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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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3 mai 2020 7 03 /05 /mai /2020 16:13
FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France

Coronavirus - Covid19 / Emploi / Grde distri / Salaire / Prime exceptionnelle / IRP / Repos dominical / Syndicat / CSSCT

 

Salaire / Retail / Grde distri 

 

FO revendique plus de considération pour les salariés qui nourrissent la France


 

  • A l’approche du déconfinement, la fédération FGTA-FO veille à ce que l’activité puisse se poursuivre à un niveau de sécurité optimal dans la grande distribution et l’agroalimentaire, deux secteurs où les salariés sont au front depuis le début de la crise sanitaire.
  •  

 

Cette question a notamment été abordée lors d’une réunion qui s’est tenue le 23 avril entre la ministre du Travail et les interlocuteurs sociaux de ces périmètres.

 

Alors que la France est à l’arrêt depuis mi-mars pour tenter d’enrayer la pandémie de Covid-19, quasiment tous les salariés des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont sur le pont pour nourrir la France. Tout fonctionne et l’activité est même plus soutenue que d’habitude, explique Richard Roze, secrétaire fédéral de la FGTA-FO chargé de l’agroalimentaire.

 

Le chômage partiel est quasiment inexistant dans ce secteur. Seules quelques activités sont totalement stoppées, comme les entreprises qui travaillent pour la restauration collective ou dans la distribution conseil hors domicile (12 000 salariés) pour approvisionner les bars et restaurants en boissons.

 

Pour les militants FO, la sécurité des salariés est la priorité absolue. Les grosses entreprises ont assez vite réagi, reconnaît Richard Roze.

 

Dans l’agro-alimentaire, où les règles d’hygiène sont très strictes, la plupart des salariés étaient déjà équipés de matériel de protection.

 

Pour nous la crise sanitaire ne change pas grand-chose, on porte déjà des blouses, des gants, des manchettes et des masques, et on se désinfecte les mains plusieurs fois par jour , explique Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta et salarié de l’usine de Saint-Pol-sur-Ternoise. (62).

 

Le site qui produit chaque année 75 000 tonnes de saucisses, jambons, lardons et croque-monsieur, tourne actuellement à flux tendu.

 

 

Reste que ces procédures d’hygiène servaient à protéger les produits. Maintenant il faut aussi protéger les salariés.

 

Alors les masques en papier ont été remplacés par des masques chirurgicaux et ils sont changés toutes les 4 heures. Des trajets différents ont été mis en place pour les salariés qui entrent à l’usine et ceux qui en sortent. Les prises de poste sont décalées de 15 minutes. La désinfection des locaux a aussi été renforcée. Sur certaines lignes de production, la cadence a même été ralentie pour enlever des postes de travail et éviter la proximité entre salariés, ajoute le délégué FO, syndicat majoritaire chez Herta.

 

Ça ne sert à rien de prendre des risques


 

Afin de conserver des conditions de travail optimales, le militant s’est battu contre la volonté de la direction d’augmenter la production. Au début du confinement, les enseignes se sont fait dévaliser par les clients et on a eu des commandes exponentielles, poursuit Stéphane Riffault.

 

 

La direction nous demandait de travailler à 150% pour assurer 100% des commandes. On a refusé. Le but est de continuer à travailler en sécurité et sans avoir peur. Ça ne sert à rien de produire plus, d’augmenter les contacts et les déplacements et de prendre des risques. Alors on travaille normalement, et les commandes sont assurées à 96%.

 

Chez Panzani en revanche, où les ventes ont explosé depuis le début du confinement, les usines tournent à plein régime. Les salariés qui travaillaient uniquement en 12 heures le week-end doivent maintenant revenir les mardis, mercredis et jeudis, explique Florent Picano, délégué central FO et salarié de l’usine de Marseille. Certains cumulent déjà 80 heures supplémentaires. On a aussi fait revenir des salariés en CDD qui en théorie n’étaient pas renouvelables.

 

 

Si les mesures de protection des salariés ont tardé à se mettre en place de l’avis du militant FO, désormais, « la direction joue le jeu. Des salles de réunion ont été ouvertes pour servir de salles de pause. À la cantine, les places sont séparées par du plexiglas. Une infirmière prend la température des salariés à leur arrivée.

 

Certains salariés viennent travailler la peur au ventre


Dans le secteur de la grande distribution, les salariés en contact avec les clients sont davantage exposés au risque sanitaire et certains viennent travailler avec la peur au ventre. Carole Desiano, secrétaire fédérale à la FGTA-FO chargée de la grande distribution, n’a pas encore de statistiques sur les salariés malades. Entre les gardes d’enfant et les arrêts maladie, elle estime que le taux d’absentéisme varie entre 17 et 30% selon les régions, avec des pics en Seine-Saint-Denis et dans l’Est de la France.

 

 

Les salariés craignent de tomber malades ou de ramener le virus chez eux,  explique Dominique Moualek, délégué central FO dans les hypers Carrefour.

 

Des caissières doivent aussi faire face aux incivilités des clients. Certains ne respectent pas les gestes barrière, d’autres sont agressifs.

 

Chez Carrefour, FO, syndicat majoritaire, a obtenu la fermeture dominicale jusqu’au 10 mai inclus. L’amplitude horaire a aussi été réduite avec une fermeture à 19h, repoussée récemment à 20 heures avec parfois uniquement des salariés volontaires.

 

Après une mise en place compliquée comme partout, les salariés de l’enseigne disposent désormais de tous les moyens de protection : vitres de plexiglas aux caisses, gel, gants, masques... Dans les hypermarchés, une caisse sur deux est fermée pour éviter la proximité entre caissières.

 

Les salariés de la mise en rayon peuvent avoir des horaires aménagés pour éviter au maximum les contacts avec les clients. Ceux des pôles fruits et légumes ont aussi le droit de quitter la zone du frais, pour aller travailler dans les réserves, si trop de clients y sont regroupés.

 

 

Localement, pour les élus FO des hypers Carrefours, la mesure la plus difficile à faire respecter a été une réelle gestion du flux des clients. Certains responsables de magasins avaient leur propre interprétation des décisions prises au niveau national, explique Dominique Moualek.

Depuis deux semaines, on a obtenu la présence d’agents de sécurité dès l’ouverture et jusqu’à la fermeture du magasin, pour empêcher des clients de rentrer en franchissant les barrières.

 

 

Le délégué central FO envisage avec inquiétude le déconfinement à partir du 11 mai. On craint le retour à une activité un peu plus normale, alors que le virus n’a pas disparu, poursuit-il. On a notamment demandé le maintien et le renforcement des normes en matière de flux des clients.

 

Pour FO, il faut pérenniser la fermeture des grandes surfaces le dimanche


La poursuite de l’activité après le 11 mai était au cœur d’une réunion tripartite organisée le 23 avril entre la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et les organisations syndicales et patronales des secteurs de la grande distribution et de l’agroalimentaire.

Elle faisait suite à un courrier intersyndical rédigé par FO notamment envoyé fin mars. Trois thèmes étaient au menu des discussions : la sécurité, la rémunération et la régulation du secteur.

 

L’urgence, c’est de voir comment maintenir une activité avec un niveau de sécurité très élevé après le 11 mai, explique Carole Desiano.

 

Nous ne serons pas sur une reprise mais sur une continuité d’activité. Pour la grande majorité des salariés, les gestes et mesures barrière sont acquis. Mais il y aura plus de salariés à gérer et certainement aussi plus de clients, avec une plus grande amplitude d’ouverture.

 

Le filtrage à l’entrée sera plus compliqué. Il faut voir comment on va gérer la situation sur le long terme.

 

 

  • Pour préserver la santé des salariés, la FGTA-FO revendique de pérenniser la fermeture des magasins le dimanche. La ministre du Travail a renvoyé la question aux négociations d’entreprises.

 

  • La secrétaire fédérale chargée de la grande distribution revendique aussi le port du masque obligatoire pour les clients, afin de protéger les salariés et de limiter la propagation du virus. Le virus peut se diffuser par les gaines d’aération, la climatisation, poursuit-elle.

 

Dans les hypers Carrefour, la direction a refusé jusqu’à présent d’imposer le port du masque à la clientèle. Elle nous disait que c’était interdit, poursuit Dominique Moualek. Mais le 28 avril, dans son discours sur le déconfinement, le Premier ministre a annoncé que ce serait possible dans les commerces quand la distanciation physique n’est pas garantie. Nous allons donc de nouveau alerter l’entreprise.

 

Redonner plus de moyens aux CSSCT

 


En matière de sécurité sanitaire, la FGTA-FO demande aussi l’ouverture de négociations pour faire évoluer les textes sur les prérogatives, les seuils et les moyens des CSSCT éléments clé de cette pandémie, mais qui ne sont désormais obligatoires qu’à partir de 300 salariés, contre 50 salariés pour les anciens CHSCT.

 

FO, dans la déclaration de la Commission exécutive du 20 avril, réaffirme le rôle incontournable de ces derniers et en revendique la remise en place partout où ils ont été supprimés.

 

 

 

En matière de temps de travail, ces secteurs essentiels sont ciblés par l’ordonnance prise fin mars et autorisant de travailler jusqu’à 60 heures par semaine contre 48 heures actuellement. Le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, avait qualifié cette dérogation d’hérésie. Parce que ces secteurs sont essentiels, on a justement besoin de ménager les salariés qui sont mobilisés avait-il ajouté.

 

Les décrets d’application ne sont toujours pas parus. La ministre du Travail a assuré lors de cette réunion que cette mesure ne serait mise en place qu’en dernier recours, et que jusqu’à présent les entreprises parvenaient à fonctionner sans cela.

 

La FGTA-FO a aussi exigé, suite aux annonces gouvernementales sur le paiement des heures supplémentaires à partir de la 36e heure, de pouvoir isoler ces heures lorsqu’elles sont encadrées par des accords d’annualisation du temps de travail.

 

 

Les militants FO se battent aussi pour une meilleure reconnaissance des salariés de ces secteurs, et cela commence par la rémunération. Dès le début de la crise, avant même les annonces d’Emmanuel Macron, nous avons demandé une prime pour les salariés qui nourrissent la France, explique Richard Roze. Il ne s’agit pas d’une prime de risque mais d’une reconnaissance pour le travail effectué. La ministre a invité les employeurs à la verser si ce n’était pas déjà fait.

 

Cette prime exceptionnelle, d’un montant maximal défiscalisé de 1000 euros, peut monter à 2000 euros lorsqu’il existe un accord d’intéressement au sein de l’entreprise. Les conditions d’attribution sont variables.

 

 

Chez Carrefour, la direction a annoncé le 30 avril le versement de 1000 euros sur la paye de mai à presque tous les salariés – à l’exception de ceux du siège - soit 85 000 personnes. Sont concernés tous les salariés en CDI, CDD, à temps complet ou partiel, y compris les contrats professionnels, les apprentis, les étudiants et les intérimaires qui étaient dans les effectifs de l’entreprise le 30 avril 2020 et présents au moins un jour sur site avant le 3 mai.

 

Une nécessaire revalorisation des salaires


Chez Herta ou chez Auchan, le montant de la prime est également de 1000 euros, mais elle sera versée au prorata du temps de présence sur le terrain durant la période de confinement. Dans les faits, peu de gens auront les 1000 euros car beaucoup avaient encore des congés à poser avant fin mai, d’autres sont en télétravail, s’insurge Stéphane Riffault, délégué central FO chez Herta.

 

 

 

 

Chez Panzani, une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat avait été négociée en NAO juste avant le confinement, pour un montant de 350 à 450 euros. Dix jours après le début du confinement, la direction a rajouté 500 euros, explique Florent Picano, délégué FO.

 

Quand j’ai vu que la situation se poursuivait, j’ai écrit à la direction pour demander davantage, d’autant que la prime peut monter jusqu’à 2000 euros, et rappelant que les salariés prennent des risques. On a obtenu 600 euros supplémentaires pour les salariés présents sur site. On en est à 1500 euros. Je reviendrai à la charge en juin si nous sommes toujours dans la même configuration.

 

Pour la FGTA-FO, la reconnaissance des salariés passera aussi par une revalorisation des salaires. Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. avait déclaré le chef de l’État, Emmanuel Macron, dans son allocution du 13 avril.

 

Lors de la réunion du 23 avril, la ministre du Travail et les employeurs ont également insisté sur l’engagement fort des salariés de la filière qui nourrissent la Nation pendant cette période de crise selon la FGTA-FO.

 

On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations

 


Dans le secteur de la grande distribution, la FGTA-FO attend toujours l’extension de l’accord sur les salaires signé en juin 2019. Nous avons contesté l’arrêté d’extension devant le Conseil d’État car il excluait la prime de fin d’année de la composition du salaire minimum hiérarchique, poursuit Carole Desiano. Les salariés dont l’employeur n’appartient pas à la fédération FCD perdent du salaire depuis presque un an.

 

La ministre du Travail s’est engagée le 23 avril à étendre rapidement cet accord avec le maintien de la prime de fin d’année. Elle a aussi encouragé les entreprises à insister sur le dialogue social de branches, notamment sur les rémunérations.

 

 

Dans l’agro-alimentaire, aussi, les grilles de salaire sont très basses. Parfois on a trois niveaux de minima de branche sous le Smic, souligne Richard Roze. C’est le cas dans la branche des coopératives détail et viande, la grille date de 2018. Il n’y a pas eu d’accord non plus cette année dans la charcuterie industrielle.

 

 

La FGTA-FO a aussi demandé l’organisation d’états généraux dans les branches de ses secteurs pour dresser un bilan de cette période et relancer un dialogue social constructif axé notamment sur la reconnaissance des salariés.

 

 

 

La fédération a également réitéré sa demande de mise en place d’une instance nationale de dialogue social dans les enseignes indépendantes et franchisées.

 

A plus long terme, Carole Desiano redoute la poursuite de restructurations dans la grande distribution. On n’est pas à l’abri de PSE et de transformations, poursuit-elle. Les habitudes prises durant le confinement de faire ses courses en Drive vont peut-être affaiblir le format des magasins physiques.

 

En même temps, au début de la crise sanitaire, sans la présence des salariés, les magasins se seraient fait piller. Le modèle du tout automatisé, en situation de crise, ça n’assure pas la sécurité des clients et des marchandises, ça va aussi nous sauver.

 

 

 

 

Sourcing:  CLARISSE JOSSELIN, in fo.fr

  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 03 mai 2020, sad 18H01

 

 

 

 

 

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 15:08
Etat d’urgence sanitaire     Réaction FO

Société  / Apprentissage / Condition de travail / Confinement / Coronavirus / Emploi / Formation professionnelle / Masques de protection / Pouvoir d’achat / Saisonniers / Santé-Sécurité au travail  / Solutions hydroalcooliques / TPE / CDD / Interim / IRP / CSE /  CSSCT / Syndicat

 

COMMUNIQUÉ DE FO 

 

Etat d’urgence sanitaire

 

Réaction FO
 

 

  • La Confédération FO a pris connaissance du projet de loi d’urgence sanitaire, qui prévoit plusieurs ordonnances dont il faudra aussi être vigilant.

 

  • Pour FO l’urgence doit être celle de la protection de la santé de l’ensemble de la population qui passe par la protection des salariés, de leurs familles et proches.

 

Les décisions des pouvoirs publics de « confinement », limitation de sortie et de contacts, et les mesures parallèles d’aide publique massive à l’activité partielle et à la situation financière des entreprises doivent aller dans ce sens afin de permettre de stopper les activités non essentielles.

 

Parallèlement, FO demande que toutes les dispositions soient prioritairement et effectivement mises en œuvre pour protéger la santé des salariés des secteurs essentiels. A cette fin, FO a appelé à plusieurs reprises les pouvoirs publics à réquisitionner et mobiliser massivement et systématiquement les moyens nécessaires (masques, gants, gels, points d’eau et sanitaires, possibilité de restauration sécurisée, parois protectrices…).

 

Dans ce contexte, FO a demandé l’arrêt de toutes procédures de licenciements ou disciplinaires.

 

FO a aussi attiré l’attention sur les emplois en CDD et intérim pour éviter les ruptures de contrats dans le cadre de l’activité partielle. En parallèle devraient être annulées les dispositions du décret relatif à l’assurance chômage, entrées en vigueur au 1er novembre, qui limitent l’accès au droit à l’allocation chômage.

 

FO se félicite d’avoir obtenu que les allocations chômage de demandeurs d’emploi en fin de droit soient maintenues, ainsi que des dispositions analogues pour les intermittents du spectacle ou encore les saisonniers. FO a aussi demandé que soient de la même façon pris en compte les jeunes en formation professionnelle et apprentissage (décalage des fins de stage).

 

 

 

 

Concernant la possibilité de déroger en matière de congés, durée du travail et temps de repos, repos dominical, FO estime que ces mesures peuvent ajouter des risques sur la santé et la sécurité au travail, due à des intensités et durées de travail plus longues. Ce serait contre-productif !

 

FO demande au contraire d’alléger les conditions de travail (restrictions des horaires d’ouvertures, renforcement des équipes tournantes en recrutant à chaque fois que possible afin d’assurer des conditions de travail saines et sûres vis-à-vis du risque épidémique).

 

FO appelle aussi à préserver le pouvoir d’achat des salariés avec une prise en charge par les entreprises du salaire à 100% et le maintien des éléments de rémunération liés au présentéisme notamment.

 

Concernant les modalités d’information et de consultation du CSE, FO avait demandé que soit facilitée et systématisée la réunion du CSE et de la CSSCT absolument nécessaires dans ce contexte.

FO a aussi demandé la suspension des délais de consultation afin d’éviter des décisions arbitraires d’employeurs sans que le CSE ait été mis en mesure de rendre son avis.

FO mobilise parallèlement ses structures locales afin d’assurer le meilleur suivi avec les salariés des entreprises dépourvues d’instances représentatives dont les TPE (moins de 11 salariés et salariés à domicile).

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière

 

 

 

 

Bilan mercredi 18 mars 2020, 18H30 GMT

 

 

smiley   Blog publication, 19 mars 2020, 16H07

 

 

 

Etat d’urgence sanitaire     Réaction FO
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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 13:32

#travaildenuit

Blog publication, 04 juin 2019, 15H43, 

                        mis à jour, documentation et repost le 05 juin 2019, 14H23

Les commerces alimentaires pourront ouvrir en toute légalité jusqu'à très tard le soir, où la grande tartufferie de la loi Pacte

Retail / Grde Distri / Horaire ouverture

 

Les commerces alimentaires pourront ouvrir en toute légalité tard le soir

 

  • La loi Pacte, votée par les députés le 11 avril  autorise les enseignes à employer des salariés au-delà de 21 heures, sans recours au travail de nuit, mais moyennant des contreparties obligatoires.

 

 

 

C’est un amendement au projet de loi Pacte, qui va changer la vie des commerces alimentaires après 21 heures, ainsi que celle de leurs salariés voire, à terme, celle de tous les clients qui aiment faire leurs emplettes une fois la nuit tombée.

Retour sur ce texte déjà passé au Sénat et à l’Assemblée nationale, et  voté définitivement par les députés le 11 avril 

 

 

 

  • Que se passe-t-il aujourd’hui ?

 

Actuellement, les commerces alimentaires qui ouvrent après 21 heures – et il y en un grand nombre, notamment à Paris et dans les grandes villes –, le font sans être dans les clous de la loi. Ils risquent donc de devoir payer des amendes, voire de devoir fermer leurs portes, comme cela a été imposé à Monoprix en 2018, en cas de contestation.

 

En France, le principe est clair : le travail de nuit démarre à 21 heures, et le monde du commerce n’a pas le droit de faire travailler ses salariés la nuit. Certaines professions, en revanche, bénéficient de dérogations comme la presse, le cinéma ou les discothèques.

 

 

 

Dans ces secteurs, le travail de nuit ne dure que sept heures et doit obligatoirement contenir la période de minuit à 5 heures du matin. Pour eux, la plage horaire entre 21 heures et minuit n’est pas du travail de nuit.

 

  • Que change cet amendement ?

 

Il ajoute le « commerce de détail alimentaire » à la liste des professions bénéficiant de cette dérogation. Concrètement, une fois la loi adoptée, « les salariés travailleront en toute légalité de 21 heures à minuit sans que cela ne soit considéré comme du travail de nuit », précise Me Eric Rocheblave, avocat en droit social.

Exit, donc, le risque juridique de se faire retoquer par la justice.

 

 

 

 

  • Mais pourquoi vouloir ouvrir si tard ?

 

Officiellement, il s’agit de riposter à la concurrence d’Amazon ou encore Uber Eats, qui livre des repas 24h/24 depuis novembre à Paris, et donc de protéger l’emploi. Un argument qui laisse songeur Me Rocheblave :

« Je ne vois pas les gens commander leur salade verte sur Internet, il s’agit de deux démarches différentes. »

De fait, l’idée est surtout de s’adapter à l’évolution de la société, les ménages fractionnant de plus en plus leurs courses et n’hésitant plus à les faire tard le soir.

 

  • Combien de salariés seraient concernés ?

 

L’exposé des motifs de l’amendement évoque le chiffre de 45 000 salariés travaillant déjà au-delà de 21 heures. Pour Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance du Commerce (qui représente 26 000 points de vente), l’esprit de ce texte n’est pas de faire s’envoler le nombre de commerces concernés, « d’ailleurs, là où il y a un besoin, ils sont déjà tous ouverts le soir », assure-t-il.

 

« Si les habitudes des Français continuent à changer, de plus en plus de commerces pourraient s’y mettre », nuance Renaud Giroudet, le directeur des Affaires sociales de la puissante Fédération du commerce et de la distribution (FCD).

 

En fait, il faudra faire un bilan d’ici un an pour voir si cette pratique va s’étendre… ou pas.

 

  • Qu’obtiendront les salariés en contrepartie ?

 

 

 

« Travailler la nuit, mais aussi tard le soir, nuit à la santé. Et, pour les salariés concernés, souvent des femmes précaires, cela implique moins de vie sociale ou familiale, voire des difficultés pour rentrer chez soi », énumère Joseph Thouvenel, le vice-président de la CFTC. « Le travail le soir impacte moins la santé que le chômage », rétorque Renaud Giroudet de la FCD

 

 

Fédération patronale du commerce et de la distribution (FCD)

 

 

Impact sur la santé ou non, l’amendement prévoit qu’un accord d’entreprise impliquant des « contreparties » sera obligatoirement signé : éventuelle majoration salariale – « aujourd’hui, la hausse oscille entre 5 et 20 % après 21 heures », estime Yohann Petiot –, compensation en temps de travail, retour en taxi dans certains cas, etc.

« Le texte renforce les garanties pour les salariés », insiste-t-on à la FCD. (sic ndr)

 

A priori,(!?? ndr) le système sera celui du volontariat. Pour les personnes déjà recrutées en tout cas. Pour les nouveaux arrivants, refuser de travailler le soir sera le plus sûr moyen de ne pas décrocher le job.

 

 

 

   La grande tartufferie de la loi Pacte

Les commerces alimentaires pourront ouvrir en toute légalité jusqu'à très tard le soir, où la grande tartufferie de la loi Pacte

Travail de nuit et en soirée

 

 La loi Pacte est définitivement adoptée



11/04/019 - Le projet de loi PACTE a été adopté à l'Assemblée nationale. Par ce texte, les commerces alimentaires vont pouvoir rester ouverts jusqu’à minuit sans avoir recours au travail de nuit... Sous conditions.

 


Certains magasins ouvraient déjà 24h/24, comme  le Franprix parisien des Halles, mais aucun salarié n'est présent à l'intérieur du point de vente.


Le plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) a été définitivement adopté à l’Assemblée nationale ce jeudi 11 avril 2019 en seconde lecture.

 

Les députés ont adopté le texte par 147 voix pour, 50 contre, et 8 abstentions. En marge des annonces controversées comme la privatisation d’Aéroports de Paris, le texte assouplit également le travail de nuit dans les enseignes alimentaires. 

 

  • Avant minuit, pas de travail de nuit

 

Jusqu’à présent, était considérées comme du travail de nuit les heures comprises entre 21h et 6h du matin, soit une durée de 9 heures. Avec la présente loi, la fourchette est réduite à 7 heures avec une période incompressible entre minuit et 5 h du matin. Avant minuit, il ne s’agira donc plus de travail dit de nuit.

 

  • Un accord nécessaire au préalable

 

Le texte législatif encadre cette extension. Cette possibilité est en effet conditionnée à la conclusion d’un accord d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, de branche prévoyant les contreparties dont bénéficient les salariés entre 21 heures et le début de la période de travail de nuit.

 

Plus de détails sur le nouveau dispositif et les obligations légales ici:

 

« De très nombreux commerces alimentaires de proximité sont d'ores et déjà ouverts en soirée pour répondre à la demande des clients, particulièrement dans les grandes villes. 42 000 salariés sont aujourd'hui concernés par ces ouvertures dans notre pays. Faute d'adaptation de notre législation, ces ouvertures et ces emplois sont menacées. Il était donc important d'agir ! Le texte de loi adopté par le Parlement est équilibré : il permet d'une part de sécuriser l'ouverture des commerces alimentaires déjà ouverts au-delà de 21 heures et d'autre part de garantir la prise en compte des intérêts des salariés grâce au dialogue social», commente Yohann Petiot, directeur général de l'Alliance du Commerce.

 

 

 

 

NDR:   

 

Des tartuffes on vous dit, ce qui indique, ce que nous savions déjà, à savoir que les commerces cités dans l'article, de centre ville, ouvraient déjà plus tardivement en soirée, mais en toute illégalité, et sans contre-partie, car tous, quelque soit l'enseigne, sont dans un réseau de franchise, ou de location gérance, impliquant des gestions individuelles de leur commerce, dont la branche ne  relève pas de la FCD, mais d'une plus petite CCN, socialement bien moins disante, et dont les représentants patronaux ne sont pas enclins au dialogue dit social.

C'est cette même Alliance du commerce qui fait acte d'un lobbyisme très accentué auprès des élus du conseil municipal de Paris pour l'extension des ouvertures des commerces le dimanche. C'est ce même lobbyisme auprès des députés qui aujourd'hui fait que les extensions en soirée ont été insérées dans le dispositif de la loi Pacte. C'est un cheval de Troie qui a très copieusement remplit tous ses objectifs

 

 (BM)

 Au fil du temps les gouvernements successifs, répondant aux lobbys patronaux, du medef, notamment des patrons des enseignes de distribution, du commerce en général ont dérégulé toutes les lois qui pouvaient apporter quelques protections tant sociales, que de droit aux salariés.

 

Les décrets, tant préfectoraux que municipaux, qui pouvaient encore apporter un peu de sens dans les horaires et temps d'ouverture, dans les relations entre employés et décideurs ont été prestement dénoncés, livrant ainsi les salariés pieds et poings liés à la loi du plus fort, pour toujours plus de temps de travail, toujours plus d'ouvertures, toujours plus tard en soirée, la nuit.

 

Le gouvernement vient de décréter que le soleil ne se couche pas sur l'empire du commerce, que la nuit ne tombe jamais, et que le citoyen con-sommateur est sommé de venir dépenser son éco nuit et jour en un flot ininterrompu, par vagues entières...

 

Jours fériés, dimanches, nocturnes every day, sont ainsi devenus des jours "normaux" de fréquentation des commerces, et pourtant toutes les enseignes dégraissent, licencient, de plans sociaux en plans sociaux, de RCC en fermetures, de réduction de surfaces....en restructurations, en refontes divers et variées, les salariés payant les erreurs de gestion, les approximations managériales sont passé aux laminoirs, dépouillés, étouffés, occis. 

 

Intéressant, totalement inacceptable, mais pas anodin de voir la reflexion de la FCD, qui mets dans la balance les effets néfastes du chômage sur la santé et la dégradation de celle-ci, pourtant bien réelle, qui serait moindre quant au travail de nuit. Comme si on pouvait quantifier si un effet toxique pour la santé serait meilleur qu'un autre, voire d'une toxicité moindre, mais de cela la fédération patronale n'en a cure, les salariés étant interchangeables, mortels, et pullulent sur le marché du travail.

 

Ne soyons pas naïfs, la sortie de Monsieur Giraudet, puissant directeur de la commission sociale de la FCD n'est pas une erreur qui lui aurait pu échapper par quelques inadvertances de langage, ou d'un lapsus linguae ou calami non maîtrisé; il est tout sauf distrait, et maîtrise parfaitement ses propos.

 

  • Mais comment peut -on laisser passer sans sourciller ce mépris et ce manque de considération pour celles et ceux qui font la richesse des entreprises qu'il représente dans la branche, ainsi que dans les instances régionales et nationales relevant de la santé et de la sécurité au travail?

 

  • Comment accepter un tel discours  qui fait état de la « concurrence des souffrances » et dresse un parallèle entre les souffrances dues au chômage, pouvant aller jusqu'au suicide, et la dégradation de la santé, dont le cancer du sein a été unanimement reconnu comme étant une des causes, avec le travail de nuit, de surcroit lorsque celui-ci est contraint, corrélé au travail du dimanche éloignant le salarié de sa vie sociale et familiale?

 

La combinaison de tous ces facteurs, travail de nuit, le WE, les dimanches, les jours fériés, les horaires atypiques, ont pour résultats l'isolement social des salariés qui y sont soumis.

 

Depuis l'éradication des Chsct, l'éloignement de la médecine dite du travail des entreprises, et la quasi surdité industrielle de l'inspection du travail, la notion de travail en bonne santé dans de bonnes conditions ne relève plus d'une obligation de l'employeur, qui seul décrète et décide ce qui est bon pour les employés, comme au bon vieux temps du servage.

 

Tout le monde sait très bien qu'il n'y aura jamais de volontariat pour la pratique des amplitudes nocturnes, des ouvertures le dimanche, pour la simple raison que ces commerces de centre ville sont tenus par des locataires gérants, ou des gérants sous franchise, lesquels ne pratiquent pas le dialogue social, il n'y a pas de RP ni d'OS dans ces magasins, comprenant en 06 et 10 salariés tout au plus, les salariés étant directement soumis au pouvoir discrétionnaire et décisionnaire de leur employeur, qui dés l'embauche, entre menace sur l'emploi, et obligation de se taire, leur a déjà ôté le peu de droits auxquels ils pouvaient  de prétendre !

 

(BM)

 

 

 

angry  Blog publication, 04 juin 2019, 15H43,

mis à jour, documentation et repost le 05 juin 2019, 14H23

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les commerces alimentaires pourront ouvrir en toute légalité jusqu'à très tard le soir, où la grande tartufferie de la loi Pacte
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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 13:47
(REVUE DE PRESSE)  Travail du dimanche : l’affaire Cora

Grde distri / travail dominical / Repos dominical

 

REVUE DE PRESSE du vendredi 24 mai 2019


Travail du dimanche

 

 l’affaire Cora

 

 

  • Dès le début, les syndicats en général et FO en particulier [1], avait tiré la sonnette d’alarme sur les dangers du travail dominical. Ce qui devait arriver, arriva. Deux employés de chez Cora viennent d’être licenciés pour avoir refusé de travailler un dimanche.

 

 

 

 

 

Aperçus dans la presse.

 

 

 

 

Libération 


Rappel des faits :

Un licenciement pour faute grave. C’est la sanction infligée à deux salariés d’hypermarché Cora, en l’espèce celui de Saint-Malo qui ont refusé de travailler le dimanche matin, rapporte Europe1. Il s’agit d’une femme ayant 18 ans d’ancienneté et d’un homme qui en a 8.

Aucune mention de travail dominical ne figure sur leur contrat de travail, explique Europe 1, qui précise qu’il n’y a eu aucun avenant aux contrats de travail de l’ensemble des 200 salariés, lorsque la direction de la grande surface a ouvert son magasin tous les dimanche matin à partir du mois de mars 2018.

 

Le Dauphiné 


Le quotidien isérois précise : récemment licenciés par leur direction pour insubordination, faute grave et abandon de poste, après qu’ils ont refusé de travailler le dimanche. D’après le droit du travail, seuls les employés volontaires ayant donné leur accord par écrit peuvent travailler le dimanche.

Ce qui pourrait rendre ces cas de licenciements contestables devant la justice.

 

 

 

 

 

L’Express 


Il semblerait que cette enseigne n’en soit pas à son coup d’essai en matière de management autoritaire. L’hebdomadaire le signalait déjà en octobre 2011 : une caissière d’un magasin Cora est accusée de vol et menacée de licenciement pour avoir utilisé une offre promotionnelle au dos du ticket de caisse d’une cliente qui l’avait abandonné..

 

 

 

 

Ouest-France 


La salariée s’explique et se défend : Licenciée pour son refus de travailler le dimanche : comme si j’étais un pion dit Chrystèle. Le dimanche 17 mars, Chrystèle Lorant, salariée depuis dix huit ans au sein de l’hypermarché Cora à Saint Jouan des Guérets, près de Saint-Malo, ne s’est pas rendue sur son lieu de travail.

La salariée avait prévenu sa direction, quelques jours auparavant, par courrier. J’ai précisé à mon chef de service que je ne souhaitais pas travailler le dimanche car c’est un jour de famille.

On a le droit à la vie privée ! On voulait m’imposer des dimanches, mais je n’ai pas donné mon accord, je n’ai pas signé d’avenant explique Chrystèle Lorant.

 

 

 

 

Le Point 


Et l’employée de révéler les pratiques de sa direction : Chrystèle, interrogée par Europe1, explique les circonstances de son licenciement. Le dimanche, c’est obligatoire, c’est comme ça. J’ai dit : Moi, je ne veux pas. Le directeur dit que c’est la loi Macron et que vu la conjoncture actuelle, c’est son gagne-pain. C’était ça ou on prenait la porte directement.

 

Dès l’origine FO avait prévenu des risques de dérapage sur ce dossier du travail dominical.

 

 

 

À lire également, suivre les liens:

 

http://foed.over-blog.com/2019/05/cora-saint-malo-licencies-pour-avoir-refuse-de-travailler-le-dimanche.html

http://foed.over-blog.com/2019/05/travail-du-dimanche-fo-entend-faire-respecter-les-droits-des-salaries.html

 

Sourcing:  CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr


 

 

 

 

Notes

 

  • [1]  - Dès le 22 mai dernier, la FGTA-FO a diffusé un communiqué sur cette affaire : « La FGTA-FO dénonce le licenciement de deux salariés qui ont refusé de travailler le dimanche chez Cora.
  •  - La FGTA-FO rappelle son attachement au repos dominical et son opposition à tout travail contraint le dimanche ainsi qu’à toute extension d’ouverture des magasins ce jour… ».

 

 

  • Libre et Independante
  • La REVUE DE PRESSE du vendredi 24 mai 2019
(REVUE DE PRESSE)  Travail du dimanche : l’affaire Cora
(REVUE DE PRESSE)  Travail du dimanche : l’affaire Cora

smiley  Blog publication, 24 mai 2019, 15H14

 

 

 

 

 

 

 

(REVUE DE PRESSE)  Travail du dimanche : l’affaire Cora
 24 mai 1871 J4 -  Se souvenir c'est déjà lutter

24 mai 1871 J4 - Se souvenir c'est déjà lutter

La Semaine sanglante, du dimanche 21 au dimanche suivant  28 mai 1871, est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse

 

Le 21 mai 1871 débutait la Semaine sanglante

 

Retour de l’ordre bourgeois dans le sang, la Semaine sanglante reste l’un des évènements les plus sombres du mouvement révolutionnaire français.

 

Pas moins de 30 000 communard·e·s seront tué·e·s dans les combats et 46 835 seront fait prisonnier·e·s.

 

En une semaine Adolphe Thiers et ses sabre-peuple décapitent Paris la Rouge. Mais si la Commune tombe, sa mémoire perdure.

 

Se souvenir c'est déjà lutter


24 mai 1871 J4

(REVUE DE PRESSE)  Travail du dimanche : l’affaire Cora
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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 15:37
CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche
Libérez cet enfant prisonnier du code barre

Libérez cet enfant prisonnier du code barre

Grde distri / Cora 

Repos dominical / Travail du dimanche

EMPLOI ET SALAIRES

#travaildimanche

 

CORA Saint-Malo 

 

licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche

 

Deux salariés de l’hypermarché Cora de Saint-Jouan-des-Guérêts, près de Saint-Malo, ont été licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche.

L’information a été dévoilée par Europe 1 ce mardi 21 mai 2019, que nous citons et relayons ici.

 

  • "C'est ça ou la porte", aurait déclaré l'employeur d'une caissière du Cora de Saint-Malo, après que cette dernière a refusé de travailler le dimanche.

 

  • Renvoyée avec son collègue pour "faute grave", l'ex-salariée envisage d'attaquer sa direction aux prud'hommes.

 


Deux salariés d'un hypermarché Cora de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, ont été licenciés par leur direction après avoir refusé de travailler le dimanche, selon une information d'Europe 1, que nous citons et relayons ici.

 

Invoquant une "faute grave" pour justifier cette décision à l'égard des membres de son personnel, l'hypermarché n'a pourtant laissé aucune alternative aux deux employés. "C'est ça ou la porte", aurait dit le directeur à l'une des salariés, caissière depuis dix-huit ans dans l'établissement.

 

Renvoyés sans ménagement après dix-huit et huit ans d'ancienneté, la caissière - également formée à tenir la station-service et la bijouterie - et son collègue, employé du rayon crèmerie, ont décidé de faire valoir leurs droits.

 

 

Car après que le magasin a décidé en mars 2018 d'ouvrir le dimanche matin, la direction n'a pas fait appel au volontariat, et n'aurait effectué aucun avenant aux contrats de travail des 200 salariés. 


Pourtant, Christelle, à présent défendue par le syndicat CFTC, raconte que son patron lui a imposé d'être à son poste le dimanche, lui rétorquant que c'était "obligatoire".

 

 

 

  • "C'est la loi Macron", aurait argué le directeur, ajoutant "vue la conjoncture actuelle, c'est mon gagne-pain. C'est ça ou la porte directement.", un ultimatum auquel n'aurait pas cédé la caissière. Cette dernière a reçu sa notification de licenciement par courrier. 


Je ne pensais pas qu'il m'aurait virée comme ça (...) je suis dégoûtée et en colère.

 

Christelle, ex-caissière au Cora de Saint-Malo:


"Je ne pensais pas qu'il m'aurait virée comme ça au bout de dix-huit ans de boîte. Je trouve que le dimanche doit être consacré à la vie de famille, avec un loisir. Ok pour le volontariat, mais on ne doit pas forcer les gens à travailler le dimanche. Je suis dégoûtée, je suis en colère. Se faire jeter comme une malpropre... Ça me sidère, ça me met hors de moi.", a confié Christelle à Europe 1. 

 

 

 

L'affaire sera portée aux prud'hommes


Le Cora de Saint-Malo est la seule enseigne de la commune à ouvrir ses portes le dimanche. Ayant rendu obligatoire le travail dominical de son personnel six fois par an, ses employés renvoyés pour "faute grave" ont quitté l'établissement sans préavis, ni indemnité de licenciement. 

 

 

L'inspectrice du travail du Saint-Malo, rappelle pourtant dans un courrier consulté par l'AFP que "l'accord du salarié peut être nécessaire lorsque les nouveaux horaires ou la nouvelle répartition des horaires constituent une modification du contrat de travail".  

 

Or, la caissière dit avoir signé un contrat de travail "avec une répartition des horaires (...) sur six jours du lundi au samedi". "Il ne m'a fait signer aucun avenant", a assuré cette dernière.

 

"Le salarié a tout à fait le droit de refuser de travailler un jour de repos", ajoute par ailleurs François Macquaire, défenseur syndical CFTC. 

 

  • À présent, les deux ex-salariés souhaitent porter l'affaire au conseil des prud'hommes, attaquant leur employeur pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse.

 

 

 

 

SourcingACTU.FR / 20minutes avec Europe 1

 

 

 

 

#travaildimanche

CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche

Repos dominical / Travail du dimanche / Grde distri

 

EMPLOI ET SALAIRES

 

  • La FGTA-FO dénonce le licenciement de deux salariés qui ont refusé de travailler le dimanche chez Cora

 

 

La FGTA-FO rappelle son attachement au repos dominical et son opposition à tout travail contraint le dimanche ainsi qu’à toute extension d’ouverture des magasins ce jour.

 

La FGTA-FO revendique a minima le volontariat strict et une rémunération compensatrice au-delà du minimum légal pour les salariés amenés à travailler ce jour.

 

La FGTA-FO et FO Cora rappellent que, dans le cadre de l’intersyndicale, a été revendiquée l’ouverture d’une négociation sur le travail dominical, revendication restée lettre morte à ce jour !

La FGTA-FO et FO Cora, conscients des difficultés économiques de la grande distribution, ont toujours prôné le dialogue constructif et « gagnant/gagnant ».

 

La FGTA-FO et FO Cora dénoncent donc vivement les licenciements injustifiés de deux salariés refusant le travail dominical, méthode isolée d’un autre temps et d’un directeur aux abois !

 

La FGTA-FO et FO Cora demandent immédiatement l’ouverture d’une discussion avec la direction du groupe Cora sur les conditions de travail le dimanche.

 

Communiqué de la FGTA-FO

 

 

CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche

 Notre Blog, dédié au repos dominical pour tous en même temps a fait de son opposition au travail du dimanche, de nuit et des jours fériés son combat quotidien.

 

Ces situations de contraintes sont également le fait des transferts de responsabilités de gestion des commerces de la grande distribution, et du retail en général vers des formats de location gérance, et autres franchises, là ou les droits sociaux des salariés s'évaporent.

 

Nous affirmons notre plein et entier soutien aux salariés de Cora en butte à leur direction, licenciés de manière abusive et brutale.

 

Retrouvez notre article precédent sur le sujet, suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2019/05/travail-du-dimanche-fo-entend-faire-respecter-les-droits-des-salaries.html

(BM)

La grde distri broie ses salariés, après les avoir compressés, compactés, réduits, et torpillés leurs droits sociaux

La grde distri broie ses salariés, après les avoir compressés, compactés, réduits, et torpillés leurs droits sociaux

La semaine sanglante, 22 mai 1871 J2

smiley  Blog publication, 22 mai 2019, 16H49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Semaine sanglante, du dimanche 21 au dimanche suivant  28 mai 1871, est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse

 

 

22 mai 1871 J2

CORA Saint-Malo   licenciés pour avoir refusé de travailler le dimanche
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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 13:40
Travail du dimanche     FO entend faire respecter les droits des salariés

Grde distri  / Repos dominical / Travail du dimanche

#travaildimanche

 

Travail du dimanche

 

FO entend faire respecter les droits des salariés
 

 

  • Force Ouvrière condamne fermement le licenciement pour faute grave de deux salariés par la direction du magasin Cora de Saint-Malo. Et demande leur réintégration immédiate.

 

Cette décision brutale est contestable juridiquement. Les salariés se sont retrouvés dans l’obligation de venir travailler le dimanche, ce que ne prévoyait pas leur contrat de travail. Or, la loi prévoit que les salariés volontaires doivent avoir donné leur accord par écrit à leur employeur pour modifier leur contrat de travail.

 

Pour Force Ouvrière, cette décision confirme les incohérences du législateur et les dérives ouvertes par la loi Macron de 2015, laquelle en multipliant les dérogations, vidait de son sens le principe du repos dominical.

 

Pire, alors qu’une entreprise ne peut contraindre un salarié à travailler le dimanche sans son accord, la décision de Cora confirme les craintes exprimées depuis longtemps par FO que le volontariat ne se transforme en obligation.

 

 

 

 

  • Pour FO, le droit des salariés au repos dominical et au respect de la vie familiale doit prévaloir, et le travail du dimanche rester une exception.
  • FO continuera sans relâche à défendre les droits des salariés en ce sens.

 

 

Yves Veyrier

 

#travaildimanche​​​​​​

Travail du dimanche     FO entend faire respecter les droits des salariés
22 mai 1871, semaine sanglante J2

 yes  Blog publication, 22 mai 2019, 15H06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Semaine sanglante, du dimanche 21 au dimanche suivant 28 mai 1871, est l'épisode final de la Commune de Paris, où elle est écrasée et ses membres exécutés en masse

Travail du dimanche     FO entend faire respecter les droits des salariés
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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 17:53
Les deux hôtesses de caisse ont été licenciées de chez Cora, en 2015 suite au refus de signer un avenant à leur contrat pour travailler le dimanche matin. 

Les deux hôtesses de caisse ont été licenciées de chez Cora, en 2015 suite au refus de signer un avenant à leur contrat pour travailler le dimanche matin. 

Grde Distri / EMPLOI / CORA / Repos dominical / JUSTICE


Deux caissières de Cora Saint-Quentin refusent de travailler le dimanche, elles sont licenciées

 

 

Deux caissières de chez Cora ont saisi le conseil des prud’hommes. Elles auraient été licenciées après un refus de travailler le dimanche.

 


 

Les deux hôtesses de caisse ont été licenciées de chez Cora, en 2015 suite au refus de signer un avenant à leur contrat pour travailler le dimanche matin.

 

  • Les faits


Juillet 2015, tous les salariés de chez Cora Saint-Quentin se voient soumettre un avenant à leur contrat pour ne plus travailler six jours sur sept mais six jours et demi avec l’ouverture du dimanche.


182 salariés signent cet avenant

 

Octobre 2015 licenciement de sept salariés ayant refusé de signer cet avenant. Le motif économique est avancé.


Deux hôtesses de caisse licenciées saisissent le conseil des prud’hommes. L’affaire est une première fois radiée avant d’être représentée.

 

 

26 novembre 2018  

 

L’affaire est plaidée devant le conseil des prud’hommes.

Elle est mise en délibéré.

 

 

La messe est dite pour ces deux anciennes salariées de chez Cora. Elles ont refusé de travailler le dimanche, elles sont licenciées. Le motif avancé de leur licenciement est économique. Leur renvoi fait surtout suite à leur refus de signer l’avenant à leur contrat d’embauche de ne plus travailler six jours sur sept mais six jours et demi. Elles ont donc saisi le conseil des prud’hommes de Saint-Quentin.

 

Leur affaire a été plaidée lundi 26 novembre. Trois ans après leur licenciement. Ces deux hôtesses de caisse, employées pendant vingt-cinq ans, ont fait le déplacement au tribunal.

 

« C’est un faux procès qui est fait. Nous ne sommes pas là pour dire que travailler le dimanche, c’est bien ou c’est mal. Mais c’était juste une réorganisation du temps de travail. La loi a été respectée. Elle n’impose pas le travail dominical à ses salariés, c’est pour ceux qui sont volontaires », précise d’emblée Maître Dorothée Delvallez, représentant l’enseigne Cora.

 

Elle joint au débat des attestations de salariés qui n’ont jamais été obligés à travailler le dimanche matin. Bien qu’ils aient signé un avenant à leur contrat.

 

 

Ce sont 182 salariés qui ont signé en 2015 cet avenant pour travailler une demi-journée supplémentaire dans la semaine, à savoir le dimanche matin.

«  Sept salariés ont refusé. Une procédure de licenciement économique a été lancée, confirme maître Dorothée Delvallez. C’est un petit licenciement économique. »

 

« Vous avez beau jeu de travestir ce licenciement avec un motif économique »


Pour l’avocate des deux hôtesses de caisse, Maître Sandrine Petacco : « Mais de qui se moque-t-on ? »

 

Les bruits de couloir ont vite circulé parmi les salariés de chez Cora que ceux qui ne signeraient pas pour travailler le dimanche seraient renvoyés. « Mais heureusement que nous les avons prévenus », rétorque Dorothée Delvallez, laquelle met en avant la baisse du chiffre d’affaires de Cora à Saint-Quentin, « moins 16 millions d’euros en sept ans. Il faut se réorganiser. »

La forte concurrence à Saint-Quentin est rappelée.

 

« Vous avez beau jeu de travestir ce licenciement. La véritable raison de ces licenciements, c’est le refus de travailler le dimanche » : Sandrine Petacco relève que suite à ces licenciements, seize contrats à durée déterminée de plus de trois mois ont été signés chez Cora.

 

« Ce sont des contrats de professionnalisation », justifie l’hypermarché. L’affaire a été mise en délibéré. «  Le conseil des prud’hommes est souverain. »

 

La décision interviendra dans plusieurs semaines.

 

 

 

Sourcing:       NADIA NEJDA, in LVDN

Blog publication, 28 décembre 2018, 17H50

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 16:17
Paris     les magasins Monoprix vont devoir fermer à 21 heures

Grde Distri / ZTI Paris /  Monoprix / Horaire d'ouverture = travail de nuit

 

Paris

 

les magasins Monoprix vont devoir fermer à 21 heures

 

Les magasins Monoprix dans les zones touristiques internationales, comme celui de la rue de La Boétie à Paris, vont devoir fermer à 21 heures 

 

 

  • L’accord d’entreprise ne prévoit pas, selon la cour d’appel de Paris, de mesures suffisantes pour les salariés qui travaillent en nocturne.


Les cinq magasins Monoprix situés dans les zones touristiques internationales, comme celui des Champs-Elysées à Paris, qui fermaient leurs portes à 23 h 30, vont désormais devoir baisser le rideau à 21 heures.

 

La cour d’appel de Paris a demandé à l’enseigne, vendredi, de ne plus employer ses salariés entre 21 heures et 6 heures du matin, sous peine d’avoir à payer une astreinte de 30 000 euros par infraction constatée.



Cette décision en appel casse un jugement du tribunal de grande instance de Paris, le 6 juillet 2017, qui avait débouté la demande de quatre organisations syndicales (CGT, SCID, SECI-Unsa, SUD) regroupés au sein de Clic-P.

 

Cette fois, la cour d’appel a estimé que le « recours au travail de nuit doit prendre en compte les impératifs de santé et de sécurité des travailleurs et doit être justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique et des services d’utilité sociale. »

 

 

En outre, pour les magistrats, l’accord d’entreprise qui avait été signé en décembre 2016 « ne prévoit pas de mesures suffisantes (garde d’enfants, moyens de transport…) destinées à faciliter l’articulation entre l’activité professionnelle nocturne et les responsabilités familiales. »

 


Le collectif Clic-P estime être conforté « dans sa bataille contre les horaires de nuit imposés aux salariés du commerce.

 

Un travail qui augmente grandement les risques de cancer et qui pose aux salariés des contraintes d’organisation insurmontables ».

 

 

En juin 2017, Monoprix avait déjà été condamné pour « mise en place illégale du travail de nuit » en 2014.

 

 

 

 

 

Sourcing: Le Parisien
08 septembre 2018, 9h39

 

Plus que satisfait. 

 

Nous ne pouvons que nous réjouir  de cette décision qui met la santé, la sécurité, les conditions et le bien être au travail des salariés, ainsi que la prise en compte des contraintes d'organisation pour celles et ceux qui doivent vivre sous cette astreinte insurmontable de pouvoir concilier l'éducation des enfants, la vie sociale et familiale déjà durement impactée par le travail forcé du dimanche.

 

La rédaction du Blog pointe également tous les dysfonctionnements aux principes légaux des ouvertures dominicales dont les grandes enseignes de distribution s'affranchissent allègrement et impunément, en ne fermant pas leurs commerces à 13H00 comme ils le devraient.

 

Ce fait vient s'ajouter à tous les désordres liés au ouvertures dominicales. A Paris, il y a déjà un peu plus d'une année, le préfet a abrogé le décret préfectoral de 1990 obligeant les commerces à prédominance alimentaire à observer une journée de fermeture hebdomadaire, sans pour autant remettre en question l'amplitude d'ouverture du dimanche stipulant que les commerces doivent fermer de façon impérative à 13H00.

Ces commerces sont tenus de façon exclusive par des locataires gérants pour le compte des grandes enseignes de distribution (Casino, Auchan, Carrefour....) qui font fi des lois, décrets, et autres règles sociales ou réglementaires qui nous régissent.

Les dimanches comme tous les autres jours de la semaine, les fermetures se situent entre 22H ET 23H 7/7, 365 jours par an, 1er mai compris, quelque soit le quartier, l'arrondissement, ou les communes limitrophes.

 

BM 

 

Blog publication, le 08 septembre 2018, 17H19

 

Paris     les magasins Monoprix vont devoir fermer à 21 heures
Paris     les magasins Monoprix vont devoir fermer à 21 heures
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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 10:56
Travail dominical : manipulation des chiffres pour une régression en marche

 

Grde Distri / COMMERCE / EMPLOI / Travail dimanche 

 


Travail dominical

 manipulation des chiffres pour une régression en marche
 


Vingt-deux députés LREM ont demandé l’intégration dans la loi Pacte d’un volet concernant le travail dominical.

Ils souhaitent que le nombre de dimanches travaillés passent de 12 à 26 par an, c’est-à-dire à un dimanche sur deux, et ce dans tous les commerces.

 

  • FO rappelle que le travail dominical doit rester dérogatoire et exceptionnel.

 

 

Le fourre-tout de la loi Pacte a tout l’air de se transformer en puits sans fond. Vingt-deux députés LREM ont demandé le 19 août que le projet de loi comporte un volet concernant le travail dominical.

 

Ils souhaitent que le nombre de dimanches travaillés passent de 12 à 26 par an, c’est-à-dire à un dimanche sur deux, et ce pour tous les commerces.

 

Un amendement doit être déposé à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen de la loi Pacte.

 

Quels sont les arguments déployés par les 22 députés ?

 

 

Soixante-huit pour cent de nos concitoyens sont favorables à un assouplissement du travail dominical, expliquent-ils. Problème : les députés ont amputé le sondage.

 

Publiée le 5 décembre 2015, par Odoxa et Le Parisien, l’étude indiquait que si 68 % des personnes interrogées étaient favorables à une ouverture des commerces le dimanche, plus de la moitié (53%) préféraient que cela soit d’autres salariés que eux qui travaillent ce jour-là.

 

  • Odoxa avait d’ailleurs titré : « Oui massif au travail le dimanche… pour les autres. »

 

Les analystes en avaient conclu que probablement parce que les Français entendent sanctuariser ce jour en particulier pour le consacrer au repos (92 % associent le dimanche à ce terme) et à la famille (91 %).

 

Les analystes d’Odoxa indiquaient par ailleurs que les Français ne considèrent pas du tout ce jour comme une journée comme les autres (66 %) et refusent très majoritairement de l’associer au shopping (57 %).

 

  • Aucun bilan sérieux de la loi de 2015


La tribune des députés de la majorité présidentielle avance d’autres chiffres également à prendre avec des pincettes : Le chiffre d’affaires des magasins a augmenté de 15 % et le dimanche est même devenu le deuxième meilleur score de la semaine pour certaines boutiques.

 

 

Le nombre d’emplois a progressé d’environ 10 % et 1 500 postes ont été créés dans les grands magasins parisiens, expliquent-t-ils, or aucune étude sérieuse et indépendante sur l’impact de la loi de 2015 sur le chiffre d’affaires et sur les créations d’emplois n’a encore été effectuée.

 

Les lobbyistes pour le travail du dimanche seront incapables de nous prouver le moindre effet sur les emplois ou le chiffre d’affaires, prévient FO commerce.

 

Pour rappel, la branche des grands magasins, magasins populaires avait promis mille embauches au gouvernement.

Force est de constater qu’aujourd’hui c’est un zéro pointé. Pour rappel, les salaires de la branche sont, pour les six premiers niveaux, sous le Smic, ce qui démontre la volonté d’engraisser les actionnaires sans se soucier des salariés.

 

Depuis 2015, le tribunal administratif a annulé quatre zone touristiques internationale où le travail du dimanche et en soirée sont autorisés : Olympiades, Saint-Emilion, Maillot-Ternes à Paris ainsi que celle de Dijon. La justice ayant considéré que les touristes ne s’y bousculaient pas.

 

18 % des salariés travaillent au moins un dimanche par mois

 


Une étude de la Dares (2015) indique qu’en moyenne sur l’année, 4,2 millions de salariés, soit 18 % de l’ensemble des salariés, travaillent au moins un dimanche par mois que ce soit sur leur lieu de travail, à domicile ou ailleurs.

 

 

Travailler le dimanche se cumule presque toujours avec le travail le samedi, et souvent avec des horaires tardifs ou variables d’une semaine sur l’autre.

Une autre étude conclut que travailler le dimanche génère une perte de sociabilité familiale et amicale et une diminution du temps de loisir, par rapport à un jour de repos en semaine.

 

  • Des contreparties qui risquent de fondre comme neige au soleil

 

Quant aux contreparties proposées contre une journée de travail le dimanche (salaire payé double ou triple, repos compensateur), elles risquent de disparaître une fois que le principe du travail du dimanche aura été banalisé.

 

C’est notamment ce qui s’est passé chez Bricorama en 2017, lorsque la direction de l’enseigne a annoncé que de 200 %, elle passait le taux de majoration du salaire à 100%.

L’enseigne avait alors justifié cette baisse par le climat concurrentiel qui règne dans le secteur, notamment avec Leroy Merlin et Castorama.

 

 

 Sourcing:  NADIA DJABALI, in FO Hebdo

 

La position de FO sur le repos dominical et le travail en soirée et de nuit


(extrait de la Résolution sociale adoptée en avril 2018)


La loi « Macron » pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, en date du 6 août 2015, a toujours été dénoncée et combattue par Force Ouvrière, en ce qu’elle permet notamment l’élargissement du travail dominical dans les commerces et autres secteurs.

 

La loi « Macron », en élargissant très sensiblement les possibilités de dérogations en les ouvrant à de nouvelles zones [zone touristique internationale (ZTI), zone touristique (ZT), zone commerciale (ZC) et certaines gares], pose les bases d’une banalisation du travail dominical.

 

Elle a également donné de plus amples possibilités de dérogations aux maires et aux préfets en matière de travail en soirée, ce que Force Ouvrière dénonce toujours.

 

Sous couvert de mise en œuvre concertée avec les syndicats (ou les salariés), la loi « Macron » franchit un pas de plus dans la déréglementation du travail du dimanche, au détriment des salariés qui sont les premiers à faire les frais de cette généralisation de l’ouverture dominicale des magasins et des autres secteurs (bibliothèques).

 

Le Congrès réaffirme par ailleurs qu’une augmentation significative des salaires est susceptible d’avoir des effets positifs sur l’économie.

Le Congrès rappelle que le travail dominical doit rester dérogatoire et exceptionnel.

Le Congrès s’oppose à toute banalisation et généralisation du travail dominical qui déstructure la vie privée et familiale, et s’oppose à toute mesure qui viserait à assouplir davantage les conditions d’ouverture dominicale des commerces et autres secteurs (bibliothèques). Le Congrès rappelle que le travail du dimanche détruit les emplois permanents en CDI de la semaine.

Le Congrès revendique l’abrogation de la loi « Macron » et la suppression de l’ouverture dominicale des magasins de commerce. Le Congrès exige le retour à 2 jours de repos consécutifs dont le dimanche et le respect de la convention 106 de l’OIT.

Le Congrès revendique en outre, pour toute dérogation, le doublement du salaire perçu normalement par les salariés ainsi que le bénéfice d’un repos compensateur.

Le Congrès dénonce, par ailleurs, la légalisation du « travail en soirée » autorisé par la loi « Macron », qui permet aux employeurs de reporter le début de la période de nuit afin d’ouvrir plus tard en soirée, contournant ainsi l’application du régime spécifique du travail de nuit.

Le Congrès exige la suppression du travail de soirée. Le Congrès rappelle que le travail de nuit doit rester exceptionnel et nécessairement justifié par des contraintes particulières (santé et sécurité), ce dispositif remettant en cause la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs.

De manière générale, le Congrès réaffirme que l’épanouissement de l’individu ne passe pas uniquement par le travail et revendique une meilleure conciliation vie privée et vie professionnelle. Les droits et la protection des travailleurs passent nécessairement par une activité garantissant de bonnes conditions de travail.

 

 

La FGTA-FO réaffirme avec fermeté son attachement au repos dominical et au respect de la vie privée et familiale des salariés.

 

Une vingtaine de députés de la majorité se prononcent pour l’ouverture des commerces le dimanche et annoncent vouloir aller encore plus loin que la législation en vigueur, ce qui impliquerait de libéraliser davantage le travail du dimanche au détriment des salarié(e)s des secteurs de la distribution alimentaire.

 

« Le consommateur a changé sa façon de consommer. Les gens travaillent de plus en plus tard, passent plus de temps dans les embouteillages et veulent passer plus de temps en famille », complète le député Gregory Besson Moreau pour justifier la nécessité de commerces ouverts le dimanche.

 

Effectivement, Monsieur le député, les salariés du commerce alimentaire, qui travaillent déjà le samedi, voudraient bien eux aussi passer plus de temps avec leur famille le dimanche.

 

Le rapport André Marcon, qui a été publié en mars dernier sur la revalorisation commerciale des villes petites et moyennes, propose de supprimer dans les magasins de moins de 3 000 m2 la règle de fermeture du dimanche à 13 h, sous condition d’un accord collectif préalable ; de donner la liberté à chaque entreprise et à chaque établissement de choisir ses jours et heures d’ouverture, sous réserve de contreparties négociées avec le personnel ; de favoriser l’ouverture des commerces le midi.

 

Dans sa résolution générale du congrès de Saint-Malo, la FGTA-FO a fermement réaffirmé son attachement au repos dominical et au respect de la vie privée et familiale des salariés. Elle reste opposée à l’ouverture du dimanche et des jours fériés des entreprises de la grande distribution, des commerces et services, même si le législateur a permis l’élargissement de ces autorisations.

 

Rappelons L’article L3132-3 du code du travail : Dans l’intérêt des salariés, le repos hebdomadaire est donné le dimanche.

 

Pour la FGTA-FO c’est NON à l’extension du travail des salarié(e)s le dimanche

 

Contacter la FGTA-FO :

Dejan Terglav, Secrétaire général
Courriel : dejan.terglav@fgta-fo.org

 

 

 

 

 

 

 

 

Blog publication, 30 aout 2018, 12H34

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Travail dominical : manipulation des chiffres pour une régression en marche
Travail dominical : manipulation des chiffres pour une régression en marche
Travail dominical : manipulation des chiffres pour une régression en marche
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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 17:18
La FGTA FO réaffirme son attachement au repos dominical, et au respect de la vie sociale et familiale des salarié(e)s

SOCIETE / COMMERCE / Repos dominical . 

 

La FGTA FO fait valoir  sa forte désapprobation devant la tribune des députés LREM dans le JDD de ce dimanche réclamant la liberté totale des ouvertures les dimanches dans le commerce en règle général.

 

 

Rappel

 

En mars dernier, le sieur André Marcon, ci-devant président honoraire des chambres de commerce et d'industrie a remis un rapport aux ministres qui traite notamment de l'ouverture des commerces le dimanche.

 

Ce rapport passé quasiment inaperçu à l’époque, mais pas de la FGTA FO, qui l’avait déjà bien noté et suivait de très près ce dossier proposait notamment de supprimer la règle de fermeture des magasins à dominante alimentaire le dimanche à 13 heures sous condition d'un accord collectif préalable, lorsque les établissements ont une surface de vente de moins de 3 000 m2, de donner la liberté à chaque entreprise et à chaque établissement de choisir ses jours et heures d’ouverture, sous réserve de contreparties négociées avec le personnel, et de favoriser l'ouverture des commerces le midi.

 

Ce faisant, ce Monsieur, partisan du tout ouvert tout le temps, ne dit pas que les petites surfaces de centre villes, dont les surfaces sont certes bien moindre des 3 000 M2 dont il parle sont très généralement gérés par des locataires gérants sous contrat de franchise avec les franchiseurs des grandes enseignes de distribution.

 

Il n’y a aucune représentation du personnel dans ces magasins, dont le mode de management commun est l’arbitraire patronale. Il n’y aura donc aucune contrepartie, et encore moins négociée.

 

Ce sera le marche ou crève que les salariés de ces commerces sous gestion dites indépendantes (nous savons qu'il s'agit d'un leurre) connaissent bien, pour y être soumis.

D’ailleurs, dans les grandes villes, il y a déjà fort longtemps que ces gérants se sont impunément  affranchis des règles d’ouverture, et de la législation sur les amplitudes horaires des dimanches.

Cette proposition aurait pour finalité de mettre dans la légalité ces délinquants sociaux fort peu soucieux des règles légales en matière de droits du travail, de conditions de travail, et de vie au travail de leur personnel.

 

Notre Blog a tout récemment publié deux articles sur ce thème, notamment suite à la tribune de députés de la majorité LREM réclamant une totale liberté d’ouverture des commerces le dimanche, ceci bien évidemment en écho du rapport d’ André Marcon.

 

Suivre les liens :

 

  • http://foed.over-blog.com/2018/08/devant-les-attaques-de-deputes-lobbyistes-la-fec-fo-reaffirme-son-attachement-au-repos-dominical.html
  • http://foed.over-blog.com/2018/08/sur-les-champs-elysees-a-paris-les-commerces-sont-ouverts-le-dimanche-s-ociete-repos-dominical-travail-du-dimache-revue-de-presse-le

 

Comme suite à cette tribune et à ces annonces, la FEC FO, et la FGTA FO, ont tout aussitôt fait valoir leur ferme désapprobation devant ces nouvelles menaces du repos dominical, de droit pour tous.

 

Pascal Pavageau, secrétaire général de la Confédération FO a également fait connaître la position confédérale à ce sujet, fort des résolutions sociales très largement approuvées aux Congrès de Tours et de cette année à Lille, qui indiquent très clairement la ferme opposition au travail du dimanche dans le commerce.

 

Citation:

"Travail le dimanche : travail contraint, sans compensation, dont les premières victimes sont les femmes et les précaires. Députés de La Régression En Marche, donnez l’exemple, abstenez-vous de publier de telles inepties le dimanche ! Et les autres jours aussi...

Travail du dimanche, travail de nuit, flexibilité, changements d'horaires imposés, management en burn out, employés sous pression, perte d'emploi, chômage des jeunes et des seniors,........accidents du travail maladies professionnelles,,.......Tous les travailleurs de ce pays doivent s'organiser 
La politique de ce gouvernement détruit l'humain au profit du capital "

Fin de citation

 

 

 

Un scandale de plus. 

 

Les députés LREM qui demandent l'extension des ouvertures des magasins les dimanches partout en France au-delà de 13h même pour les magasins alimentaires, sans possibilité pour les salariés de refuser de travailler ce jour-là afin de pouvoir profiter de leur famille, de leurs enfants, de faire du sport, d'être invités ou de recevoir des amis, voire tout simplement pour se reposer au sein du cocon familial.

 

Souvent les politiques reprochent aux français leur laxisme en terme d'éducation, ou de pratiques sportives. Mieux vaut en effet les abrutir de travail. De toute façon ils finissent par se croiser indéfiniment dans les transports, dans des A/R improbables, et se demandent bien ce qu'ils foutent là à user leur vie et leur santé pour du commerce qui ne leur profite pas, et finit invariablement par les détruire.

 

Verbatim de salariés de la distribution

 

Mais comment peut-on faire pour éduquer ses enfants, surveiller les études,  lorsqu'on ne les voit que le soir et pas tout le temps, juste avant de dormir, si on n'est pas là non plus pour leur expliquer les règles de vie à suivre ? •    

 

Comment leur montrer l'exemple lorsque l'on est toujours absent à cause du travail et de ses horaires chronophages? • 

 

 Il ne restait que le dimanche encore dans quelques endroits... et maintenant ils veulent totalement briser les cellules familiales en autorisant massivement ces ouvertures ! C'est scandaleux !!! •  

 

Le Blog a publié la liste de ces députés, élus du peuple qu'ils méprisent,  demandez-leurs des comptes car ils sont peut-être dans votre région. Ecrivez leur et dites-leur qu'il en va de la sauvegarde des futures générations. •    

 

On n'abandonne pas sa famille, ni ses enfants et sa vie au profit des pompes à fric que représentent les multinationales  de la distribution, et des organismes financiers qui s'enrichissent sur le dos de leurs salariés.

Non le monde n'est pas un vaste commerce, dans lequel on noierait les salariés, soumis à la dictature du travail contraint, sans limite.....

 

Cordiale contribution, merci L. Gil

 

Blog publication, 21 aout 2018 18H14

updated, 21 aout 20H34

 

La FGTA FO réaffirme son attachement au repos dominical, et au respect de la vie sociale et familiale des salarié(e)s
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