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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 15:20
Théâtre : La Bonne Nouvelle - Trailer...

CULTURE


[Théâtre] La Bonne Nouvelle : ils n’y croient plus

 

La Bonne Nouvelle - Trailer par Théâtre Dijon Bourgogne


Une pièce sur la repentance de cadres quadras qui avaient suivi dévotement, à la lettre et aux chiffres près, l’évangile des marchands du temple.

En tournée en mars et avril.

 

 

Des repentis en diables.

Cadres néo-libéraux décomplexés, sans tabou autre que celui du culte du profit, ils pensaient que renverser et écraser était une lutte contre l’« immobilisme », mais un jour leur humanité les a rattrapés.

 

Dans La Bonne Nouvelle, comme dans une réunion de libéraux anonymes (L.A.), deux hommes, trois femmes sur scène, sous la houlette d’un meneur de réunion, sont assis.

 

Ils racontent leur intoxication à une substance délétère. Et comment, ils s’en sont sortis. À confesse et en mode talk-show live-twitté et autres conférences PowerPointées, sketchs et karaoké, ces brebis égarées, toujours très anglicistes, qui se voulaient loups dans la bergerie racontent leur désamour d’un système auquel ils ont dédié leurs plus belles années.

 

Parties comme crève une bulle financière.

 

Enjeux économiques mis à vif


Donner donner chair et vie à des enjeux économiques et politiques était l’un des objectifs de l’auteur, François Bégaudeau.

 

Le metteur en scène Benoît Lambert, à qui l’on devait Pour ou contre un monde meilleur en 1999), lui a prêté main forte pour rythmer et dynamiser le texte sur scène. L’auteur est parti cette fois-ci de l’aliénation non pas des victimes mais de petits soldats de l’idéologie néo-libérale, pris dans un système de croyances et d’illusions.

 

Ceux qui croient sincèrement que plus de concurrence apportera plus de bonheur, ou que le libre-échange est la condition de la démocratie, explique François Bégaudeau.

 

À la hache mais aussi au scalpel, les « affects libéraux » démystifiés ou les récits de la très résistible ascension de petits bourreaux.

 

Extraits :

 

MC : – Tu as cru, Luc, que cette foi t’élèverait jusqu’au Ciel de la réussite, et tu t’es cogné à un nuage de verre.


Madeleine : – Aussi vrai que tonton Gérard avait avalé les chars de Budapest et Prague au nom de l’avenir meilleur que ces massacres promettaient, j’avais cru que les politiques d’austérité relanceraient le marché.

 

Sourcing:     MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

La Bonne Nouvelle, texte de François Bégaudeau, mise en scène de Benoît Lambert et interprétation de Christophe Brault, Anne Cuisenier, Matthieu Cruciani, Elisabeth Hölzle, Géraldine Pochon et Emmanuel Vérité. 


- Dijon (21) : du 15 au 17 mars 2018, au Théâtre du Parvis Saint-Jean, Place Bossuet/rue Danton, 21000 Dijon, le jeudi à 20 h, le vendredi à 18 h 30, le samedi à 17 h. Durée 2 h. Tarifs : de 5,5 à 22€. Réservations au 03 80 30 12 12.

 

Réservation en ligne : http://www.tdb-cdn.com 


- Belfort (90) : les 20 et 21 mars 2018, au Granit. 
- Meylan (38) : les 29 et 30 mars 2018, à L’Hexagone. 
- Saint-Etienne (42) : du 4 au 6 avril 2018, à La Comédie de Saint-Étienne. 
- Tours (37) : du 10 au 14 avril 2018, au Théâtre Olympia. 
- Amiens (80) : les 18 et 19 avril 2018, à la Maison de la Culture.

Théâtre : La Bonne Nouvelle - Trailer...
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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 17:34

CULTURE / [Théâtre]

 

T-Rex

 

  • (Chronique d'une vie de bureau ordinaire) - TDLC Teaser par Alex Oppecini​​​​​​
  •  La jungle entrepreneuriale version one man show spielbergien (enfin presque)



Le héros de T-Rex, pièce présentée jusqu’au 27 mars 2018, au Théâtre de la Contrescarpe à Paris, est un trentenaire, cadre dans une banque. Intronisé manager, il écrase les autres mais son boulot écrasant menace de le dévorer.

 

Alexandre, montrez-moi que vous avez l’étoffe d’un manager et vous le deviendrez.

 

L’étoffe d’un héros de la déshumanisation.

 

Devenu donc manager, un beau lundi matin, Alexandre va y croire, au point de tuer toute humanité en lui. Et traiter ses collaborateurs comme des objets. Mais l’humain va se réveiller dans son cerveau reptilien et croître jusqu’à l’envahir, sous la forme d’une terreur de son enfance, le Tyrannosaurus Rex, plus connu sous le nom de T-Rex.

 

T REX

Monstre contre monstre.

 

Le T-Rex va se montrer plus humain que lui, qui, pressurisé par sa hiérarchie met la pression sous lui.

Le burn-out et la folie le guette.

 

Le récit, assuré lors d’un one-man-show, un seul-en-scène, de l’auteur, Alexandre Oppecini, est particulièrement appuyé par la musique et la scénographie, respectivement dues à Rémi Oppecini et Lucie Joliot.

 

Monstrueux

 

Jeune auteur, aussi trentenaire que son héros, Alexandre Oppecini est également acteur (La cuisine d’Elvis, 2010) et metteur en scène. Il s’est notamment signalé par sa pièce Roméo et Juliette : la rencontre et sa mise en scène de L’enseigneur, de Jean Pierre Dopagne, qui pointait les problèmes au sein de l’Education nationale.

 

Il a tiré la matière de T-Rex de sa propre expérience dans une banque.

 

Au journal Paris(s) sur la Corse, il expliquait récemment l’irruption du T-Rex dans son théâtre contemporain sociétal comme une allégorie de l’émergence de la nature en Alexandre. Il perd le contrôle de son propre corps. Le monstre se réveille pour lui dire stop.

 

Mais lui s’est complètement aliéné dans son rôle de manager. [...] Dans l’entreprise, le salarié est réduit à sa simple fonction et c’est le T-Rex qui finalement marque le retour de l’humain dans ce monde de robot.

 

 

Une solution ? Il faudrait que le salarié puisse avoir confiance dans son entreprise.

 

Mais est-ce seulement possible lorsque les plans sociaux se multiplient, alors que les dividendes des actionnaires s’accroissent aux rythmes des délocalisations.

 

Pas facile effectivement quand tend à s’imposer la loi d’une jungle dévorante.

 

Autre pièce du même auteur

Sourcing:   MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

 

 

T-Rex. Chronique d’une vie de bureau ordinaire, pièce écrite et interprétée par Alexandre Oppecini, et mise en scène par Marie Guibourt, présentée jusqu’au 27 mars 2018, au Théâtre de la Contrescarpe, 5 Rue Blainville, 75005 Paris. M° Place Monge ou Cardinal Lemoine, Les lundis et mardis à 21h, dimanches à 18h30. Durée : 1h20. Tél : 01 42 01 81 88 (informations et réservations).
Site internet : Théâtre de la Contrescarpe.

T-REX (Chronique d'une vie de bureau ordinaire) -...
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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 10:53
Livre] Brillante mais à l’avenir près d’éclater : un roman d’entreprise

LECTURE / LIRE / LIVRE

 

[Livre]

 

Brillante mais à l’avenir près d’éclater

 Un roman d’entreprise
 

 

Traité de décomposition d’une vie calquée sur l’idéal du cadre trentenaire et décomplexé, l’ouvrage de Stéphanie Dupays passe au scalpel le monde glaçant de l’entreprise vue comme le parangon de la réussite sociale.

 

Brillante, Claire, le personnage principal, même pas trentenaire, l’est.

 

Comme une surface réfléchissante, comme un miroir aux alouettes dont elle est elle-même le dindon de la farce.

Diplômée d’une école de commerce, provinciale de famille modeste, elle a épousé tous les clichés du cadre moderne, sans autre foi ni loi que celles de la réussite sociale à travers l’entreprise.

 

Elle est haut responsable marketing dans une multinationale de l’agro-alimentaire et est en couple avec un trader en métaux, Antonin, issu d’une bonne famille du XVIe arrondissement parisien.

 

Plongée dans cet univers, Claire se sent invulnérable. Protégée du lot commun des salariés, immunisée contre l’absence de choix et la lente gangrène de la routine, épargnée par le rouleau compresseur de la recherche d’emploi.

 

Pétrie des idéaux entrepreneuriaux, elle va d’autant se déliter quand sa position dans la hiérarchie s’effritera, pour avoir été vue comme une menace par sa supérieure qu’elle prenait comme modèle.

 

 

Le moins de risque social...

 


Pourtant Claire avait presque tout compris, notamment que la compétition s’est déplacée de l’excellence scolaire à l’habileté sociale.

 

Tout en s’appuyant d’une main sur le buffet pour soulager son dos mis à mal par la cambrure excessive imposée par ses escarpins, Claire attrape un petit-four au design futuriste. En un coup d’œil, elle sélectionne celui qui présente le moins de risque social : pas d’herbe qui se coincerait dans l’émail, pas d’architecture alambiquée susceptible de glisser et tacher, pas de saumon qui laisse l’haleine chargée.

 

Toujours tout contrôler. Mais parfois ça casse.

 

Géante aux pieds d’argile dans un monde de verre et d’acier, Claire va se retrouver en disgrâce, son importance dans l’entreprise, et de par là sa propre vie, se réduisant comme peau de chagrin.

 

Pour son premier ouvrage de fiction, Stéphanie Dupays a choisi un plutôt réaliste roman d’entreprise, un genre qu’elle estime sous-représenté tant l’entreprise a acquis une place littéralement essentielle dans la vie d’aujourd’hui.

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

Brillante, de Stéphanie Dupays, roman publié aux édition du Mercure de France, puis en collection Littérature Romans Poche en octobre 2017. 17 euros.

 

L'auteure, Stéphanie Dupays

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 14:35

LIRE / LIVRE

[Livre] Un océan, deux mers, trois continents

           et vogue la galère négrière
 

 

Ce personnage est pris dans les griffes des puissants... par Actes Sud Éditions

 


Ce navire c’est le capitalisme en miniature, souligne Wilfried N’Sondé, l’auteur du livre, qui raconte l’histoire d’un prêtre noir du royaume du Kongo qui, au XVIIe siècle, embarque, libre, à bord d’un navire pratiquant le commerce triangulaire pour demander au Pape la fin de l’esclavage.

 

 

Si Nsaku Ne Vunda n’est pas un personnage historique des plus connus, il est des plus étonnants.

 

Ce jeune Congolais, né vers 1583, baptisé et ordonné prêtre sous le nom de Dom Antonio Manuel, est envoyé en 1604 par le roi du Kongo, Alvaro II, comme son ambassadeur auprès du Pape Paul V.

 

 

 

Il embarque à bord d’un navire négrier, qui, suivant le commerce triangulaire, le fait passer par le Nouveau Monde avant d’atteindre l’Europe.

 

En s’appuyant sur ces faits historiques, Wilfried N’Sondé a construit son roman Un océan, deux mers, trois continents.

C’est le cinquième livre de cet écrivain, musicien et chanteur né au Congo-Brazzaville, mais élevé en Ile-de-France, qui a été révélé par Le cœur des enfants léopards (Actes Sud, 2007), ouvrage récompensé par le prix des Cinq continents de la francophonie et le prix Senghor de la création littéraire).

 

« On en est encore là »...

 


Wilfried N’Sondé fait parler à la première personne son personnage quelque peu candide. Il lui fait exprimer ses doutes entre la foi chrétienne et la pratique de l’esclavage, sa volonté de demander au pape l’abolition de l’esclavage.

 

À bord du navire négrier, Le Vent Paraclet, Antonio Manuel Nsaku Ne Vunda se lie avec Martin, simple matelot originaire de l’Ouest de la France. Ils se trouvent des valeurs communes, malgré ce qui les sépare.

 

 

Et ce, comme l’auteur le confie au magazine Africultures, parce que malgré tout ce système économique et politique de soumission, de division, de conflits, l’être humain a cette capacité, aussi, de s’ouvrir à l’autre, [...] la rencontre est dans d’autres valeurs que le profit économique.

Africultures est une revue consacrée aux arts et à la culture en provenance d'Afrique et de ses diasporas

 

Qui lui est toujours roi : Quand on se dit qu’on va s’emparer d’un phénomène du passé, on se doute qu’il y aura des résonances aujourd’hui, mais c’est plus que cela, c’est l’actualité, c’est assez effrayant.

 

Le Vent Paraclet, c’est le capitalisme en miniature.

 

Nsaku Ne Vunda

 

Antoine Emmanuel Nsaku Ne Vunda nommé également en portugais Antonio Manuele Nsaku Ne Vunda, ou Antonio Emmanuele Funta, est un ambassadeur du Royaume du Kongo, envoyé par le roi Alvare II au Pape Paul V en 1604

 

il y a 300 esclaves, une centaine de matelots, quelques officiers, un armateur en Europe, le roi du Kongo et un acheteur aux Amériques.

 

C’est-à-dire une dizaine de personnes qui s’enrichit en broyant la vie de près de 400 personnes.

 

On en est encore là.

 

 

Sourcing:    MICHEL POURCELOT, in FO Hebdo

 

W. N'Sondé, l'auteur

 

 

 

 

Un océan, deux mers, trois continents, de Wilfried N’Sondé, publié aux éditions Actes Sud le 3 janvier 2018.

Prix : environ 20 euros. 

 

 

 

 

 

 

 

NDR / BM

 

Au tout début du XVIIe siècle, Nsaku Ne Vunda, ordonné prêtre et baptisé Dom Antonio Manuel, est chargé par le roi des Bakongos de devenir son ambassadeur auprès du pape.

 

En faisant ses adieux à son Kongo natal, il ignore que le long voyage censé le mener à Rome va passer par le Nouveau Monde, et que le bateau sur lequel il s'apprête à embarquer est un navire négrier.

 

De quoi mettre à mal sa foi en Dieu et en l'homme... Wilfried N'Sondé s'empare avec ardeur d'un personnage méconnu de l'Histoire pour dénoncer les horreurs d'une époque d'obscurantisme et exalter la beauté de l'espérance.

 

Ce livre nous renvoie à notre histoire, à notre quotidien, notre actualité, les politiques ultra libérales, la nave va, et vogue la galère  !

 

BM

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 11:16
[Livre] Prix Clara : Des mots d’ados

CULTURE / LIRE / LIVRE


 

[Livre] Prix Clara

                    Des mots d’ados

 


Le prix Clara existe depuis 2007.

 

Ouvert aux moins de 18 ans, il permet à des auteurs en herbe de concrétiser une envie, un besoin, de profiter d’un jugement bienveillant sur leur production pour savoir ce qu’ils valent.

 

C’est peut-être pour certains leur premier pas vers une vie d’écrivain.

 

 

 

 

 

 

Le prix Clara, c’est aussi une œuvre caritative : les bénéfices des ventes sont reversés à une association pour la recherche en cardiologie de l’hôpital Necker, à Paris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet ouvrage est donc doublement une histoire de cœur. Car ce qui caractérise l’élan de tous ces lauréats, malgré leurs différences (âge, région, milieu social et sujets choisis), c’est cet amour des mots et cette nécessité irrépressible d’écrire : écrire pour voyager, écrire pour exister, pour être soi, pour imprimer une marque sur le monde, pour témoigner, être compris, pour interpeller l’autre.

 

 

Ce livre matérialise ainsi pour beaucoup un rêve : celui d’être reconnus comme écrivains et de pouvoir exprimer tout l’univers intérieur qui bouillonne en eux.

 

Sourcing:    CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

 

 

Nouvelles d’ados, Collectif, éditions Héloïse d’Ormesson, 189 pages, 10 euros.

 

 

[Livre] Prix Clara : Des mots d’ados
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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 15:23

Lire / Livre

 

[Livre] Amazone, une femme fantasmée ?

 

À l’heure où les femmes continuent à se battre pour leurs droits et pour une égalité effective, se pourrait-il que dans un lointain passé cette équité fût la norme ?

 

En se plongeant dans le mythe des Amazones, l’auteure cherche à démêler les fils d’une certaine réalité : grâce aux textes anciens, avec l’appui de l’archéologie et de la linguistique, par l’étude d’œuvres artistiques, elle confronte légende et réalité et met en lumière les origines concrètes des Amazones.

 

Dans la mythologie, l’Amazone est associée aux héros comme une égale, décrite comme une guerrière farouche et experte, qui vit sans avoir besoin des hommes et dans une grande liberté, y compris sexuelle.

 

Cette relégation dans les mythes est sans doute liée à l’incapacité pour les Grecs anciens de concevoir une femme au statut si opposé à celui des femmes grecques.

 

De fait, l’Amazone est perçue et représentée comme une « barbare ». En figurant une sorte de transgression, elle permet ainsi l’émergence d’une identité grecque.

 

Néanmoins, ce personnage résulte aussi de la connaissance antique de tribus lointaines aux mœurs étranges évoquées dans de nombreux textes (y compris à l’extérieur de la sphère grecque) et d’une fascination pour la culture et l’organisation sociale de ces peuples nomades.

 

 

L’archéologie et les études ethnographiques nous révèlent l’historicité de telles femmes : chez les Scythes, le nomadisme à cheval oblige à un mode de vie où tous les individus doivent être capables d’assurer la sécurité du groupe, hommes comme femmes.

 

Il y a ainsi une réelle notion d’équité inscrite dans la nécessité.

 

Si les Amazones peuvent sembler plurielles, des archères nomades des steppes aux reines de la mythologie, en passant par les guerrières de tradition non grecque de la mer Noire à la Chine, elles représentent toutes un idéal de liberté, de force et d’égalité.

 

 

Sourcing:    CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

Les amazones

Les Amazones - Quand les femmes étaient les égales des hommes (VIIIe siècle av. J.-C. – Ier siècle apr. J.-C.), Adrienne Mayor, éditions La Découverte, 562 pages, 25 euros.

[La minute de l'éditeur] Les Amazones - Adrienne Mayor......
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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 13:36
[Livre] AFP, images et paroles

Livre/ LIRE / IMAGES / PHOTOS

 


[Livre] AFP, images et paroles


 

Cette année, outre la rétrospective « classique » sur l’année précédente, l’AFP fait paraître une sélection de photos de 2017 associant à l’image un texte écrit par le photo-journaliste qui a pris le cliché.

 

Ces témoignages sur le contexte de la prise de vue, les détails factuels et l’émotion ressentie sur le vif apportent un supplément d’âme à ce recueil.

 

Autre nouveauté, la présence de plusieurs portfolios qui s’arrêtent sur des thématiques particulières (la Corée du Nord, le Venezuela, Mossoul, une série de portraits d’artistes et le sport, bien sûr).

 

Ce sont ainsi près de trois cents photos qui sont livrées à notre regard, de la plus explicite à celle dont le texte nous invite à l’examiner sous un nouveau jour.

 

Comme souvent, l’image qui frappe c’est celle qui offre un contraste, un décalage entre ce qui est montré en instantané et la réalité des faits.

 

 

Ce parcours à travers le monde et les différents sujets mis en lumière nous ramène au final à l’homme, celui qui est devant l’objectif comme celui qui est derrière, dans sa vérité, qu’elle soit faite de misère ou de génie, de beauté ou de résilience.

 

Sourcing:  CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

L’Annuel, 2017 en photos, le choix de l’AFP, Collectif, éditions La Découverte, 199 pages, 29,90 euros.

 

 

[Livre] AFP, images et paroles
[Livre] AFP, images et paroles
[Livre] AFP, images et paroles
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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 13:55
[Livre]  Une liberté qui en sauvegarde d’autres

Lire / Livre / Presse / Liberté / Censure

 

[Livre] Une liberté qui en sauvegarde d’autres

 

 

 

En octobre 2016 s’est tenue la première « Journée des libertés », consacrée à la liberté de la presse écrite au XXIe siècle.

 

Les interventions, pluridisciplinaires, ont abordé les enjeux auxquels se trouve confronté aujourd’hui le monde de l’information, en regard surtout de la révolution Internet.

 

 

Le présent ouvrage retranscrit ces interrogations en abordant quatre angles :

 

  • La protection des personnes d’abord, avec la question de la prescription d’une information, du respect de la vie privée et du droit à l’oubli ;
  • La protection de l’information ensuite, avec l’évocation des problématiques liées au secret des sources, aux lanceurs d’alerte ;
  • Les relations entre liberté de la presse et ordre public, avec la question de la censure, de la notion de droit au blasphème et de l’ingérence de la loi imposant une norme à cette liberté ;
  • La question du pluralisme enfin et des contraintes qui pèsent sur la presse.

 

 

 

Son statut privilégié, comme celui du journaliste, défini par la loi de 1881, semble battu en brèche par de nouvelles pratiques : le contrôle des fournisseurs d’accès et de contenus sur Internet, la monopolisation de la presse par de grands groupes capitalistes, l’accélération de l’information, la multiplication des publications de non-professionnels, le poids de l’audience…

 

 

D’une information objective, vérifiée, traitée par un professionnel qualifié garant d’une déontologie, on risque de passer à une information sensationnelle, standardisée, qui tient plus de la communication ou de la commande, voire à une certaine désinformation.

 

 

Soyons désormais des lecteurs avertis !

 

Sourcing: CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

La liberté de la presse écrite au XXIe siècle, Sous la direction de Roseline Letteron, CNRS éditions, 281 pages, 10 euros.

 

 

[Livre]  Une liberté qui en sauvegarde d’autres
[Livre]  Une liberté qui en sauvegarde d’autres
[Livre]  Une liberté qui en sauvegarde d’autres
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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 12:07
BD] La Vie devant soi : une douceur acidulée

LIRE / LECTURE / BD

 


[BD] La Vie devant soi 

 

Une douceur acidulée

 

On ne présente plus Romain Gary, ni la fameuse anecdote qui entoure le prix Goncourt de La Vie devant soi.

Pourtant, ce roman reste à découvrir à chaque génération.

 

Les éditions Futuropolis nous en offrent une réédition illustrée dans laquelle les dessins de Manuel Fior apportent de la délicatesse grâce au camaïeu d’orangé et à un trait rapide, esquissé, qui fait penser à une photo sépia et aux souvenirs d’enfance.

 

 

C’est pour retrouver une certaine liberté d’expression que Romain Gary utilise un pseudonyme (Émile Ajar) afin d’écrire cette histoire et c’est un pari réussi : la façon dont Momo, le héros du livre, s’exprime nous transporte dans son univers, mêlé d’enfance et de maturité, fantasque et réaliste, plein de personnages haut en couleur.

 

Entre mots d’adultes entendus mais plus ou moins bien compris et expressions télescopées, parfois utilisées hors contexte, on découvre la vie quotidienne mais pas banale d’un enfant différent.

 

 

C’est un livre de contraste, entre jeunesse et déchéance de l’âge, tristesse et joie de vivre, solitude et solidarité, candeur et ironie, entre le doux et l’amer. C’est une leçon d’amour absolu, un hymne à la beauté intérieure, un exemple de résilience, un intermède de douceur dans un monde de brutes.

 

Ce roman a été adapté de nombreuses fois, pour le cinéma, la télévision ou le théâtre. La dernière actualité culturelle liée à l’œuvre de Romain Gary est la sortie en salles, ce mois-ci, d’un biopic, avec Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg, adaptation de son roman La Promesse de l’aube.

 

 

Sourcing:   CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

La vie devant soi, d’après le roman de Romain Gary, de Manuele Fior, chez Futuropolis, 232 pages, 26 euros.

BD] La Vie devant soi : une douceur acidulée
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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 11:46
[Livre] Manger pour vivre ou vivre pour manger ?

CONSO / LIVRE

 

 

[Livre] Manger pour vivre ou vivre pour manger ?

 

Introduction :

 

L'expression : « Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger » a été attibuée à Socrate. Son sens était qu'il ne faut pas passer son temps à manger. Plus tard, reprise par Molière dans L'avare, ce sera plutôt une diatribre dirigée contre l'avarice et prise dans le sens ironique.

 

 

Vaste sujet que les lauréats de l’appel à projet lancé en 2016 par la Fondation pour les Sciences Sociales ont dû aborder, même si le fil rouge ne concernait que l’aspect normatif de la question.

 

Manger est une chose aussi naturelle que complexe : c’est un besoin mais aussi une affaire de culture et de goût.

 

C’est devenu aujourd’hui un objet juridique, avec la multiplication de normes et de recommandations de santé, et l’enjeu d’accords commerciaux acharnés.

 

 

À partir de cas particuliers, cet ouvrage montre combien manger est un « fait social total » qui définit en partie l’individu.

 

Parce que l’aliment est aussi un produit symbolique, il combine éthique, contrôle de soi et responsabilité collective, mais il est aussi l’objet d’intérêts antagonistes (producteurs, industriels, consommateurs et États).

 

 

Rendez-vous donc autour du vin, du lait maternel ou du guarana, avec les critiques gastronomiques, chez les étudiants ou à la cantine, pour voir comment la faim, la question du label ou encore notre sexe influent sur notre façon de consommer la nourriture.

 

Que manger ?

 

Sourcing:   CORINNE KEFES, in FO Hebdo

 

Que manger ? Normes et pratiques alimentaires de François Dubet, édition La Découverte, 208 pages, 23 euros.

 

 

[Livre] Manger pour vivre ou vivre pour manger ?
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