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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 14:18
Après les licenciements et les fermetures de magasins, Carrefour déploie sa stratégie....

Grde Distri /  Stratégie / Carrefour

Distribution

 

 Carrefour et Tesco annoncent un partenariat stratégique sur les achats


 
Le distributeur français Carrefour et Tesco, le numéro un britannique des supermarchés, ont annoncé lundi leur intention de signer un partenariat stratégique portant sur les achats en commun de produits pour leurs marques propres (MDD) et de biens non marchands.

 


Cet accord permettra "d'améliorer l'assortiment et la qualité des produits à des prix encore plus bas au bénéfice des clients", ont assuré les deux entreprises dans un communiqué, en évoquant une finalisation "dans un délai de deux mois".

 

Il s'agit du troisième partenariat d'ampleur signé par l'enseigne française en six mois, après ceux avec le géant chinois Tencent et l'Américain Google.

 

Les groupes n'ont pas communiqué dans l'immédiat d'éléments chiffrés relatifs à cette alliance.

 


 

Pour Carrefour, dont l'assortiment en magasins comporte environ 25% de produits en MDD, négocier avec Tesco auprès des grands industriels pour mutualiser leurs achats permettra non seulement de réduire les coûts mais également de faire passer ce pourcentage à 33%, deux objectifs annoncés par son PDG Alexandre Bompard, le 23 janvier, dans le cadre de son plan stratégique.

 

 

L'enseigne britannique, qui a enregistré un bénéfice net confortable de 1,2 milliard de livres lors de l'exercice comptable 2017-2018 achevé fin février, propose quant à elle 50% de MDD dans ses rayons. En avril et en mai, le groupe britannique, qui a annoncé des ventes en hausse de 1,8% au printemps, a ainsi commencé à tirer avantage du lancement de 2.850 produits sous sa propre marque, une politique qui s'inscrit dans le cadre ambitieux de la mise en rayon d'un total de 10.000 nouvelles références.

 

Améliorer "le choix, la qualité et la valeur de notre offre"


Les produits frais ne sont en revanche pas concernés par cet accord, chacune des enseignes continuant à travailler de son côté auprès de ses partenaires locaux et nationaux.

 

A. Bompard

 

Pour M. Bompard, cité dans le communiqué, cet accord "allie l'expertise d'achat de deux leaders mondiaux de la distribution, complémentaires dans leurs géographies et partageant des stratégies communes".

 

 

 


 

"En travaillant ensemble et en tirant le meilleur parti de nos expertises produits respectives et de nos capacités de +sourcing+, nous serons en mesure de servir encore mieux nos clients, en améliorant davantage le choix, la qualité et la valeur de notre offre" estime pour sa part Dave Lewis, directeur général du groupe Tesco.

 

Carrefour, qui a entamé depuis six mois un vaste plan de réduction des coûts et de réorientation stratégique, a annoncé en avril un chiffre d'affaires en baisse de 2,4% à 20,776 milliards d'euros pour le premier trimestre, pénalisé par des effets de change défavorables, des marchés globalement moins porteurs et une forte pression concurrentielle.

 

 

Sourcing:  Challenges.fr, (avec AFP)

Après les licenciements et les fermetures de magasins, Carrefour déploie sa stratégie....
Après les licenciements et les fermetures de magasins, Carrefour déploie sa stratégie....
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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 15:21
Loi Pacte : le sceau du Medef ?

REVUE DE PRESSE


Loi Pacte

 

le sceau du Medef ?


 

Le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises, dit Pacte, a été présenté le 18 juin 2018 par le gouvernement.

Souvent qualifié de fourre-tout, il a été examiné par la presse.

 

Aperçus.

 

Le Monde 


Une litanie en forme de plaidoyer pour un texte qui doit lever les verrous et activer les leviers de la croissance, a vanté le locataire de Bercy. A l’appui de ses propos, il a cité une étude du Trésor. Selon cette dernière, la loi Pacte peut représenter 1 point de produit intérieur brut [PIB] supplémentaire à long terme, dont 0,3 point en 2025.

 

Soit quelque 22 milliards d’euros de richesse potentielle supplémentaire pour le pays.

 

Pour le pays ? Vraiment ?

 

Le Figaro 


Sans surprise, les employeurs applaudissent.

 

Le 20/20 était proche. Mais ce sera seulement 19,5 pour le bon élève, car il y a la définition de l’entreprise qui les inquiète, soupçonné d’être potentiellement porteur du terrible germe d’une éventuelle contrainte.

 

Pourtant il est très difficile de trouver une ombre de contrainte dans ces 73 articles techniques, souvent sectoriels, qui balaient des sujets aussi vastes que l’avenir d’ADP (ex-Aéroports de Paris), la réforme de l’épargne retraite ou la simplification des procédures liées aux informations relatives à la vie des affaires.

Après des mois de gestation, le projet de loi relatif à la croissance et à la transformation des entreprises (Pacte) a enfin pris forme.

Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a présenté ce texte protéiforme ce lundi au Conseil des ministres.

 

Protéiforme ? Ne prend-il pas surtout la forme, et le fond, du Medef ?

 

Challenges 


Ce texte tentaculaire, qui traite des seuils sociaux, du financement, des liquidations judiciaires, de l’aide à la création d’entreprise ou du soutien à l’export, est une vaste simplification, qui satisfait le patronat.

Elle enfonce un coin dans les plafonds de verre qui brident le développement des PME, s’enthousiasme François Asselin, le président de la CPME, qui, tout à sa joie débridée, explose les métaphores.

 

Libération 


Sous les plafonds de verre, il y a ceux qui restent sur le carreau : Avec la loi Pacte, Le Maire réforme l’entreprise en laissant les salariés de côté.

 

Entre autres exemples : Si le gouvernement a renoncé à la fin des tarifs réglementés du gaz ou à la suppression pour les patrons de l’obligation d’informer leurs salariés des possibilités de reprise de leur entreprise –deux dispositions présentes dans une première version du projet de loi dévoilée par Libération–, il n’a pas renoncé à abaisser certains seuils.

 

Si le projet de loi est voté en l’état, les salariés d’une entreprise de moins de 50 salariés ne pourront plus bénéficier, demain, d’un règlement intérieur (jusqu’ici, il est obligatoire à partir de 20 salariés).

Ceux travaillant dans une boîte ayant entre 200 et 250 salariés n’auront, eux, plus le droit à un local syndical (obligatoire aujourd’hui à partir du 201e salarié).

 

Un nouveau grignotage, en douce, des droits de certains salariés.

 

L’Express 


En échange du pognon pour les salariés ?

 

 En théorie, car le Pacte ne prévoit aucune nouvelle obligation pour les employeurs, le contraire aurait d’ailleurs été étonnant.

Autre bémol : il n’y a effectivement intéressement ou participation que s’il y a profit. Quand bien même les petites entreprises mettraient en place ces systèmes, tous les salariés ne seraient pas forcément gagnants pour autant.

En ce qui concerne la participation, Patrice Roussel, chercheur en management des ressources humaines à l’université de Toulouse, rappelait récemment à L’Express combien il est extrêmement rare qu’une entreprise, notamment de taille modeste, atteigne le niveau de bénéfice exigé.

 

Le gouvernement aurait pu profiter de Pacte pour revoir la formule de calcul, mais il s’en est abstenu.

 

Le Medef n’aurait peut-être pas apposé son sceau.

 

 

 

 

 

Sourcing:  MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

Loi Pacte : le sceau du Medef ?
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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 12:52
Une question de pognon ! C'est dingue !

REVUE DE PRESSE / SOCIETE

 

Question de « pognon »

 

La phrase du président de la république sur le pognon de dingue mis dans les minimas sociaux, prononcée dans une vidéo publiée mardi 12 juin, a fait ruisseler beaucoup d’encre dans les médias, d’autant qu’elle intervenait après plusieurs déclarations émanant de l’exécutif évoquant des refontes, voire des coupes, dans des aides sociales qui ne marchent pas.

 

Aperçus.

 

Le Point 


Les voltigeurs avaient d’abord distribué quelques coups à la volée : Celui de l’Économie, Bruno Le Maire, a dégainé le premier en jugeant légitime de réduire la politique sociale sur l’emploi.

Son collègue des Comptes publics, Gérald Darmanin, a renchéri en estimant qu’il y avait trop d’aides sociales, dénonçant au passage certaines trappes à inactivité.

Nécessairement, le chef d’escadron a appuyé les coups en sortant son marteau à brèves de comptoir.

 

Libération 


Dans son bureau de l’Elysée, [...] le président dit :

 

La politique sociale, regardez : on met un pognon de dingue dans des minima sociaux, les gens ils sont quand même pauvres. On n’en sort pas. Les gens qui naissent pauvres, ils restent pauvres. Ceux qui tombent pauvres, ils restent pauvres. On doit avoir un truc qui permette aux gens de s’en sortir.

 

Les minima sociaux sont les aides versées par l’État qui visent à assurer un revenu minimal à une personne, ou à sa famille, vivant en situation de précarité.

 

Or, CheckNews a contacté la Drees, la cellule statistique du ministère de la Santé et de la solidarité. Qui nous a communiqué ses chiffres les plus récents. Ils datent de 2016. Les dépenses d’allocation des minima sociaux atteignaient, cette année-là, 26,2 milliards d’euros (pour 4 149 300 personnes). [...] L’ensemble des prestations sociales s’élevaient, quant à elle, à 700 milliards d’euros par an en 2015.

 

Soir un peu plus de 3%. Dingue !

 

Le Dauphiné Libéré 

 


En 2015, les principaux minima sociaux (RSA [Revenu de solidarité active], allocation adultes handicapés, allocation de solidarité spécifique, minimum vieillesse, allocation supplémentaire d’invalidité...), qui sont en partie dans le viseur du gouvernement, ne représentaient que 25,4 milliards d’euros de ces 714 milliards.

 

Cela équivaut à 1,2 % du PIB. À titre de comparaison, les dépenses liées à l’éducation représentaient 6,7 % du PIB en 2016. Celles liées à la défense représentaient 1,79 %.

 

Qui les paye ? Les aides sociales sont financées via plusieurs biais : les cotisations (pour les retraites ou la maladie, par exemple), les impôts, les taxes et les dotations aux collectivités (allocation personnes âgées).

 

Marianne 

 


Dès le lendemain de sa saillie harpagonesque, le chef de l’exécutif a, au congrès de la Mutualité française à Montpellier ce mercredi 13 juin, enfoncé un nouveau clou d’argent : Parmi ces dépenses sociales nocives pour les finances de l’État, il a particulièrement montré le RSA du doigt.

 

Cette allocation, dédiée aux personnes sans ressource âgées de plus de 25 ans, dont le coût aurait augmenté de 80% sur dix ans alors que les dépenses d’accompagnement ont baissé de 40% selon le président, nécessiterait quelques aménagements.

 

Le but étant, encore et toujours, de le rendre plus efficace. Pour, pourquoi pas, voir diminuer le montant des versements à moyen terme. Nous avons aujourd’hui 50% de celles et ceux qui sont au RSA qui, après quatre années, sont toujours au RSA, s’est désolé Emmanuel Macron.

 

Ce système ne leur permet pas de s’en sortir, ni de sortir de leur situation.

Ou est-ce son grand système totémique qui ne marche pas, pardon, qui n’est pas efficient ?

 

L’Obs 


Résumons cette pensée complexe : si vous êtes pauvres, soyez responsables et si vous voulez sortir de la pauvreté, soyez... responsables.

 

La déclaration d’Emmanuel Macron sur le pognon de dingue dépensé dans les minima sociaux est caricaturale et provocatrice, a estimé jeudi le secrétaire général de Force ouvrière, Pascal Pavageau, considérant qu’on a besoin de parler de répartition et de solidarité. [...]

On sous-entend que celui qui perd son emploi est un peu responsable de la situation et on va jusqu’à sous-entendre que celui qui est dans une situation d’extrême pauvreté en est un peu responsable.

 

Cela n’est pas acceptable, a dénoncé le patron de FO.

 

L’Express 


Et quand M. Macron affirme que la solution n’est pas de dépenser toujours plus d’argent, certains redoutent de futures coupes budgétaires.

 

Il y a une volonté de faire des économies, affirme Mme Perret [CGT], pour qui c’est impossible parce qu’il y a aujourd’hui trop de personnes qui sont en dessous du seuil de pauvreté.

Sans les minima sociaux, le taux de pauvreté passerait de 14% à 22% de la population, met en garde M. Pavageau, avant de lancer : Plutôt que de parler de pognon, parlons de redistribution.

 

Un mot d’ordre proche du point de vue de M. Berger, qui prévient qu’on n’aura pas de politique de lutte contre la pauvreté si on n’assume pas un haut niveau de solidarité dans notre pays.

 

 

 

 

Sourcing:   MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

Une question de pognon ! C'est dingue !
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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 08:56

Dernière mise à jour, le 15 juin 2018

Hugo Pratt, né le 15 juin 1927 est le père de Corto Maltese

Hugo PRATT est né le 15 juin 1927 (mort en août 1995).

 

Son œuvre la plus connue est Corto Maltese , qui a largement dépassé le champ de la bande dessinée.

 

On le considère comme un des maîtres incontestés de la BD qu’il a contribué largement à élever au rang d’un art.
« MAJOR O'SULLIVAN : Vous avez eu de la chance... Vous auriez pu mourir cette nuit... CORTO MALTESE : Impossible... je n'ai pas encore décidé de la date de ma mort. »
Corto Maltese, Tome 16 : Concert en O mineur pour harpe et nitroglycérine
Hugo Pratt, né le 15 juin 1927 est le père de Corto Maltese
Hugo Pratt, né le 15 juin 1927 est le père de Corto Maltese
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12 juin 2018 2 12 /06 /juin /2018 15:55
P. Pavageau veut unir les syndicats pour proposer un "agenda social" au Medef

NEGOS / MEDEF

P. Pavageau

P. Pavageau veut unir les syndicats pour proposer un "agenda social" au Medef


Pascal Pavageau demandera à rencontrer "très rapidement" le futur président du Medef avec l'objectif d'entamer des négociations sociales dès "septembre", a-t-il indiqué lundi, espérant faire l'unité syndicale autour de cette proposition.

 

L'assemblée générale du Medef élira le successeur de Pierre Gattaz le 3 juillet. En attendant, le conseil exécutif de l'organisation patronale se réunit ce lundi pour choisir son candidat préféré entre Alexandre Saubot, Geoffroy Roux de Bézieux, Patrick Martin et Olivier Klotz.

 

P. Gattaz

Quand l'un des quatre aura été élu, "je lui ferai la demande de le rencontrer très rapidement", a déclaré M. Pavageau sur BFM Business.

 

"La première des choses que nous allons lui demander, dès qu'il sera élu, c'est l'agenda social", en vue d'entamer "dès le mois de septembre" des "négociations interprofessionnelles" avec "l'ensemble des organisations syndicales et patronales", a-t-il poursuivi, tout en proposant d'aborder des sujets comme le "télétravail", la "santé au travail" ou encore le "retour à l'emploi des travailleurs handicapés".

 

Le numéro un de Force ouvrière espère faire l'unité syndicale autour de cette proposition, à travers "un courrier commun des cinq confédérations" (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC). "C'est le sens de mes échanges avec les autres secrétaires généraux et présidents des confédérations", a-t-il ajouté.

 

"Je pense que les interlocuteurs sociaux doivent retrouver la table de la négociation interprofessionnelle au niveau national sans attendre quoi que ce soit de la part du gouvernement", a insisté Pascal Pavageau.

 

Sur ce sujet, M. Pavageau et son homologue de la CFDT, Laurent Berger, sont sur la même longueur d'onde.

 

M. Berger a lui aussi annoncé, lors du congrès de son syndicat la semaine dernière, qu'il allait proposer cet été au patronat de construire "un agenda social autonome" de celui imposé par l'exécutif.

 

 

Sourcing:        Le Point avec  Paris (AFP) -         

 

P. Pavageau veut unir les syndicats pour proposer un "agenda social" au Medef
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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 08:19
Carrefour lance son plan pour redresser ses hypermarchés français

 

Grde Distri / Carrefour

 

Carrefour lance son plan pour redresser ses hypermarchés français


 Des espaces outlet (déstockage) ont été ouverts pour écouler à prix cassés (de 30 % à 70 %) les invendus des rayons non alimentaires (textile, bazar, Hi-Fi).

 


EXCLUSIF - Le distributeur, qui ambitionne de faire de l’hypermarché «un véritable lieu de vie», va repenser l’offre de ses grandes surfaces.

 

Fin janvier, les patrons d’hyper Carrefour ont eu des sueurs froides en écoutant Alexandre Bompard, le nouveau PDG du distributeur, présenter son plan de transformation.

 

Finies les rénovations d’ampleur pour relancer un format en perte de vitesse. Les investissements dans les grands paquebots seront plus sélectifs, la priorité du PDG allant à la transformation digitale de l’enseigne.

 

Carrefour ne délaisse pas pour autant ses 247 hypermarchés tricolores, qui réalisent 21 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 23,5 % de son activité globale et 52 % en France.

Après moults plans de relance et un retour à la croissance sous l’ère Plassat, ces grandes surfaces sont en rechute depuis dix trimestres.

 

Pour trouver une solution pérenne d’ici à 2020, Carrefour déploie une feuille de route ambitieuse. Le but: repenser le modèle «pour faire de l’hypermarché et de son écosystème un véritable lieu de vie», explique Alain Rabec, le directeur exécutif des hypermarchés en France.

Alors que la rentabilité de ce format ne cesse de baisser, toutes enseignes confondues, Carrefour veut l’optimiser en réallouant les surfaces.

 

Quatre espaces outlet (déstockage) de 600 à 1500 m2 ont été ouverts depuis un mois à Lomme, Nantes et Marseille pour écouler à prix cassés (30 % à 70 %) les invendus des rayons non alimentaires (textile, bazar, Hi-Fi).

 

Les mètres carrés seront pris sur ces mêmes rayons, au prix d’un toilettage de l’offre permanente. Le groupe espère ainsi à la fois créer du trafic en magasin et doper le chiffre d’affaires au mètre carré. «Les premiers résultats sur ces critères sont très satisfaisants. D’ici fin 2018, nous allons créer une douzaine de ces outlets», précise Alain Rabec.

 

Dans d’autres magasins, les mètres carrés seront rétrocédés aux galeries attenantes, gérées dans 50 % des cas par la foncière de Carrefour, Carmila.

 

Les premiers projets devraient se concrétiser fin 2018. Ailleurs, un millier de mètres carrés insuffisamment exploités accueilleront des Promocash, le concept de grossiste alimentaire du groupe.

 

Les réserves ne sont pas exclues de cette revue de détail, avec des drives «hybrides» testés à Chartres fin 2017, puis tout récemment à Vitrolles.

Cette zone en réserve regroupe les stocks destinés à préparer les commandes Internet. L’organisation permet de doubler les capacités de commandes, à 300 par jour.

Ce système baissant de 20 % à 30% le temps de préparation peut être à terme adopté pour plusieurs dizaines de drives, assure le groupe.

 

Approche locale


Au total, 100.000 m2, soit 5 % du parc total des hypers, changeront de fonction. «L’idée est de recentrer l’hyper sur ses atouts.» Un travail au cas par cas. «Nous privilégions l’approche locale pour trouver la meilleure solution.

Le rôle du directeur de magasin est central dans cette approche.» Le groupe, qui travaille aussi sur l’essor des activités restauration et traiteur dans ses grandes surfaces, a ainsi fait entrer la maison Cellerier, une institution à Lyon, dans son magasin d’Écully.

 

 

Pour doper les performances et réduire ses charges, l’enseigne mise aussi sur la location-gérance.

 

Ce système, qui a fait couler beaucoup d’encre, concerne pour l’instant cinq sites. Le test sera pour l’instant circonscrit à ce périmètre même si, à plus long terme, le groupe ne s’interdit pas cette option pour d’autres sites en difficultés chroniques. L’idée est de réinsuffler une dynamique par un commerçant indépendant plus impliqué et motivé.

 

Autre axe de travail: les services omnicanaux.

 

«Nos magasins sont le socle de cette stratégie omnicanale», ajoute le responsable. Disponible dans tous les hypers, le retrait de colis sera complété par le retour colis. Toujours sur le non-alimentaire, le «click & collect» en deux heures sera opérationnel dans certains magasins fin 2018, et à terme sur l’ensemble du parc. Coté alimentaire, la start-up récemment acquise de paniers-repas Qui Toque fera entrer ses offres dans plusieurs sites parisiens d’ici l’été.

 

La troisième transformation majeure concerne d’ailleurs l’offre alimentaire.

 

Moteur de la fréquentation, les produits frais traditionnels (boulangerie, boucherie, pâtisserie…) sont au centre de toutes les attentions. «C’est le cœur de notre métier, nous avons lancé un très vaste plan de formation interne des équipes et des apprentis», appuie Alain Rabec.

 

Le bio, un segment en croissance de plus de 10 % par an, vient compléter ces efforts. Une centaine de corners de produits labellisés AB ont déjà été déployés.

 

 

À terme, tous les hypers en accueilleront un, dont un véritable «shop in shop» sur cinq allées dans le magasin de Chambourcy. «L’offre vrac y sera très conséquente, c’est un vrai marqueur du bio», conclut Alain Rabec.

 

Tout comme les produits locaux, dont les producteurs les plus en vue ont été présentés la semaine dernière à l’ensemble des directeurs de magasin.

 

Sourcing:   Olivia Detroyat , in Le Figaro.fr

 

Des espaces outlet (déstockage) ont été ouverts pour écouler à prix cassés (de 30 % à 70 %) les invendus des rayons non alimentaires (textile, bazar, Hi-Fi).

Crédit Photo : Pierre Gobled

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 11:10
Cambrai

Cambrai

Grde Distri / Carrefour



À moins d'une solution miracle, d'ici le 4 juin, les Carrefour Contact qui n'ont toujours pas de repreneur vont devoir fermer.

 
Il ne leur reste plus que deux semaines pour retrouver un repreneur.

 

58 magasins Carrefour Contact Marché dans les Hauts de France ont de très fortes chances de fermer leurs portes, selon une liste diffusée ce dimanche par le Midi Libre, cité dans cet article,  qui se sont procuré un document transmis par Carrefour à la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) 

L'écrasante majorité se trouve dans le Nord et le Pas-de-Calais, et huit autres dans l'Aisne. Une précédente liste, dévoilée en février, révélait que 89 enseignes étaient menacées. 

 

Enseignes de la proxi Carrefour

 

C'est le cas notamment pour les magasins concernés dans la Somme et dans l'Oise, plus proches de Paris, ainsi qu'à Lille. Dans les zones rurales, en revanche, la situation est plus difficile. 

 

La liste des 58 magasins Carrefour sans repreneur, qui risquent de fermer leurs portes

 

Aniche Vaillant-Couturier
Armentières
Auchel Georges-Bernard
Auchel route de Lillers
Avion Thumerelle
Bailleul
Béthune Barbusse
Béthune Rue d'Aires
Bohain-en-Vermandois
Bruay-la-Buissière Desseilligny
Bruay-la-Buissière Jules-Guesdes
Bruay-la-Buissière Raymond-Deruy
Caudry
Chauny
Comines
Denain Pyramide
Estaires
Fouquières-les-Lens Fusillés
Gravelines
Haillicourt
Haisnes la Bassée Humblot
Halluin
Henin-Beaumont
Hersin-Coupigny
Hirson
Houplines
La Sentinelle
Laon
Lesquin Jean-Jaurès
Lievin Jean-Jaurès
Lievin Résidence Aurore
Linselles
Loos-en-Gohelle
Lumbres
Montigny-en-Gohelle
Nieppe rue d'Armentières
Noeux-les-Mines
Oignies
Rousies
Sains-en-Gohelle
Saint-Amand-les-Eaux
Saint-André-lez-Lille
Saint-Martin-au-Laert
Saint-Michel-sur-Ternoise
Saint-Pol-sur-Mer
Saint-Quentin Alexandre-Dumas
Saint-Quentin Cordier
Sallaumines
Sin-le-Noble Maréchal-Leclerc
Soissons avenue de Compiègne
Somain
Tourcoing rue des Francs
Tourcoing Testelin
Wambrechies
Wattignies
Wattrelos Martinoire
Waziers
Wizernes

 

En tout, dans toute la France, ce sont 273 magasins qui risquent de clore définitivement, ce qui représente 2100 emplois.
 

Sourcing:     Quentin Vasseur, in LVDN

Les 58 Carrefour qui risquent de fermer dans les Hauts de France
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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 10:47

Grde Distri / Carrefour

 

Carrefour

 

 la grande distribution traditionnelle en plein "big bang"


Selon une ligne éditoriale de RTL, publiée ce matin (21/05) que nous citons ici, l'enseigne Carrefour prépare un nouveau grand plan de restructuration de son réseau de distribution.

 

Un projet qui inquiète les salariés, mais aussi les responsables politiques.



Les réactions sont tout à fait compréhensibles. Ce plan est d'ampleur nationale, et il percute deux des préoccupations majeures du pays.

 

D'abord bien sûr celle de l'emploi - on évoque, dans le pire des scénarios, des menaces sur environ 2.000 postes de travail -, mais aussi celui de la diversification commerciale de nos territoires - 227 des 273 magasins de proximité, répartis dans toute la France et que Carrefour veut vendre, n'ont toujours pas aujourd'hui de repreneur. Ce qui signifie, très concrètement, leur fermeture dès cet été.

 


 

Pourtant la consommation se porte plutôt bien en France. Mais ce n'est pas sur ce terrain que cela se joue. Cette nouvelle restructuration (2.400 emplois ont déjà été supprimés en janvier dernier chez Carrefour) est, en réalité, d'abord le fruit amer du "big bang" que connait la grande distribution traditionnelle. Elle a mangé son pain blanc, qui était bien beurré ces trente dernières années.


La guerre des prix entre les grands réseaux pèse aujourd'hui sur la rentabilité. Cela agace particulièrement les actionnaires qui ont investi au plus haut et qui en veulent plus pour leur argent.

 

Le second facteur est la pression de nouveaux acteurs qui combinent distribution efficace, prix compétitifs et Internet.

 

Le plus dangereux d'entre eux, Amazon, étend désormais ses tentacules sur l'ensemble de nos besoins quotidiens.

 

Face à ces géants, mais aussi aux magasins spécialisés et très efficaces qui se développent sur le Net, les barons de la grande distribution ont un train de retard.

 

Lourdes erreurs stratégiques


Ces fermetures sont la conséquences de la mutation du commerce. Mais pas uniquement. Il y a eu aussi de lourdes erreurs stratégiques. Pour Carrefour, c'est notamment la rachat du réseau Dia, des enseignes à petits prix qui devaient être transformées en magasins de proximité à l'enseigne Carrefour.

 

C'est un virage qui, en termes d'offre et de prix, se révèle un échec.

Ex Dia abandonné.....

 

C'est aussi le prix à payer pour déployer la stratégie de la nouvelle direction :

 

Réduire les effectifs des sièges, basculer vers la location-gérance pour transférer la charge du redressement à de nouveaux propriétaires (il faut savoir que quarante des 220 hypers du groupe seraient en difficulté actuellement) et accélérer la robotisation des entrepôts et des stations-service.

 

 

 

L'objectif est déjà tout tracé : c'est le magasin Carrefour connecté. Son premier modèle ouvre ses portes ce lundi 21 mai à Shanghai (vous voyez la coïncidence !)

 

C'est un magasin, approvisionné par des robots, où l'on paie en montrant son visage à un scanner de reconnaissance faciale. C'est certainement très efficace. Mais pour l'option convivialité, ça a disparu du rayon.

 

​​​​​​​Sourcing:   RTL.fr, Christian Menanteau et Loïc Farge

Carrefour : la grande distribution traditionnelle en plein "big bang"
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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 10:24
DOUX: Le consortium emmené par LDC choisi pour la reprise du groupe

Grande conso / Emploi
 

Le consortium emmené par LDC choisi pour reprendre le Groupe Doux

Le consortium emmené par le leader de la volaille LDC, avec Terrena, actuel actionnaire de Doux mais aussi le groupe de distribution saoudien Al-Munajem, a été choisi par le tribunal de commerce de Rennes vendredi pour la reprise du Groupe Doux en difficulté.

 

Le consortium emmené par LDC choisi pour reprendre le Groupe Doux


Les sociétés du consortium "reprennent 811 salariés directement et proposent des accords de mobilité ou de reclassement pour toutes les personnes non reprises directement", selon le tribunal.

 

Les salariés avaient exprimé leur préférence pour l'offre du consortium.

 

Les offres de reprises emmenées par le consortium sont "complémentaires, indivisibles, mais non solidaires entre elles", a précisé le tribunal.

Les sociétés du consortium "offrent à la procédure une somme globale de 19.803.000 euros (hors valorisation définitive du stock)".

 

Dans un communiqué commun, les ministères des Affaires Étrangères, de l'Économie, de l'Agriculture et des la Cohésion des territoires, ainsi que la Région Bretagne, saluent une "reprise exemplaire et fondatrice pour le volailler Doux".

 

 

Cette reprise marque l'issue d'un processus de plusieurs mois ayant "permis l'émergence de ce projet de reprise qui apporte des solutions à la totalité des emplois du groupe Doux via le maintien de 912 emplois (dont 811 sans conditions) sur les 1.165 du groupe, et la proposition de 401 offres de reclassement, tant en Bretagne qu'en Pays de la Loire", précisent-ils.

 

"Répondre aux objectifs de tous"


"Cette reprise permet ainsi de répondre aux objectifs de tous: le maintien d'un maximum d'emplois, la transformation pérenne et durable du modèle et le renforcement de la filière volaille", estiment les ministères et la région.

Le consortium va se retrouver via une nouvelle société, Yer Breizh, à laquelle la Région Bretagne apportera 20 millions d'euros.

 

La Région va devenir actionnaire de Yer Breizh, qui regroupera les acteurs de la filière amont (éleveurs, accouveurs et aliments).

C'est la première fois, depuis les récentes lois de décentralisation, qu'une région entre au capital d'une entreprise.

 

Le tribunal de commerce de Rennes a salué, en rendant sa décision, le sérieux de la principale offre concurrente, celle des Ukrainiens de MHP, et regretté le délai de deux ans entre l'arrêt de l'usine actuelle et la construction d'une nouvelle usine à Châteaulin (Finistère).

 

MHP entendait garder environ 285 postes auxquels se seraient ajoutés "environ 430 postes" au démarrage de la nouvelle unité de production.

 

Sourcing:   Challenges - (avec AFP)

DOUX: Le consortium emmené par LDC choisi pour la reprise du groupe
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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 11:11
La fonction publique, voilà l’ennemi ?

REVUE DE PRESSE


La fonction publique, voilà l’ennemi ?

 


Une généralisation du recours aux contractuels dans la fonction publique serait, selon des fuites dans les médias, prônée par le « Comité action publique 2022 », que le gouvernement a chargé d’imaginer la réforme de l’État.

Ce qui n’a pas manqué de faire réagir dans la presse.

 

Aperçus.

 

Libération 


Des profs avec un CDD de cinq ans, des policiers embauchés pour seulement dix ans, des agents territoriaux en contrats de deux ou trois ans renouvelables… Voici le nouveau monde des fonctionnaires, imaginé par les experts du Comité action publique 2022 (CAP22).

Ce panel de 34 personnalités qualifiées, installé en octobre dernier, a été chargé par le gouvernement de plancher sur la réforme de l’État, des collectivités et de la Sécurité sociale. Issus du privé, du public et du monde associatif, ses membres se sont vus donner carte blanche par Édouard Philippe : un encouragement reçu cinq sur cinq par les experts.

Des experts en saignées ?

 

Marianne 


Une arme de destruction massive ?

 

Une mesure tellement radicale que Libé estime probable qu’elle sera écartée par le gouvernement pour mieux promouvoir une simple extension du recours au contrat. Ce procédé - lancer des pistes extrêmes pour faire accepter des réformes finalement perçues comme plus douces - est récurrent pour le gouvernement, qui l’a par exemple mis en œuvre s’agissant de la réforme de la SNCF ou de la révision constitutionnelle.

Bref, on avance de trois pas, on recule d’un et on a gagné deux pas.

 

Les Echos 


Quoi qu’il en soit, voici le volet deux du big bang annoncé en février par le Premier ministre, dans la fonction publique. Après l’ouverture le mois dernier du chantier des institutions représentatives du personnel, il concerne les contractuels. C’est, avec le plan de départs volontaires évoqué par Gérald Darmanin, l’un des sujets les plus sensibles de la réforme en préparation.

Le gouvernement a clairement prévenu qu’il voulait faciliter l’embauche d’agents hors statut.

 

La Lettre des cadres 


Macron assume une ligne libérale claire, même pour la fonction publique, estime le politiste Luc Rouban, spécialiste de la fonction publique.

Pour lui, le macronisme de campagne a disparu. Le président de la République assume désormais une ligne libérale assez claire. Le ton a été donné avec la refonte en cours du droit du travail. Et les intentions, autour des services publics, même si elles ne peuvent encore être qualifiées de ruptures, ne font que renforcer la perte d’identité de la fonction publique.

Une grande majorité de fonctionnaires le sont devenus sur des notions de valeurs, en croyant à l’axiologie propre à la fonction publique, neutralité, égalité de traitement, équité, etc.

Ces mots-là ne sont plus prononcés. Ils sont tabous ?

 

Le Monde 


Le 2 mai, Olivier Dussopt, secrétaire d’État auprès de Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, a présenté les résultats du forum de l’action publique.

Cette consultation a attiré 154 000 usagers et agents entre novembre et mars. Il en ressort notamment que, s’ils sont attachés au service public, 60 % des premiers et 66 % des seconds estiment qu’il se dégrade.

Cela appelle un programme de réformes, c’est tout l’enjeu de CAP22, notait ce jour-là Thomas Cazenave, délégué interministériel à la transformation publique.

Qui veut peut-être doubler le Cap Thatcher, seule route possible ?

Autres enseignements : les Français nourrissent une relation ambivalente à la numérisation de l’administration (ils la soutiennent tout en s’en méfiant) et ne veulent pas d’abandon de missions.

 

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

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