Elle avait été licenciée pour une simple erreur de virgule: jeudi, le conseil des prud'hommes a reconnu que
le licenciement de cette caissière était fondé.
Mais il a requalifié le licenciement "pour faute grave" en licenciement "pour cause réelle et sérieuse", et a condamné la société Atac à verser à son
ancienne employée 4.080,03 euros au titre des indemnités légales de licenciement, et 2.880,16 euros au titre des indemnités de préavis.
Un bon de 0,60 euros devenu un bon de 60 euros
Les faits remontent à mars 2012: cette caissière du supermarché Simply Market, enseigne d'Atac, de Saint-Germain avait enregistré un bon de réduction de 0,60 euro présenté par une cliente, mais une virgule mal placée avait fait bénéficier la cliente d'une réduction de 60 euros.
A la suite de cette erreur, l'employée, qui travaillait depuis 12 ans dans ce supermarché et bénéficiait du statut de salariée handicapée, avait été licenciée pour "faute grave" en mai.
Elle avait demandé aux prud'hommes de déclarer ce licenciement "sans cause réelle et sérieuse" et réclamait notamment à son ancien employeur 40.000 euros de dommages et intérêts.
Publication FO Dia système
BM