POUR MIEUX DEFENDRE LE REPOS DOMINICAL, USONS DE CE DROIT !

Le 3 mars, à nouveau, des manifestations seront organisées dans différents pays européens pour la défense du Repos Dominical et du travail décent.

Un rendez-vous est pris, le 3 mars 2013, sur notre blog :http://www.focommerce.com où une lettre ouverte sera rendue publique pour répondre à un affront patronal et par la même occasion rendre compte aux salariés de notre action permanente pour la défense du repos dominical.

Pour la manifestation de masse, c’est le 5 mars que l’appel est lancé pour marquer notre opposition à l’ANI (l’Accord National Interprofessionnel sur la compétitivité et la sécurisation de l’emploi).

Si cet accord est retranscrit dans la loi, il n’y aura plus de perspective de travail décent car nous serons sous la menace permanente de la perte de notre travail.

Comme nous l’avions indiqué le 11 février dans notre communiqué de presse :

« Le 5 mars, défendons nos emplois ! » :

« Dans le commerce,

où l’on trouve énormément de temps partiel, des menaces pèsent sur eux,

où les salaires sont déjà très bas, les patrons pourront les diminuer sous la menace de licenciements,

où les plans de licenciements sont de plus en plus nombreux, ils seront alors encore plus rapidement mis en œuvre…

La liste est longue des mauvais coups contenus dans cet accord »

Dimanche 3 mars usons du Repos Dominical pour prendre des forces et pour combattre l’ANI, le 5 mars dans les rues à l’appel initial de la CGT et de FO, rejoint par Solidaire et la FSU.

Paris, le 28 février 2013

Dia InFO

SERVICES DISTRIBUTION

INDUSTRIE - SERVICES   SERVICES DISTRIBUTION   ACTUALITÉS

Par Jessica Berthereau | 21/02 | 17:35

L'enseigne de hard-discount espagnole a vu son activité baisser de 7,5 % dans l'Hexagone en 2012. Elle enregistre en revanche une croissance de 6,7 % au niveau de l'ensemble du groupe.

Dia cale en France. La chaîne de supermarchés hard-discount espagnole, séparée de Carrefour depuis juillet 2011 , n'a pas réussi à inverser en 2012 la tendance baissière de ses ventes, comme elle s'en était fixé l'objectif.

Son chiffre d'affaires dans l'Hexagone a fondu de 7,5% sur l'exercice.

Au niveau de l'ensemble du groupe, les ventes ont progressé en revanche de 6,7% (+3,1% à surface comparable), à 11,6 milliards d'euros.

La rentabilité globale de Dia s'est améliorée (+ 25 points de base) et le bénéfice net ajusté a bondi (+19,3%). « Notre problème fondamental en France est la chute des ventes dans un contexte extrêmement compétitif qui affecte tous les opérateurs du marché », a expliqué jeudi Ricardo Curras, le directeur général du groupe basé à Madrid.

« Nous allons donc appliquer un traitement de choc pour changer la tendance », a-t-il promis.

Quelque 500 magasins Dia Maxi, sur les 888 que compte l'enseigne espagnole en France, passeront à la version 2.0 de ce format -qui propose notamment du pain frais, une offre améliorée en produits frais ou encore d'importantes promotions sur les produits Dia.

Cette version a donné de « premiers résultats satisfaisants » dans les magasins tests où elle a été implantée, et « devrait permettre de faire remonter les ventes cette année », a déclaré Ricardo Curras.

Les ventes ont bien tenu en Espagne

En attendant, Dia freinera les ouvertures de magasins en France ainsi qu'en Turquie, l'autre marché où le distributeur espagnol est en difficulté.

Ces coups de frein contrastent avec la forte accélération que le groupe veut mener en Espagne, au Portugal, au Brésil et en Argentine.

Et pour cause, les ventes ont bien tenu (+ 4,8%) dans une péninsule ibérique plongée dans la récession et fortement progressé en Amérique Latine.

La croissance de Dia dans la péninsule ibérique, son marché historique, s'appuiera sur le développement de Dia Fresh, un nouveau concept de magasins de produits frais , et l'intégration de la branche ibérique de Schlecker, le réseau de drogueries repris en septembre dernier.

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Écrit par Jessica BERTHEREAU 

Correspondante à Madrid 

jberthereau@lesechos.fr

Publication FO Dia système

BM

L’accord national compétitivité emploi signé

 par la CFDT, la CFTC et la CGC :

FO dénonce une attaque historique

contre les droits des salariés !

FO a rejeté l’accord national interprofessionnel (ANI) de « compétitivité des entreprises et sécurisation de l’emploi » conclu le 11 janvier dernier. En effet, il accroît la flexibilité, aggrave la précarité et n’apporte en contrepartie aucune sécurité aux salariés.

Il permet aux employeurs de déroger au droit du travail dans la plupart des domaines (rémunération, durée du travail, organisation du temps de travail, temps partiel imposé, mobilités forcées).

Il facilite la possibilité de licencier. Cet accord donne aux entreprises, la possibilité de remettre en cause les acquis jusqu’alors garantis par des accords ou par la loi.

Chantage à l’emploi et réduction de salaire

Un des articles phares de l’accord est l’article 18 consacré aux « Accords de maintien dans l’emploi » Il s’agit en fait d’autoriser les accords « compétitivité- emploi » voulus par le gouvernement précédent. Ainsi, pendant deux ans maximum, en échange d’une baisse des salaires, d’une augmentation du temps de travail, l’entreprise s’engagera à ne pas licencier. Les salariés qui refuseront seront automatiquement licenciés sans contestation possible et sans l’accompagnement habituel des plans sociaux.

Licenciements facilités

Plusieurs articles de l’accord sont destinés à permettre aux employeurs de licencier plus vite, à moindre coût et avec moins de risques d’être contestés en justice. Les droits et protections des salariés dans le cadre des PSE sont purement et simplement supprimés par l’article 20 qui permet aux employeurs de fixer leurs propres règles, avec des formalités très réduites.

Mobilité forcée

L’accord consacre la mobilité forcée et en fait une méthode ordinaire de restructuration. Il en fait également un moyen de licencier sans recours possible pour le salarié qui serait coupable de refuser la mobilité.

Temps partiel corvéable à merci

L’ANI organise la possibilité pour les employeurs de déroger aux règles du droit du travail pour l’organisation des temps partiels, y compris sur la rémunération des heures complémentaires.

POUR LA DEFENSE DE NOS DROITS SOCIAUX, DU CODE DU TRAVAIL, DES CONVENTIONS COLLECTIVES ET DES STATUTS

GREVE ET MANIF LE 5 MARS 2013

RENDEZ VOUS PLACE DU CHATELET A 13H00