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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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FO, Libre Independant Déterminé
Lanceur d'alerte
Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
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Les dirigeants de Solidarność demandent aux travailleurs polonais de se préparer à une grève générale, « seul moyen de briser la dictature existante ».
Les journalistes, à l'instar de la classe politique n'ont toujours rien compris, ou alors poursuivent ils une certaine idée de leur rôle respectif.
Suite à l'attaque de l'hyper marché casher de Vincennes d'hier aprés midi (09/01) n'a t'on pas entendu ici et là, et surtout un peu partout : "La communauté juive est choquée".
Rappelons le trés clairement, il n'y a pas de communautés en France. Il y a des citoyens. Il y a des citoyens qui vivent ensemble, sous les mêmes lois, nantis des mêmes droits, des mêmes devoirs.
Nous salariés le savons bien, le code du travail, les conventions collectives s'appliquent à Tous, sans aucune distinction. Le contrat de travail étant un socle commun à tous les salariés d'une même entreprise, sans aucune autre distinction que le statut, la qualification, le collège;
C'est aussi le fondement des statuts de FORCE OUVRIERE, issus de la charte d'Amiens, libre et indépendant, de toute emprise religieuse, politique ou philosophique.
Notre seule communauté, commune à toutes et tous, c'est la République, Laïque, Une et Indivisible, dans la fraternité, l'égalité et la liberté !
I-N-D-I-V-I-S-I-B-L-E !
Une, indivisible, sociale et laïque, dans la liberté, la fraternité entre toutes et tous, et non en raison d'une appartenance à une communauté ou à une autre
On ne peut pas découper, segmenter, fragmenter, hacher, perforer, trancher la république en différentes communautés.
Les politiques s'occupent de l'interêt général. C'est leur rôle d'élus.
Il n'y a pas d'intérêts communautaires, qui s'appliqueraient à tels ou tels pratiquant telle philosophie, telle religion, ou famille de pensée.
La religion relève de la sphère privée; Que des citoyens ayant les mêmes croyances, les mêmes centres d'interêts (sociaux, culturels, cultuels, économiques, etc, etc..) se réunissent, se parlent, aucun problème, mais en aucun cas ils ne forment une communauté à part dans la république.
L'interêt général, c'est l'intérêt général, dont les éléments sont opposables à Tous, et dont nous dépendons tous. Il ne peut y avoir de segmentation à caractère raciale, philosophique ou religieuse, dans les différentes applications des droits inhérents à chaque citoyen.
Accepter cette terminologie, définissant une communauté, c'est entériner le fait et accepter que les citoyens Français ne partagent pas les mêmes valeurs puisqu'ils se sentent et se présument appartenir, non pas à la République mais à une communauté !
Accepter cette terminologie c'est accepter que la Loi ne soit pas reconnue et appliquée de façon uniforme, selon les préceptes des différentes communautés qui se construiraient ainsi en marge de notre République
Au final, chaque politicien, chaque journaliste, chaque dirigeant qui parle de communautés ne fait qu'alimenter la division entre les citoyens !
Le communautarisme est créateur de divisions entre les citoyens, et source de stigmatisation. C'est un doigt posé sur l'intolérance
Le communautarisme, c'est le rejet, c'est le refus de l'autre, des valeurs de la république, la brisure de l'indivisibilité de la république
Il est temps que la République reprenne sa place !
La république une et indivisble
Les symboles de la République
- Drapeau tricolore :
- Liberté-égalité-fraternité : devise républicaine issue de la Révolution française - décret n° 88 du 25 septembre 1870, qui reprend mot pour mot la décision de 1848, à propos du sceau de l'État républicain : figurer sur une face la devise Liberté, Égalité, Fraternité
- Victor Hugo défend les idées de progrès incarnées par la Révolution contre les empereurs d'Autriche, de Prusse et de Russie :
«À trois empereurs, opposons trois dates : le 14 juillet, le 10 août, le 21 septembre.
Le 14 juillet a démoli la Bastille, et signifie Liberté ;
le 10 août a découronné les Tuileries et signifie Égalité ;
le 21 septembre a proclamé la République et signifie Fraternité». (cité dans Choses vues, Quarto-Gallimard, 2003, p. 1021)
- La Marseillaise : redevient hymne national par un décret du ministre de la Guerre, le 14 février 1879 (suivant le décret du 26 messidor an III)
- Le 14-juillet : devient fête nationale, le 14 juillet 1880
- Marianne : représentation en femme de la République (buste de femme coiffée du bonnet phrygien), dans les années 1880
monument à la République : Paris en 1883
dès 1879, la victoire politique est consommée avec le remplacement à l'Élysée de Mac-Mahon par Jules Grévy et la mise en place de toute une symbolique de cette République triomphante : La Marseillaise promue hymne national et, l'année suivante, le 14-juillet proclamé fête nationale. (Sirinelli)
Marche républicaine
Nous sommes la foule des indignés, de la colère, de la tristesse, nous sommes la foule qui ne se résigne pas, nous sommes la foule CHARLIE, celle qui combat, la foule des Femmes et des Hommes libres
" Chers amis…Après 7 ans, 4 mois et 11 jours de lutte, maintenant que la tragédie touche sa fin, deux d'entre vous seulement meurent. Faites un trésor de nos souffrances, de notre douleur, de nos fautes, de notre passion pour les batailles futures et pour les grandes émancipations. Notre idéal vit. N'ayez qu'un seul cœur en cette heure la plus sombre de notre tragédie.
Et ayez du cœur. Saluez tous les amis et camarades de toute la terre.
Nous vous envoyons notre suprême au revoir, le cœur plein de tendresse et d'affection et longue vie pour la liberté". Bartolomeo VANZETTI, Nicola SACCO
Le 5 mai 1920, aux États-Unis, deux militants anarchistes d’origine italienne, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, sont appréhendés par la police de New York, dans un contexte social d’une extrême violence. Accusés d’un crime qu’ils n’ont pas commis, ils sont condamnés à la chaise électrique. Initiée par leurs camarades, la campagne pour leur amnistie, passionnelle, va gagner le monde entier.
Pour abolir le travail des enfants, des hommes et des femmes se sont rassemblés en mouvements sociaux pour les sortir des usines et les mettre sur le chemin de l’école.
Sur l'abolition effective du travail des enfants:
Conventions de l’OIT
C138 Convention sur l'âge minimum, 1973
C182 Convention sur les pires formes de travail des enfants, 1999
Comme annoncé, le Comité confédéral national de Force Ouvrière s’est tenu à Paris les 19 et 20 septembre derniers.
Rappelant l’opposition de Force Ouvrière aux politiques économiques d’austérité en France et en Europe, la nécessité de défendre et consolider le service public républicain, l’urgence à préserver et développer l’emploi, le CCN s’est aussi concentré sur la nouvelle «réforme» des retraites, la sixième en vingt ans.
Tout en relevant que les pressions exercées ont permis d’éviter certains dangers (dont la réforme systémique) et d’obtenir quelques avancées à confirmer (dont la pénibilité), les responsables de Force Ouvrière ne cautionnent pas un projet, en particulier sur l’allongement de la durée de cotisation dont ils revendiquent le retrait.
Le CCN rappelle en particulier qu’en vingt ans la durée de cotisation est passée de 37,5 ans à 43 ans!
Dans les jours à venir nous interpellerons les députés, y compris par une adresse publique et une pétition, et nous organiserons à Paris, le 15 octobre, un rassemblement de délégations départementales et de fédérations pour maintenir la pression.
La question de la durée de cotisation est le marqueur politique sur lequel le gouvernement se montre le plus intransigeant. C’est bien la preuve qu’il s’agit de répondre aux attentes des marchés financiers et des engagements d’austérité pris dans le cadre du pacte budgétaire européen.
De la même manière, le rôle du Comité de surveillance est le même que celui du Haut Conseil des finances publiques vis-à-vis des comptes publics: rentrer dans les clous des engagements européens.
Sur la question de la pénibilité, force est de constater que si la carrosserie est livrée, la cylindrée est trop faible et le réservoir trop petit. Au mieux, les salariés concernés partiront à... 60 ans au lieu de 62!
Comme cela est conforme à notre rôle et à notre pratique d’indépendance, nous discutons, exposons les avancées, mais contestons fermement les dangers dont nous demandons le retrait.
La CFDT considère, elle, qu’il faut seulement dialoguer. Contester et mobiliser, pour elle, serait du «syndicalisme de la désespérance». Il est vrai que depuis 2003 elle revendique l’allongement de la durée de cotisation! C’est le syndicalisme désintégré (ou des intégrés).
Justice : le timbre à 60 millions d'euros de Christiane Taubira
La garde des Sceaux a pris mardi la décision de supprimer le droit de timbre de 35 euros. Une décision qui va coûter 60 millions d'euros à l'État. "Un acte de justice sociale", selon Christiane Taubira. La garde des Sceaux voulait depuis de longs mois supprimer le droit de timbre de 35 euros. C'est désormais chose faite. Il s'agit d'une contribution que le justiciable était obligé de payer pour pouvoir saisir la justice. Instauré en octobre 2011, il sert à financer l'aide juridictionnelle dont bénéficient les plus démunis pour pouvoir payer les frais de justice (recours à un avocat, huissier...).
"C'est le retour à la gratuité du juge", murmure-t-on dans les couloirs du Bureau d'aide juridictionnelle de Paris. Pas vraiment, car la ministre a dû trouver 60 millions d'euros pour compenser la suppression du timbre. Plusieurs pistes de réflexion étaient en effet à l'étude, mais c'est finalement le budget de l'État qui supportera cette perte. "J'ai eu un appui solide du Premier ministre", a affirmé Christiane Taubira. Les 60 millions d'euros seront inscrits dans la loi de finance de septembre pour le budget de 2014. Ce n'est donc plus le seul justiciable qui paiera pour les frais de justice, mais l'ensemble des contribuables.
Égalité des justiciables
La mesure est particulièrement importante pour elle, a affirmé la ministre, qui a érigé "l'indépendance de la justice" et "l'égalité des justiciables" en grands principes. Mais Christiane Taubira a subi un premier camouflet début juillet. La garde des Sceaux a été contrainte de renoncer à sa réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Avec la suppression du droit de timbre, la ministre a donc voulu taper fort. Pour compenser cette perte, elle s'est cependant heurtée à des "résistances" auxquelles elle ne s'était pas attendue.
Elle avait un temps envisagé de prélever une taxe sur le chiffre d'affaires des professionnels du droit. "Cette proposition avait ma préférence (...) Mais je n'ai trouvé aucun enthousiasme nulle part", a-t-elle assuré en conférence de presse. La ministre s'était rapidement retrouvée face à une levée de boucliers du Conseil national des barreaux (CNB), instance représentative des avocats de France. Le CNB rejette "avec la plus grande fermeté toute idée même de taxation du chiffre d'affaires des avocats comme solution de financement complémentaire de l'aide juridique", pouvait-on lire dans un communiqué de mai.
C'est donc l'État qui va devoir supporter cette nouvelle charge. "Il faut s'assurer que cette dépense ne soit pas injuste", a expliqué Christiane Taubira. "Pour le droit du travail, c'est (le droit de timbre) un vrai problème. Les salariés qui ont perdu leur emploi doivent pouvoir accéder à la justice dans des conditions qui ne les fragilisent pas."