRP doit être effective sur tous les formats d’entreprises et d’enseignes pour la période entière de durée du déconfinement et de l’urgence sanitaire : un dialogue social en totale transparence est exigé dans les échanges si nous voulons que les conditions de poursuite de l’activité en déconfinement soient comprises et acceptées, c’est la clé de la réussite.

 

Il est primordial de renforcer les moyens attribués aux CSE et CSSCT pour le suivi du déconfinement et de tous les points liés au COVID19.

 

Comme l’a indiqué le Ministère du Travail dans son protocole de déconfinement destiné aux entreprises, les principes généraux de prévention en matière de protection de la santé et sécurité au travail, imposent une démarche de déconfinement dans chaque entreprise et établissement qui doit conduire, par ordre de priorité :

 

à éviter les risques d’exposition au virus ;
à évaluer les risques qui ne peuvent être évités ;
à privilégier les mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection

 


Dans ce cadre, le premier obstacle à la propagation du virus est la poursuite du télétravail, de nature à éviter le risque en supprimant les circonstances d’exposition, et qui doit être la règle chaque fois qu’il peut être mis en œuvre.

 

Le travail à distance doit rester privilégié lorsqu’il est possible également parce qu’il permet de ne pas surcharger les transports en commun. Mais face au risque d’isolement, cette pratique doit faire l’objet d’une attention particulière et d’un encadrement strict. Là aussi, les IRP auront un rôle de vigie à assumer.

 

Lorsque la présence sur les lieux de travail est nécessaire, le second obstacle à la propagation du virus est le respect des gestes barrières : pour l’efficacité de ces gestes il ne faut ni précipitation, ni pression. L’organisation du travail dans son intensité doit tenir compte de ce nouvel élément et, les rythmes de travail doivent aussi être adaptés et les équipes d’agents de sécurité redimensionnées afin d’accompagner les nouvelles règles d’accueil du public et de méthode de travail.

 

Il faut porter une attention spécifique à la gestion et maîtrise du flux client. Le protocole est très rigoureux sur ce sujet et c’est aujourd’hui dans les enseignes un point sensible soulevé par tous les salariés. Aussi, pour assurer la sécurité des clients et des salariés nous demandons en complément à la FCD des prescriptions précises sur le port du masque pour tous dans tous les magasins et entrepôts.

 

Nous demandons que les préconisations de la FCD liées au covid-19 et à la pandémie soient applicables impérativement à l’ensemble des enseignes de la grande distribution non adhérentes pour ne pas créer de distorsion de concurrence.

 

Nous renouvelons notre demande de fermeture des Hyper et Super le dimanche le temps de l’urgence pandémique afin de neutraliser la propagation du virus dans les locaux et relancer les commerces de bouche.

 

Dans le cadre du protocole national de déconfinement, il faut associer les salariés utilisateurs à toutes les procédures de désinfection des postes de travail.

 

Le maintien de l’emploi dans tous nos secteurs est l’autre axe majeur de nos attentions. Il convient de stopper ou suspendre tous les projets de restructuration ayant un impact sur l’emploi jusqu’à la fin de la pandémie.

 

Dans le cadre de la perte de salaire des 16% lors du chômage partiel du salarié, il faudra saisir les CPNEFP de nos secteurs, pour mettre en place des formations à distance avec la prise en charge de la rémunération correspondant au nombre d’heures de formation effectuées afin de réduire l’impact sur le pouvoir d’achat !

 

Sur les primes accordées pour le surcroit d’activité en début de confinement, des salariés sous contrat à durée déterminée, qui sont pourtant les salariés les plus précaires, ne bénéficieront  pas de la prime covid-19 dans certaines enseignes s’ils ne sont pas présents à la date de son versement définie par la direction.

Alors même qu’ils ont eu le courage de venir renforcer les équipes magasins en bravant le risque sanitaire. Ils ont contribué au chiffre d’affaire et à la continuité de l’approvisionnement des citoyens sans toutefois être décisionnaires quant à la durée de leur contrat de travail …

 

Nous revendiquons au minimum  la  proratisation  du versement de cette prime selon leur temps de présence effectif et indépendamment  de  leur date de sortie, si celle-ci est  contrainte par une  date de fin de CDD. Au-delà  du  montant  de   la prime nous revendiquons qu’il y ait une véritable négociation sur les modalités et critères de l’attribution de la prime.

 

Nous attirons l’attention sur l’application de certains arrêts de travail dérogatoires liés au COVID 19 dont l’application est rejetée par l’Assurance Maladie ce qui plonge les salariés dans des situations financière difficile.

 

Pour terminer nos organisations syndicales revendiqueront avec leur confédération la reconnaissance en maladie professionnelle du COVID 19 pour l’ensemble des salariés.

 

Comme annoncé lors de la réunion tripartite, nous sollicitons toutes les branches pour la mise en place des états généraux covid-19. Ceux-ci doivent nous permettre d’analyser et d’expertiser les conséquences économiques et sociales de la pandémie dans chacune d’entre elles. A cette occasion, nous aurons à faire un focus sur la reconnaissance des salariés qui exercent dans tous les métiers de la chaine alimentaire.

 

Ce peut être un point de départ pour enrichir les négociations de branche avec une vision prospective de l’emploi et élaborer un nouveau contrat social qui pourrait s’appuyer sur les EDEC de branche et reprendre les thèmes qui nous lient et couvrent une grande partie du champ conventionnel : la santé au travail, la rémunération, la GPEC et la QVT…

 

Nous sommes tous conscients que le 11 mai ne sera qu’une étape pour la reprise de l’activité économique avec le maintien de la distanciation sociale du télétravail et le respect de la santé et sécurité sur les lieux de travail.

Pour que cette reprise soit durable il faudra considérer que l’objectif est bien la sécurité sanitaire des habitants de notre pays et non pas une ligne de résultat économique et financier.

 

 

 

Sourcing:   Communication FGTA FO

 

 

smiley  Blog publication, 06 mai 2020, sad  17H00

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 14:58
Non, les assistantes maternelles ne sont pas des salariées à part

Covid19 / Crise sanitaire / Asst mat

 

Les assistantes maternelles ne sont pas des salariées à part

 

  • La crise sanitaire que nous traversons vient rappeler à quel point les assistant(e)s maternel(le)s sont encore trop peu respecté(e)s dans notre pays : informations contradictoires sur le maintien de l’activité, demande de masques non obtenue, déni de solidarité de la part de certains employeurs, chômage partiel discriminatoire de 80 % au lieu des 84 % accordés aux autres salariés…

 

Cette stigmatisation à l’égard d’une catégorie de professionnels n’est pas tolérable.

 

FO se mobilise. Elle est là pour répondre à leurs questions, les accompagner, les aider via deux sites dédiés :


https://www.info-tpe.fr/
www.assistantematernelle.info

 

Pour FO, les assistant(e)s maternel(le)s ne sont en aucun cas des salarié(e)s à part, mais, bien au contraire, des salarié(e)s à part entière !

 

 

Aussi, pour compenser les manquements répétés des pouvoirs publics à l’encontre des salariés de cette professions, FO se mobilise sans relâche pour l’amélioration des conditions de leur profession et de leur pouvoir d’achat.

 

C’est la raison pour laquelle la FGTA FO a décidé de leur donner la possibilité de bénéficier, comme les salariés d’entreprise, des avantages d’un véritable CE en leur donnant un accès gratuit jusqu’au 31 décembre 2020 à la Plateforme Avantages pour eux et leur famille !

 

  • La Plateforme avantages de la FGTA-FO, une idée futée pour booster votre pouvoir d’achat !

 


Site internet et application, la plateforme avantages FGTA-FO propose aux adhérents (salariés et retraités) et à leurs familles des avantages dont ils peuvent bénéficier tout au long de l’année dont des réductions entre 5 et 50 % sur les places de cinéma, spectacles… sur les sorties et voyages, sur le sport, la maison, la mode…et l’accès au Projet Voltaire, service pédagogique en ligne disponible sur le site, tablette et smartphone, entraîne chaque membre de la famille - enfants compris - à l’orthographe et à la grammaire.

 

Pour en bénéficier dès maintenant,


Rendez-vous sur www.assistantematernelle.info


et récupérer son code spécial dans la rubrique "avantages" pour bénéficier de toutes les offres et avantages de la Plateforme !

 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 06 mai 2020, sad  16H17

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 13:53
 © Jean-Claude MOSCHETTI/REA

© Jean-Claude MOSCHETTI/REA

Coronavirus - Covid19 / Déconfinement / SNCF / RATP / Transports / Transports urbain

 

REVUE DE PRESSE 

 

Le casse-tête du déconfinement dans les transports
 

 

  • Ordres, contre-ordres, rumeurs, informations, bref, la confusion est totale face à ce casse-tête.

 

 

 

Aperçu dans la presse.

 

 

 

 

 Le Figaro


 

Le gouvernement impose la double peine aux opérateurs de transport en commun : faire respecter le port du masque et la distanciation sociale aux passagers. Une obligation cumulée que la France est le seul pays européen à retenir en sortie en confinement, avec l’Italie. Un choix très exigeant dont le Premier ministre, Édouard Philippe, a précisé les conséquences dans le métro parisien : Il faudra condamner un siège sur deux.

 

En réalité, la capacité des transports en commun sera bien plus réduite si on prend en compte les personnes qui voyagent debout dans les trains de banlieue, les métros, les tramways ou les bus. À la SNCF on commence à s’arracher les cheveux : On va gérer les flux mais comment, à quel niveau, on ne sait pas, affirme-t-on à la SNCF.

 

  • Faudra-t-il placer un agent dans chaque train de banlieue, dans chaque tramway ou bus pour limiter les montées ?
  • Où trouver ce personnel supplémentaire ?
  • Comment éviter les attroupements ?
  • Que faire si un groupe de passagers excédés veut forcer le passage ?

 

Les entreprises de transport n’ont pas de réponses.

 

Peinture de rue Paris 13

 

   

Le Parisien


Nous ne sommes pas sortis de l’auberge : Autre réponse concrète, celle du contrôle dans les transports publics, dont la reprise sera conditionnée au port du masque obligatoire, avec capacité d’accueil des passagers réduite de moitié.

 

Comment empêcher les gens de monter dans le métro ?, s’est interrogé le maire de Lyon (Rhône) Gérard Collomb, au titre de l’Association des grandes villes de France urbaine, estimant qu’il faudrait aussi filtrer à l’entrée des stations. Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, a laissé entendre que les contrôleurs employés par les régies de transport pourraient avoir des pouvoirs de police.

 

Peinture de rue Paris 13

 

 

JDD


Cacophonie : Dans les transports, si le Conseil scientifique exige le respect d’une distance de un mètre entre les usagers, le Haut Conseil de la santé publique avait semblé, dans un avis publié la semaine dernière, exclure cette obligation hors des espaces d’attente et des couloirs du métro.

 

Il recommandait aux passagers de porter un masque grand public dans la mesure où la distance de un mètre minimum ne saurait être respectée. Hier [2 mai], le ministère de la Santé confirmait au JDD que la consigne de laisser vide un siège sur deux dans les métros ne serait pas obligatoire, contrairement à certaines rumeurs.

 

  • À noter que ladite rumeur est une déclaration officielle du Premier ministre !

 

 

Peinture de rue Paris 13
Peinture de rue P

 

   

Le Monde


 

Et ce n’est que le début : De la base au sommet, un vent de fronde semble se lever chez les professionnels du transport en commun à l’approche de la date fatidique du 11 mai, qui sonnera la fin du confinement de la France pour cause de pandémie due au Covid-19.

 

Et le grand quotidien du soir de préciser : Ces grands opérateurs de bus, trains, métros et RER ont adressé une lettre d’avertissement, jeudi 30 avril, au Premier ministre, Édouard Philippe – missive dévoilée par Le Point et Le Parisien dimanche 3 mai.

 

Dans celle-ci, ils s’alarment des risques du déconfinement tel qu’il est prévu par le gouvernement, à savoir une obligation de distanciation physique entre voyageurs, en plus du port du masque.

 

 

Trompe l'oeil.....en attendant le déconfinement

 

 

La Croix


Comme ce courrier envoyé au Premier ministre par les opérateurs de transport public, dans lequel ils disent redouter des troubles à l’ordre public et de fortes tensions dans les trains et les métros.

 

 

Trompe l'oeil.....en attendant le déconfinement

 

La Tribune


En prime : Des fermetures de stations sont envisagées dans les transports publics afin de réduire les flux de passagers, a annoncé ce lundi 4 mai, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne. Bon courage à tous les usagers !

 

 

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

Libre & Indépendante

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 06 mai 2020,  sad 15H42

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 mai 2020 2 05 /05 /mai /2020 14:52
Quid des décharges de responsabilité en cas de contamination sur le lieu de travail que veulent imposer les employeurs à leurs salariés?

Emploi / JurInfo / Coronavirus - Covid19 / IRP / Code du travail / Syndicat 

 

CORONAVIRUS / COVID19 ​​​​​​

 

Mon employeur tente de me faire signer une décharge de responsabilité en cas de contamination sur mon lieu de travail au Covid-19, quelle est la valeur juridique de ce document ?

 

Cette pratique tente malheureusement à se développer, notamment dans le secteur du bâtiment.

 

  • De telles décharges de responsabilité n’ont aucune valeur juridique. Dit autrement, l’employeur ne pourrait s’en prévaloir pour se décharger de sa responsabilité.

 

En effet, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection de la santé de son personnel (L. 4121-1 du Code du travail).

La sécurité au travail et plus largement le droit à la santé des travailleurs sont considérés comme un droit fondamental garanti par la Constitution, la loi et le droit communautaire.

 

 

Le protocole national de déconfinement du Ministère du travail rappelle l’entière responsabilité des employeurs en la matière (p.16) :

 

« leur responsabilité de protection de la santé de leurs salariés reste pleine et entière et passe par l’évaluation des risques encourus sur les lieux de travail qui ne peuvent être évités en fonction de la nature du travail à effectuer et la mise en place, en fonction de cette évaluation des mesures de prévention les plus pertinentes »

 

 

 

L’employeur ne peut s’exonérer de son obligation de sécurité de résultat en faisant signer une décharge de responsabilité. L’obligation de sécurité à la charge de l’employeur est une disposition d’ordre public à laquelle il ne peut déroger.

 

La seule possibilité pour l’employeur de ne pas être condamné en cas de contamination du travailleur au Covid 19 sera, pour lui, de justifier qu’il a pris toutes les mesures préventives prévues aux articles L. 4121-1 et L.4121-2 du Code du travail pour assurer la santé et la sécurité des salariés (Cass. soc., 25-11-15, n°14-24444).

 

C’est à cette seule condition qu’il peut s’exonérer de sa responsabilité en cas de réalisation d’un dommage.

 

 

 

SECTEUR JURIDIQUE

Important !

 

                                      Et pour faire simple

 

Certaines entreprises, notamment dans la restauration, et la franchise de proximité (supérettes....) ont fait signer à leurs salariés une décharge aux termes de laquelle ceux-ci indiquent avoir été informés des risques et consignes à respecter pour protéger leur santé et s’engagent à n’exercer aucun recours contre l’entreprise en cas de contamination par le coronavirus.

 

Cette décharge ne désengage en aucun cas l'employeur de son obligation de sécurité et il ne peut s'exonérer de sa responsabilité qu’en justifiant avoir pris toutes les mesures nécessaires, prévues par les articles L 4121-1 et L 4121-2 du Code du travail, pour préserver la santé et la sécurité de ses salariés (Cass. soc. 25-11-2015 n° 14-24.444 FP-PBRI : [RJS 2/16 n° 123]).

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 05 mai 2020, sad  16H51

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 17:50
1er mai - (Petit tour du monde)  -  La pandémie n’a pas eu raison du 1er mai

Coronavirus - Covid19 /  Confinement / 1er mai / Syndicat

 

 

La pandémie n’a pas eu raison du 1er mai
 

  • Aux quatre coins du monde, malgré la pandémie et bien souvent le confinement, d’une manière ou d’une autre, les travailleurs et leurs organisations syndicales ont rappelé ce qu’est véritablement le 1er mai : une journée internationale de solidarité et de lutte pour défendre leurs droits et leurs revendications.

 

Si les manifestations et les rassemblements traditionnels n’ont pas pu avoir lieu ce 1er mai 2020, les organisations syndicales ont malgré tout trouvé les moyens de se faire entendre un peu partout dans le monde. Les messages vidéo ont envahi les réseaux sociaux.

 

Les concerts de casseroles ont fait du bruit aux balcons et aux fenêtres. Les banderoles les ont ostensiblement décorés. Dans certains cas, les revendications ont été clamées jusque dans la rue…

 

Manifestations statiques en Grèce et au Portugal, à vélo en Slovénie


Masqués, avec des gants, à deux mètres de distance les uns des autres, des centaines de travailleurs grecs ont ainsi manifesté à Athènes et dans d’autres villes de Grèce. Alors que le gouvernement avait appelé à reporter la célébration du 1er mai, la confédération générale grecque du travail (CGSEE), qui regroupe les salariés du secteur privé, l’a accusé de vouloir faire taire les syndicats et a appelé à une grève de 24 heures et à des actions symboliques.

Pour mieux respecter les gestes barrières, les cortèges sont le plus souvent restés statiques. Certains transports en commun ont été mis à l’arrêt et les navires sont restés à quai dans plusieurs ports.

 

 

 

 

Des rassemblements similaires ont également eu lieu au Portugal, à Lisbonne notamment. Il n’y a pas eu de proximité entre les travailleurs, ni la convivialité habituelle, mais nous avons exercé un droit que nous avons conquis en 1974 (année de la chute de la dictature ndlr) et auquel nous ne renonçons pas, a expliqué la confédération syndicale CGTP. L’initiative vaut avertissement pour le gouvernement portugais qui a suspendu le droit de grève dans le cadre de l’état d’urgence proclamé au motif de la crise sanitaire.

 

En Slovénie, des centaines de cyclistes ont traversé la capitale et se sont rassemblés devant le parlement pour protester contre la gestion de la crise sanitaire par les autorités, aux cris de Voleurs ! Tout le monde dans la rue !.

 

 

 

La répression, toujours


En Turquie, la police a arrêté plusieurs responsables syndicaux qui manifestaient à Istanbul.

 

De l’autre côté de l’Atlantique, au Chili, où le confinement ne s’applique qu’aux villes et aux quartiers les plus touchés par la pandémie, plusieurs manifestations ont eu lieu. Une soixantaine de manifestants ont été arrêtés à Santiago, la capitale. Parmi les principales revendications exprimées, l’abrogation de la réforme qui a livré les retraites aux fonds de pension, depuis 1980, sous la dictature du général Pinochet. Une revendication qui était déjà au cœur de l’explosion sociale de l’automne dernier…

 

La peur du chômage et, déjà, la faim


Alors que le chômage a d’ores et déjà vertigineusement augmenté, et que chacun sait que la récession n’en est qu’à son début, le refus d’être laissés sur le carreau et, déjà dans certains cas, la faim, ont aussi poussé des manifestants à sortir dans les rues pour y crier leur colère.

 

 

En Uruguay, des milliers de personnes ont manifesté dans la capitale Montevideo pour protester contre les plans de licenciements qui se multiplient depuis le début de la pandémie.

 

A plus de 10 000 kilomètres de là, un jeune libanais, ex-employé de restaurant désormais au chômage, a expliqué à l’AFP : Je suis descendu parce que j’ai faim, j’en ai marre de cette vie. Comme lui, plusieurs centaines de manifestants munis de masques se sont rassemblés dans le centre de Beyrouth ce 1er mai.

 

Mais en réalité dans ce pays, les manifestations, déjà très fortes et très violemment réprimées avant la pandémie, avaient repris depuis plusieurs jours malgré le confinement. Cette nouvelle explosion de colère a été déclenchée par une flambée des prix des produits de première nécessité qui ont doublé en quelques semaines, dans le contexte d’une forte dépréciation de la monnaie libanaise face au dollar.

 

 

  • Plus de la moitié de la population est désormais passée sous le seuil de pauvreté…

 

Les revendications de toujours exacerbées par la pandémie

 


D’autres manifestations avaient aussi eu lieu au Bangladesh dès la mi-avril. Il s’agissait de celles des ouvrières du textile brutalement privées d’emploi et de revenu, les grandes multinationales de prêt-à-porter ayant annulé du jour au lendemain des milliards de dollars de commandes.

 

Manger à sa faim, avoir un véritable emploi et un véritable salaire, pouvoir travailler sans exposer sa santé, voire sa vie, jouir de services publics accessibles à tous et de qualité, avoir une protection sociale digne de ce nom, tant en termes de maladie, de retraite, que d’assurance chômage… Les revendications sont celles de toujours. Mais force est de constater que la crise sanitaire les exacerbe au plus haut point.

  • Ce 1er mai 2020 l’a très clairement mis en lumière.

 

 

 

 

Sourcing:   EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE, Rubrique internationale

 

 

 

 

Note

1er mai, Paris 12 ème, Bd Diderot. Des personnels de l'hôpital ST.Antoine  ont défilé en manifestant autour de l'hôpital, sur le trottoir, réclamant des moyens pour l'APHP, et l'hôpital  public en règle général. 

C'était super. Applaudissements, respect militant.

(BM)

 

 

smiley   Blog publication, 04 mai 2020, sad 19H05

 

 

 

1er mai - (Petit tour du monde)  -  La pandémie n’a pas eu raison du 1er mai
1er mai - (Petit tour du monde)  -  La pandémie n’a pas eu raison du 1er mai

 

1er mai - (Petit tour du monde)  -  La pandémie n’a pas eu raison du 1er mai
Partager cet article
Repost0
4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 15:13
Ce que nous avons gagné ne le perdons pas.   FO un syndicat qui vous défend.

 

 

 

smiley   Blog publication, 04 mai 2020,  sad 16H17

 

 

 

Ce que nous avons gagné ne le perdons pas.   FO un syndicat qui vous défend.

 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 16:13
FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France

Coronavirus - Covid19 / Emploi / Grde distri / Salaire / Prime exceptionnelle / IRP / Repos dominical / Syndicat / CSSCT

 

Salaire / Retail / Grde distri 

 

FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France


 

  • A l’approche du déconfinement, la fédération FGTA-FO veille à ce que l’activité puisse se poursuivre à un niveau de sécurité optimal dans la grande distribution et l’agroalimentaire, deux secteurs où les salariés sont au front depuis le début de la crise sanitaire.
  •  

 

Cette question a notamment été abordée lors d’une réunion qui s’est tenue le 23 avril entre la ministre du Travail et les interlocuteurs sociaux de ces périmètres.

 

Alors que la France est à l’arrêt depuis mi-mars pour tenter d’enrayer la pandémie de Covid-19, quasiment tous les salariés des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont sur le pont pour nourrir la France. Tout fonctionne et l’activité est même plus soutenue que d’habitude, explique Richard Roze, secrétaire fédéral de la FGTA-FO chargé de l’agroalimentaire.

 

Le chômage partiel est quasiment inexistant dans ce secteur. Seules quelques activités sont totalement stoppées, comme les entreprises qui travaillent pour la restauration collective ou dans la distribution conseil hors domicile (12 000 salariés) pour approvisionner les bars et restaurants en boissons.

 

Pour les militants FO, la sécurité des salariés est la priorité absolue. Les grosses entreprises ont assez vite réagi, reconnaît Richard Roze.

 

Dans l’agro-alimentaire, où les règles d’hygiène sont très strictes, la plupart des salariés étaient déjà équipés de matériel de protection.

 

Pour nous la crise sanitaire ne change pas grand-chose, on porte déjà des blouses, des gants, des manchettes et des masques, et on se désinfecte les mains plusieurs fois par jour , explique Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta et salarié de l’usine de Saint-Pol-sur-Ternoise. (62).

 

Le site qui produit chaque année 75 000 tonnes de saucisses, jambons, lardons et croque-monsieur, tourne actuellement à flux tendu.

 

 

Reste que ces procédures d’hygiène servaient à protéger les produits. Maintenant il faut aussi protéger les salariés.

 

Alors les masques en papier ont été remplacés par des masques chirurgicaux et ils sont changés toutes les 4 heures. Des trajets différents ont été mis en place pour les salariés qui entrent à l’usine et ceux qui en sortent. Les prises de poste sont décalées de 15 minutes. La désinfection des locaux a aussi été renforcée. Sur certaines lignes de production, la cadence a même été ralentie pour enlever des postes de travail et éviter la proximité entre salariés, ajoute le délégué FO, syndicat majoritaire chez Herta.

 

Ça ne sert à rien de prendre des risques


 

Afin de conserver des conditions de travail optimales, le militant s’est battu contre la volonté de la direction d’augmenter la production. Au début du confinement, les enseignes se sont fait dévaliser par les clients et on a eu des commandes exponentielles, poursuit Stéphane Riffault.

 

 

La direction nous demandait de travailler à 150% pour assurer 100% des commandes. On a refusé. Le but est de continuer à travailler en sécurité et sans avoir peur. Ça ne sert à rien de produire plus, d’augmenter les contacts et les déplacements et de prendre des risques. Alors on travaille normalement, et les commandes sont assurées à 96%.

 

Chez Panzani en revanche, où les ventes ont explosé depuis le début du confinement, les usines tournent à plein régime. Les salariés qui travaillaient uniquement en 12 heures le week-end doivent maintenant revenir les mardis, mercredis et jeudis, explique Florent Picano, délégué central FO et salarié de l’usine de Marseille. Certains cumulent déjà 80 heures supplémentaires. On a aussi fait revenir des salariés en CDD qui en théorie n’étaient pas renouvelables.

 

 

Si les mesures de protection des salariés ont tardé à se mettre en place de l’avis du militant FO, désormais, « la direction joue le jeu. Des salles de réunion ont été ouvertes pour servir de salles de pause. À la cantine, les places sont séparées par du plexiglas. Une infirmière prend la température des salariés à leur arrivée.

 

Certains salariés viennent travailler la peur au ventre


Dans le secteur de la grande distribution, les salariés en contact avec les clients sont davantage exposés au risque sanitaire et certains viennent travailler avec la peur au ventre. Carole Desiano, secrétaire fédérale à la FGTA-FO chargée de la grande distribution, n’a pas encore de statistiques sur les salariés malades. Entre les gardes d’enfant et les arrêts maladie, elle estime que le taux d’absentéisme varie entre 17 et 30% selon les régions, avec des pics en Seine-Saint-Denis et dans l’Est de la France.

 

 

Les salariés craignent de tomber malades ou de ramener le virus chez eux,  explique Dominique Moualek, délégué central FO dans les hypers Carrefour.

 

Des caissières doivent aussi faire face aux incivilités des clients. Certains ne respectent pas les gestes barrière, d’autres sont agressifs.

 

Chez Carrefour, FO, syndicat majoritaire, a obtenu la fermeture dominicale jusqu’au 10 mai inclus. L’amplitude horaire a aussi été réduite avec une fermeture à 19h, repoussée récemment à 20 heures avec parfois uniquement des salariés volontaires.

 

Après une mise en place compliquée comme partout, les salariés de l’enseigne disposent désormais de tous les moyens de protection : vitres de plexiglas aux caisses, gel, gants, masques... Dans les hypermarchés, une caisse sur deux est fermée pour éviter la proximité entre caissières.

 

Les salariés de la mise en rayon peuvent avoir des horaires aménagés pour éviter au maximum les contacts avec les clients. Ceux des pôles fruits et légumes ont aussi le droit de quitter la zone du frais, pour aller travailler dans les réserves, si trop de clients y sont regroupés.

 

 

Localement, pour les élus FO des hypers Carrefours, la mesure la plus difficile à faire respecter a été une réelle gestion du flux des clients. Certains responsables de magasins avaient leur propre interprétation des décisions prises au niveau national, explique Dominique Moualek.

Depuis deux semaines, on a obtenu la présence d’agents de sécurité dès l’ouverture et jusqu’à la fermeture du magasin, pour empêcher des clients de rentrer en franchissant les barrières.

 

 

Le délégué central FO envisage avec inquiétude le déconfinement à partir du 11 mai. On craint le retour à une activité un peu plus normale, alors que le virus n’a pas disparu, poursuit-il. On a notamment demandé le maintien et le renforcement des normes en matière de flux des clients.

 

Pour FO, il faut pérenniser la fermeture des grandes surfaces le dimanche


La poursuite de l’activité après le 11 mai était au cœur d’une réunion tripartite organisée le 23 avril entre la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et les organisations syndicales et patronales des secteurs de la grande distribution et de l’agroalimentaire.

Elle faisait suite à un courrier intersyndical rédigé par FO notamment envoyé fin mars. Trois thèmes étaient au menu des discussions : la sécurité, la rémunération et la régulation du secteur.

 

L’urgence, c’est de voir comment maintenir une activité avec un niveau de sécurité très élevé après le 11 mai, explique Carole Desiano.

 

Nous ne serons pas sur une reprise mais sur une continuité d’activité. Pour la grande majorité des salariés, les gestes et mesures barrière sont acquis. Mais il y aura plus de salariés à gérer et certainement aussi plus de clients, avec une plus grande amplitude d’ouverture.

 

Le filtrage à l’entrée sera plus compliqué. Il faut voir comment on va gérer la situation sur le long terme.

 

 

  • Pour préserver la santé des salariés, la FGTA-FO revendique de pérenniser la fermeture des magasins le dimanche. La ministre du Travail a renvoyé la question aux négociations d’entreprises.

 

  • La secrétaire fédérale chargée de la grande distribution revendique aussi le port du masque obligatoire pour les clients, afin de protéger les salariés et de limiter la propagation du virus. Le virus peut se diffuser par les gaines d’aération, la climatisation, poursuit-elle.

 

Dans les hypers Carrefour, la direction a refusé jusqu’à présent d’imposer le port du masque à la clientèle. Elle nous disait que c’était interdit, poursuit Dominique Moualek. Mais le 28 avril, dans son discours sur le déconfinement, le Premier ministre a annoncé que ce serait possible dans les commerces quand la distanciation physique n’est pas garantie. Nous allons donc de nouveau alerter l’entreprise.

 

Redonner plus de moyens aux CSSCT

 


En matière de sécurité sanitaire, la FGTA-FO demande aussi l’ouverture de négociations pour faire évoluer les textes sur les prérogatives, les seuils et les moyens des CSSCT éléments clé de cette pandémie, mais qui ne sont désormais obligatoires qu’à partir de 300 salariés, contre 50 salariés pour les anciens CHSCT.

 

FO, dans la déclaration de la Commission exécutive du 20 avril, réaffirme le rôle incontournable de ces derniers et en revendique la remise en place partout où ils ont été supprimés.

 

 

 

En matière de temps de travail, ces secteurs essentiels sont ciblés par l’ordonnance prise fin mars et autorisant de travailler jusqu’à 60 heures par semaine contre 48 heures actuellement. Le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, avait qualifié cette dérogation d’hérésie. Parce que ces secteurs sont essentiels, on a justement besoin de ménager les salariés qui sont mobilisés avait-il ajouté.

 

Les décrets d’application ne sont toujours pas parus. La ministre du Travail a assuré lors de cette réunion que cette mesure ne serait mise en place qu’en dernier recours, et que jusqu’à présent les entreprises parvenaient à fonctionner sans cela.

 

La FGTA-FO a aussi exigé, suite aux annonces gouvernementales sur le paiement des heures supplémentaires à partir de la 36e heure, de pouvoir isoler ces heures lorsqu’elles sont encadrées par des accords d’annualisation du temps de travail.

 

 

Les militants FO se battent aussi pour une meilleure reconnaissance des salariés de ces secteurs, et cela commence par la rémunération. Dès le début de la crise, avant même les annonces d’Emmanuel Macron, nous avons demandé une prime pour les salariés qui nourrissent la France, explique Richard Roze. Il ne s’agit pas d’une prime de risque mais d’une reconnaissance pour le travail effectué. La ministre a invité les employeurs à la verser si ce n’était pas déjà fait.

 

Cette prime exceptionnelle, d’un montant maximal défiscalisé de 1000 euros, peut monter à 2000 euros lorsqu’il existe un accord d’intéressement au sein de l’entreprise. Les conditions d’attribution sont variables.

 

 

Chez Carrefour, la direction a annoncé le 30 avril le versement de 1000 euros sur la paye de mai à presque tous les salariés – à l’exception de ceux du siège - soit 85 000 personnes. Sont concernés tous les salariés en CDI, CDD, à temps complet ou partiel, y compris les contrats professionnels, les apprentis, les étudiants et les intérimaires qui étaient dans les effectifs de l’entreprise le 30 avril 2020 et présents au moins un jour sur site avant le 3 mai.

 

Une nécessaire revalorisation des salaires


Chez Herta ou chez Auchan, le montant de la prime est également de 1000 euros, mais elle sera versée au prorata du temps de présence sur le terrain durant la période de confinement. Dans les faits, peu de gens auront les 1000 euros car beaucoup avaient encore des congés à poser avant fin mai, d’autres sont en télétravail, s’insurge Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta.

 

 

 

 

Chez Panzani, une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat avait été négociée en NAO juste avant le confinement, pour un montant de 350 à 450 euros. Dix jours après le début du confinement, la direction a rajouté 500 euros, explique Florent Picano, délégué FO.

 

Quand j’ai vu que la situation se poursuivait, j’ai écrit à la direction pour demander davantage, d’autant que la prime peut monter jusqu’à 2000 euros, et rappelant que les salariés prennent des risques. On a obtenu 600 euros supplémentaires pour les salariés présents sur site. On en est à 1500 euros. Je reviendrai à la charge en juin si nous sommes toujours dans la même configuration.

 

Pour la FGTA-FO, la reconnaissance des salariés passera aussi par une revalorisation des salaires. Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. avait déclaré le chef de l’État, Emmanuel Macron, dans son allocution du 13 avril.

 

Lors de la réunion du 23 avril, la ministre du Travail et les employeurs ont également insisté sur l’engagement fort des salariés de la filière qui nourrissent la Nation pendant cette période de crise selon la FGTA-FO.

 

On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations

 


Dans le secteur de la grande distribution, la FGTA-FO attend toujours l’extension de l’accord sur les salaires signé en juin 2019. Nous avons contesté l’arrêté d’extension devant le Conseil d’État car il excluait la prime de fin d’année de la composition du salaire minimum hiérarchique, poursuit Carole Desiano. Les salariés dont l’employeur n’appartient pas à la fédération FCD perdent du salaire depuis presque un an.

 

La ministre du Travail s’est engagée le 23 avril à étendre rapidement cet accord avec le maintien de la prime de fin d’année. Elle a aussi encouragé les entreprises à insister sur le dialogue social de branches, notamment sur les rémunérations.

 

 

Dans l’agro-alimentaire, aussi, les grilles de salaire sont très basses. Parfois on a trois niveaux de minima de branche sous le Smic, souligne Richard Roze. C’est le cas dans la branche des coopératives détail et viande, la grille date de 2018. Il n’y a pas eu d’accord non plus cette année dans la charcuterie industrielle.

 

 

La FGTA-FO a aussi demandé l’organisation d’états généraux dans les branches de ses secteurs pour dresser un bilan de cette période et relancer un dialogue social constructif axé notamment sur la reconnaissance des salariés.

 

 

 

La fédération a également réitéré sa demande de mise en place d’une instance nationale de dialogue social dans les enseignes indépendantes et franchisées.

 

A plus long terme, Carole Desiano redoute la poursuite de restructurations dans la grande distribution. On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations, poursuit-elle. Les habitudes prises durant le confinement de faire ses courses en Drive vont peut-être affaiblir le format des magasins physiques.

 

En même temps, au début de la crise sanitaire, sans la présence des salariés, les magasins se seraient fait piller. Le modèle du tout automatisé, en situation de crise, ça n’assure pas la sécurité des clients et des marchandises, ça va aussi nous sauver.

 

 

 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 03 mai 2020, sad 18H01

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 15:32
Orléans - Hôpital Général - Salle Saint-Lazare (1923)

Orléans - Hôpital Général - Salle Saint-Lazare (1923)

Histoire / Hôpital / Hôpital public

 

Notre HISTOIRE ​​​​​​

 

La longue histoire des hôpitaux
 

  • Les hôpitaux possèdent une histoire plus que millénaire. D’établissements d’assistance charitable, ils sont devenus les outils essentiels d’une politique de santé au service des populations dans leur ensemble.

 

Il y a près de trente ans, le docteur Robert-Frédéric Bridgman écrivait : Le progrès des communications, l’institution de la Sécurité sociale et l’évolution des techniques de soins médicaux ont abouti à la conception d’un réseau d’établissements hiérarchisés et coordonnés participant à la protection et à la promotion de la santé (1).

L’idéal, mais depuis, les politiques libérales ont saigné l’hôpital public. La crise sanitaire actuelle en souligne le caractère dramatique.

 

Les premières traces d’établissement de centres de soins remontent au IIIe siècle avant J.C. en Inde et à Ceylan, lors de la construction de grands monastères bouddhiques qui accueillaient des voyageurs-pèlerins, des malades pauvres, cultivaient et distribuaient des plantes médicinales aux populations. Dans l’Empire romain, apparaissent des infirmeries pour les légionnaires et les esclaves des grandes propriétés agricoles.

 

À Byzance, le concile de Nicée (325 ap. J.C.) prescrit aux évêques de construire dans chaque ville des lieux où les voyageurs et les pauvres seront hébergés et soignés. Le premier établissement est ouvert en 374 à Césarée en Cappadoce.

 

 

 

 

Sous le règne de Justinien (525-565), les fondations hospitalières se multiplient et leur administration est codifiée par une législation. L’organisation des hôpitaux byzantins va influencer tant l’occident que le monde arabe. En occident, les ordres hospitaliers voient le jour au Xe siècle, mais il faut attendre le XIIe pour que les grandes villes se dotent d’hôpitaux plus importants.

 

Dans le monde islamique en expansion (VIIe-XIIe siècles) se construisent dans les villes importantes de nouveaux centres sociaux. Autour de la mosquée sont construits l’école coranique et le caravansérail, mais aussi les cuisines et les bains publics, et l’hôpital.

 

Suite à la corruption et aux abus dans les hôpitaux religieux de l’occident chrétien des XIIIe et XIVe siècles, l’administration hospitalière échappe peu à peu à l’église pour passer aux mains des autorités municipales et laïques. Dans les pays protestants, les hôpitaux passent sous le contrôle de l’État et des villes. En Angleterre, au XVIIIe siècle, apparaissent les premiers grands hôpitaux privés.

 

 

Planification contre libéralisme


C’est la Révolution française qui instaure une véritable planification sanitaire dans le pays. Pour la première fois, on pense à proportionner le personnel et l’équipement au nombre d’habitants.

 

Au début du XIXe siècle, les autorités politiques aboutissent à la norme d’un lit pour 150 habitants. Deux siècles plus tard, on aimerait bien être à cette norme… Or depuis les années 1980-90, les petits hôpitaux de province (dont les maternités) ferment les uns après les autres, ainsi que nombre de services dans des établissements de taille moyenne ou grande. D’où le manque de lits chronique que l’on paie chèrement aujourd’hui avec la pandémie de coronavirus.

 

Il y a désormais presque 14 mois que le personnel hospitalier s’est mis en grève pour dénoncer ce manque de lits, de moyens financiers et d’effectif. Pour refuser aussi ce que certains semblent souhaiter : qu’à l’instar des États-Unis, la santé soit un produit comme un autre, rentable et même profitable, aux grands bénéfices du secteur privé et des grands laboratoires.

 

 

 

 

Dans sa définition officielle de l’hôpital, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est cependant claire : L’hôpital est l’élément d’une organisation de caractère médical et social dont la fonction consiste à assurer à la population des soins médicaux complets, curatifs et préventifs, et dont les services extérieurs irradient jusqu’à la cellule familiale considérée dans son milieu ; c’est aussi un centre d’enseignement de la médecine (2) et de la recherche biosociale.

 

Par ailleurs, dès 1968, la Conférence générale de l’Organisation internationale du travail (OIT) a adopté une révision des conventions de sécurité sociale. Cette révision impliquant la responsabilité financière de la Sécurité sociale pour les soins préventifs personnels, les soins curatifs et la rééducation médicale.

Bref, un renforcement général des sécurités sociales. Mais notre Sécurité sociale née en 1944-45, est attaquée de toute part (santé, retraite, chômage).

 

  • Les événements actuels serviront-ils de leçon, et pour combien de temps ?

 

 

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

Coronavirus, pandémie, confinement

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 03 avril 2020, sad   17H01

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 11:32
1er mai 2020:   #1ERMAIENFORCE   (vidéo)   Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

Confinement / Crise sanitaire / Droits fondamentaux / Liberté fondamentale / OIT / Santé

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO :

 

La santé au travail doit être considérée comme un droit fondamental

 

 

 

 

 

 

 

 

 

#1ERMAIENFORCE 

 

  • 1er mai 2020 : symbole et réalité de l’engagement syndical

 

Lorsque l’on est syndicaliste, le 1er mai est un réflexe, tant il est le symbole de l’engagement syndical : la solidarité ouvrière, le refus de l’exploitation, l’aspiration à l’émancipation individuelle et collective, l’action collective et l’internationalisme.

#1ERMAIENFORCE

1er mai 2020:   #1ERMAIENFORCE   (vidéo)   Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

yes   Blog publication, 1er mai 2020, enlightened 12H40

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 10:47
Un 1er mai confiné, mais toujours revendicatif
Un 1er mai confiné, mais toujours revendicatif

Histoire / Covid19 / Confinement

 

Un 1er mai confiné, mais toujours revendicatif

 


REVUE DE PRESSE 


 

 

  • FO a placé ce 1er mai de crise sanitaire sous le signe de la santé au travail qui doit être considérée comme un droit fondamental.

 

  • Aperçu dans la presse.

 

 

 

Le Parisien


Du côté des syndicats, on est très clair. On n’a pas réfléchi à la possibilité de manifester dans la rue dans l’immédiat. On est plutôt inquiets de la pression exercée sur les salariés pour la reprise d’activité, explique Yves Veyrier, secrétaire général de FO.

 

On ne peut pas être en contradiction avec notre politique de défense des conditions sanitaires des travailleurs et appeler à manifester dans la rue tout de suite, ajoute le représentant syndical. Le moment venu on verra bien, tout dépendra de l’environnement et du contexte. Si on peut voyager à plusieurs milliers dans les transports en commun, ce sera de l’ordre de l’envisageable, avance le leader syndical.

Lors des dernières manifestations contre l’usage du 49.3 pour la réforme des retraites, nous avions déjà respecté les gestes barrières, évité de se serrer la main ou de se faire la bise ̎, rappelle le dirigeant de FO.

Et de conclure : Mais les revendications ne cesseront pas avec le déconfinement , tient à préciser Yves Veyrier.

 

 

 

 

Le Dauphiné


Dans l’Isère, FO fait partie de l’Intersyndicale : Même confinés, manifestons toutes et tous le 1er mai avec des pancartes, banderoles ou en envahissant les réseaux sociaux, et donnons à cette journée une véritable force collective ̎, ont ainsi écrit plusieurs syndicats.

 

 

 

 

Labourstrat.org


Ce site d’information sur le syndicalisme international* précise les démarches pour un 1er mai de revendications dans un contexte inédit :

 

En coopération avec la Confédération syndicale internationale et toutes les fédérations syndicales mondiales, nous organiserons une diffusion de 12 heures de vidéo et d’événements en direct produits par des syndicats du monde entier. Nous avons rassemblé des vidéos réalisées spécialement pour le 1er mai par des syndicats de tous les continents.

 

 

 

 

AFP


L’agence d’information précise les modalités en France : Plusieurs syndicats et organisations de jeunesse ont appelé lundi [20 avril] à la mobilisation le 1er mai lors de la journée internationale des travailleurs, sans cortèges en raison du confinement mais en arborant des pancartes depuis son balcon ou en inondant les réseaux sociaux de slogans revendicatifs.

 

Précisant à propos de FO : FO porte ses revendications d’une « augmentation générale des salaires et du Smic », de « l’égalité femmes-hommes » et du « renforcement des systèmes de protection sociale collective (santé, assurance chômage, retraite) », selon la déclaration de sa commission exécutive adoptée lundi [20 avril].

 

 

 

 

Ouest France


En province, à quoi va ressembler la manifestation du 1er mai à Rennes s’interroge le grand quotidien de l’ouest évoquant le communiqué commun de plusieurs syndicats dont FO daté du 27 avril. Ces syndicats proposent leur solution : Ils appellent « à manifester à 10 heures dans tout le département : en postant sur les réseaux sociaux des messages de revendication ; en affichant à nos balcons et fenêtres des banderoles revendicatives, des drapeaux de nos syndicats, des écharpes rouges…Et en y scandant nos slogans ».

 

Dans leur texte commun, les syndicats affirment : « Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux pays vivent grâce aux oublié(e)s, aux invisibles de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque de leur propre vie. Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies d’actes forts ». Raison pour laquelle ils demandent, notamment, « des revalorisations salariales », l’abandon de « politiques destructives qui mettent à mal la protection sociale » et « développement des services publics »

 

 

 

 

*   Traduit de l'anglais-LabourStart est le site d'information et de campagne du mouvement syndical international. Il diffuse des informations à la fois via son propre site Web et également via un service de syndication d'informations utilisé par les sites Web des syndicats du monde entier.

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

Libre & Indépendante

 

 

 

smiley   Blog publication, 1er mai 2020, sad  12H14

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0