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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 14:53
Fonction publique     Derrière les applaudissements, des dispositions provocantes

Coronavirus - Covid 19 / Fonction publique / Prime exceptionnelle / Temps de travail / IRP / Syndicat / Droit du travail


 

CORONAVIRUS / COVID19 

 

Fonction publique


 Derrière les applaudissements, des dispositions provocantes
 

 

 

  • Aucune consultation, aucune concertation, aucune discussion entre le ministère de l’Action et des Comptes publics et les syndicats, déplore Christian Grolier, le secrétaire général de la Fédération générale des fonctionnaires (FGF-FO) et de l’interfédérale des fonctionnaires, FO-Fonction publique.

 

  • Bref, crise du Covid-19 ou pas, il y a une absence totale de dialogue social au sein de la Fonction publique, pointe le militant.

 

Après notamment sept courriers restés sans réponse de la part du secrétaire d’État Olivier Dussopt sur la question, entre autres, de la protection sanitaire des agents, la FGF-FO vient donc de déposer une plainte contre X devant le tribunal judiciaire de Paris pour mise en danger de la vie d’autrui et omission de combattre un sinistre.

 

 

 

La FGF-FO explique que malgré ses demandes répétées par écrit et lors de conférences par téléphone, personne au sein du gouvernement n’a été en mesure d’assurer véritablement la sécurité des agents publics, ni de garantir la distribution de matériels de protection (gants, masques, gel, etc.) en temps et en heure.

 

Pas de réponse non plus sur le dépistage obligatoire des agents tenus de se rendre sur leur lieu de travail, pas plus que sur le nombre d’agents contaminés ou malheureusement décédés. Les mêmes incertitudes pèsent sur la reconnaissance d’imputabilité au service et de classement comme maladie professionnelle.

 

 

 

 

De son côté, la Fédération des personnels des Services publics et de Santé (SPS-FO) avait déposé une plainte fin mars pour mise en danger délibérée de la vie d’autrui, abstention volontaire de prendre les mesures visant à combattre un sinistre, homicide involontaire et violences involontaires.

 

La fédération a aussi saisi, le 18 avril, le Conseil d’État via un référé-liberté en lien avec l’ordonnance du 15 avril 2020 relative, dans le cadre de cette période de crise sanitaire, à la prise de jours de réduction du temps de travail ou de congés à l’État et dans la territoriale.

 

Plusieurs organisations, dont la SPS-FO et l’Union des syndicats de la Santé privée, avaient déposé par ailleurs, le 15 avril, un référé-liberté devant le Conseil d’État, demandant notamment que soient prises des mesures réglementaires permettant un dépistage systématique des personnels des Ehpad.

 

En contradiction avec les louanges


 

Alors que les fonctionnaires sont actuellement « l’objet de louanges » de la part de l’exécutif, souligne Christian Grolier, sur le terrain, l’administration de la Fonction publique a produit début avril des documents, toujours sans dialogue social, et n’allant pas vraiment dans le sens d’une protection des agents. Ils sont même en totale contradiction avec ces louanges, relève le secrétaire général de la FGF-FO.

 

 


Ainsi les fonctionnaires, si valorisés pour leurs actions, voient leur temps de travail remis en cause, des jours de congé et de RTT imposés, et une pression pour ne pas exercer leur droit de retrait.

 

Une note de l’administration de la Fonction publique, la DGAFP, portant sur la question de la dérogation au temps de travail en cette période de Covid-19, irrite particulièrement les agents.

La fiche technique vise à rappeler la situation dans le Public et alors que la loi du 23 mars sur l’urgence sanitaire a institué des mesures propres au secteur privé (durée du travail, jours de congé imposés…).

 

La note de la DGAFP, explique la FGF-FO, s’appuie principalement sur l’article 3 du décret n°2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l’État et dans la magistrature.

 

 

Dans cet article, on compte deux cas rendant possible une dérogation au temps de travail :

 

  • Lorsque l’objet même du service public en cause l’exige en permanence, notamment pour la protection des personnes et des biens, par décret en Conseil d’État, pris après avis du comité d’hygiène et de sécurité le cas échéant, du comité technique ministériel et du Conseil supérieur de la Fonction publique, qui détermine les contreparties accordées aux catégories d’agents concernés, ou lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient et pour une période limitée, par décision du chef de service qui en informe immédiatement les représentants du personnel au comité technique compétent.

 

L’administration verse dans l’interprétation des textes

 


Les règles de dérogation sont donc clairement exprimées. Et, relève FO, la DGAFP en convient puisqu’elle déclare : En matière de temps de travail, les textes évoquent le cas des circonstances exceptionnelles, et non celui de l’urgence. Ces circonstances exceptionnelles ne sont pas définies ni par les textes ni par la jurisprudence. Mais, précise la DGAFP, les plans de continuité prévoient des mesures dans ces cas, notamment en cas de crise sanitaire, et, indique-t-elle, le sujet a été évoqué en 2017.

Pour une modification du temps de travail, précise-t-elle encore, une décision du chef de service à l’État, du ministre de la Santé dans l’hospitalière, ou de l’organe délibérant de la collectivité́ ou de l’établissement à la territoriale est nécessaire.

 

 

 

 

Qu’à cela ne tienne, la DGAFP, par sa note, interprète les textes et indique que c’est aux chefs de service de décider de déroger, s’insurge la FGF-FO, jugeant ce comportement inadmissible, et ne respectant pas le statut général exigeant des négociations avec les organisations syndicales sur les rémunérations, le pouvoir d’achat, les conditions et l’organisation du temps de travail…

 

En 2017, se plaît à rappeler la FGF-FO, une circulaire, faisant référence à la loi de 2010 sur la rénovation du dialogue social, soulignait que le temps de travail est un objet de négociation.

 

La DGAFP semble l’avoir oubliée puisque sans aucune discussion avec les syndicats, elle vient donc de décider de la possibilité de déroger aux règles sur le temps de travail en autorisant d’aller au-delà des garanties minimales que rappelle, elle-même, l’administration : une durée maximale de travail quotidien de 10 heures, une durée maximale hebdomadaire de 48 heures, une durée maximale hebdomadaire moyenne de 44 heures sur douze semaines consécutives.

 

La double peine pour la territoriale


Si, pour l’instant, cela se déroule sans trop de problèmes sur le terrain, sur le plan local ou dans les services centraux, note Christian Grolier, soit sans un recours marqué à ces dérogations, rien ne dit que cela va durer, notamment à partir du déconfinement. Et quoi qu’il en soit, insiste le militant, ces fonctionnaires, si félicités en ce moment, n’ont pas à pâtir d’une situation dont ils ne sont pas responsables.

 

 

 

 

Or les mesures décidées concernant les congés et les RTT sont insupportables et iniques, soulignaient le 16 avril cinq organisations de la Fonction publique dont FO. Des centaines de milliers d’agents vont se voir imposer – perdre pour parler plus clairement – jusqu’à dix jours de congé et de RTT, indiquent les organisations.

 

 

Il s’agit entre autres des fonctionnaires, particulièrement les femmes, placés en ASA (autorisation spéciale d’absence) pour garde d’enfants par exemple.

Vouloir prendre actuellement des jours de congé au fonctionnaire, c’est vouloir lui fait payer une situation dont il n’est pas responsable, s’indigne Christian Grolier, soulignant par ailleurs qu’un agent ne choisit pas sa mission administrative.

 

Or, par ses modalités d’octroi, la prime annoncée par l’exécutif pour les agents publics, prime allant jusqu’à 1 000 euros, sera modulée selon la nature de la mission comme critère d’attribution.

 

 

La prime en question sera en effet versée (à l’État et dans la Territoriale) aux agents actuellement en présentiel ou en télétravail. Donc pas à tous. Le ministère de l’Action et des Comptes publics estime d’ailleurs qu’un fonctionnaire de l’État sur cinq seulement percevrait cette prime.

 

Quant à son octroi dans la Territoriale… c’est la grande interrogation. C’est même la double peine, s’insurge Christian Grolier puisque c’est l’employeur qui décidera du versement ou non de la prime et de son montant. Et que, cerise sur le gâteau, les agents peuvent se voir imposer des congés et prises de RTT d’ici le déconfinement.

 

  • Le vendredi 24 avril, les organisations de la Fonction publique, dont FO, participeront à une nouvelle téléconférence avec le secrétaire d’État, Olivier Dussopt. L’occasion d’évoquer tous ces mécontentements que ne feront pas taire les applaudissements.

 

 

 

Sourcing:  VALÉRIE FORGERONT, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE
Gérald Darmanin

 

smiley   Blog publication, 22 avril 2020,  sad  16H47

 

 

 

 

Fonction publique     Derrière les applaudissements, des dispositions provocantes
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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 17:12
(Marta NASCIMENTO/REA)

(Marta NASCIMENTO/REA)

AFPA / Coronavirus - Covid 19

 

COMMUNIQUÉ DE FO 


 

AFPA 

 

Les salariés plus que jamais mobilisés
 

 

  • L’AFPA (Agence pour le Formation Professionnelle des Adultes) joue un rôle primordial pour les stagiaires qu’elle accueille. Elle permet à de nombreuses personnes en grande précarité de retrouver du travail.

 

  • Depuis le 17 mars 2020, tous les salariés de l’AFPA sont confinés mais en télétravail, ils assurent toutes les missions qui leurs sont déléguées et/ou attribuées.

 

L’AFPA et ses salariés sont présents pour que la Formation Professionnelle qui est un droit pour tous, puisse continuer à exister.

 

Dans les hébergements de l’AFPA, des stagiaires qui n’ont pas d’autres possibilités pour être confinés sont accompagnés. Des permanences sont assurées, physiques et/ou téléphoniques, des tablettes seront remises à celles et ceux qui n’en sont pas dotés.

 

Des locaux sont mis à disposition pour des sans-abris, des femmes victimes de violence, des malades en convalescence...

 

Des trésors d’astuces ont été développés par tous les salariés qui télétravaillent, parfois dans des conditions difficiles, afin que les stagiaires ne souffrent pas de cette situation.

 

L’AFPA mérite une attention particulière et Force Ouvrière demande que celle-ci soit reconnue pour toutes les missions qu’elle accomplit avec succès.

 

Alors qu’un plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) est en cours de déploiement, la Confédération Force Ouvrière en soutien à son syndicat SFNFOFPA, alerte à nouveau le gouvernement pour que l’AFPA soit préservée et développée avec des missions de service public à la hauteur des enjeux nationaux.

 

 

 

 

Sourcing:   NATHALIE HOMAND, in fo.fr

  • Secrétaire confédérale au Secteur de l’Economie et du Service Public

 

 

 

smiley   Blog publication, 21 avril 2020,  sad  18H22

 

 

 

 

AFPA     Les salariés plus que jamais mobilisés
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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 15:56
Déclaration de la Commission exécutive confédérale FO du 20 avril 2020

CHSCT / Coronavirus - Covid19 / Crise sanitaire / Masques de protection / Santé - Sécurité au travail / Solutions hydroalcooliques / Sur-blouses / IRP / Syndicat

 

COMMUNIQUÉ DE FO ​​​​​​
 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale FO du 20 avril 2020
 

 

  • La Commission exécutive confédérale Force Ouvrière, réunie pour la seconde fois en audioconférence depuis le début de la crise sanitaire, salue à nouveau l’engagement, sans relâche et sur le terrain, des adhérents, militants et responsables de syndicats FO, avec les Unions départementales et les Fédérations, pour représenter et faire valoir les droits des salariés, en premier lieu aujourd’hui celui de la santé.

 

 

Incontestablement, malgré les déficits criants de moyens, dont les équipements individuels de protection (masques, gants, blouses, gel hydroalcoolique, parois de protection) et les défauts d’organisations du travail permettant de respecter les gestes barrières, malgré les discours contradictoires, les incohérences et volte – faces, leur action a permis de faire évoluer la situation en faveur des salariés, soit en contraignant les activités non indispensables à recourir à l’activité partielle, au télétravail quand c’est possible, soit en améliorant la distribution de moyens et en imposant des organisations du travail préservant la santé des salariés.

 

  • La Commission exécutive constate cependant que tous les moyens nécessaires ne sont pas suffisamment disponibles – à commencer dans les secteurs pourtant essentiels de la Santé et à l’approvisionnement de la population – et que la question des masques, de leur utilisation, comme celle des tests de dépistage ne sont pas résolues.

 

Or, ces questions sont d’autant plus importantes que la pression à une reprise du travail se fait, d’ores et déjà, toujours plus pressante et que s’ajoutera la nécessité de sécuriser la santé vis-à-vis du risque de contracter le Covid19 dans les transports en commun et lors de la restauration des salariés.

 

  • La Commission exécutive constate que la date du 11 mai pour une reprise des écoles, associée à l’objectif d’une reprise du travail par le plus grand nombre, soulève beaucoup d’interrogations et d’inquiétudes légitimes, aujourd’hui sans réponses concrètes et sûres.

 

  • Aussi, la Commission exécutive apporte son soutien aux syndicats FO qui exigent – et agissent et négocient en ce sens – que les moyens nécessaires (EPI, tests de dépistage, organisations du travail) soient mis en œuvre pour toute reprise du travail. Elle réaffirme le rôle incontournable des CHSCT dont elle revendique la remise en place partout où ils ont été supprimés.

 

  • La Commission exécutive soutient la reconnaissance en maladie professionnelle du Covid19 pour les salariés exposés dans le cadre de leur activité.

 

  • La Commission exécutive, dans le même esprit, réprouve les ordonnances visant à permettre de déroger au temps de travail, temps de repos et travail du dimanche.

 

  • Comme elle s’élève contre les velléités de faire payer demain le coût de la crise aux travailleurs en les contraignant à travailler au-delà des garanties du code du travail et des conventions collectives.

 

  • La Commission exécutive ajoute que ce serait, en outre, ajouter un risque supplémentaire en matière de santé, rendant plus aléatoire l’attention nécessaire au respect des gestes barrières et à la prévention des risques d’accident du travail.

 

  • Pour la Commission exécutive, l’heure est a contrario à la création d’emplois sûrs et sécurisés face au grand nombre de salariés demandeurs d’emplois ou dont les contrats ont été rompus injustement durant la période de confinement. La Commission exécutive renouvelle son appel à la suspension de toute procédure de licenciement.

 

  • La Commission exécutive dénonce toute pression qui pourrait être faite sur l’inspection du travail en contradiction avec les prescriptions de la Convention 81 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

 

  • La Commission exécutive appelle les syndicats et délégués FO, comme ils le font en responsabilité depuis le début de la crise sanitaire, à poursuivre et renforcer leur action et leur vigilance pour s’assurer de la protection effective de la santé et des droits des salariés en matière de salaires, de congés, de conditions de travail.

​​​​​​​

  • La Commission exécutive affirme, dans ce contexte en particulier, l’absolue nécessité de préserver, à tous les niveaux, l’action syndicale indépendante, fondée sur la liberté syndicale, la négociation collective et la pratique contractuelle.
  • Le rôle de l’action syndicale et de la négociation collective ne saurait être étouffé, sous couvert de chartes, pactes ou conférences dites sociales sous tutelle de l’État, aboutissant à diluer les revendications syndicales et confondre les responsabilités respectives.
  • En toutes circonstances, tout au long de son histoire, la confédération FO a agi en toute indépendance vis-à-vis de l’État et des employeurs pour faire valoir les revendications des salariés.

 

La Confédération FO sera attentive à ce que les conditions du confinement et, le moment venu, d’une sortie, ne portent pas atteinte aux libertés individuelles et collectives.

 

De longue date, la Confédération FO conteste les politiques et les réformes économiques et sociales conduites, tant au niveau national, européen qu’international, à la seule aune de la rigueur budgétaire, de la concurrence libre et non faussée, de la déréglementation des marchés financiers et des droits sociaux.


A ce titre, la Confédération FO exige que soit annoncé dans l’immédiat le renoncement au projet de réforme des retraites, à la réforme de l’assurance chômage, à celle de la transformation de la Fonction publique et, en particulier, à la réforme « ma santé 2022 ».

 

Elle réaffirme sa revendication de l’arrêt des suppressions d’emplois et de services dans la Fonction publique. Elle appelle la mise en œuvre d’un véritable plan de reconsidération et de revalorisation des agents du service public ainsi que des nombreux métiers de services dont tout un chacun a souligné le rôle essentiel durant cette crise.

 

La Confédération entend poursuivre son action en faveur d’une augmentation plus générale des salaires, du Smic, de l’égalité femmes - hommes, du renforcement des systèmes de protection sociale collective (santé, assurance chômage, retraite), des conventions collectives et des statuts.

 

La Confédération FO appelle à un réinvestissement d’ensemble dans la Fonction publique et les services publics à l’encontre des contre réformes de ces dernières années, guidées par le dogme de la réduction des dépenses publiques, de la RGPP à la Transformation de la Fonction publique ou celles de la Santé et de l’Education nationale.

 

La Confédération attend aussi la mise en œuvre d’une stratégie en matière industrielle permettant de garantir la production des biens et services indispensables, à commencer en matière de santé et d’alimentation. Elle appelle en ce sens à la responsabilisation et à la solidarité des donneurs d’ordre sur les sous-traitants et l’ensemble de la chaîne de valeurs. Elle appelle à l’arrêt des externalisations et délocalisations qui n’ont d’autres fins que le moindre coût du travail par la déqualification et la flexibilité des emplois.

 

La Confédération revendique la nécessité de relocaliser son industrie, pour éviter les risques d’approvisionnement des différentes filières et afin de veiller à l’indépendance stratégique de notre pays et à la protection des citoyens.


Alors que des secteurs industriels et de services pourraient se trouver en difficulté, la Confédération FO rappelle qu’elle s’est exprimée à plusieurs reprises en faveur soit d’une prise de majorité de capital par l’État, soit d’une nationalisation temporaire ou définitive quand la situation l’exige.

 

Afin de se donner les moyens de faire face à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques et sociales, la Commission exécutive rappelle que FO a demandé l’arrêt de la distribution des dividendes, et une fiscalité sur les hauts revenus et la spéculation boursière improductive.

Cette revendication immédiate s’inscrit dans son appel de longue date à une refonte de la fiscalité afin d’en rétablir et renforcer la progressivité pour une redistribution des richesses. FO appelle à renverser, au profit du travail, la redistribution des richesses qui, depuis trop longtemps, a privilégié le capital et en particulier le capital financier.

 

Cette crise sanitaire, des services de santé et de la protection sociale de dimension mondiale, a fortiori face à l’enjeu climatique et environnemental, révèle l’urgence d’écouter et donner suite aux revendications syndicales portées au niveau européen et international en faveur d’une régulation et d’une réglementation des politiques économiques, monétaires, budgétaires, commerciales et de la production industrielle et de services servant avant tout les besoins des populations.

 

FO en appelle à la mise en œuvre effective des normes internationales du travail élaborées par l’OIT sur le principe qu’il n’y a pas de paix durable sans justice sociale.

 

 

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

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Communiqué de FO - Déclaration de la Commission exécutive confédérale FO du 20 avril 2020
20 avril - PDF - 144.2 ko

Télécharger Communiqué de FO - Déclaration de la Commission exécutive confédérale FO du 20 avril 2020 20 avril - PDF - 144.2 ko

 

 

 

smiley   Blog publication, 21 avril 2020, sad 17H26

 

 

 

 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale FO du 20 avril 2020
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20 avril 2020 1 20 /04 /avril /2020 17:15
Covid19  - La prise des congés payés en période crise sanitaire

Covid19 / Crise sanitaire / Congés payés / IRP / Syndicat

 

 

Congés payés

 

  • En période de crise sanitaire engendrée par l’épidémie de coronavirus le gouvernement a décidé de permettre aux employeurs, sous couvert de négociation avec les organisations syndicales, de « forcer » les salariés à prendre des congés payés.

 

Ainsi, grâce à l’intervention des organisations syndicales, l’employeur ne peut imposer la pose de congés payés à ses salariés.

Un accord collectif est nécessaire au niveau de la branche, de l’entreprise ou de l’établissement.

Attention l’accord d’entreprise prime sur l’accord de branche (il peut donc y déroger défavorablement).

 

 

 

Rappelons que la loi prévoit, en période normale, l’impossibilité pour l’employeur de modifier les dates de congés un mois avant leur prise effective, sauf circonstances exceptionnelles.

 

En l’espèce, l’ordonnance prévoit que, par accord, il est possible pour l’employeur de modifier la date des congés dans un délai de prévenance d’un jour franc, mais rien n’empêche de négocier un délai plus long.

 

Les congés payés imposés sont au maximum de 6 jours ouvrables et ils peuvent être pris sur les congés payés acquis sur la période 2019-2020 et même par anticipation, sur la période 2020-2021 (période qui s’ouvre au 1er juin). Mais, en aucun cas, les congés payés imposés ne peuvent être pris sur des congés non encore acquis.

 

 

 

Par exemple un salarié dont le contrat de travail a commencé le 1er mars ne peut se voir imposer six jours de congés le 1er mai puisqu’il n’a acquis que 5 jours ouvrables.

 

L’accord collectif peut également prévoir que le congé peut être fractionné, et l’employeur n’est pas obligé de respecter la simultanéité des congés des conjoints travaillant dans la même entreprise.

 

 

 

 

En résumé, il est donc possible de négocier le nombre de jours, limiter l’imposition des congés sur la période antérieure d’acquisition et non sur la période à venir, le délai de prévenance, le fractionnement, la simultanéité des congés des salariés travaillant dans la même entreprise, voire permettre d’imposer un minimum de congés pendant la période du 1er juin au 31 octobre (sauf dispositions conventionnelles différentes).

 

Rappelons également que ce dispositif ne peut s’effectuer que par accord collectif, c’est-à-dire un accord ayant requis la majorité des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise ou dans les entreprises non dotées d’instances représentatives du personnel, par referendum, à l’approbation des salariés à la majorité des 2/3 du personnel.

 

Ce dispositif est applicable jusqu’au 31 décembre 2020.

 

Attention :

 

En raison de l’état d’urgence sanitaire et jusqu’à un mois après cette crise, le délai d’opposition a été réduit à 8 jours pour les accords de branche (contre 15 jours).


De même le délai pour consulter les salariés, lorsque l’accord d’entreprise ou de groupe n’a obtenu que la signature des OS représentant 30% des suffrages exprimés passe à 8 jours (contre 1 mois) ;


Dans les entreprises de moins de 11 salariés, la consultation du personnel s’effectue dans un délai de 5 jours (contre 15).


Enfin, les élus disposent de 8 jours (contre 1 mois) pour faire connaître leur volonté de négocier dans les entreprises supérieures à 50 salariés.

 

 

 

Ce que dit la loi

 

  • L’article 1er de l’ordonnance n°2020-323 du 25 mars 2020 (JO du 26) dispose :


(…) un accord d’entreprise, ou, à défaut, un accord de branche peut déterminer les conditions dans lesquelles l’employeur est autorisé, dans la limite de six jours de congés et sous réserve de respecter un délai de prévenance qui ne peut être réduit à moins d’un jour franc, à décider de la prise de jours de congés payés acquis par un salarié, y compris avant l’ouverture de la période au cours de laquelle ils ont normalement vocation à être pris, ou à modifier unilatéralement les dates de prise de congés payés.


L’accord mentionné au premier alinéa peut autoriser l’employeur à fractionner les congés sans être tenu de recueillir l’accord du salarié et à fixer les dates des congés sans être tenu d’accorder un congé simultané à des conjoints ou des partenaires liés par un pacte civil de solidarité travaillant dans son entreprise.


La période de congés imposée ou modifiée en application du présent article ne peut s’étendre au-delà du 31 décembre 2020.

 

 

 

 

SECTEUR JURIDIQUE

 

 

smiley   Blog publication, 20 avril 2020, sad   18H33

 

 

 

 

 

 

 

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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 14:06
 RATP     Pour FO,  c’est priorité à la sécurité

 RATP  Pour FO, c’est priorité à la sécurité

Coronavirus - Covid19 / RATP / Santé / IRP / Syndicat

 

CORONAVIRUS / COVID19 

 

 RATP

 

 Pour FO, c’est priorité à la sécurité
 

  • Alors que la RATP a maintenu près d’un tiers de son offre de service, le syndicat FO dénonce des conditions de travail particulièrement difficiles et revendique une meilleure protection pour les agents comme les usagers.

 

Depuis la mise en place des mesures de confinement le 17 mars, seuls les déplacements strictement nécessaires sont autorisés et les transports en commun sont quasiment désertés.

 

La Régie autonome des transports parisiens (RATP) assure encore 30 % en moyenne de son service normal, essentiellement pour permettre aux salariés des hôpitaux, commerces ou services vitaux, comme l’énergie ou l’eau, d’aller travailler.

 

La fréquentation des bus, métros, RER et trams est tombée aux alentours de 5 % de l’affluence habituelle selon la direction, mais certaines lignes restent chargées. Une cinquantaine de stations de métro sont fermées et les métros et RER s’arrêtent désormais à 22h. Des navettes spéciales ont également été mises en place pour le personnel hospitalier.

 

 

Dès le début de la crise sanitaire, FO a exigé que tout soit mis en œuvre pour assurer la sécurité des salariés et des usagers des transports. Et cela reste aujourd’hui la revendication première du syndicat. Au départ, il n’y avait même pas de savon pour se laver les mains dans les locaux, dénonce Patricia Lasalmonie, secrétaire générale du syndicat FO-RATP.

 

Les premières semaines ont été particulièrement difficiles pour les agents qui n’étaient pas considérés comme prioritaires pour obtenir du matériel de protection. Tous les salariés qui n’étaient pas en arrêt pour maladie ou garde d’enfants ont continué à venir travailler, malgré la baisse d’offre de transport, c’était la promiscuité totale, dénonce-t-elle. Il y avait aussi des problèmes pour se passer les clés entre salariés. La direction a même refusé à des agents du guichet de venir avec leurs propres masques et gants.

 

 

Quatre petites lingettes pour nettoyer un poste de conduite

 


Philippe Trébeau, délégué FO et conducteur sur la ligne B du RER, évoque un climat très anxiogène. Il est d’ailleurs en arrêt maladie depuis le 1er avril, avec tous les symptômes du Covid-19. J’avais un peu peur de venir travailler, admet-il. On nous donnait quatre lingettes de taille lunettes pour nettoyer le poste de conduite.

 

 

On avait aussi un kit avec un masque et des gants, mais on ne devait s’en servir que pour intervenir dans les trains si le signal d’alarme était tiré. Sinon, on devait le rendre à la fin du service. Ce kit passait de main en main. Les moyens n’étaient pas à la hauteur, c’est scandaleux.

 

À la RATP, plus d’une centaine de cas de contamination ont été enregistrés selon la direction. Et le 9 avril, un troisième agent est décédé du Coronavirus. Pour les syndicats les mesures ont été prises bien trop tard.

 

Contrairement à ce qui se faisait déjà en province, la RATP a mis trois semaines avant de condamner les portes avant des bus, afin que les passagers ne montent que par l’arrière, dénonce Patricia Lasalmonie.

 

 

C’est seulement le 8 avril, après plus de trois semaines de confinement, que la RATP a commencé à distribuer des masques aux salariés. Les syndicats les réclamaient depuis le début de la crise. La présidente de Région Valérie Pécresse en avait fait la demande la veille.

 

Désormais, la direction affirme en donner deux par jour et par agent. On leur dit que le masque est obligatoire, mais seulement lors d’un contact avec quelqu’un suspecté de Covid, poursuit Patricia Lasalmonie. S’ils ne s’en servent pas, les chauffeurs sont censés les rendre à la fin du service. En revanche, elle reconnaît que la gestion du personnel est un peu mieux faite depuis cette date, avec moins de contacts entre les salariés.

 

 

Désinfection insuffisante du matériel

 


FO pointe aussi la mauvaise désinfection du matériel On voit des trains prétendument désinfectés avec plein de détritus par terre, raconte Philippe Trébeau. Avant de désinfecter, il faut nettoyer, l’un ne va pas sans l’autre. On ne remet pas en cause les salariés des entreprises de nettoyage, mais leurs employeurs qui leur imposent ces conditions et ne leur fournissent pas forcément les produits adéquats.

 

Et ce qui m’a scandalisé, c’est que la Régie a conservé la culture du rendement. Si on démarrait en retard parce qu’on prenait le temps de nettoyer le poste de conduite, on se faisait rappeler à l’ordre, comme si la situation était normale.

 

 

 

 

Pour Patricia Lasalmonie, la RATP n’opère pas une vraie décontamination, comme c’est le cas dans les transports en commun de Saint-Étienne ou de Clermont-Ferrand. Rien n’est ramassé, on demande juste au personnel de ménage d’essuyer les barres, or ils manquent de matériel, ajoute-t-elle. On fait comme si Paris n’était pas une région à risques. Cependant, entre eux les conducteurs disent qu’ils transportent le Covid.

 

Selon la secrétaire générale du syndicat FO, près de la moitié des salariés de la RATP sont au travail. À la quatrième semaine de confinement, on leur a demandé de venir travailler seulement un jour sur deux, poursuit-elle. Il vaudrait mieux des cycles de cinq jours, pour permettre à d’éventuels porteurs de Covid de déclarer la maladie.

 

 

Perte de salaire


Mais pour les salariés, activité partielle rime avec suppressions de primes et pertes de salaire en fin de mois. Une baisse de revenus particulièrement difficile à vivre après un mois et demi de grève contre la réforme des retraites.

 

Les salariés viennent travailler, courent le risque de tomber malades, ne reçoivent pas de reconnaissance, et en plus ils perdent du salaire, dénonce Patricia Lasalmonie. On revendique une prime, non pas pour compenser l’absence de protection contre le virus, mais pour compenser la perte de salaire.

 

Elle reconnaît que des salariés malades sont aussi venus travailler pour des raisons financières. En arrêt maladie, ils perdent les primes et il y a des abattements sur le salaire, explique la militante. On demande pour les malades du Covid la reconnaissance en accident du travail et maladie professionnelle. On ne sait pas combien d’agents sont malades, personne n’est testé. Quand un cas est déclaré, on nettoie les locaux mais les collègues qui ont côtoyé le malade continuent de venir travailler.

 

Sans les pertes financières de la mobilisation, les salariés se seraient mis en grève vu les conditions de travail, mais là ils ne le peuvent pas, poursuit-elle. On espère que cette crise sanitaire fera réfléchir les politiques sur la façon de gérer l’humain. Par exemple, espère la militante, en envoyant définitivement aux oubliettes de l’histoire le projet de réforme des retraites.

 

 

 

 

Sourcing: CLARISSE JOSSELIN, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

smiley   Blog publication, 19 avril 2020, sad   15H31

 

 

 

 

Covid 19 -  RATP     Pour FO, c’est priorité à la sécurité
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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 16:25
Geoffroy Roux  de Bézieux - (Gilles ROLLE/REA)

Geoffroy Roux de Bézieux - (Gilles ROLLE/REA)

Coronavirus - Covid19 / Medef / Syndicat

 

Les espoirs déçus du Medef


 

REVUE DE PRESSE

 

  • Dans le contexte actuel, le patron des patrons aurait voulu que les Français travaillent plus. Devant le tollé général, il a dû faire rapidement machine arrière.

 

 

Aperçu dans la presse.

 

 

 

 

Sud Ouest


Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir !

 

Plusieurs responsables économiques ont incité samedi [11 avril] les travailleurs français à mettre « les bouchées doubles » pour permettre un sursaut économique à la sortie du confinement.

Pour le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, "il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire ".

 

 

 

 

 L’Humanité


 

Alors que les hôpitaux, qui comptent les morts, n’entrevoient toujours pas la fin de la pandémie et que les Français n’ont toujours aucune perspective de sortie du confinement, Geoffroy Roux de Bézieux a clairement annoncé, dans les colonnes du Figaro, samedi [11 avril], les contours que prendrait son jour d’après.

 

Et il ressemble aux jours d’avant les 35 heures et le Front populaire. Les réactions ne se feront pas attendre : Alors que le Medef plaide pour augmenter le temps de travail et diminuer les jours fériés et les congés payés, il faut au contraire répondre à la crise du Covid-19 par la justice fiscale.

 

 

 

 

 Le Parisien


La réponse claire de la CGT-FO :

 

On parle d’économies alors que les questions de santé ne sont pas résolues, critique le secrétaire général de Force Ouvrière, Yves Veyrier, soulignant que les salariés n’ont pas choisi d’être en chômage partiel et n’ont qu’une envie, reprendre le travail.

 

Et puis, insiste-t-il, les entreprises ont déjà fait preuve d’intelligence en négociant des accords adaptés, comme celui signé chez PSA le 8 avril : les ouvriers – et les cadres par solidarité – ont renoncé à certains jours de RTT pour maintenir leur salaire à 100 % en chômage partiel.

 

Le même accord sanctuarise deux semaines de congés cet été. Un repos nécessaire, selon Yves Veyrier : Entre l’angoisse de la maladie et le confinement, ne croyez pas que les gens vont sortir de cette période en pleine forme. »

 

 

 

 

France info


 Pour le secrétaire général de Force Ouvrière, deux sujets priment : Comment on sort de cette épidémie, et ensuite comment on revoit complètement l’échelle des valeurs, la redistribution des richesses en particulier.

 

Le secrétaire général de Force Ouvrière, Yves Veyrier, dit trouver choquant et déplacé que le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, propose de reporter des congés payés ou de supprimer des RTT pour relancer l’économie après la fin du confinement en raison de l’épidémie de Coronavirus.

 

Le syndicaliste estime plutôt, lundi 13 avril sur France info, qu’il serait bienvenu que l’ensemble de ces réformes qui ont fait problème […] soient mises de côté, comme la réforme des retraites ou la loi Santé 2022.

 

 

 

 Le Figaro


  Marche arrière toute !

 

Il a réussi à énerver tous les syndicats, l’heure est maintenant à l’apaisement. Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a refermé ce mardi [14 avril] le débat qu’il avait ouvert dans les colonnes du Figaro en évoquant un allongement du temps de travail après le confinement.

 

Une explication, celle de « […] Yves Veyrier, le secrétaire général de la centrale : J’ai le sentiment que Geoffroy Roux de Bézieux a voulu exercer une pression sur le président de la République avant son allocution télévisée de lundi soir.

Raté.

 

 

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

Libre & Indépendante

 

Les vieilles lunes du Medef

 

 Pour Roux de Bézieux, le jour d'après ressemble furieusement au jour d'avant, d'avant le front populaire, d'avant le CNR, d'avant la Libération, d'avant l'interdiction du travail des enfants, d'avant les 35H.

(BM)

 

 

smiley   Blog publication, 18 avril 2020, sad   17H41

 

 

 

Les espoirs déçus du Medef
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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 17:04
Matthias OESTERLE/ZUMA-REA

Matthias OESTERLE/ZUMA-REA

Coronavirus / Livraisons à domicile / Deliveroo / Uber..... / Retail / Amazon / Commerces / Conditions de travail

 

COMMUNIQUÉ DE FO

 

Covid-19 et livreurs à domicile

 

 FO alerte la ministre du Travail

 

 

 

  • Alors que la majorité de la population est confinée depuis plusieurs semaines, dans les secteurs considérés comme essentiels, de nombreuses personnes continuent leur activité, sans avoir forcément les protections nécessaires pour garantir leur sécurité. C’est notamment le cas des livreurs des plateformes numériques de type UberEats ou Deliveroo.

 

Force Ouvrière a adressé une lettre à la Ministre du Travail au sujet de la situation de ces travailleurs. En effet, mal protégés du fait de leur statut de pseudo-indépendants, la pandémie accroit encore leur précarité. Pour eux : pas de chômage partiel, des démarches souvent jugées trop complexes pour bénéficier de l’indemnisation du congé pour garde d’enfants ou du fond de solidarité… Ils n’ont quasiment aucune possibilité de rester confinés sous peine de ne plus percevoir de rémunération.

 

 

Ils sont ainsi contraints à continuer leur travail en s’exposant au risque de contamination, sans que les plateformes aient une obligation de résultat en matière de santé et de sécurité. Chacune est libre de décider des moyens déployés… Si toutes semblent déployer la livraison sans contact préconisée par le gouvernement, elles ne vont pas beaucoup plus loin en termes de prévention.

 

La distribution directe des éléments de première nécessité pour se prémunir du virus (gel hydroalcoolique, masques, gants) reste marginale. Certaines plateformes optent pour un remboursement sous forme de forfait ; laissant la responsabilité de l’achat à chaque individu qui se trouve confronté à la pénurie de ces équipements…

 

 

C’est pourquoi, il est urgent de prendre des mesures pour ces travailleurs en les indemnisant en cas de confinement et en garantissant leur sécurité lorsqu’ils poursuivent leur activité. C’est tout l’objet des revendications portées par Force Ouvrière à la Ministre du travail.

 

Sans leur application rapide, les travailleurs des plateformes pourraient légitimement se considérer comme des laissés-pour-compte de la lutte contre le coronavirus.

 

Sourcing:   BÉATRICE CLICQ, in fo.fr

  • Secrétaire confédérale au Secteur de l’Egalité et du Développement durable
Dark Kitchen

 

smiley   Blog publication, 17 avril 2020, sad 18H15

 

 

 

Covid-19 et livreurs à domicile      FO alerte la ministre du Travail
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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 15:10
Covid 19:    Droit d’alerte du CSE pendant la crise sanitaire

JurInFO / CORONAVIRUS / COVID19  / CSE / IRP / Droit d’alerte économique

 

Covid 19 / CSE

 

Droit d’alerte du CSE pendant la crise sanitaire

 

  • Le CSE va jouer un rôle essentiel pendant toute cette période inédite, en étant garant des intérêts individuels et collectifs des salariés et force de proposition, dans tous les domaines qui relèvent de sa compétence.

 

Focus sur le droit d’alerte.

 

En cas d’atteinte aux droits des personnes

 


L’article L. 2312-59 du Code du travail prévoit la possibilité de recourir au droit d’alerte s’il existe une atteinte aux droits des salariés, et notamment à la santé physique des personnes, qui ne serait pas justifiée par la nature de la tâche à accomplir, ni proportionnée au but recherché.

 

Le CSE peut donc user du droit d’alerte dans de multiples situations :

 

✓ Si l’employeur ne respecte pas les mesures barrière de protection des salariés recommandées par les pouvoirs publics ;
✓ Si l’employeur n’a pas adapté la charge de travail des salariés contraints de garder leurs enfants à domicile, en cas de mise en place du télétravail. En effet, assumer un volume de travail à temps plein tout en assurant la garde des enfants, voire l’école à la maison, engendre nécessairement une surcharge de travail et de l’épuisement ;
✓ Etc.

 

Le droit d’alerte permet dans ces situations de déclencher une enquête immédiate et incite à ce que des mesures soient prises par la direction pour remédier à la situation.

 

En cas de danger grave et imminent

 


• Selon le ministère du Travail, la seule situation de pandémie ne peut pas caractériser un danger grave et imminent. Ce danger doit s’analyser au regard d’une situation particulière de travail.

• Il considère que, dès lors que l’employeur applique les recommandations nationales visant à protéger la santé et assurer la sécurité de son personnel, le droit d’alerte pour danger grave et immédiat ne peut s’exercer.

• En revanche, en l’absence de prises de mesures de protection, le recours au droit d’alerte peut se justifier, dès lors que cette absence de mesures entraîne une mise en danger du personnel.

 

Droit d’alerte économique

 


• La crise sanitaire que nous traversons va nécessairement impacter la situation économique des entreprises. C’est pourquoi, la question de l’opportunité d’engager une procédure d’alerte économique se pose (art. L. 2312-63 C. trav.).

 

• Pour rappel, une procédure d’alerte économique a pour but de procéder à un examen de la situation par la réalisation d’un rapport voué à être transmis à la direction de l’entreprise.

 

• Dans ce contexte épidémique, la réalisation d’un rapport, y compris avec le concours d’un expert-comptable, peut rapidement atteindre ses limites en raison de l’imprévisibilité qui prédomine. C’est pourquoi, il semble préférable de privilégier les échanges réguliers d’informations sur l’évolution économique et sociale de l’entreprise liée à la situation de pandémie (ne pas hésiter à recourir à la visioconférence ou téléconférence).

 

 

 

 

Sourcing:   KAREN GOURNAY, in fo.fr

  • Secrétaire confédérale au Secteur de la négociation collective et des salaires

Telecharger le guide CSE en version pdf

 

 

smiley  Blog publication, 16 avril 2020, smiley 16H30

 

 

 

Covid 19:    Droit d’alerte du CSE pendant la crise sanitaire
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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 15:28
Nettoyage-Propreté     Arrêt des cotisations de la complémentaire santé, ils ont osé !

Emploi / Covid19 / Cotisations sociales / Mutuelle / Nettoyage - Propreté

 

COMMUNIQUÉ DE LA FEETS FO

 

Nettoyage-Propreté

 

Arrêt des cotisations de la complémentaire santé, ils ont osé !


 

  • La FEETS FO qui regroupe les syndicats des salariés du nettoyage et de la propreté vient de recevoir un projet d’accord de la chambre patronale, FEP, afin de soustraire les entreprises au paiement des cotisations pour la complémentaire santé des salariés du secteur.

 

Le patronat du secteur affirme que cette mesure serait nécessaire actuellement pour sauver les emplois de la branche en réalisant ainsi des économies indispensables.

 

Hormis que l’économie réalisée est ridicule, cela démontre une irresponsabilité totale de ce patronat à l’égard des salariés de ses entreprises qui eux sont en situation de risque actuellement pour assurer la mission essentielle de nettoyage avec les périls encourus et les suites possibles pour leur santé.

 

Pour la FEETS FO, l’heure n’est certainement pas aux économies de « bout de chandelle » mais à tout mettre en œuvre pour préserver la santé des travailleurs. Ce que ne font pas les employeurs du secteur.

 

Si besoin était, la chambre patronale nous démontre que irrémédiablement, salariés et patrons, nous n’avons pas les mêmes intérêts, nous n’avons pas les mêmes objectifs : Eux, leurs bourses, Nous la santé.

 

  • La FEETS-FO appelle le gouvernement à mettre un coup d’arrêt à ce projet néfaste.
  •  

 

 

 

Communication FEETS FO

  • ÉQUIPEMENT, ENVIRONNEMENT, TRANSPORTS ET SERVICES
Nettoyage-Propreté     Arrêt des cotisations de la complémentaire santé, ils ont osé !
Dessin paru ce jour ds Le Parisien (15/04) La discrimination assumée sans honte de ce quotidien, et ça continue encore et encore

 

 

smiley   Blog publication, 15 avril 2020, sad16H45

 

 

 

Nettoyage-Propreté     Arrêt des cotisations de la complémentaire santé, ils ont osé !
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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 12:02

Société / CORONAVIRUS / COVID19 / Séniors / Ehpad

 

Coronavirus

 

L’hécatombe du Covid-19 parmi les personnes âgées 

 

Colère et indignation !
 

 

  • Nos organisations de retraités,UCR-FO, UCR-CGT, UNIR CFE-CGC, FSU, UNIRS-Solidaires, FGR-FP, Ensemble & Solidaires - UNRPA, expriment leurs plus vives appréhensions concernant le bilan humain et les conséquences de la crise sanitaire sans précédent, en particulier chez les personnes âgées.

 

  • Alors que l’épidémie fait affluer les malades dans les services d’urgence, le matériel de protection des malades et du personnel fait défaut.

 

 

Les ravages du Covid 19 parmi les personnes âgées tournent en tragédie, que ce soit pour celles résidant en Ehpad, dans des structures d’accueil ou de soins, comme pour celles ayant recours à des structures de services à la personne pour leur maintien à domicile.

 

Cette scandaleuse tragédie a pris le visage d’une discrimination à l’égard des personnes âgées. En effet, jusqu’au 2 avril dernier, les décès des personnes âgées résidant en établissement n’étaient pas pris en compte dans le suivi statistique de la crise sanitaire. Nous sommes indignés par ce déni de l’éthique qui traduit un mépris vis-à-vis de cette catégorie de la population !

 

C’est dans les rangs des retraités qu’on comptera le plus de victimes, en Ehpad, à domicile, à l’hôpital. Pour enrayer la propagation de la maladie, l’urgence est de remédier à la pénurie de moyens, de personnels, de lits et de respirateurs dans les hôpitaux et, partout, de gants, masques, écrans faciaux, lunettes, blouses, gel hydro-alcoolique, ... afin que les personnels soignants et de service se protègent et protègent les résidents et patients.

 

Il est désormais urgent que l’ensemble des personnes âgées puisse avoir accès aux tests de dépistage permettant l’accès aux soins pour les malades et le déconfinement pour ceux qui ne le sont pas.

 

 

 

En effet, le risque d’isolement est dramatique notamment pour les retraité.es. Il accentue la perte d’autonomie pour les personnes âgées déjà fragilisées, tant dans les Ehpad, où les résidents sont confinés dans les chambres, que dans le suivi à domicile.

 

La responsabilité de cette situation incombe aux années de politiques d’austérité qui ont fini par gravement détériorer l’hôpital public, notre système de santé et de protection sociale, avec des conséquences très directes sur le nombre de lits, de respirateurs et de moyens de protection. La gestion de cette crise sanitaire se ramène en fait à la gestion de la pénurie !

 

Nous remercions tous les personnels de santé engagés dans cette lutte ainsi que tous les salariés en première ligne dans le fonctionnement des services publics et de l’approvisionnement.

 

 

Les retraités ne sont pas que les victimes en puissance du Covid 19 et rappellent qu’ils sont des citoyens à part entière qui participent aux tâches d’entraide et de solidarité. C’est le cas des retraités de la santé qui ont renforcé la réserve sanitaire.


Les retraité.es rappellent toute la pertinence de leurs revendications, exprimées à de multiples reprises au cours de nombreuses manifestations, rassemblements, pétitions, motions, …

 

Nos revendications sont claires :


‣ Gants, masques FFP2 et FFP3, écrans faciaux, lunettes de protection, blouses d’isolement, gel hydro-alcoolique ... et la fourniture de tests de dépistages en nombre suffisant.


‣ Nous soutenons les revendications des personnels des Ehpad et des services d’aide à domicile comme celles des personnels hospitaliers, notamment les 40 000 embauches immédiates, d’autant plus que les conditions de vie et de santé des personnes retraitées, des personnes vulnérables ou dans le grand âge, en dépendent.

 

Ces revendications sont de la responsabilité des autorités publiques : État, Préfets, ARS, Conseils départementaux.

 

Nous demandons au gouvernement, conformément à la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité et à l’autonomie des personnes âgées et personnes handicapées, d’ordonner aux préfets la mise en œuvre d’un Plan d’Alerte et d’Urgence.

 

 

 

 

Nous exigeons :


  l’arrêt immédiat des politiques de restrictions budgétaires. Il faut d’urgence une loi rectificative pour le financement des besoins de santé, la relocalisation et la maitrise publiques des productions des matériels de santé et des médicaments ;
  des investissements publics massifs pour l’hôpital public ;
  la prise en charge de la perte d’autonomie, à domicile et en établissement, à 100% par la branche maladie de la Sécurité sociale ;
  la création d’un grand service public de l’aide à l’autonomie et une loi grand âge et autonomie conforme à nos attentes.

 

 

Dans tous les départements, dont beaucoup sont déjà engagés, nous portons ces revendications auprès des organismes en charge de la santé publique (préfectures, Conseils départementaux, ARS) pour exprimer notre colère en exigeant un véritable changement de politique !

 

Nous voulons que « l’après » se construise avec plus de services publics et encore plus de solidarité !

 

 

 

 

Sourcing:  DIDIER HOTTE, in fo.fr

  • Secrétaire adjoint de l’Union confédérale des retraités FO

 

 

smiley   Blog publication, 14 avril 2020, sad13H15

 

 

 

Covid 19:   L’hécatombe  parmi les personnes âgées     Colère et indignation !
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