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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 14:49

 

1970 by ZUMA Press/ZUMA/REA

1970 by ZUMA Press/ZUMA/REA

Culture / Musique

 

[Musique]

 

L’inventeur du Rock’n roll est mort

 

 

  • Little Richard n’est pas l’un des pionniers du rock, il en est l’inventeur. Sans lui, quid d’Elvis Presley, d’Eddie Cochran, de James Brown, d’Otis Redding, voire de Prince qui lui a piqué son look.

 

  • Ce zébulon noir, ce génie flamboyant s’est éteint le 9 mai dernier à Los Angeles à 87 ans. Il fallait être sérieusement fêlé ou diabolique génial, en l’occurrence les deux, pour qu’un jour de pluie dans un petit studio d’enregistrement de New York à l’automne 1955, la lumière jaillisse, des éclairs qui allaient révolutionner la musique moderne.

 

 

Ce jour-là, le petit Richard enregistre à nouveau des blues, assez lents, qui n’arrivent ni à convaincre son producteur, ni lui-même. On commence à replier les gaules. Mais, à seulement 22 ans, il s’assoit à son piano et sans avoir rien préparé, il improvise une rythmique rapide et se met à hurler n’importe quoi. Un véritable possédé. Il commence deux onomatopées à rallonge qui feront bientôt le tour du monde : « A wopbop aloola, alopbamboom… ».

 

Une déferlante, un tsunami, un souffle nucléaire. « Tutti frutti » est né et plus rien ne sera comme avant. Jazz, blues, soul, peuvent se rhabiller, le bébé rock vient de pousser son premier cri. Il fallait aussi être bien givré, comme les crèmes glacées italiennes aux morceaux de fruits pour appeler ces deux minutes vingt-cinq secondes de furie « Tutti frutti ».

 

Entre Dieu et Diable, avec une préférence pour ce dernier

 


 

Richard Wayne Penniman, noir américain, est né en 1923 à Macon, non pas dans cet écrin des vins de Bourgogne, mais en Géorgie, état sudiste des États-Unis où les adeptes du port de la cagoule blanche s’adonnent régulièrement à la pendaison des « bloody niggers ».

 

Son grand-père et ses deux oncles sont des pasteurs baptistes. Lui est le troisième d’une fratrie de douze. Il chante du gospel à l’église, mais à treize ans, il est chassé de chez lui pour tendances homosexuelles, expliquera-t-il plus tard, sans jamais renier sa bisexualité. Il accompagne alors un bonimenteur qui fourgue aux gogos des potions à base d’huile de serpent. Il chante à ses côtés sous le nom de « Little Richard ». Ayant croisé la route du bluesman Billy Wright, il fait ses premiers enregistrements à la Nouvelle Orléans à 18 ans et monte son propre groupe, The Upsetters.

 

« Tutti frutti » sort en février 1956 et enflamme les ventes. Les tubes s’enchaînent : « Lucille », « Good golly miss Molly » … À 24 ans, Little Richard est une bête de scène hyper-sexuée qui chante debout en martelant son piano. Il crève l’écran au cinéma dans « La blonde et moi » avec Jane Mansfield.

 

Mais en 1957, lors d’une tournée avec Gene Vincent et Eddie Cochran, dans son sommeil, il se voit brûler en enfer. L’histoire ne dit pas ce dont les trois hommes ont abusé. Bref, pendant cinq ans, il abandonne « la musique du diable » et se fait prêcheur baptiste.


Mais le diable le tient par la baffeta (1). Et en 1962-63, grâce aux Beatles et aux Stones, il revient au Rock. En 1964, ayant besoin d’un guitariste, il embauche un jeune homme prometteur, un certain Jimmy Hendrix ! Sa deuxième heure de gloire dure jusqu’à la fin des années 70. Un tantinet usé par l’alcool et la coke, il revient vers les anges du gospel qu’il quittera à nouveau, mais cette fois pour revenir au cinéma : « Le clochard de Beverly Hills » en 1986, « King Ralph » en 1996…

 

  • Ses chansons ont été reprises par Elvis, Jerry Lee Lewis, Buddy Holly, Eddie Cochran, Gene Vincent, Queen et même Johnny Halliday !

 

(1)  - Fine moustache à l’italienne des séducteurs des années 1930.

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 17 mai 2020, sad 16H09

 

 

 

Little Richard,   l’inventeur du Rock’n roll est mort

 

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 15:54

The Rolling Stones - Living In A Ghost Town par TheRollingStonesVEVO

Culture / Rock

 

CULTURE   /  [Musique] 

 

The Rolling Stones - Living In A Ghost Town
 

Le dernier tube prémonitoire des Rolling Stones

 

  • Le groupe mythique, les Rolling Stones vient de sortir une nouvelle chanson inédite : « Living in a ghost town », Vivant dans une ville fantôme [1]. Elle avait pourtant été préparée l’an dernier. Étonnant !

 

 Il y a cette chanson qui résonne étrangement avec la période que nous traversons, a déclaré Mick Jagger, le 24 avril, jour du lancement de ce nouveau tube qui est déjà classé numéro un dans une vingtaine de pays et qui préfigurerait la sortie d’un nouvel album.

 

Il y a un peu moins d’un an, les papys du rock se retrouvent à Los Angeles pour enregistrer une nouvelle chanson sur un thème de fin du monde (une ville fantôme), peut-être un clin d’œil à leur révérence prochaine ?

 

Allez savoir avec ces diables d’hommes. Ils ne pouvaient deviner que ce nouveau tube planétaire serait pour le moins prémonitoire. D’ailleurs, ils ont fini l’enregistrement et les mixages confinés chacun chez eux. Jagger, dans son château de Fourchette à Pocé sur Cisse, près d’Amboise, acquis en 1980. Ils en ont profité pour changer quelques vers, actualisés. Aujourd’hui, ils donnent des concerts caritatifs sur les réseaux sociaux.

 

« Living in a ghost town », c’est un riff lent et dansant, un gimmick de chœurs et un swing entre blues et funk.

 

 

Increvables, indémodables


Les Stones ont exactement l’âge de l’Algérie indépendante. Ils se sont formés en 1962 et ont sorti leur premier disque l’année suivante. Charlie Watts, c’est l’aîné, né en 1941. Ses deux complices, Mick Jagger et Keith Richards, plus jeunes de deux ans et enfin le bambin, Ron Wood né en 1947.

 

À eux quatre, ils défient toutes les lois de la médecine ! On les a enterrés musicalement de nombreuses fois. Ils se sont séparés, fâchés, retrouvés ; des départs, des décès, des arrivées.

 

En 2005-2006, ils entreprennent une grande tournée mondiale à l’occasion de la sortie de « A bigger bang ». Ils remplissent le Stade de France et le palais Nikaïa de Nice. Sur toute la planète on se presse, pensant que c’est la dernière fois qu’on les voit tous les quatre vivants et bondissants : 4,6 millions de spectateurs et la plus grosse recette mondiale d’une tournée musicale.

 

Mais les diables ont toujours du ressort. En 2011, ils sortent l’album « Some girls » avec douze nouvelles chansons et cinq ans plus tard « Blue & Lonesome ». Et en plus, ils sont toujours sur scène : tournées mondiales en 2012 et 2015, européennes en 2017-2018. Et pourquoi pas une prochaine en 2021 à la fin du confinement pour la sortie d’un nouvel album dont « La ville fantôme » ne serait que l’apéro ?

 

  • Les Stones, c’est aujourd’hui 240 millions d’albums vendus. Indestructibles.

 

Sourcing:    CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 


Notes


[1] « Living in a ghost town », un titre en digital, disponible en CD et 45 tours, à partir du 26 juin prochain.

 

smiley   Blog publication, 04 mai 2020, sad   16H58

 

 

 

 

 

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25 avril 2020 6 25 /04 /avril /2020 14:41
« Le réveil de l’utopie »     Rêve ou réalité ?

Culture / Livre


[Livre]

 

« Le réveil de l’utopie » 

 

Rêve ou réalité ?
 

  • Le néolibéralisme, qui depuis plus de trente ans s’attaque à tous les fondements sociaux de la planète, plongeant des millions de travailleurs dans l’incertitude et la précarité, est de plus en plus critiqué.
  • Mais cela sera-t-il suffisant pour changer le cours des choses ?

 

Depuis près d’un an, des pays aussi différents que le Chili et l’Irak, la Colombie ou le Liban se révoltent. Il ne s’agit pas seulement de soulèvements d’ordre politique, ethnique ou religieux, mais très largement de mouvements sociaux.

 

Pour les auteurs, l’aspiration à l’émancipation renaît. Jean-Louis Laville est économiste et sociologue, chercheur au CNRS, auteur entre autres de L’Économie sociale et solidaire (Seuil, 2016).

 

Michèle Riot-Sarcey est historienne, spécialiste d’histoire politique et du féminisme.

 

Dans leur introduction, les auteurs soulignent qu’une partie de la population du monde, malgré la répression, s’est dressée contre la violence des pouvoirs et l’omnipotence de l’argent. Et les auteurs de décortiquer les ressorts du néolibéralisme dans des démocraties qui gouvernent « suivant la loi du plus fort ».

 

De la perversité du néolibéralisme


On voit que depuis près d’un an, sur quatre continents, des millions de personnes manifestent pour contester les lois d’airain du capitalisme financier. Malgré ces secousses, l’idée d’une irréversibilité de l’économie néolibérale avec son corollaire, l’assujettissement des citoyens, s’est si bien installée dans les esprits que ces soulèvements paraissent déplacés.

 

En effet, comme le montrent Laville et Riot-Sarcey, quand la révolte se transforme en manifestations, en grèves, en occupations, le pouvoir et ses porte-voix parlent d’expression de corporatismes obsolètes et la résistance ne peut être que la réaction immature d’une population mal informée.

 

C’est ainsi que les syndicats sont aujourd’hui traités de corps intermédiaires ! Intermédiaires de qui, de quoi ?

 

Et quand ils défendent les acquis sociaux chèrement conquis, ils deviennent des corporatistes passéistes. Pour les néolibéraux, le monde du travail ne serait fait que de pleurnichards attardés ne comprenant pas les joies de l’économie ubérisée, notamment !

 

Pour les auteurs : Un mot magique résume l’inanité de notre temps présent, celui de résilience qui sous-entend que l’on peut tout supporter.

 

La CGT-FO, elle, et depuis son origine, a placé la revendication et le refus de l’injustice sociale au cœur de son action.

 

  • Le réveil de l’utopie, Jean-Louis Laville, Michèle Riot-Sarcey ; Ivry-sur-Seine, Les Éditions de l’Atelier, 2020, 144 pages, 13,90 euros.

 

 

 

​​​​​​​
Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

smiley   Blog publication, 25 avril 2020, sad16H21

 

 

 

 

 

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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 13:25
Expo,   Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes

Culture / Expo / Charlie Chaplin

 

CULTURE  - [EXPOSITION]

 

 

Charlie Chaplin dans l’oeil des avant-gardes


 

  • Cette exposition montre l’importance de l’œuvre cinématographique chaplinienne dans les productions des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle et des convergences d’approches entre elles.

 

Charlie Chaplin (1889-1977), ou Charlot le Vagabond, n’est pas seulement un acteur britannique. C’est aussi un réalisateur, un producteur et un compositeur.

 

Issu d’une famille d’artistes pauvres, il a connu la misère qu’il ne cessera de dénoncer, tout comme l’exploitation capitaliste et les folies totalitaires. En 1913, il s’installe aux États-Unis où il tourne son premier film « Pour gagner sa vie ».

Dès le début, sa ligne est tracée. Avec la Guerre froide, il sera victime du maccarthysme et de la chasse aux sorcières. Expulsé du pays en 1952, il s’installera en Suisse où il finira sa vie.

 

Avec ses 200 œuvres, cette exposition témoigne de la présence continue de l’imaginaire chaplinien dans la création artistique de cette époque. Avec le cinéma comme fil conducteur, le musée propose une relecture des arts visuels de la première moitié du XXe siècle.

 

L’apparition de Charlot en 1914 sera un sujet de fascination pour les artistes du monde entier, car elle met en avant la problématique économique, sociale et politique de cette période troublée et sanglante. Le vagabond, l’ouvrier, tous deux opprimés, la montée des totalitarismes, cette thématique est aussi celle des avant-gardes artistiques.

 

  • L’intemporalité chaplinienne

 

Le musée présente 200 peintures, photographies, affiches, dessins, sculptures, documents et extraits de film, exposant les œuvres de Marc Chagall, Alexandre Calder, Fernand Léger, Man Ray, René Magritte, Claude Cahun, Frantisek Kupka, Meret Oppenheim, John Heartfield et bien d’autres, montrant la proximité du travail de ces artistes avec le cinéma de Chaplin.

 

L’exposition est organisée autour de quatre thématiques : l’homme-machine, la poétique du monde, le spectacle mis en abyme, l’absurdité de l’Histoire. Elle est construite autour d’un espace-atelier en plein centre du parcours : « l’usine à rêve », référence à l’univers du cinéma.

 

 

 

 

Cette « usine à rêve » s’ouvre sur les quatre sections de l’exposition, permettant au public de passer librement de la découverte des œuvres, aux activités interactives proposées : photocall, animations de personnages, conception d’un circuit avec des matériaux industriels…

 

Les problématiques abordées par le cinéma de Chaplin-Charlot et celles de l’avant-garde artistique se croisent, se rejoignent, s’enrichissent entre elles. Mais nous aurions tort de croire qu’il s’agit de problématiques du passé, passées et dépassées. Contrairement à ce que croient certains « penseurs », l’Histoire a une fâcheuse tendance à se répéter.

 

 

« Charlie Chaplin dans l’œil des avant-gardes », Musée d’Arts de Nantes, 10 rue Georges Clémenceau, 44000 Nantes, jusqu’au 3 février 2020. Lundi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche 11h-19h, jeudi 11h-21h.

  • Tarif de 4 à 8 €.

 


Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

heart   Blog publication, 19 janvier 2020, 13H37

 

 

 

 

 

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12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 17:31
IDÉES   ​​​​​​  [Revue]     De l’art de travailler

Société / Travail / Revue / CSE  / EDF

 

IDÉES

​​​​​​

[Revue]

 

De l’art de travailler

 

  • On pourrait penser que rien n’est plus opposé que travail et culture : le monde de l’obligation, de la peine, contre celui du plaisir et de la détente.
  •  
  • En fait, rien n’est moins vrai : l’activité créatrice permet un mélange des genres absolu et les façons de travailler construisent une réelle culture, comme expression d’un partage commun.

 

Les articles qui composent ce cahier présentent de nombreux exemples de rencontres entre ces deux mondes : la notion de transmission chez EDF, la réalité de la culture cheminote, le théâtre chez les « Samsonite », les actions autour du livre et de l’écriture réalisées par les CSE, la réflexion sur le travail de l’artiste au cinéma ou en peinture, les expositions sur le lieu de travail (par et pour les salariés)

 

Ils abordent aussi le rôle des CSE, chargés des activités sociales et culturelles : à la base outil d’émancipation et de démocratisation culturelle, ils évoluent parfois vers des pratiques davantage associées au pouvoir d’achat pour répondre aux attentes des salariés.

 

Ce qui peut paraître surprenant, c’est que « dire le travail » n’est pas chose aisée : le travail, c’est « faire ». Néanmoins, ce savoir-faire est investi en émotion et en fierté et peut devenir un objet de reconnaissance, d’appartenance, de culture.

 

 

  • « La culture au travail », Cahiers de l’Atelier – numéro 561, Collectif.


Les éditions de l’Atelier, 104 pages, 12 euros

 

Sourcing: CORINNE KEFES, in fo.fr

IDÉES   ​​​​​​  [Revue]     De l’art de travailler

heart   Blog publication, 12 janvier 2020, 17H43

 

 

 

IDÉES   ​​​​​​  [Revue]     De l’art de travailler
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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 14:33
IDÉES  / Livre    Des lendemains qui chantent ?

Idées / Livre

 

IDÉES  / Livre

 

Des lendemains qui chantent ?

 

  • Créée en 2011, la Fondation pour les sciences sociales lance chaque année un appel à projets sur une thématique particulière. En 2018, le sujet portait sur les mutations du travail.

 

Le présent ouvrage regroupe les travaux des chercheurs doctorants lauréats de cet appel et s’inscrit dans les nouveaux champs disciplinaires des sciences sociales qui ouvrent sur des chantiers théoriques innovants.

 

Ces travaux sont regroupés sous trois thématiques qui évoquent les modifications des conditions de travail en raison des contraintes économiques actuelles (capitalisme et mondialisation, entre autres).

 

Ainsi, au travers des effets de l’innovation technologique, des nouvelles formes d’organisation du travail et du management, et enfin des mutations des relations au travail, les analyses font état de la crise profonde que traverse ce dernier : un emploi devenu rare ; qui se transforme, et ce dans tous les domaines d’activité, dont les mutations sont souvent subies et conduisent à une détérioration des conditions de travail.

 

Cette évolution a une incidence sur le droit du travail (précarité, hausse des inégalités, statut indépendant/salarié…) et sur les relations collectives de travail. Les syndicats doivent donc eux aussi faire face à ces mutations et réinventer des moyens d’action et de lutte pour faire aboutir leurs revendications.

 

Le travail définit l’être humain depuis longtemps : à la lecture des différents articles, on peut se demander à quoi ressemblera le travailleur de demain : un Homme remplacé, augmenté, dominé, réhumanisé ?

 

  • De toute évidence, transformé…

 

 

 

  • Les mutations du travail, sous la direction de François Dubet, Éditions La Découverte, 263 pages, 23 euros.

 


Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

IDÉES  / Livre    Des lendemains qui chantent ?

"Toutes les personnes que nous rencontrons dans la vie nous apprennent quelque chose... Certains nous apprennent à ne pas être comme eux".

Jack London

enlightened   Blog publication, 03 janvier 2020, 14H47

 

 

 

IDÉES  / Livre    Des lendemains qui chantent ?
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1 janvier 2020 3 01 /01 /janvier /2020 16:21
Livre,   Jeux de mots et autres malices

IDÉES /  Livre

 

Idées / [Livre]

 

Jeux de mots et autres malices

 

  • Avis aux amateurs avertis, vous allez trouver au fil de ces pages tout un florilège de curiosités issues de la langue française. Comme dans un sac à malices, vous pourrez piocher des mots et leur sens, des expressions et leur vocabulaire, et découvrir la richesse de notre idiome, ce qui en fait le sel.

 

Mieux vaut s’accrocher néanmoins car entre les exceptions qui confirment la règle, les expressions et proverbes imagés, les étrangetés diverses et variées, les jeux sur la langue, les mots venus d’ailleurs, la ponctuation et les registres insolites ou encore les figures de style, nous voilà embarqués dans une bien belle galère intellectuelle.

 

On en ressortira amusé et étourdi, plein de nouveaux mots et de doubles sens, ayant percé le mystère du pangramme, de l’anagramme, du tautogramme ou du lipogramme. Alors, plus fou ou plus sage, plus savant sûrement, homophones, paradoxes, aptonymes ou oxymores n’ont qu’à bien se tenir, on est prêt à les entendre.

 

 

  • La langue sur le bout des doigts, Marc Hillman, Éditions Librio-Flammarion, 140 pages, 3 euros.

 

 


Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

 

 

heart   Blog publication, 1er janvier 2020, 16H30

 

 

 

Livre,   Jeux de mots et autres malices
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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 18:25
Peinture de Lucas Giordano

Peinture de Lucas Giordano

Culture / EXPO

Expo

 

Naples au Petit Palais

 

  • Le Petit Palais accueille des rétrospectives consacrées à deux artistes napolitains majeurs : le sculpteur Gemito et le peintre Giordano.

 

P our la première fois à Paris une exposition est consacrée au sculpteur Vincenzo Gemito (1852-1929), qui a introduit le réalisme dans la sculpture italienne. Pas moins de cent vingt œuvres y sont exposées.

 

Loin des sculptures antiques reprises par Mussolini dans un gigantisme délirant, Gemito reproduit les gens de la rue : le Petit pêcheur napolitain, un jeune garçon à demi-nu, les cheveux en bataille, ou le Joueur de cartes assis par terre, plongé dans ses cartes.

 

Pour le peintre Luca Giordano (1634-1705), il s’agit là aussi de sa première rétrospective en France. Il est le plus grand peintre du baroque napolitain, célèbre dans toute l’Europe au XVIIe siècle.

 

Louis XIV le voulait, il a préféré la cour d’Espagne. Il a produit des tableaux de très grande taille pour les églises de sa ville, mais il a aussi réalisé d’immenses fresques pour les voûtes des palais italiens et espagnols.

 

 

 

Expo

 

Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, avenue Winston Churchill, 75008 Paris. Renseignements : www.petitpalais.paris.fr


Rétrospective Gemito : jusqu’au 26 janvier 2020 ; du mardi au dimanche, 10h-18h ; tarif : 9 à 11 euros.


Rétrospective Giordano : jusqu’au 23 février 2020 ; du mardi au dimanche, 10h-18h ; tarif : 11 à 13 euros.

 


Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

heart   Blog publication, 30 décembre 2019, 18H34

 

Expo    Naples au Petit Palais
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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 16:43
Culture / Expo:   « Je mange donc je suis » au Musée de l’Homme

Culture / Expo

 

EXPOS À NE PAS MANQUER EN CETTE FIN D’ANNÉE ​​​​​​


 

« Je mange donc je suis » au Musée de l’Homme
 

 

  • Une exposition pour découvrir les aspects biologiques, culturels et écologiques de notre alimentation.

 

« Je mange donc je suis » expose le fruit des recherches menées par les scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle dans des domaines aussi variés que la formation du goût, les manières à table, la gastro-diplomatie, les modèles agricoles, les patrimoines culinaires, la consommation de viande, les OGM, l’alimentation de nos ancêtres.

 

Sur trois salles, la visite alterne les thèmes de fond et les débats de société à travers la présentation d’objets prestigieux (plats de porcelaine, couverts en or et en argent, carafes, de tous pays, de tout temps...), de collectes de terrain (photos, objets...) et d’œuvres d’artistes modernes et contemporains ayant un rapport avec la nourriture (Picasso, Barbier, Albaraccin, Liu Bolin).

 

Sans oublier les recettes de Christophe Lavelle, commissaire scientifique de l’exposition, notamment celle de la madeleine aux couteaux et aux herbes. Enfin, le visiteur peut voir de très nombreuses animations vidéo sur l’ensemble des sujets présentés.

 

  • Alors n’hésitez pas et bon appétit !

 

  • Musée de l’Homme, 17 place du Trocadéro, 75116 Paris ; jusqu’au 1er juin 2020. Tous les jours, sauf mardi, de 11h à 18h. Tarif : 9 à 12 euros.

 

  • Renseignements : 01 44 05 72 72, contact.mdh@mnhn.fr

 


 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

heart  Blog publication, 29 décembre 2019, 16H54

 

 

 

Culture / Expo:   « Je mange donc je suis » au Musée de l’Homme
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27 décembre 2019 5 27 /12 /décembre /2019 14:42
[Livre]     Dis-moi ce que tu dessines, je te dirai qui tu es

Syndicat / Culture / Histoire / Livre / Idées

 

IDÉES

 

[Livre]

 

Dis-moi ce que tu dessines, je te dirai qui tu es

 

  • C’est avec une approche de sociologue que l’auteur entreprend une étude assez unique sur le dessin de presse syndicale. Mais pas que : c’est aussi avec le regard d’un spécialiste du syndicalisme et du monde ouvrier qu’il analyse, en quantité et en qualité, cette production particulière.

 

L’auteur donne la parole à l’ensemble des acteurs de la presse syndicale (dessinateurs, maquettistes, responsables des revues, responsables syndicaux), considère les conditions de production des dessins et, par une analyse statistique et iconographique, détermine les thématiques exploitées et leur évolution dans le temps.

 

Sur cinquante ans, à travers 300 dessins et 56 illustrateurs, il brosse le tableau d’un monde en profonde mutation. Alors qu’au départ le dessin de presse syndicale revendique une contestation, une lutte (contre le capitalisme, les patrons, le profit, la classe dirigeante), il perd peu à peu de son impact, remplacé par la photo. Il est également moins présent dans le traitement « web » de l’information, édulcoré dans son sujet et son traitement par une certaine censure interne.

 

Cette situation impacte directement les dessinateurs qui voient leurs conditions de travail se dégrader : ils sont de plus en plus précaires du point de vue de leur statut comme de leur rémunération, de moins en moins libres dans leur création, isolés de la rédaction.

 

Parce qu’en cinquante ans le syndicalisme a changé, la lutte s’est atténuée ou a pris d’autres visages, le dessin comme expression de la culture ouvrière subit et révèle cette évolution.

 

Les dessinateurs du peuple, 50 ans de dessins dans la presse syndicale, CFDT – CGT – CGT-FO, Henri Pinaud - Éditions Le livre d’art, 239 pages, 32 euros.

 

 


 

Sourcing:   CORINNE KEFES, in fo.fr

 

 

heart   Blog publication,  27 décembre 2019, 15H06

 

 

 

[Livre]     Dis-moi ce que tu dessines, je te dirai qui tu es
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