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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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23 mai 2020 6 23 /05 /mai /2020 16:06
Ségur de la santé     Il y a une forte attente de l’ensemble des personnels

Société / Aide-soignant / CET / Crise sanitaire / Éhpad / Grève / Hôpital public / Infirmier / ONDAM / Personnels hospitaliers / Prime / Salaire / Santé

 

Ségur de la santé

 

 Il y a une forte attente de l’ensemble des personnels

 

 

« Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, livre son analyse sur le service public hospitalier français et évoque des pistes d’amélioration. »

RFI

 

 

 

 

Frédéric Rivière :

 

Le Ministre de la Santé va réunir les partenaires sociaux lundi prochain pour un Ségur de la Santé ; c’est l’ancienne secrétaire générale de la CFDT, Nicole Notat qui a été chargée de diriger, de canaliser les travaux.

Tout d’abord rapidement est-ce que c’est un bon choix ?

 

 

Yves Veyrier :

 

Je ne veux pas juger, ni des personnes en fonction de leur passé, où, évidemment, il y a la proximité syndicale qui fait que cela peut attiser des tensions ou des interrogations. Mais je ne vais pas rentrer là-dedans, cela ne m’intéresse pas.


Ce qui m’intéresse c’est le contenu de ce que vont être ces négociations et la façon dont elles vont se dérouler. Le fait que ça démarre vite est plutôt un bon signal, à condition que le gouvernement ne cherche pas à solder, trop vite et à peu de frais, le passif qui est lourd à l’hôpital, que ce soit en termes de salaires, de carrières ou de moyens de fonctionnement de l’hôpital, ou de réformes qui ont été très souvent critiquées et contestées.

 

Frédéric Rivière :

 

Comment ce Ségur de la santé est perçu par les personnels hospitaliers ?

 

Yves Veyrier :

 

Il y a une forte attente après l’épisode de la prime qui a été mal compris, puisque contrairement aux annonces, aux affichages, tout le monde ne va pas percevoir la même prime. C’est un peu le germe de la division.


J’insiste beaucoup : à l’hôpital il y a, évidemment, des médecins, l’ensemble des personnels soignants, les infirmières, les aides-soignants, les aides soignantes, il y a les auxiliaires de service hospitalier, le personnel administratif, le personnel technique... Personne ne doit être mis à l’écart parce que c’est l’ensemble qui fait que ça fonctionne de manière performante ; que malgré les difficultés, ils ont pu tenir dans cette période aussi difficile ; que ce soit du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest de la France.

Donc, qu’on prenne bien en compte l’ensemble de ce qu’on pourrait appeler la communauté du secteur hospitalier. Mais il y a aussi tout le secteur du médico-social, du social, les Ehpad... Ne les oublions-pas ! Les établissements spécialisés d’accueil, par exemple, pour les personnes handicapées.


Il faut vraiment que cette approche soit globale, que ce ne soit pas : on sème un peu ici ou là en espérant que ça fera baisser la tension.

 

Frédéric Rivière :

 

Le Ministre de la Santé, Olivier Véran, a promis de répondre au malaise des soignants par des mesures d’ampleur et a-t-il dit dans une certaine mesure radicales.

 

Cela passera, dit Olivier Véran, par une hausse des salaires à l’hôpital et une remise en question de certains carcans qui empêchent ceux qui le souhaitent de travailler davantage.

 

Est-ce que vous avez l’impression que c’est une discussion sans tabou qui s’annonce ?

 

 

Yves Veyrier :

 

Je me méfie des grands mots, des grandes phrases ! A fortiori, si elles recouvrent des enjeux qui ne sont pas forcément ceux sur lesquels on attend des réponses. La question, encore une fois, si c’est du donnant-donnant, c’est-à-dire du « travailler plus pour gagner plus », on connaît la chanson !

 

Elle n’est pas d’aujourd’hui, elle n’est pas nouvelle. Elle n’a jamais fonctionné. Aujourd’hui, ce qui importe, c’est de tenir compte de la situation salariale. Tout le monde le sait maintenant, la situation des rémunérations à l’hôpital en France est en dessous de la moyenne de bon nombre de pays comparables. C’est une première question !


La deuxième question, c’est celle de l’attractivité. Ce n’est pas simplement un petit coup de pouce sur une prime, c’est l’ensemble de la carrière. Cela passe donc par une revalorisation des carrières, ce qu’on appelle le point d’indice, les revalorisations indiciaires. C’est ainsi que les choses doivent se discuter.

 

Et puis, il faut tenir compte du fait, cela a été très largement mis en exergue ces temps derniers, que ce sont des secteurs où le travail est pénible à tout point de vue. C’est un travail difficile, quand on est auprès de personnes fragiles, en face de personnes dont on a à charge la santé. Il y a une charge psychologique et une charge physique. On aide des personnes à se mouvoir, à se lever. Il y a tous les soins de nature intime qui ne sont pas simples à réaliser non plus.


Il faut vraiment intégrer l’ensemble de ce qu’est le métier de personnel à l’hôpital dans toute sa dimension.


Ce n’est pas simplement une prime, c’est un ensemble !


A propos de la question de la contrainte du temps de travail, n’oublions pas qu’aujourd’hui le défaut vient du manque de personnel. Il faut savoir que les heures supplémentaires au compte épargne temps des personnels hospitaliers représentent, au bas mot, 30 000 postes manquants, vacants. C’est là-dessus qu’il faut travailler et pas l’inverse.

 

Frédéric Rivière :

 

Est-ce que vous pensez qu’il faut redonner le pouvoir aux médecins dans les hôpitaux alors qu’aujourd’hui ce sont des directeurs administratifs qui dirigent ?

 

Yves Veyrier :

 

Je ne sais pas si c’est dans ces termes qu’il faut dire les choses. Effectivement, ça correspond d’une manière générale à ce que je disais au tout début. C’est-à-dire, des réformes qui ont été menées depuis trop longtemps, de trop nombreuses années par le seul guide de l’économie budgétaire.

 

Ce qu’on appelle l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam), où on fixe un taux de l’évolution du budget d’une année sur l’autre, non pas en fonction des besoins mais en fonction de contraintes qui imposent ou obligent ensuite les établissements à réaliser des économies.

 

On transfère à l’administratif, effectivement, le soin de mettre en œuvre des contraintes budgétaires et le médical doit s’aligner, doit supporter ces contraintes administratives qui viennent de choix budgétaires. Comme on avait mis en place cette tarification à l’activité, la célèbre T2A que nous avions d’entrée de jeu, Force Ouvrière, critiqué. Nous en avions analysé les risques et les conséquences.


De la même manière, lorsque l’on parle de l’ambulatoire, ce que l’on constate est que ce n’est pas fait pour prendre au mieux la situation de chaque patient en fonction de divers paramètres et des meilleures attitudes pour sa santé mais parce qu’il faut fermer des lits. On renvoie au maximum, en réalité, au titre de l’ambulatoire, des patients chez eux parce que l’objectif était de réduire le nombre de lits.

 

Frédéric Rivière :

 

Les discussions de ce Ségur de la Santé démarrent lundi, est-ce qu’en l’état actuel des choses une journée de mobilisation dans les hôpitaux est toujours à l’ordre du jour ?

 

Yves Veyrier :

 

La fédération Force Ouvrière a déposé un préavis de grève parce que nous sentions bien que les choses pourraient ne pas aller comme nous l’espérions. Maintenant, il y a des annonces qui ont été faites très récemment. Nous allons voir précisément, concrètement, ce que derrière ces annonces nous obtenons en termes de discussions, de négociations effectives avec les organisations syndicales, j’y insiste.

 

Nous verrons à ce moment-là si les choses vont dans le bon sens ou s’il faudra se mobiliser pour se faire entendre puisque nous ne l’avions pas été jusqu’à la crise sanitaire du Covid. Il ne faut pas oublier que depuis plus d’un an, l’ensemble du secteur hospitalier était mobilisé à l’appel des syndicats dont FO.

 

Si nous ne sommes pas entendus malheureusement nous n’avons pas d’autre solution. Je dis « malheureusement » parce que nous ne faisons jamais un appel à se mobiliser pour le plaisir. Nous le faisons quand nous ne sommes pas entendus. Ce qui est malheureux, c’est que nous ne soyons pas entendus.

 

 

 

 

ITW RFI

 

 

 

 

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

Coronavirus - Covid19 / Crise sanitaire / Grève / Prime / Santé

 

Santé

 

         Les hospitaliers ne se contenteront pas de miettes





En vue de la présentation cet été d’un énième plan Santé, le ministre Olivier Véran annonce l’ouverture le 25 mai de discussions sur les questions de rémunérations et de temps de travail des personnels hospitaliers. Les organisations syndicales sont conviées, mais pas que. Ce qui pose un premier problème, réagit FO-Santé. Sans compter que, pour l’instant, aucun cadre n’a été défini pour la rencontre, pas plus qu’un axe clair pour les thèmes épineux, tels les salaires, que le gouvernement entend aborder.

 

Il y a eu les accords de Grenelle, y aura-t-il les accords de Ségur, du nom de la rue où est basée le ministère de la Santé ? Le ministre, Olivier Véran, a annoncé en tout cas, le week-end dernier, dans une longue interview accordée à un hebdomadaire, son intention de lancer un <>Ségur de la Santé, reprenant ainsi l’expression employée par le président de la République en visite le 15 mai dans un hôpital parisien. Le ministre de la Santé donne même la date d’ouverture des discussions : le 25 mai. Et ces discussions seraient censées apporter des éléments pour la construction d’un grand plan santé qui serait présenté cet été.

 

Or, premier couac… Les principales intéressées par des négociations, les organisations syndicales, dont FO-Santé, n’étaient pas au courant et ont appris tout cela par la presse. Autant dire qu’elles sont pour le moins interloquées par cette annonce qui une fois de plus, analysent-elles, illustre, l’étrange conception du gouvernement en matière de dialogue social.

 

Et, plus globalement, ce ne sont pas seulement l’annonce de ce Ségur et sa date qui posent problème. C’est entre autres, le cadre relève Didier Birig, le secrétaire général de la fédération FO des personnels des services publics et de Santé (FO-SPS). Nous refusons que des négociations, notamment salariales, aient lieu en présence de “collectifs“ du secteur Santé, « qui ne représentent qu’eux-mêmes » et qui n’ont pas affirmé leur légitimité, contrairement aux organisations syndicales représentatives, par des élections professionnelles. Le militant note au passage, que les collectifs, eux, avaient été mis au courant, par l’exécutif, du rendez-vous du 25 mai…

 

(Extrait ARTICLE INFO MILITANTE Publié lundi 18 mai 2020 par Valérie Forgeront, journaliste L’inFO militante)

 

FO exige un « périmètre clair » pour la négociation

 

 

smiley   Blog publication, 23 mai 2020, sad 17H47

yes   Documentation, modification & repost 24 mai 2020, 11H42

 

 

 

Ségur de la santé     Il y a une forte attente de l’ensemble des personnels

 

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18 mai 2020 1 18 /05 /mai /2020 16:04
Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, était l’invité de Pascale de la Tour sur LCI.

Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, était l’invité de Pascale de la Tour sur LCI.

Coronavirus - Covid19 / Chômage / CICE / Cotisations sociales / Crise sanitaire / Emploi​​​​​​

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, était l’invité de Pascale de la Tour sur LCI.

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO :

 

« Ce n’est pas en disant qu’on va souffrir qu’on va éviter la crise »
 

 

  • Le Président de la République dit que ça va être compliqué pour l’emploi : « On va souffrir », est-ce que vous le craignez également ?

 

YV

 

J’espère qu’on va tout faire pour ne pas souffrir. Ça commence comme ça ! Parce que si on baisse les bras en disant : « c’est inéluctable, on va souffrir », il est évident qu’on n’empêchera pas. Ce qui nous importe effectivement, c’est d’abord, vous venez de le dire, il y a quand même toujours ce virus, on ne sait pas ce que sera la situation y compris au mois de septembre, octobre, novembre quand tout un chacun imagine que l’économie devrait pouvoir repartir plus fort et plus vite, on ne sait pas exactement ce qu’il en sera au niveau du virus.

 

Donc la question de la protection demeure impérative parce que ce serait bien pire encore si tout à coup il y avait un rebond de l’épidémie. Deuxièmement, il faut tout faire pour éviter la bascule dans le chômage. Il y a eu une aide importante en matière d’activité partielle. Le gouvernement laisse entendre qu’il pourrait réduire cette aide à partir du mois de juin. Nous pensons qu’il est important de maintenir le dispositif d’activité partielle parce que la reprise sera progressive.

 

  • Comment fait-on pour maintenir un emploi dans des secteurs qui ont été très durement impactés ?
  • Quelle solution proposez-vous ?

 

YV

 

Il y a deux aspects. Il y a un aspect national, accompagner la reprise qui sera progressive inévitablement, par de l’activité partielle pour éviter la bascule dans le chômage. Nous pensons aussi, et ça n’est pas nouveau mais c’est encore plus vrai aujourd’hui, que toutes les aides qui vont aux entreprises doivent être conditionnées, évaluées, contrôlées et sanctionnées. Notamment, et en particulier sur la question de l’emploi. Il faut faire en sorte de suspendre les procédures de licenciement parce qu’on voit bien que la situation est utilisée aussi comme un prétexte ou un accélérateur à des dispositions qui étaient déjà, peut-être dans les têtes ou les esprits des actionnaires en matière de restructuration.

 

  • Yves Veyrier, donc supprimer les aides aux entreprises qui licencient ?

 

On avait demandé à ce qu’on supprime le versement des dividendes durant cette situation. On le sait, même en temps normal, c’est 140 milliards d’euros annuels que représentent les aides publiques aux entreprises sous forme d’allégement de cotisations, de crédit d’impôts, pour l’emploi, pour la recherche… On se souvient du CICE en particulier.

 

  • Nous pensons que ces aides d’une manière générale, comme les aides aujourd’hui destinées à surmonter cette crise doivent être conditionnées en matière d’emploi, contrôlées. On ne peut pas accepter qu’on aide une entreprise qui ensuite supprime des emplois et reconstitue des marges et a fortiori verse des dividendes aux actionnaires, ça n’est pas acceptable !

 

 

 

 

ITW  YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

smiley   Blog publication, 18 mai 2020, sad   17H19

 

 

 

 

 

 

 

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1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 11:32
1er mai 2020:   #1ERMAIENFORCE   (vidéo)   Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

Confinement / Crise sanitaire / Droits fondamentaux / Liberté fondamentale / OIT / Santé

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO :

 

La santé au travail doit être considérée comme un droit fondamental

 

 

 

 

 

 

 

 

 

#1ERMAIENFORCE 

 

  • 1er mai 2020 : symbole et réalité de l’engagement syndical

 

Lorsque l’on est syndicaliste, le 1er mai est un réflexe, tant il est le symbole de l’engagement syndical : la solidarité ouvrière, le refus de l’exploitation, l’aspiration à l’émancipation individuelle et collective, l’action collective et l’internationalisme.

#1ERMAIENFORCE

1er mai 2020:   #1ERMAIENFORCE   (vidéo)   Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

yes   Blog publication, 1er mai 2020, enlightened 12H40

 

 

 

 

 

 

 

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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 15:38
Coronavirus et travail en France      L'approche de Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

Retail / Grde distri / Commerce / Commerce alimentaire / Confinement / Crise sanitaire / Énergies / Gants de protection / Livreur / Masques de protection / Nettoyage / Obligation de sécurité / PSA Peugeot Citroën / Respirateurs artificiels / Santé Sécurité au travail / Solutions hydroalcooliques / Transports

 

RFI LE 1ER AVRIL 2020 

 

Coronavirus et travail en France

 

 L'approche de Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière

 

  • « Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, était ce mercredi 1er avril, l’invité du matin de RFI. Mesures de confinement liées au coronavirus, situation sociale des salariés qui travaillent en cette période de pandémie, relance de l’économie... Il répond aux questions d’Arnaud Pontus. » (RFI)

 

19 millions de Français sont obligés de se rendre sur leur lieu de travail.

 

Est-ce qu’on peut, est-ce qu’on doit les mettre à l’abri ?

 

Yves Veyrier 

 

Oui, bien-sûr ! La priorité de l’action de nos syndicats partout dans le pays, y compris en Outre-Mer, est de se préoccuper de la santé et de la sécurisation des salariés mobilisés sur le terrain. Il y a bien-sûr ceux du secteur de la santé, soignants ou non, parce qu’on oublie toutes les interventions d’entreprises sous-traitantes pour le nettoyage, la sécurité, y compris dans les hôpitaux. Bien-sûr toutes les activités qui sont indispensables pour qu’un hôpital fonctionne, notamment la fourniture d’énergie…

 

On parle évidemment en premier des soignants, mais on parle aussi des agents de nettoyage, des livreurs, des ouvriers sur les chantiers, des routiers… il y en a beaucoup !

 

 

YV

 

Oui et c’est la raison pour laquelle notre intervention est double. D’une part, puisqu’on manque de moyens de protection (masques, gel, parois de plexiglas qui ne sont pas encore installées partout dans le commerce de proximité, par exemple). Nous ce que nous disons, c’est concentrons-nous sur les activités indispensables, essentielles à la population. Pour que l’on fasse en sorte de protéger au mieux et de concentrer tous les moyens dont ont besoin ces populations. Le reste, on le met de côté, on se met en confinement.

 

On ferme les entreprises et les services qui ne sont pas essentiels, mais comment choisir ce qui est essentiel ?

 

YV 

 

Je vais vous donner un exemple assez particulier. Plusieurs entreprises dont PSA ont rouvert des lignes non pas pour fabriquer des voitures, mais pour fabriquer des respirateurs artificiels. Les salariés beaucoup moins nombreux, se sont portés volontaires et leurs conditions de travail sont sécurisées pour pouvoir participer à la fabrication de ces respirateurs dont tout le monde a besoin.

On voit bien que sur le terrain, dans les branches, on est capable d’identifier ce qui est indispensable et ce qui ne l’est pas. Concentrons-nous sur ce qui est indispensable, plus vite on viendra à bout de l’épidémie et plus vite on pourra alors se préoccuper de la question de la reprise économique.

 

Le gouvernement dit vouloir garantir la continuité économique du pays, tout en préservant la sécurité sanitaire des salariés, ce n’est pas la bonne réponse selon vous ?

 

YV

 

Le gouvernement tient parfois des discours contradictoires. Par exemple, au titre de la continuité économique, y compris dans des secteurs essentiels, il a pris des ordonnances contre l’avis des syndicats - d’ailleurs y compris les organisations patronales n’étaient pas demandeuses - qui permettent de déroger au temps de travail. C’est-à-dire, allonger la durée de travail jusqu’à 60h par semaine et réduire les temps de repos.

 

C’est l’inverse qu’il faut faire, dans ces secteurs indispensables, il faut plutôt ménager les salariés. Ne pas ajouter au risque épidémique, un risque sur la santé au travail, du fait de trop longues heures de travail ou d’insuffisance de repos, voire d’accidents du travail. Il faut ménager ces salariés.

 

De plus, il y a le discours disant que le confinement est le meilleur moyen d’éviter la propagation de l’épidémie donc tout ce qui n’est pas indispensable doit rester chez soi.

 

Travailler même lorsque vous avez mis toutes les dispositions en place en termes d’organisation du travail qui permettent la distanciation, d’avoir les protections nécessaires…Il y a la question du transport. Il faut aller au travail. Il faut se restaurer. Est-ce que ces moments-là se font aussi en conditions de sécurité, de distanciation, lorsque vous n’avez pas d’autre choix que de prendre les transports en commun.

 

Ce qui n’est pas indispensable, encore une fois, mieux vaut mettre de côté pour venir plus rapidement à bout de l’épidémie parce qu’on aura confiné d’une part et assuré l’essentiel dans de bonnes conditions. La question de la reprise économique reviendra plus rapidement donc le coût économique sera moindre.

 

Le ministre de l’Économie a appelé les entreprises à verser une prime aux salariés qui sont présents, est-ce que c’est une bonne réponse ?

 

YV

 

 C’est une bonne réponse, où bien-sûr, ceux qui pourront la percevoir s’en satisferont. On a mis en garde à ce que ce ne soit pas une prime contre un risque, il ne faut absolument pas que ce soit une prime de risque. Il faut que cette prime n’empêche pas qu’on applique toutes les précautions, toutes les dispositions pour protéger la santé.

 

Ensuite, on va se confronter à une autre difficulté, tout le monde ne percevra pas cette prime au même niveau, voire pas du tout selon la santé financière des entreprises. Ce qui nous paraît important, c’est que toutes les professions, qu’on ne voyait jamais auparavant : livreurs, chauffeurs routiers, caissières… tous ces petits métiers qu’on ne voit pas habituellement.

 

Eh bien on s’aperçoit qu’ils sont essentiels à la population. Au sortir de cette crise, il faudra absolument un grand plan de reconsidération, de revalorisation de métiers essentiels y compris sur le plan de la rémunération ; parce qu’on s’aperçoit d’un coup qu’ils sont des métiers extrêmement importants.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

  

smiley Blog publication, 1er avril 2020, 17H12

 

 

Coronavirus et travail en France      L'approche de Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière
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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 18:20
Yves Veyrier, Secrétaire général de FO, était...
Yves Veyrier, Secrétaire général de FO, était...

Accident du travail / Chômage partiel / Commerce / Confinement / Congés Payés / Coronavirus - Covid 19 / Crise sanitaire / Droit de retrait / Durée du travail / Fonction publique / Masques de protection / Négociation collective / Négociation de branche / Obligation de sécurité / Santé Sécurité au travail / Solutions hydroalcooliques / Transport routier de marchandises / Transports / Travail le dimanche  / Retail / Grde distri

 

 

 

 


Yves Veyrier, Secrétaire général de FO, était, le lundi 30 mars sur :franceinfo TV dans « L’Instant Politique », l’invité de Gilles Bornstein.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

smiley  Blog publication, 30 mars 2020, 19H28

 

 

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO, était...
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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 14:43
ITW YV:       « La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! »

Société / Commerce / Condition de travail / Temps de travail / Coronavirus / Droit de retrait / Santé-Sécurité au travail / Smic / Temps de travail / Transports  / CSE /  I RP / Syndicat

 

ITW YV

FRANCEINFO LE 20 MARS 2020

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière, réagissait à l’annonce d’une prime de 1 000 euros pour les salariés mobilisés en pleine crise du Covid-19, sur France info radio, vendredi 20 mars dans le « 21h-minuit » avec Olivier Delagarde.​​​​​​​​​​​​

 

 

  • Yves Veyrier

« La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! »
 

 

Olivier Delagarde :   Qu’est-ce que vous pensez de cette idée ?

 

Yves Veyrier :

 

Ecoutez, franchement, je n’en comprends pas le sens. J’espère ne pas comprendre que ce qu’on est en train de nous dire c’est que là, où, malgré que les conditions de sécurité et santé ne seraient pas garanties, on vous donne une prime pour venir travailler. J’espère que ce n’est pas une prime en échange d’un risque pour la santé parce que nous ne sommes pas en capacité de mettre tout ce qu’il faut en œuvre pour protéger la santé et la sécurité des salariés. Si la question est de dire, on s’aperçoit aujourd’hui qu’il y a des métiers essentiels qui sont mal rémunérés, et ils le sont depuis longtemps. On parle beaucoup du commerce, des agents à la caisse, les vendeurs, les vendeuses qui sont au contact de nombreux clients toute la journée. Ce sont des métiers qui sont souvent des contrats à durée déterminée, rémunérés au Smic, qui sont mal considérés. Si on nous dit enfin qu’on s’aperçoit qu’il faut les reconsidérer, les rémunérer beaucoup mieux qu’ils ne le sont jusqu’à maintenant, mais ça de façon pérenne, OK ! Mais si c’est en contrepartie du fait qu’on a besoin d’eux alors qu’on n’a pas tout mis en œuvre pour assurer leur santé et leur sécurité, je ne le comprendrais pas.

 

O.D :  Vous appelez tous les salariés à exercer leur droit de retrait, comme vous le faites d’ailleurs FO transports appelle les chauffeurs à ne plus rouler à partir de lundi ?

 

Y.V :  Non, ce qu’on appelle, y compris dans les transports, c’est un appel au secours pour pouvoir continuer justement d’assurer dans les meilleures conditions, les métiers qui sont aujourd’hui essentiels pour l’approvisionnement tout au long de la chaîne. Les salariés savent qu’ils ont un rôle majeur. On applaudit tous les soirs les agents des services de santé, bien-sûr qu’on a besoin d’eux. Si on tombe malade, si un chauffeur routier ou une caissière tombent malades, ils ont besoin de se faire soigner. On n’attend pas qu’ils exercent leur droit de retrait. Eh bien, il faut qu’on considère de la même façon ceux et celles qui sont essentiels aujourd’hui, et qu’on mette le paquet !

 

O.D :  Ce n’est pas une façon de mettre le paquet que de leur proposer cette prime ?

 

Y.V :  Ce qu’il faut, c’est d’abord les protéger ! Qu’on dise qu’il faut qu’ils soient mieux rémunérés tant mieux. Mais la prime, elle ne protège pas ! Vous comprenez ? Il y a des choses qui bougent enfin, tant mieux ! ça s’améliore petit à petit, mais pas assez ! Les chauffeurs routiers ce qu’ils demandent, c’est qu’il y ait une décision tout de suite. Plutôt que de parler des congés ou de l’allongement de la durée du travail, qu’on mette tous les moyens pour qu’on ouvre les sanitaires, qu’ils aient des points d’eau, qu’ils puissent accéder, quand ils livrent, aux sanitaires, se laver…

 

O.D :  Elisabeth Borne l’a annoncé sur France info. Est-ce que vous comprenez le souhait du gouvernement de maintenir une activité économique tout de même la plus élevée possible ?

 

Y.V : La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! Elles sont nombreuses déjà. Il y a beaucoup d’activités importantes, toute la chaîne de la logistique. Pour que vous puissiez acheter du beurre ou une baguette de pain, il faut des transporteurs, il faut des vendeurs, des entrepôts, du conditionnement… On voit bien qu’il y a beaucoup de fonctions qui sont importantes, il faut se concentrer sur celles-là. Dans les quinze jours, trois semaines qui viennent les pouvoirs publics doivent mettre le maximum là-dessus pour qu’on assure les garanties en matière de santé et de sécurité. Nous on se charge de négocier avec les entreprises les meilleures conditions en termes d’organisation de travail et cetera. Et une fois qu’on aura assuré ça, on verra pour le reste ! Il sera temps de voir pour le reste.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

smiley   Blog publication, 21 Mars 2020, 16H14

 

 

 

ITW YV:       « La priorité dans l’immédiat c’est d’assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de santé, les activités qui sont essentielles ! »
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9 mars 2020 1 09 /03 /mars /2020 15:15
© F. BLANC

© F. BLANC

Société / Age pivot / Assurance chômage / Négociation collective / Protection sociale / Retraite par points / Retraites / Smic / Syndicat

 

LA TRIBUNE D’YVES VEYRIER (FO), LE 8 MARS 2020, DANS L’OPINION

 

Publié lundi 9 mars 2020 par Yves Veyrier

 

Yves Veyrier, Secrétaire général de FO :

 

« Contre l’étatisation de la protection sociale »


 

  • La presse s’est fait l’écho, ces derniers jours, de la réunion du 19 mars entre les secrétaires généraux et présidents des confédérations syndicales et des organisations patronales.
  •  

 

Une telle réunion n’est pas une première. Elle revêt cependant, dans le contexte de la réforme des retraites, une signification particulière. Elle est en effet le produit d’échanges entre nous, parties prenantes du paritarisme, interrogeant sur l’espace laissé demain à la liberté de négociation collective et à la liberté contractuelle, à leur rôle, selon nous indispensable – tant sur le plan démocratique qu’économique et social.

 

Contrairement à ce qui a pu être écrit, il ne s’agit pas, pour FO d’une réunion pour discuter de la gouvernance du futur système universel de retraite. Pour deux raisons.

 

La première est que nous demeurons opposés à ce projet. Outre qu’il rendrait plus difficile et incertain l’acquisition des droits à la retraite, il conduirait, selon nous, à l’étatisation de la protection sociale, en plaçant l’ensemble du système de retraite et ses paramètres (valeurs du point, âge d’équilibre, taux de malus et bonus associés), sous la tutelle, en dernier ressort, de l’État.

 

La seconde est que si nous voulions discuter de la mise en œuvre de sa gouvernance, le cadre en est déjà trouvé : celui de ladite conférence de l’équilibre et du financement. Or, étant elle-même sous tutelle des pouvoirs publics, y incluant la Cour de comptes, elle illustre cette dérive dont il nous semble essentiel de débattre librement et de s’affranchir.

 

Impasse. Au demeurant, si FO, qui avait alerté sur l’impasse à laquelle elle aboutissait, a décidé d’en sortir, c’est bien parce que cette tutelle s’est précisée un peu plus encore avec la lettre du Premier ministre, adressée aux interlocuteurs sociaux le 29 février dernier, à la suite de sa décision de recourir à l’article 49-3. Il y fait en effet l’injonction que la conférence poursuit ses travaux, devra proposer… des mesures permettant d’assurer l’équilibre du système de retraite et, à ce titre, notamment celles consistant à demander aux Français de travailler plus longtemps limitant la pénibilité à un accompagnement individualisé.

 

Comment ne pas faire le parallèle avec la lettre de cadrage de l’assurance chômage et les ingérences répétées des pouvoirs publics dans le cours d’une négociation dont ils avaient à l’évidence décrété et fait en sorte qu’elle n’aboutisse pas ?

 

FO avait contesté les contraintes de la conférence du financement : proscrire toute mesure pouvant entraîner une hausse du coût du travail est nier le rôle du syndicat et de la négociation collective de la rémunération du travail.

 

Cela vaut pour le salaire lui-même quand le gouvernement privilégie la prime d’activité à l’augmentation du Smic et bloque l’extension des accords négociés dans les conventions collectives de branches qui ne satisfont pas à sa doctrine issue de la loi et des ordonnances travail.

 

Cela vaut pour les cotisations consacrées à la protection sociale, de la formation professionnelle à l’assurance chômage et, aujourd’hui, aux retraites.

 

 

 

YVES VEYRIER

  •   Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 09 mars 2020, 15H26

 

 

 

Yves Veyrier : « Contre l’étatisation de la protection sociale »
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6 février 2020 4 06 /02 /février /2020 14:57
L'interview d'Yves Veyrier par @CNEWS -...

 

Société / Age pivot / Droit de grève / Pénibilité / Retraite complémentaire / Retraite par points / Retraites / Sécurité sociale

 

  • L’interview d’Yves Veyrier, Secrétaire général de FO, sur CNews
  • Le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Yves Veyrier, était l’invité de Gérard Leclerc dans La Matinale sur CNews.

 

« Ce sont les syndicats comme FO qui ont la main, qui ont analysé précisément le contenu de cette réforme. Nous n’avons jamais été contredits. Le Conseil d’État nous dit que nous ne nous sommes pas trompés. »

Yves Veyrier, Secrétaire général de Force Ouvrière.

 

 

 

YVES VEYRIER

Secrétaire général de Force Ouvrière

 

Marc Blondel


« Est-ce que nous ne devrions pas nous réapproprier la gestion des cotisations sociales (Salaire différé) ?


C’est ainsi que s’interrogeait Marc Blondel Secrétaire général de la CGT-FO au lendemain du combat contre le plan Juppé mené en 1995.

 


Aujourd’hui, compte tenu que le projet gouvernemental de retraite à points ouvre la porte aux fonds de pension, cette question se pose avec encore plus d’acuité.

 

  • Aussi, ne faut-il pas commencer par rappeler que « l’Assurance sociale » est d’abord une œuvre syndicale considérable ?


Celle-ci a pris racine en décembre 1918 dans le programme de la CGT.


En effet, ce programme fixait, entre autres, comme objectif : « extension de l’Assurance sociale, avec régime unique, gestion par les assurés, répartition… »


En février 1921 le CCN de la CGT revendique :

 

« Un système général d’assurances sociales couvrant tous les risques encourus par les salariés : accidents, maladie, chômage, invalidité, vieillesse, étant entendu que les organisations syndicales ouvrières seront admises à prendre part à la gestion… ».

 


Les éléments historiques cités ci-dessus sont extraits du livre très documenté de Gérard Da Silva : GEORGES BUISSON (Sécrétaire de la CGT de 1929 à 1946) Père de la sécurité sociale édité chez L’Harmattan.


Sa lecture me semble utile pour mener le combat actuel. Afin de tenter d’en persuader les uns et les autres, j’en publierai quelques extraits dans les jours à venir.

 

Jean Jayer

4 février  020· 

 ​​​​​​

smiley   Blog publication, 06 février 2020, 15H12

 

 

 

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 11:17
Réforme des retraites : « Le gouvernement ne maîtrise pas le sujet », déplore Yves Veyrier

 

Retraite par points / Retraites

 

ITW Yves Veyrier

 

Réforme des retraites :

 

« Le gouvernement ne maîtrise pas le sujet », déplore Yves Veyrier, Secrétaire général de FO

 

 

Sur la conférence de financement, "je n'ai pas de modalités précises", déplore Yves Veyrier 
 


« La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas. Vendredi, des centaines de milliers de personnes ont défilé en France. Jeudi, une conférence de financement est prévue avec les syndicats. Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, reste indécis sur sa participation à la réunion. » 

 

 

 

YVES VEYRIER

       Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

laugh   Blog publication, 27 janvier 2020, 11H34

 

 

 

Réforme des retraites : « Le gouvernement ne maîtrise pas le sujet », déplore Yves Veyrier
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6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 17:57
(C News)  - ITW d'Yves Veyrier ce matin

Emploi / Grève / Réforme / Retraite par points / Retraites / Syndicat / Manif

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 06 janvier 2020, 18H03

 

 

 

(C News)  - ITW d'Yves Veyrier ce matin
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