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12 octobre 2019 6 12 /10 /octobre /2019 15:28
Joseph Ponthus    « Je veux offrir dignité et noblesse aux ouvriers qui nourrissent la France »

Société / Emploi /  CONDITIONS DE TRAVAIL /  Agroalimentaire / Littérature

 

Joseph Ponthus

Joseph Ponthus

 

« Je veux offrir dignité et noblesse aux ouvriers qui nourrissent la France »

 

  • L’union départementale FO du Morbihan a invité le 1er octobre dans ses locaux l’écrivain-ouvrier Joseph Ponthus pour une soirée-débat. Son premier roman « A la ligne », paru en janvier dernier aux éditions de la Table Ronde, est une sorte d’épopée poétique qui raconte ses trois années d’intérimaire dans l’agroalimentaire breton.

 

La rencontre, qui a duré près de trois heures, a été l’occasion d’échanges sur les thèmes du travail et de la précarité et bien sûr de l’intérim, secteur dans lequel se déroulent actuellement les élections professionnelles.

 

Joseph Ponthus, pipe au bec, est venu en voisin. C’est la fin d’après-midi, à une heure à laquelle, il y a quelques mois encore, il était près d’aller au lit pour embaucher à 2 heures du matin. Vêtu d’un jean, d’une veste de foot et de baskets, il a le tutoiement systématique. Et il est content d’être là. « Ça me tient à cœur d’être dans un syndicat avec des militants, explique-t-il.

Il y a encore des lieux d’émancipation et de culture populaire ».

 

Dans la salle, une vingtaine de militants sont venus débattre avec l’écrivain-ouvrier autour de son ouvrage qui raconte trois ans d’intérim dans l’agroalimentaire breton. Pierrick Simon, secrétaire général de l’union départementale FO du Morbihan, est à l’initiative de cette soirée. C’est la première fois qu’il invite un écrivain. L’objectif est d’échanger sur les thèmes de la précarité, du travail, de la pénibilité mais aussi de la littérature.

« Les problèmes de covoiturage, la paye le 11 du mois, la pénibilité du corps, c’est une problématique qui résonne ici, a-t-il expliqué en préambule. C’est aussi partager le plaisir d’une lecture ».

 

 

 

A la tribune également, Mathieu Maréchal, délégué central FO chez Randstad et coresponsable de la branche FO-Intérim. A ses côtés Solène, libraire indépendante à Lorient, lit quelques morceaux choisis. L’occasion de mettre en valeur la forme d’écriture très particulière d’« A la ligne », sans aucune ponctuation, « un mélange de poésie et de slam, un style presque jamais utilisé », souligne-t-elle. Ainsi « L’usine serait ma Méditerranée sur laquelle je trace / Les routes périlleuses de mon Odyssée / Les crevettes mes sirènes / Les bulots mes cyclopes / La panne du tapis une simple tempête de plus / Il faut que la production continue. »

 

  • La pause-pipi encore au cœur du combat syndical


Joseph Ponthus n’a pas écrit pour dénoncer, mais pour décrire la vie à l’usine. « Je voulais aussi faire de l’usine quelque chose de beau, explique-t-il. Et je ne voulais pas scier la branche qui m’a fait manger, ni mettre 25 personnes au chômage. »

 

Dans son ouvrage, il ne cite aucun nom, aucune enseigne. « L’usine est un personnage, et c’est la même matrice quelle que soit l’usine », estime-t-il.

 

Mais dans la salle, les militants ont reconnu les lieux évoqués et obtiennent confirmation.

Chacun y a travaillé, ou connaît quelqu’un qui y a travaillé. Quand il raconte ses difficultés pour faire changer ses bottes trouées un mercredi alors que le jour des bottes, c’est… le mardi, des murmures entendus se font entendre. Idem quand il évoque le jeu de ping-pong entre l’abattoir et l’agence d’intérim pour obtenir un équipement de protection individuelle étanche. Dans le public, une auditrice témoigne et approuve.


La discussion a aussi porté sur la question du temps, l’autre personnage principal de ce livre.

 

« On n’a jamais le temps, ajoute l’auteur. Le pire poste, c’est d’être assis face à une horloge. A la pause, les seuls mots c’est combien de tonnes il reste, ou à quelle heure on va finir ? »

 

Les conditions de travail semblent parfois d’un autre temps. A l’abattoir, la première grande grève a eu lieu en 1976 « quand le patron a voulu imposer l’heure de la pause-pipi ». Nouvelle tentative et nouvelle grève en 1995. C’est aujourd’hui encore une question centrale. « Officiellement c’est possible de la prendre tout le temps, mais il faut trouver un chef pour te remplacer, car la chaîne continue à avancer et tes collègues ont déjà leur boulot à faire », explique Joseph Ponthus.

J’ai vu des mecs venir travailler en couche culotte, ça a un coût et ils ont tellement honte de les porter qu’ils les planquent dans leur casier. » Annie, qui a vécu ces grèves en tant que secrétaire à l’UL FO de Quimperlé, approuve.

 

  • Un livre sur la précarité en 2019


Autre thématique abordée, les maladies professionnelles et les accidents du travail. « En trois ans, j’ai vu partir quatre personnes, deux à 58 ans et deux à 63 ans », raconte Joseph Ponthus. Il a aussi vu des doigts coupées, des jambes sciées. Les discussions ont aussi évoqué ces employeurs prêts à dissimuler les accidents pour ne pas faire monter les statistiques et par là même leur taux de cotisation ATMP, quitte à payer des blessés ou des témoins.

 

Comme dans chacune de ses interventions, l’ouvrier-écrivain à la barbe rousse et au regard clair a rendu hommage à ses anciens collègues, qui sont restés des copains. « Ils m’ont appris sur moi, ma résistance insoupçonnée, la solidarité, le travail, explique-t-il. Personne n’est là par choix mais pour les sous. Je veux offrir dignité et noblesse aux ouvriers qui nourrissent la France et ne s’autorisent pas à parler de leur statut. »

 

Quand à la sortie de son livre il leur a annoncé qu’il avait quelque chose à leur dire, ils lui ont tous lancé « t’as trouvé un vrai travail ! ». « Comme si ce n’étaient pas eux qui faisaient le plus vrai travail du monde », lâche Joseph Ponthus, qui a dédié son ouvrage aux prolétaires de tous les pays.

 

Un militant a fait un parallèle avec la détresse de certaines employées de l’aide à domicile. « J’ai reçu des témoignages d’infirmières ou de caissières qui se reconnaissent dans le livre, explique Joseph Ponthus. Ça parle de la précarité en 2019, que tout le monde éprouve pour soi ou dans son entourage. Si ça marche, c’est le pouvoir de la littérature. Si j’avais fait un témoignage à charge, ce ne serait ni le même livre, ni le même succès. »

 

  • Redonner une conscience de classe aux ouvriers

 

  • Et s’il avait les moyens de changer les choses, que ferait-il, lui demande une auditrice ?

 

« Je redonnerais une conscience de classe à l’ouvrier, lance-t-il. Que déjà les ouvriers se considèrent en tant qu’ouvrier, on peut être une force de lutte pour faire plier le patronat. »

 

Celui qui en arrivant à l’usine avait en tête les vieilles photos de Billancourt n’a pas retrouvé ce collectif. « Les entrées sont décalées selon les postes et toutes les pauses sont décalées d’autant, déplore-t-il. L’abattoir fait 10 hectares, je connaissais 25 personnes. Le capital a gagné. J’ai vu des travailleurs s’identifier par leur poste de production, ou pire par le client à qui leur ligne de production était destinée. »

 

L’ouvrier devenu écrivain dénonce aussi l’omerta qui règne sur l’agroalimentaire breton. Il s’est retrouvé au chômage après avoir envoyé son livre à la direction. « J’ai témoigné dans une série qu’Arte prépare sur l’histoire de la classe ouvrière en Europe, explique-t-il.

Nous sommes allés filmer devant une usine de poisson, en restant sur la voie publique. Dès que les caméras ont commencé à tourner, des gros bras sont arrivés, puis la police. Le journaliste n’avait jamais vu ça, ni en Russie, ni au Nord de l’Angleterre. ».

 

Il évoque aussi le refus de la direction de voir les ouvriers s’émanciper.

 

« Pour eux, c’est inententable de venir là avec la littérature, dénonce-t-il. Dans l’un des abattoirs où j’ai travaillé, les mecs se passent le bouquin sous le manteau comme si c’était interdit. Ils s’y sont reconnus et l’offrent à leur tour. Des ouvriers m’ont même écrit pour me dire qu’ils avaient démissionné pour entamer une formation de libraire. »


La soirée s’est terminée par l’internationale, avant une séance de dédicaces.

 

Avec Joseph Ponthus

 

 

( **Paroles de participants)


Régis, 62 ans.

 

Je représente FO dans des organismes de prévention des accidents du travail et l’agro c’est tous les jours. Je n’ai pas encore lu le bouquin mais j’en ai beaucoup entendu parler. Qui n’a pas travaillé dans l’agro ici ? Même le maire de Vannes y est passé. Il retentit à tous les niveaux. J’ai une copine qui travaille dans l’aide à domicile qui s’y retrouve aussi. Je suis surpris de voir qu’il a un tel effet boule de neige.

 

David, 54 ans, secrétaire FO de l’UL de Pontivy


Je suis délégué syndical FO dans le transport frigorifique, un secteur dans lequel les intérimaires sont en force aujourd’hui. Et c’est encore de l’agro puisqu’on travaille essentiellement ce secteur. Je n’ai pas encore lu le livre mais c’était très bien de faire venir cet auteur. C’est le genre de débat que tous les salariés qui se sentent seul devraient suivre.

 

Gaëtane, retraitée et membre de la commission juridique de l’UD.

 

Je suis une grande lectrice et j’aime la belle littérature. J’étais juriste en cabinet d’avocats mais je me sens concernée par le monde ouvrier car j’en viens. Ce livre est universel. Il parle de l’intérim aujourd’hui mais il raconte aussi l’histoire de ma maman qui partait travailler au port de pêche de Lorient. Elle triait le poisson la nuit, parfois elle s’évanouissait de fatigue. En fait tout le monde est en souffrance dans l’agroalimentaire, même les cadres.

 

Marc, 46 ans, intérimaire.

 

Je ne suis pas très littéraire, je lis très peu de bouquins. Mais j’avais entendu parler d’« A la ligne » à la radio. En tant qu’intérimaire, ça m’a parlé et je l’ai lu. J’ai travaillé dans l’industrie, pas dans l’agro, mais je me suis retrouvé, on est des bêtes de charge, de la chair à canon. Les patrons, ils s’en foutent de ce qui nous arrive. En plus le style est très facile à lire. C’est super de pouvoir échanger avec l’auteur. Je vais le relire, différemment. Et j’espère que ce livre ça fera changer les consciences.

 

Sourcing: Clarisse Josselin, in fo.fr

 

À la ligne, sous-titré Feuillets d'usine, est un roman de Joseph Ponthus paru le 3 janvier 2019 aux éditions de la Table ronde et ayant reçu la même année le grand prix RTL-Lire et une sucession d'autres pri

smiley   Blog publication, 12 octobre 2019, 16H50

 

Joseph Ponthus    « Je veux offrir dignité et noblesse aux ouvriers qui nourrissent la France »
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25 août 2019 7 25 /08 /août /2019 16:41
La révolution expliquée à Marianne      Entre mythe et histoire

CULTURE


[Livre]

 

La révolution expliquée à Marianne

 

 Entre mythe et histoire

 

  • Une question pour commencer : " si on vous dit « révolution », à quoi pensez-vous en premier ? Et si on y met une majuscule ? "

 

C’est l’enjeu de cet ouvrage, redécouvrir l’idéal révolutionnaire de 1789, comprendre pourquoi cette révolution-ci est une référence, tout en battant en brèche certaines idées reçues à son sujet.

 

Ainsi, chaque chapitre évoque une thématique, un angle à travers lequel on peut lire la Révolution : en quoi elle fut et reste un modèle, quelle fut sa force, la place de la bourgeoisie, celle des femmes, accoucha-t-elle de la République, quel rôle jouèrent des personnages comme Louis XVI, Robespierre, Bonaparte, comment s’empara-t-elle de la question de la propriété, de la religion, de l’esclavage, fut-elle violente, militariste, combien de temps dura-t-elle…

 

Les lectures peuvent être variées selon les exégètes ou les époques. Il n’en demeure pas moins que ce qui fait sa spécificité c’est qu’elle façonne un monde neuf, un changement total.

 

  • C’est un temps de rupture qui fonde les bases d’une société dans laquelle nous vivons encore.

 

Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

 

  • La révolution expliquée à Marianne, Jean-Marc Schiappa. Éditions François Bourin, 236 pages, 16 euros.

Le mot « révolution » est un mot qui a enthousiasmé des générations, mais aussi un mot qui a fait peur.

 

Aujourd’hui, c’est surtout un mot galvaudé, la plus petite réforme ou innovation, dans quelque domaine que ce soit, étant considérée comme « révolutionnaire ».

 

Comment redonner du sens à ce mot ? ..

heart   Blog publication, 25 aout 2019, 17H47

 

 

 

 

 

 

La révolution expliquée à Marianne      Entre mythe et histoire
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25 août 2019 7 25 /08 /août /2019 15:49
« Le plus difficile dans une histoire, c’est de savoir la terminer »

CULTURE



 

[Livre]

 

La Cité des hommes saints 

 

« Le plus difficile dans une histoire, c’est de savoir la terminer »


 

Voici le dernier opus de la trilogie initiée avec La Table du roi Salomon. Nous y retrouvons l’ordre national des quêteurs toujours aux prises avec la multinationale Voynich dans la course à l’Artefact.

 

Après l’Angleterre et l’Espagne, après l’Afrique, nos héros partent pour l’Amérique du Sud afin de continuer leur chasse au trésor, à la recherche de la cité des hommes saints. C’est dans cette cité que doit reposer la véritable table du roi Salomon, l’autel du Nom, qui dissimule la formule cabalistique du nom de Dieu et contient un immense pouvoir pour qui saurait la déchiffrer.

 

Ce troisième tome est un épisode plein de rebondissements, où les découvertes s’enchaînent, où les masques tombent, où ce qui était perdu est retrouvé, pour le meilleur et pour le pire.

 

La quête semble donc sur le point de s’achever mais tout bon quêteur vous le dira, la fin de l’une n’est que le début de l’autre car la quête idéale n’a pas de fin.

 

Et c’est tant mieux puisque, au fond, peu importe les réponses, ce sont les questions qui comptent, pour que toujours quelqu’un dise : je te répondrai volontiers mais je connais une bien meilleure histoire…

 

Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

 

Une légende raconte que sept moines ermites, ayant vu en songe des Berbères qui attaquaient le royaume wisigoth de Tolède, un cimeterre à la main et le nom d'Allah aux lèvres, traversèrent l'océan en direction du couchant.

 

Ils avaient pour mission de mettre en sécurité un trésor immense qui se trouvait enfoui depuis des lustres sous les fondations d'un monastère tolédan : la Table du roi Salomon, le cadeau empoisonné de Lilith, l'incomparable reine de Saba. Ils fondèrent en Amérique la mythique Cibola, une cité protégée par la main de Dieu. Nul jusqu'à présent n'était parvenu à localiser cette ville qui, dans l'imaginaire collectif, regorgeait de richesses et de reliques magiques et où les hommes vivaient en parfaite harmonie.

 

On sait désormais qu'elle se trouve dans le Valcabado (une petite république d'Amérique du Sud), nichée au coeur de la forêt vierge, et c'est donc là que se déroulera l'affrontement final entre le Corps national des quêteurs — l'institution secrète madrilène chargée de localiser et rapatrier les oeuvres du patrimoine espagnol éparpillées à travers le monde — et la multinationale Voynich, ou plus précisément la puissance occulte qui la manipule.

 

Après moult péripéties, la Table de Salomon trouvera enfin son maître, et cette plongée au coeur de l'histoire de l'art, qui sait si bien mêler érudition et imagination, une envoûtante conclusion.
 

  • La Cité des hommes saints, Luis Montero Manglano. Éditions Actes Sud, 618 pages, 24 euros.

smiley   Blog publication, 25 aout 2019, 16H58

 

 

 

 

 

 

 

« Le plus difficile dans une histoire, c’est de savoir la terminer »
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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 14:22
[Livre]   -    Bug (livre 2)     Reboot pour l’humanité ?

CULTURE / Livre 


[Livre]

 

Bug livre 2 

 

Reboot pour l’humanité ?
 

 

  • Voici la suite attendue de la nouvelle saga de Bilal. On retrouve le héros principal, Kameron Obb, accompagné de sa partenaire d’infortune, le médecin Junia Perth, déterminée à sauver sa fille, otage aux mains de la mafia.

 

Car la poursuite engagée contre lui dans le premier opus continue : détenteur de l’ensemble des données numériques de la planète depuis qu’un parasite extra-terrestre l’a colonisé, il est la cible de toutes les factions qui se partagent le pouvoir sur terre : gouvernements, sectes religieuses, groupes idéologiques et autres organisations criminelles.

 

On apprend comment la station orbitale a été « attaquée » et l’enjeu qui semble se jouer autour de la lune. On découvre aussi que les tâches bleues qui s’étendent sur le corps de Obb sont contagieuses et permettent une sorte de connexion wifi entre affectés.

 

Bilal nous fait de nouveau réfléchir sur le devenir de l’homme et son addiction à la technologie : implanté-augmenté, il devient inopérant-mourant quand il est déconnecté.

 

L’intrigue progresse lentement et de nombreuses questions restent ouvertes :

 

  • Quel groupe va prendre le dessus ?
  • Qui est ET et que veut-il ?
  • Que va devenir Obb et l’humanité en général ?

 

Suite au prochain épisode.

 

 

 

Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

Enki Bilal, l'auteur
  •  
  •  
  • Bug livre 2, Enki Bilal, Éditions Casterman, 76 pages, 18 euros.
     

heart   Blog publication, 18 aout 2019, 15H30

 

 

 

 

 

 

 

[Livre]   -    Bug (livre 2)     Reboot pour l’humanité ?
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18 août 2019 7 18 /08 /août /2019 13:57
[Livre]    -   Enferme-moi si tu peux     Un autre état de conscience

IDÉES / Livre


[Livre]

 

Enferme-moi si tu peux

 

Un autre état de conscience

 

  • Comme Magritte aurait pu le dire, ceci n’est pas un livre sur l’art. Ce n’est pas non plus une série de biographies ou un catalogue d’exposition, ni une BD ou un livre d’histoires…

 

  • Mais alors, qu’est-ce donc ?

Un peu tout cela sans doute.

 

Quand Dubuffet invente la notion d’art brut, il regrette aussitôt de définir une production qu’il est impossible de borner car c’est un art de la marge, réfractaire à la mise en case parce que multiforme, affranchi des règles.

 

On découvre ici six artistes à l’histoire à la fois différente mais si proche : la création artistique s’est imposée à eux, ils ont eu un déclic, une révélation qui les a guidés dans leurs réalisations, presque malgré eux.

 

Leur œuvre n’est pas faite pour se montrer, c’est une création d’abord intime qui donne à voir ce que chacun porte en soi-même. Il n’y a pas d’intention, de message, il n’y a que l’acte, le faire, qui importe.

 

L’art devient ainsi une transcendance, une libération, une catharsis, un moyen de vivre qui met dans la lumière une minorité invisible et exclue.

 

Le livre est à lui seul une belle œuvre, autant dans le trait, le texte, les couleurs que dans la mise en scène qui transporte le lecteur dans le pays mental de chaque artiste en s’affranchissant à son tour des codes.

 

  • C’est une lecture qui questionne sur la folie, qui nous plonge dans l’inconnu, le non-expliqué, l’univers de l’ouvert et du possible.

 

Gare au vertige !

 

 

 

Sourcing:  CORINNE KEFES, in fo.fr

 

  • Enferme-moi si tu peux, Pandolfo et Risbjerg, Éditions Casterman, 167 pages – 23 euros.
     
[Livre]    -   Enferme-moi si tu peux     Un autre état de conscience
  • heart   Blog publication, 18 aout 2019, 15H05

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[Livre]    -   Enferme-moi si tu peux     Un autre état de conscience
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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 16:07
Livre     Questions de sciences      Dis, pourquoi… ?

IDÉES / Connaissances / Livre - Lire


 

Livre 

 

Questions de sciences

 

 Dis, pourquoi… ?
 

 

  • En un peu plus de questions que de jours qu’il aura fallu à Mr Fogg pour faire le tour du monde, l’ouvrage présente un tour d’horizon varié sur le fonctionnement des choses qui nous entourent.
  • Avec pour objectif non pas la lune, mais un partage des connaissances entre les candides que nous pouvons être et les scientifiques qui savent presque tout.

 

C’est avec beaucoup d’humour, un brin de poésie et une pointe de philosophie que l’auteur nous démontre que la curiosité n’est pas toujours un vilain défaut.

 

Autour de grandes thématiques, comme l’univers, les lois physiques, l’homme, les animaux et les plantes, mais aussi la linguistique, l’histoire, la sociologie, on découvre la réponse à de nombreuses questions qu’on a pu se poser, ou pas…

 

Alors embarquez pour explorer le monde et savoir, par exemple, pourquoi il ne faut pas frotter sa carte bancaire quand elle ne fonctionne pas, pourquoi les fils s’emmêlent toujours, pourquoi on a peur au cinéma ou encore d’où viennent les bulles de champagne…

 

  • Bon voyage !

 

Sourcing: CORINNE KEFES, in fo.fr

 

Lire ouvre l'esprit

 

 

Questions de sciences, Muriel Florin, CNRS éditions, 316 pages – 10 euros.
 

 

heart    Blog publication, 11 aout 2019, 17H13

 

 

 

 

 

 

Livre     Questions de sciences      Dis, pourquoi… ?
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11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 15:26
Le salaire de la peine – Le business de la souffrance au travail - Hélas, il semble urgent de ne rien faire !

SOCIETE / CULTURE / Livre

Livre 

Le salaire de la peine

  •  Le business de la souffrance au travail

 

  • Hélas, il semble urgent de ne rien faire !


 

Lorsqu’en 1998 survient une vague de suicides sur le lieu de travail, la question de la souffrance au travail devient un sujet médiatique. Les entreprises tentent alors de trouver des solutions et font appel à des consultants extérieurs pour élaborer des kits de préconisations.

 

Le résultat : des sociétés de consulting prospères et des situations inchangées dans les entreprises.

 

La raison : les solutions apportées, quand elles sont adaptées, sont souvent peu mises en place, la direction souhaitant rarement remettre en question son organisation. On privilégie donc l’idée de réussite plutôt que le sens, l’optimisation plutôt que le bien-être, la quantité plutôt que la qualité, car le bonheur n’est-ce pas la rentabilité ?

 

  • On essayera ainsi de changer l’individu plutôt que l’organisation du collectif.

 

Aujourd’hui, cette organisation a évolué, accentuant nomadisme et mobilité, encourageant la polyvalence perpétuelle et déstructurant les anciens repères du travail.

 

 

car le bonheur n’est-ce pas la rentabilité ?

 

 

Celui-ci perd alors du sens, les objectifs deviennent impossibles, l’isolement et la méfiance s’installent : la souffrance aussi.

 

La solution : donner du temps et des moyens pour que chaque entreprise trouve en son sein la réponse la plus adaptée.

 

Parce que l’entreprise est par essence un projet collectif, il faut remettre le collectif au centre : renforcer la coopération, supprimer les évaluations individuelles, limiter l’optimisation à outrance.

 

  • Il faut aussi établir des règles claires, partagées et appliquées par tous et garanties par l’État.

 

  • À l’heure de la Mondialisation, l’humain ne peut pas être une simple variable d’ajustement.

 

 

  • Le salaire de la peine – Le business de la souffrance au travail, Sylvaine Perragin, Éditions Don Quichotte-Seuil, 184 pages – 16 euros.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sourcing:    CORINNE KEFES, in fo.fr

heart   Blog publication, 11 aout 2019, 16H37

 

 

 

 

 

 

Le salaire de la peine – Le business de la souffrance au travail - Hélas, il semble urgent de ne rien faire !
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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 19:12
À la ligne – Feuillets d’usine -    Histoire ordinaire de la servitude volontaire

Société / Livre / IDÉES

 

[Livre]

À la ligne – Feuillets d’usine -

 

Histoire ordinaire de la servitude volontaire

 

 

  • Au milieu des rangées de livres étalés dans toute bonne librairie, voici une drôle de pêche !

 

 

Ouvrage quelque peu inclassable, ce roman-journal-poème nous plonge dans l’univers des chaînes d’usines agroalimentaires. Un univers répétitif, bruyant, épuisant pour le corps et pour l’esprit.

 

La force de l’auteur est de nous faire suivre une ligne de crête entre ce milieu abrutissant et ses envolées littéraires et poétiques.

 

Par les mots et leurs jeux, par le rythme de la ligne qui revient souvent à elle-même, il nous berce pour mieux nous asséner une vérité crue, si ce n’est cruelle.


Alors que dans une vie antérieure, comme éducateur spécialisé, il a dû faire face à la violence des banlieues, il se retrouve confronté à une tout autre violence, dans un système qui n’est pas le sien et il nous prend à témoin de son expérience.

 

 

Quelques lignes du livre A la ligne

 

 

Il nous dépeint ce monde quasi inhumain où les horaires décalés désorientent, où s’impose la dictature de l’horloge, où l’abrutissement du travail chamboule certitudes et repères, et en vient à la conclusion que finalement, ce qui est pire peut-être c’est l’absence de travail.

L’usine est un divan, dit-il. Elle amène à la découverte de son moi intérieur, de ce qu’on est capable d’accepter par amour et pour le pain quotidien.

 

Un livre poignant, qui ne laissera pas indifférents ceux qui aiment la langue française, un livre sans fin puisqu’il n’y aura jamais de point final à la ligne…

 

Sourcing: CORINNE KEFES, in fo.fr

 

 

  • Joseph Ponthus
  • À la ligne – Feuillets d’usine, Joseph Ponthus, Éditions La table ronde, 263 pages – 18 euros.

 

heart     Blog publication, 04 aout 2019, 20H19

 

 

 

 

 

 

 

À la ligne – Feuillets d’usine -    Histoire ordinaire de la servitude volontaire
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4 août 2019 7 04 /08 /août /2019 15:31
[Livre] FUTU.RE - Recommencement

Société / CULTURE / Livre


 

[Livre]  - FUTU.RE

 Recommencement
 

Nous sommes en 2455.

 

  • L’humanité a découvert le moyen de stopper le processus de vieillissement et l’homme est devenu immortel. Mais cette conquête a un prix : pour éviter la surpopulation et permettre la survie de l’espèce, un contrôle démographique drastique a été mis en place, la Loi du Choix. Et pour faire respecter cette loi, la Phalange a été créée.

 

Grâce à un texte au rythme assez lent et très descriptif, l’auteur nous plonge dans l’atmosphère de ce XXVe siècle à pas mesurés, entre deux temporalités narratives qui entraînent un effet de balancier hypnotique.

 

Il nous propose ici une contre-utopie où la société a choisi une voie d’évolution qui, sous couvert d’un idéal de justice et d’éthique, va montrer ses limites. Car il semble que l’immortalité ne rende pas l’Homme sage : ses instincts ne sont pas bridés et les sentiments demeurent une donnée universelle, intemporelle, incontrôlable.

 

Cette voie paraît donc sans issue mais est-ce pour autant la fin ? La solution pourrait être de tout recommencer à zéro...

 

  • Ce livre a reçu le prix Libr’àNous 2016.

 

Sourcing:   CORINNE KEFES, in fo.fr

 

 

 

 

FUTU.RE, Dmitry Glukhovsky, Éditons Le livre de poche, 945 pages, 10,40 euros.

heart   Blog publication, 04 aout 2019, 16H39

 

 

 

 

 

L'auteur, Dmitry Glukhovsky,

 

 

 

 

 

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 17:16
A lire: Transparence      Poupées russes

IDÉES / Société / Livre


[Livre]

Transparence

 

 Poupées russes
 

 

  • En 2060, l’humanité semble sur le point de connaître une évolution radicale : une petite start-up basée en Islande aurait mis au point un procédé qui rend immortel.

 

Avec un récit à la première personne, le livre nous plonge immédiatement au cœur de l’histoire et nous délivre petit à petit les informations qui en font la trame.

 

Transparence, c’est le nom donné au logiciel créé, dans le cadre d’une agence matrimoniale, par le personnage principal pour accorder deux individus en fonction de leur profil, et ce, grâce aux nombreuses données personnelles disponibles sur le Réseau. Endless, c’est le nom du programme qui va, sur ces bases, offrir au monde l’immortalité.

 

Dans une société pas si éloignée de la nôtre, cet échange d’informations est devenu un mode de vie où le partage de son intimité est rétribué, où tout savoir sur l’autre semble rassurant.

Cette société de l’impatience et du risque zéro est prête à abandonner responsabilité et esprit critique pour une vie facile et sûre.

 

Pourtant, celle-ci reste fragile, surtout face aux enjeux environnementaux.

 

Dans la lignée de Minority Report ou de The Circle, ce livre évoque notre devenir possible où la mort est un échec dont la société ne peut plus se satisfaire.

 

  • Mais cette quête trouvera-t-elle ici sa fin ?

 

Sourcing:   CORINNE KEFES, in fo.fr

 

Transparence, Marc Dugain, Éditions Gallimard, 222 pages – 19 euros.

A lire: Transparence      Poupées russes

heart   Blog publication, 03 aout 2019, 18H24

 

 

 

 

 

Marc Duguain, l'auteur

 

A lire: Transparence      Poupées russes
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