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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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FO, Libre Independant Déterminé
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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents, ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.
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La part de dépenses pré-engagées dans les budgets pour les ménages pauvres est de 61% contre 23% pour les ménages aisés, a rappelé le quotidien Le Monde le 14 novembre dernier, s’appuyant sur les chiffres d’une étude de la Dress (Direction des études statistiques du ministère de la santé et des solidarités) publiée en mars 2018.
Les dépenses pré-engagées, dites également contraintes, sont du type assurances, logement, énergie, assurances, emprunts, etc., et généralement incompressibles.
Reste : 180 euros par mois
Dans le revenu disponible des ménages (salaires et prestations sociales, moins impôts directs et indirects), leur poids est d’autant plus fort que leur niveau de vie est faible.
DREES (Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques) La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) est une direction de l'administration centrale des ministères sociaux (solidarités et santé, travail, action et comptes publics).
Ainsi toujours selon la Dress, les 10 % les plus modestes doivent ainsi se contenter en moyenne de 180 euros par mois pour financer transport, équipement, loisir ou habillement, mais aussi santé et dépenses alimentaires, alors que les 10% les plus riches disposent en moyenne de 1 890 euros. Soit dix fois plus.
Sourcing:MICHEL POURCELOT, in fo.fr
Blog publication, 24 novembre 2018, 16H00
Hausse du carburant
FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires
Nouvelle plainte contre Vinci pour « travail forcé » au Qatar
Selon un article publié dans l'Equipe.fr de ce matin (23/11 018, que nosu citons ici, l'ONG Sherpa, le Comité contre l'esclavage moderne (CCEM) et six anciens employés indiens et népalais de Vinci au Qatar portent plainte à Paris contre le groupe français de BTP et sa filiale qatarie.
Cette plainte contre Vinci, Vinci Construction Grands Projets (VCGP), sa filiale Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) et leurs représentants vise aussi les chefs de « réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel », indiquent les deux organisations dans un communiqué.
Elle fait suite à une enquête menée par Sherpa en Inde en septembre 2018 qui a permis de réunir de nouveaux éléments et témoignages qui viendraient confirmer la première enquête de l'ONG menée en 2014 au Qatar.
C'est la première fois que d'anciens travailleurs de la multinationale portent plainte.
Le salaire minimum « correspond à moins de 2 % du salaire moyen qatari »
Les employés migrants de Vinci qui travaillent sur les chantiers de la Coupe du monde 2022 « travailleraient, passeport confisqué, entre 66 et 77 heures par semaine, entassés dans des chambres exiguës aux sanitaires insuffisants, percevant des rémunérations sans rapport avec le travail fourni, menacés de licenciement ou de renvoi dans leur pays en cas de revendications ».
Par ailleurs, leur salaire minimum « correspond à moins de 2 % du salaire moyen qatari », ajoutent les ONG.
Sherpa avait déjà déposé en mars 2015 une plainte contre Vinci Construction Grands Projets et sa filiale au Qatar, mais en février dernier, l'enquête préliminaire a été classée sans suite. Fin septembre, l'ONG a déposé une plainte avec constitution de partie civile pour obtenir la désignation d'un juge d'instruction.
Vinci réfute ces accusations.
« Vinci réfute, hier comme aujourd'hui, toutes les allégations de Sherpa », a réagi le groupe de BTP dans un communiqué, affirmant que tous les salariés avaient « accès à un coffret sécurisé dans lequel ils peuvent stocker leur passeport et en disposer quand ils le désirent ».
Vinci ajoute qu'« aucun accident grave lié à la chaleur » n'avait été constaté et que les employés disposaient « d'une douche et toilettes pour quatre ouvriers sur la base vie » du groupe au Qatar.
Sourcing:L'Equipe.fr, avec AFP
Publié le vendredi 23 novembre 2018 à 11:48
Blog publication, 23 novembre 2018, 12H28
Hausse du carburant
FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires
En 4 minutes, découvrez les chiffres-clés du #rapportpauvreté 2018 du Secours Catholique - Caritas France. Pour en savoir + : https://www.secours-catholique.org/actualites/notre-etat-de-la-pauvrete-en-france-2018 Pour nous soutenir : https://don.secours-catholique.org/faire-un-don/~mon-don Pour nous rejoindre : https://www.secours-catholique.org/donnez-du-temps-au-secours-catholique Pour télécharger notre rapport : https://www.secours-catholique.org/sites/scinternet/files/publications/rs18-bd.pdf
Les chiffres clés sur l’état de pauvreté en France par le Secours catholique
SOCIETE / Taux de pauvreté
Le Secours catholique tire la sonnette d'alarme sur l'état de la pauvreté en France
Chaque année, le Secours catholique publie un rapport sur la pauvreté en France en 2017. Les résultats proviennent de 86 275 fiches renseignées sur les rencontres avec les personnes que l’association accueille.
Le rapport 2018 sur l'état de la pauvreté en France du Secours catholique-Caritas France donne une image relativement sombre de la situation de l'Hexagone.
Les lignes de front de l'opus publié ce jeudi matin?
Plus de femmes et de seniors accueillis, des taux d'impayés et de non-recours des prestations en hausse.
Comme chaque année, le Secours catholique-Caritas France publie son rapport statistique sur l'état de la pauvreté, basé sur les 86.275 fiches renseignées en 2017 lors des rencontres avec les personnes que l'association accueille tout au long de l'année.
Un rapport qui «permet de prendre la mesure des facteurs de pauvreté touchant les personnes précaires et de voir les évolutions des situations en France», explique l'association qui a célébré ses 70 ans en 2016. La situation ne s'améliore pas, la preuve en 7 chiffres clés dont chacun fait froid dans le dos.
● 56,1% de femmes
En 2017, les femmes sont majoritaires au sein des accueils du Secours catholique et représentent 56,1% des adultes rencontrés. Une proportion supérieure à la moyenne dans la population générale «traduisant une plus grande fragilité relative des femmes par rapport aux hommes», indique le Secours catholique. 40% sont des mères isolées et 30% sont seules, vivant pour la plupart sous le seuil de pauvreté.
● Un tiers de seniors
La part des adultes de plus de 50 ans progresse qui représentent désormais un tiers des hommes et des femmes rencontrés, contre un peu plus d'un quart en 2010. Pis, la seule part des plus de 60 ans a grimpé de 5 points depuis le début de la décennie pour dépasser désormais les 10%. Pour le secours catholique, cette réalité «traduit une précarisation progressive des personnes âgées isolées dont les enfants ont quitté le foyer» - (le cas de 80% d'entre eux).
● Une très grande majorité de chômeurs
En 2017, les actifs représentent 61% des adultes rencontrés, dont plus des deux tiers sont au chômage et un peu moins d'un tiers sont en emploi (1,4% en formation).
«Les chômeurs demeurent de loin la catégorie active la plus vulnérable: leur proportion dans les accueils est près de 8 fois plus élevée que dans la population globale», remarque le secours catholique qui note un taux de chômage des adultes rencontrés de... 67,8% (contre un peu plus de 9% dans la population générale).
Il s'agit, en majorité, de seniors, peu qualifiés et sans emploi depuis longtemps. «Leur durée moyenne de chômage s'élève à 2,6 années en 2017, soit une augmentation de plus d'une année depuis 2010», précise l'association présidée depuis 2014 par Véronique Fayet.
Six sur dix sont en effet au chômage de longue durée (1 an) et quatre sur dix de très longue durée (plus de 2 ans), contre des proportions de 45% et 23% dans la population générale. Côté ressources, les deux tiers des chômeurs rencontrés ne perçoivent aucune indemnité (ils sont arrivés en fin de droits ou ne sont pas couverts) et ont basculé au RSA, avec un niveau de vie médian donc de 500 euros environ, soit moins que la moitié du seuil de pauvreté (à 60% du revenu de vie médian).
Ils sont pour la grande majorité «découragés» et dans des situations d'inactivité subies qui «traduisent un manque de perspective et un éloignement parfois définit du marché de l'emploi stable», conclue le Secours catholique.
540 euros de niveau de vie médian
Le niveau de vie médian des ménages accueillis au Secours catholique en 2017 atteint 540 euros, en baisse de 6 euros en un an. En 2017, neuf ménages sur dix qui se sont présentés l'année dernière auprès de l'une de ses 3 700 équipes locales réparties en 75 bureaux sur le terrain ont un revenu inférieur au seuil de pauvreté à 60% du revenu de vie médian (donc en dessous de 1026 euros par mois) et près de deux sur trois sont en situation d'extrême pauvreté, avec un seuil à 40% (soit un revenu de 684 euros par mois).
● Deux ménages sur trois en situation de pauvreté
Le Secours catholique note un accroissement de la part des ménages dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté à 60% du revenu médian, des ménages essentiellement sans enfants, souvent âgés de plus de 65 ans et de nationalité française.
● Plus d'un ménage sur deux en situation d'impayés
Il y a une corrélation positive forte entre niveau de vie et l'existence d'impayés. Et pourtant, ce ne sont pas les plus pauvres qui ont le plus de factures non réglées. «Le niveau de dépenses augmente souvent plus proportionnellement par rapport aux ressources», précise le Secours catholique.
Au total, plus d'un ménage rencontré sur deux a des impayés, un taux en baisse depuis 2013. Le montant médian est ainsi passé de 778 à 789 euros en euros constants.
«Cependant, les ménages avec de très faibles ressources qui s'endettent le font dans des proportions plus dramatiques, avec un montant d'impayés proche de celui de leurs ressources, note l'association. Pour les ménages en situation d'impayés avec des ressources inférieures à 299 euros, l'endettement médian est plus de 2,5 fois supérieur aux ressources».
Ce sont les dépenses liées au logement qui génèrent le plus d'impayés: 42% des ménages accueillis concernés ont des impayés de loyers et 42% d'impayés d'énergie.
● Des taux de non-recours aux prestations sociales en hausse
Le non-recours, plus répandu chez les inactifs que parmi les chômeurs, a globalement augmenté pour tous les types de ménage. Malgré la quasi-universalité des allocations familiales, le Secours catholique a noté un recours en net recul depuis 2010 des ménages accueillis dans les centres.
Parmi les ménages en situation régulière et ayant la charge d'au moins deux enfants de moins de 18 ans, un quart ne perçoit pas d'allocations familiales en 2017, contre 18% en 2010. Concernant le RSA, un ménage sur trois rencontré ne bénéficie pas d'une aide financière importante à laquelle il aurait droit. Il s'agit notamment des pères seuls (désaffiliés après une séparation), suivis des couples avec enfants et des hommes seuls.
Sourcing: INFO LE FIGARO.fr
Par Marc Landré Mis à jour le 08/11/2018 à 12:35 Publié le 08/11/2018 à 06:00
Blog publication, 22 novembre 2018, 16H34
Hausse du carburant
FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires
Depuis quelques jours (17/11 018) la France vit, parle, tousse, éternue, se mouche, renifle et voit en jaune, de la couleur des gilets massés aux ronds points des communes et centres commerciaux, phénomène que nous ressassent les chaines d'infos en continu, et la presse débordée, ne sachant plus s'il faut conforter le mouvement, rassurer le bon peuple, montrer et faire valoir quelques exactions commises ici ou là, faire état des nombreux blessés, voire pire, la narration à l'instant T du sensationnel, ou encenser l'action gouvernementale.
Par contre tous d'accord pour taper sur les syndicats
Ce mouvement né sur et par les réseaux sociaux, les connections et échanges Internet nous en dit beaucoup sur l'état de notre société, et le délitement de notre démocratie.
Il nous enseigne aussi que lorsque l'on bafoue et discrédite les corps intermédiaires le peuple trouve des exutoires et s'exprime.
Ce mouvement 2.0 montre également un profond décalage qui existe entre les territoires, les départements, le ressenti et la réalité de certaines décisions qui ne percutent pas tous les Français, les citoyens, les salariés de la même façon, qu'ils vivent dans une métropole, ou loin d'une ville, des centres administratifs, des bassins d'emploi, des écoles, des universités, de la médecine, de l'accès aux soins, des crèches, des moyens de transport.... L'abandon des lignes de chemins de fer, les péages autoroutiers en hausse constante, les fermetures des bureaux de poste, des tribunaux, l'éloignement des guichets de l'Etat.........Ce qui fait que tous les reculs de la République ont des conséquences sociales, humaines, économiques.
Un écart s'est creusé entre la France des villes et la France rurale, villageoise ou des plus petites communes
Dans une autre époque notre grand fabuliste, J. De La Fontaine évoquant un autre sujet, toujours d'actualité, lequel n'avait probablement pas de gilet jaune, avait déjà exprimé les relations et clivages ville / campagne, lui qui scrutant la société oeuvrait au coeur de nos forêts.
Relisons le dans cette fable qui traite délicieusement du thème évoqué entre la ville et la campagne sous l'histoire et l'expérience vécue par nos deux compères rats, qu'Esope avait déjà en son temps fait vivre et mis en en scène dans une histoire semblable.
Le rat des villes et le rat des champs
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D'une façon fort civile,
À des reliefs d'Ortolans.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
À la porte de la salle Ils entendirent du bruit : Le Rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire : Achevons tout notre rôt.
C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi :
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de Roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.
(Jean de La Fontaine)
Le Rat de ville et le Rat des champs est la neuvième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668.
La Fontaine traite ici d'un sujet intemporel, puisque cette thématique est encore d'actualité aujourd'hui !
Esope avait déjà en son temps évoqué le sujet metant en scène nos deux compères rats, l'un de la ville, l'autre de la campagne
Depuis quelques jours (17/11 018) la France vit et voit en jaune, de la couleur des gilets massés aux ronds points des communes et centres commerciaux, phénomène que nous ressassent les chaines d'infos en continu.
Ces rassemblements sont nés d'Internet et des réseaux sociaux, lieux bien établis ou se situent maintenant l'interface des ressentiments, des colères, des ras le bol, ou tout se déverse et se côtoie.
Car ce sont bien les hausses d’impôts qui expliquent le ras-le-bol fiscal. Le matraquage années après années est devenu insupportable à la grande majorité de nos concitoyens asphyxiés.
En huit ans, les hausses d’impôts ont amputé le revenu moyen des familles françaises de 750 euros par an, révèle l’Insee, devant les cadeaux consentis aux riches et plus riches, aux entreprises. Une addition de 21,2 milliards qui explique l’exaspération actuelle contre les taxes sur les carburants.
Ce mouvement 2.0 est une réponse quasi spontanée (!?) aux hausses du carburant, mais pas seulement. Il fait front aux surplus de taxes et de vie trop chère qui pèsent toujours sur les mêmes, qui doivent se serrer la ceinture.
Les réseaux sociaux ne créent ni de suscitent de débats ou d'échanges réels, la relation entre les utilisateurs est manichéenne, tu aimes, ou tu n'aimes pas, difficile d'argumenter, juste des Like, des p'tits coeurs, ou autres petites icônes moins aimables, ou aimantes. Les personnes qui les animent sont souvent des pseudos. Allez savoir à qui vous avez à faire........Qui vous dit ceci ou cela , si vous ne les connaissez pas, s'il n'y a pas de moyen de vérification ni de pouvoir tracer l'authenticité du verbe et de la parole, et ce qui l'anime?
Aujourd'hui, les salariés, les retraités gèrent leur budget au cordeau, car d'une part la vie est dure avec un petit porte monnaie qui se remplit que trop difficilement, et d'une autre part nous vivons dans un monde placé sous le signe des abonnements, et des inscriptions en ligne(téléphonie, sport en salle, accès aux chaines TV payantes, Internet, jeux vidéos....), donc nous devons lisser au cordeau nos dépenses pour faire face à ces charges fixes, et la marge de manoeuvre est de plus en plus ténue, ce qui fait que le surcoût du carburant, non budgété dans cet amas de dépenses, devient un marasme absolu pour celles et ceux qui ne peuvent faire autrement.
Le mouvement est bordélique à souhait, il attire comme à chaque fois toutes les tentatives de récupération, ouvertes ou cachées, ceux qui y participent ont dans leur grande majorité aucune culture ni expérience politique ou syndicale, ils essaient, ils tâtonnent, ils ne souhaitent pas la présence des partis et syndicats faisant l'amalgame entre ceux-ci, et en même temps certains se désespèrent de ne pas être rejoints par les salariés, les routiers, les taxis, les caristes, lesquels ne peuvent pas se mettre en grève sans l'appui des syndicats, ce qui est contradictoire.
En même temps des syndicalistes, à titre individuel sont aux côtés des gilets jaunes.
Certains gilets jaunes, comme ils s'appellent, créant ainsi une pseudo unité d'action et et de mouvement, factice, purement conjoncturelle et de façade, tapent sur les fonctionnaires, ces nantis de la République, si on les écoute, mais on connait que trop bien ce refrain, qui divise, sans se rendre compte que parmi eux il y a effectivement des fonctionnaires, qui aussi subissent de plein fouet les politiques libérales et anti-sociales des gouvernements présents et passés.
Les petits patrons, et les plus grands, pour qui le code du travail souffre d'obésité compulsive et qui n'ont de cesse de taper et de dénigrer le mouvement ouvrier lorsqu'il défend ses interêts, l'accusant au passage de tous les maux, ceci allant de la prise d'otage à l'abus en tous genres, entraînent avec lui ses propres salariés dans un combat où l'on inclus pèle mêle en vrac et sans distinction, les taxes, les cotisations sociales, baptisées charges, les impôts, la TVA, etc......Nombreux oublient tous les avantages obtenus notamment sous la forme de réduction de cotisations sociales qui peu à peu contribuent à l'assèchement des caisses sociales, et de la sécurité sociale. Ces mêmes caisses qui représentent plus qu'une aide, une nécessité pour les plus précaires.
Ils critiquent l'action des syndicats mais se retrouvent confrontés aux mêmes problématiques.
Bref, c'est le peuple, avec ses qualités, ses défauts, ses outrances, ses aspirations, ses refus. Avant tout le refus de la misère, de l'austérité, de la baisse du pouvoir d'achat, le refus des taxes (TVA, taxes sur le carburant, péage de parking, d'autoroute, de stationnement en ville, des PV abusifs), tout s'amalgame, qu'ils sont obligés de payer, alors que pleuvent les cadeaux sur les riches.
Quand un pauvre achète une baguette de pain, passe au péage de l'autoroute, à la pompe, paye une amende, il paye le même prix que le riche. Les taxes sont l'impôt des financiers: " faisons payer les pauvres ce sont les plus nombreux..."
L'impôt sur le revenu, proportionnel et progressif, qui devrait être payé par tous les citoyens, ne serait-ce qu'un euro, ne l'est plus que par un citoyen sur deux et les riches bénéficient d'un tas de niches fiscales, de méthodes d'"optimisation fiscale" comme ils disent, et sont ceux qui fraudent le plus, parce que, eux, en ont les moyens, n'est-ce pas Messieurs Ghosn et Cahuzac?
Ah! Mais il y a aussi la "fraude sociale"....NON! La fraude des employeurs représentent 85% de la dite "fraude sociale". Alors OUI, il faut baisser, limiter, supprimer les taxes (TVA, Taxes sur les carburants, péages, amendes de stationnement).
Les cotisations sociales qui alimentent, ou alimentaient la protection sociale collective ne sont pas des taxes, elles sont part de notre salaire, le salaire différé.
. Alors OUI plus que jamais il faut rétablir l'impôt sur les revenus, (en particulier ceux issus de la spéculation) proportionnel et progressif pour TOUS.
Alors OUI, il faut AUGMENTER LES SALAIRES, TRAITEMENTS, RETRAITES, PENSIONS, ALLOCATIONS DIVERSES,
PLUS DE SALAIRE, C'EST PLUS DE COTISATIONS POUR LA SÉCU ET LES RETRAITES,
PLUS DE SALAIRE, C'EST PLUS DE RESSOURCES POUR LES SERVICES PUBLICS ET LES COMMUNES,
PLUS DE SALAIRE, C'EST PLUS DE CONSOMMATION, DONC PLUS DE PRODUCTION, DONC MOINS DE CHÔMAGE.
LA CRISE, C'EST AVANT TOUTE CHOSE UNE CRISE MONDIALE DU POUVOIR D'ACHAT DES MÉNAGES, avec comme enracinement métastasé la spéculation, le dumping social et économique entre les nations et les peuples, corrélé à l'évasion fiscale comme sport international !
Le "ruissellement" de Macron, c'est l'évaporation de notre pouvoir d'achat vers les comptes dans les paradis fiscaux. Oui, la colère du peuple est légitime, malgré ses contradictions, ses outrances, ses dérapages individuels... Aucune période révolutionnaire de notre histoire, de l'histoire de l'Humanité, n'a échappé à ces péripéties, à ces contradictions...
A mesure que le filet de protection s'amenuise dans des lois et décrets de plus en funestes (Lois dites travail, recul de la sécu, baisse des Apl....) les mesures fiscales des 10 dernières années matraquant toujours les mêmes , les hausses tragiques du coup de la vie engendrent et génèrent un ras le bol qui traverse toute la société.
Oui, certes, il faut tout entreprendre pour que tout se passe dans l'ordre, la non-violence, la responsabilité... Mais seule l'oligarchie qui dirige le monde depuis tant d'années porte la responsabilité du désordre, de la violence et de l'irresponsabilité, parce qu'elle est elle-même facteur de désordre, violente et irresponsable!
Alors OUI, il faut respecter la révolte du peuple de France, quel qu'en soit la forme, parce qu'elle est un exemple et une perspective pour tous les peuples de cette planète confrontés à l'irresponsabilité et à la fuite en avant du capitalisme financier, dont messieurs Macron, Philippe et Castaner, etc, etc sont les serviteurs, dont Monsieur Ghosn est un exemple, le tout récent dernier en date.
Alors OUI nous devons bien regarder notre boussole, avant de tenter une embardée et d'en dépasser certain sur la bande d'arrêt d'urgence, pour peut-être une pas si bonne raison, au moment ou notre Gps Confédéral semble hésiter sur la bonne route à prendre, et du chemin à suivre pour nous mener vers la suite de notre Histoire, sans la renier.
FO Libre, Déterminé, Indépendant, pour la République Sociale, Une, Laïc et Indivisible.
Hausse du carburant
FOrevendique une prime transport et l’augmentation des salaires
L’avenir des salariés de Renault passe par la pérénité de l’alliance
un enjeu de gouvernance pour la suite
Lundi 19 novembre 2018, nous apprenions par voie de presse les accusations dont fait l’objet le P-DG de Renault, Carlos Ghosn.
C’est un retentissement planétaire, l’Alliance étant devenue l’affaire de tous les salariés des trois entreprises Renault, Nissan et Mitsubishi.
De ce fait, ce qui se passe chez Nissan, impacte naturellement Renault.
C’est un modèle unique et un projet commun portés et incarnés par un homme.
Les organisations, les projets et les investissements sont largement inscrits dans les synergies créées avec chaque constructeur, et une stratégie commune qui se décline et s’adapte pour chacune des 12 marques.
Nous attendons de l’État, en tant qu’actionnaire à hauteur de 15 %, qu’il joue son rôle au sein de la gouvernance de Renault afin de préserver les perspectives d’avenir pour l’Alliance dans le respect mutuel, avec une collaboration équilibrée et de confiance, en droite ligne avec ses préceptes d’origine.
En ce qui concerne l’avenir, quelles que soient les évolutions éventuelles, nous resterons vigilants pour préserver les intérêts des salariés de Renault et des trois entreprises, en tenant compte de leur identité et de leurs valeurs spécifiques.
Les liens tissés en 19 ans sont tels, qu’un retour en arrière ne serait pas sans conséquences pour chacun des constructeurs.
L’Alliance est aussi vitale pour Renault que pour Nissan.
Communication FO MÉTAUX
Blog publication, 20 novembre 2018, 17H22
Hausse du carburant :
FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires
Bienvenue dans le monde du travail Episode 48-B: Le 6 décembre dans la Fonction publique, mais aussi lors de chaque scrutin dans le Privé : votez FO Producteur: Force Ouvrière http://www.force-ouvriere.fr Conception, réalisation: Pierre Wolf/SFJ Direction artistique, illustrations et animation 2D : Julie Huguen, studiotricot.com Conception sonore et mixage: Cyrille Louwerier Musique: Brice Cavallero
BIENVENUE DANS LE MONDE DU TRAVAIL » [Vidéo] Le 6 décembre dans la Fonction publique, mais aussi lors de chaque scrutin dans le Privé : votez FO - Episode 48-B
Blog publication, 20 novembre 2018, 10H50
Hausse du carburant :
FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires
Assassinat de Abdullah Karacan, Président de la Fédération des Syndicats de la Chimie Turque
C’est avec une grande tristesse que nous apprenons l’assassinat du Président de la Fédération des Syndicats de la Chimie Turque affiliée à la confédération « DISK » (confédération des syndicats révolutionnaires de Turquie) membre de la « CSI » (Confédération Syndicale Internationale).
Abdullah Karacan a été assassiné alors qu’il rendait visite aux salariés d’une usine Good-Year basée à Adaparazi.
Dans un pays où la liberté de parole est muselée par un gouvernement autoritaire et où les droits des travailleurs sont piétinés, nous l’avons constaté dernièrement par les nombreux licenciements au sein de l’entreprise Yves Rocher, voilà maintenant une nouvelle étape de franchie.
Nous demandons donc que toute la lumière soit faite et que ce crime ne reste pas impuni.
En cette douloureuse circonstance, la Fédéchimie tient à adresser ses plus sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.
Communiqué de la Fédéchimie Force Ouvrière, in fo.fr
Des milliers de personnes se sont rassemblées pour les funérailles d’Abdullah Karacan à Izmit, en Turquie. Photo : Disk
Meurtre d’Abdullah Karacan - Président du syndicat DİSK/Lastik-İş
Force Ouvrière condamne le meurtre d’Abdullah Karacan, président du syndicat Lastik-İş, fédération des syndicats de la Chimie affiliée à DISK, lors d’une visite au sein de l’usine Goodyear à Adapazari dans la province de Sakarya en Turquie et exprime ses sincères condoléances à sa famille.
FO fait aussi part de tout son soutien au représentant syndical Osman Bayraktar aussi victime de l’attaque et espère son prompt rétablissement.
Cette attaque fait écho à la tension sociale qui existe en Turquie, sur fond de dégradation progressive mais constante des droits de l’Homme et des droits syndicaux en Turquie, où de nombreux travailleurs sont victimes de licenciements et d’emprisonnements arbitraires, situations que dénonce le groupe des travailleurs à l’Organisation Internationale du Travail(OIT) chaque année lors de la Conférence Internationale du Travail.
Le non-respect des droits fondamentaux et la répression toujours en cours à l’encontre de nombreux travailleurs et syndicalistes turcs avaient notamment motivé la décision du groupe des travailleurs de ne pas participer à la 10e réunion régionale européenne de l’OIT à Istanbul en octobre 2017.
FO en appelle aux autorités turques pour faire toute la lumière sur ce meurtre et afin qu’il ne reste pas impuni.
Plus généralement, FO apporte tout son soutien aux travailleurs turcs.
En solidarité !
Paris, le 14 novembre 2018
Marjorie Alexandre, Secrétaire confédérale
Secteur des Relations Internationales et des Droits Fondamentaux
VIDEO. Les assistantes maternelles s’insurgent contre la suppression des indemnisations
VIDEO.
Les assistantes maternelles s’insurgent contre la suppression des indemnisations
Lamballe
Ce samedi 17 novembre, dès 10 h, une trentaine d’assistantes maternelles étaient sur le pied de guerre devant la mairie de Lamballe (Côtes-d’Armor).
Elles sont vent debout contre la suppression de l’indemnisation pour activité réduite par Pôle emploi.
Ce samedi 17 novembre, dès 10 h, une trentaine d’assistantes maternelles étaient sur le pied de guerre devant la mairie de Lamballe (Côtes-d’Armor). Elles sont vent debout contre la suppression de l’indemnisation pour activité réduite par Pôle emploi.
"Je suis ass mat et fière de l’être. Je suis Gilet jaune et très fière aussi, mais pas fière de ce gouvernement." Cette assistante maternelle a attaché ces trois messages sur son dos, recouvert d’un gilet jaune. Ce samedi matin, les assistantes maternelles sont aussi en colère. Une trentaine d’entre elles manifestent devant la mairie de Lamballe.
" Conserver le pouvoir d’achat des assistantes maternelles "
" Nous sommes contre la suppression de l’indemnisation pour activité réduite par Pôle emploi, lance Véronique Delaître, permanente fédérale FGTA FO en charge des emplois de la famille à Force Ouvrière(FO).
Les négociations ont débuté vendredi dernier et doivent durer jusqu’à fin janvier. On veut conserver le pouvoir d’achat des assistantes maternelles. "
Blog publication, 19 novembre 2018, 14H45
Hausse du carburant
FO revendique une prime transport et l’augmentation des salaires
la mobilisation contre l’évasion sociale porte ses fruits
La direction de Ryanair a été contrainte de signer des accords dans plusieurs pays européens l’obligeant à respecter le droit du Travail. Les mobilisations européennes organisées simultanément dans plusieurs pays et les actions juridiques ont porté leurs fruits.
Après un accord trouvé en novembre entre les syndicats belges et la direction de Ryanair, c’est au tour des syndicats italiens et allemands d’obtenir des contrats de travail de droit local et non plus rattachés au droit irlandais.
En Espagne et au Portugal des accords sont en cours de négociations et devraient prochainement être signés. En Grèce et en Suède des accords de reconnaissance de syndicats de personnels navigant commercial viennent d’être signés.
Première étape vers la négociation de conventions collectives.
Ces signatures arrivent après des grèves coordonnées entre pilotes et équipages en Allemagne, Hollande, Belgique, Espagne et Italie. Le 28 septembre, la compagnie aérienne a dû annuler 190 vols. Même scénario en août avec l’annulation de 400 vols en Allemagne, Suède, Irlande, Belgique et Pays-Bas. Fin juillet, 600 avions n’ont pas décollé suite à l’appel à la grève des personnels de cabine espagnols, portugais, belges et italiens.
Une décision de la Cour de justice de l’UE
Nous avons d’abord mené des actions juridiques. Puis, après que la justice nous a donnés raison, nous avons lancé des mobilisations au niveau européen pour réclamer l’application du droit, raconte Xavier Gautier, du bureau exécutif du Syndicat FO des personnels navigants commerciaux (SNPNC-FO), également membre d’Eurecca.
Cette association regroupe des syndicats de neuf pays dont la France. Forte de 35 000 adhérents, elle œuvre au niveau européen pour notamment demander que les droits sociaux soient respectés.
En septembre 2017, une décision de la Cour de justice de l’Union Européenne a eu pour conséquence de rendre illégale la pratique de la compagnie low cost qui consiste à imposer le droit du travail irlandais au personnel navigant vivant dans les autres pays d’Europe.
Antisyndicalisme assumé
Rude tâche pour les syndicats puisque la direction de Ryanair mène une politique salariale agressive doublée d’un antisyndicalisme décomplexé.
Chez Ryanair, la direction a longtemps refusé tout dialogue social. Et ce n’est que contrainte et forcée qu’elle a enfin accepté de rencontrer les organisations syndicales. Et pour cause, 70 % des pilotes ont le statut d’indépendant et son personnel navigant est embauché sous contrats irlandais, quelle que soit la base d’affectation en Europe.
Le contrat irlandais permettant à la compagnie d’échapper aux réglementations sociales plus protectrices pour les salariés dans de nombreux pays où elle possède des bases.
Salariés de Ryanair qu’au bout de deux ans
Les hôtesses et les stewards sont recrutés et salariés par des sociétés d’intérim travaillant uniquement pour la compagnie. Ils ne deviennent salariés de Ryanair qu’au bout de deux ans. Contrairement aux compagnies plus classiques où le temps de travail démarre environ une heure avant le décollage, Ryanair compte uniquement le temps de vol.
Le temps d’embarquement et de débarquement des passagers ainsi que celui passé à faire le ménage dans l’avion n’est pas rémunéré.
Outre l’uniforme que le personnel volant doit payer, avant d’être recruté il faut suivre une formation dont le montant coûte plusieurs centaines d’euros. Une somme gonflée par les frais d’hébergement. Quant au salaire mensuel, il est compris entre 750 euros l’hiver et 1 600 euros l’été. En hiver, le personnel salarié de l’agence d’intérim doit prendre trois mois de congé non rémunéré au cours duquel il n’a pas le droit de travailler pour une autre compagnie.
Situation moins pire en France
Aujourd’hui, les décisions de justice et les mobilisations ont changé la donne. En septembre 2018, la compagnie a été rappelée à l’ordre par la Commission européenne puis début novembre, par cinq des ministres du travail de cinq pays de l’UE (Belgique, Allemagne, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) qui ont enjoint Ryanair à appliquer le droit du travail local.
En France, un décret publié de 2006 a refréné le goût de la compagnie pour le moins disant social et salarial. La législation française imposant aux compagnies étrangères disposant d’une base dans l’Hexagone d’appliquer le droit du travail français aux salariés attachés à cette base.
Toutefois, le décret n’a pas empêché la compagnie de faire signer un contrat de droit irlandais à 127 salariés basés à Marseille. Une procédure judiciaire est en cours et l’affaire doit repasser en jugement suite à une décision mi-septembre de la cour de cassation.
Le dumping social est la mise en concurrence par les employeurs, dans le cadre de la mondialisation économique, de travailleurs des pays développés avec la main-d'œuvre moins chère des pays en développement
Sourcing: NADIA DJABALI, in fo.fr
Blog publication, 19 novembre 2018, 10H42
Hausse du carburant :
FOrevendique une prime transport et l’augmentation des salaires
Les négociations collectives de branche en 2017 ont vu le thème des augmentations salariales croître de 12% par rapport à 2016, selon les chiffres officiels tirés du bilan de la négociation collective (BNC) de l’année 2017, dévoilé le 26 octobre 2018 par la Direction générale du travail.
Et cela tous secteurs confondus.
De plus, le nombre de textes ayant fait l’objet d’au moins un avenant concernant les salaires a aussi connu une augmentation de 13%.
Des chiffres qui sont les plus importants de ces dix dernières années, si l’on excepte 2008, 2011 et 2012, années d’une double revalorisation du Smic.
En 2016, l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) soulignait :
Malgré un début de rétablissement grâce à la baisse des cours du pétrole et l’accélération de la masse salariale, le pouvoir d’achat par ménage en France en 2016 est toujours inférieur de 350 euros par rapport à son niveau de 2010 (début des politiques d’austérité, sous le mandat de Nicolas Sarkozy).