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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
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Les actionnaires au soleil, les salariés au boulot, la précarité ne prends pas de vacances
..........Et tous les autres !!!
.................La réussite des uns sur la misère des autres !
Aujourd’hui jour férié sur l’ensemble du territoire de la république La grande distri ouvrira comme un jour ordinaire
..........Et leurs comparses !!
Jours fériés...........
Oui, mais pas pour tous !
Carrefour and co ouvert le 15 Août
Aujourd’hui jour férié sur l’ensemble du territoire de la république
La grande distri ouvrira comme un jour ordinaire
C'est un 15 Août, en 1893, que vint au monde le célèbre humoriste Pierre Dac.
De l'Au delà, il nous rappelle que la pharmacie Lopez sera de garde ce 15 Août à Santiago du Chili, que le bookmaker de main street à Cap Town sera lui aussi ouvert, que le guérisseur du Grand Yoff à Dakar sera absent pour quelques jours, et que Carrefour ouvrira tous ses magasins, et que ce sera une grande journée Carte de fidélité, et promotion massive sur les barrils de lessive, les bocaux de cornichons, un offert pour deux achetés.
Il nous alerte que des enseignes de centre ville et de périphéries, C City, C. Bio, Lidl, U Express, A2 Pas, Monop, Intermarché, ....et autres terroristes sociaux, seront également ouverts.....( ne comptez tout de même pas sur nous pour vous communiquer les lieux, enseignes, emplacements et horaires)
Les prophéties de Nostradamus avaient déjà alerté l’opinion sur ce fait majeur de l’Humanité, mais à l’époque personne n’y prit garde.
Et puis d'autres oracles ayant pris leurs aises dans les sphères gouvernementales, les lobbies du commerce à tout crin, Gattaz, Macron, Rebsamen, Valls, Fabius, M. El kommery, et autres....... (liste non exhaustive) tous de 49.3 infectés, se rallièrent au tout ouvert tout le temps, la nuit, le jour, 7/7, H/24, en dépit des conditions de vie des salariés concernés!
Nombreux seront les salariés non réquisitionnés par le biais d'un volontariat bien ordonnancé qui seront mis en repos hebdomadaire pour cette journée.
Ils ne pourront donc bénéficier de la journée fériée. Comme cela aucune heure ne sera portée manquante, ou sur-rémunérée cette semaine. Le non paiement majoré de la journée fériée, pourtant conventionnel, s'inscrit dans la même logique.
La précarité salariale ne prends pas de vacances..........Ni de journées fériées !
Nous vous souhaitons à toutes et à tous un excellent 15 Août en famille, entre amis, et tout comme une journée normale, tout étant coutume pour ces enseignes, le moins loin possible du monde de la consommation.
Les actionnaires au soleil, les salariés au boulot, la précarité ne prends pas de vacances
En quittant votre domicile pour vous rendre dans le centre de profits pour lequel vous donnez votre vie, pour remplir le tiroir caisse du gérant, ou de son locataire, n'oubliez pas de laissez un petit mot à vos proches, ils dormiront lorsque vous rentrerez au foyer, vous les aurez manqué, à moins qu'ils ne viennent faire des achats dans votre magasin, ce qui vous donnera l'occasion de vous rencontrer et d'échanger (rapidement!) ensemble, pour un instant de convivialité familiale !
Commerce de centre ville, CQFS
Les grandes enseignes de distribution ont imposé ce type de commerce de centre ville sur la base d'une législation favorable, qui peu à peu a dégradé le tissus social et commercial....
Le boom des supérettes est avant tout lié à la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008, qui a supprimé l’autorisation préalable d’exploitation commerciale pour les créations de surfaces commerciales de moins de 1 000 m2, contre 300 m2 auparavant.
Des assouplissements ont également été apportés concernant le travail dominical. Si un commerce sans salariés peut ouvrir le dimanche, les commerces alimentaires de détail (boucherie, charcuterie, épicerie, primeur, fromagerie…), sont autorisés ce jour-là à ouvrir jusque 13 heures.
La loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite loi Macron, a encore assoupli les conditions de recours au travail dominical.
La loi a institué trois types de zones au sein desquelles les salariés des commerces peuvent travailler le dimanche toute la journée : les zones touristiques internationales, les zones touristiques et les zones commerciales.
Les commerces alimentaires, qui ne peuvent en principe ouvrir que jusqu’à 13h, peuvent, si elles le souhaitent, ouvrir le dimanche après-midi dans ces nouvelles zones.
Dans ce cas des contreparties doivent être données aux salariés.
Ces dispositions n'empêchent pas les gérants et locataires gérants des magasins plus grands en surface, de type Carrefour City, Express, ou Bio, MyAuchan (ex A2Pas), d'ouvrirent tous les dimanches, toute la journée en violation des dispositions légales régissant les horaires du dimanche;
Egalement il existe ici et là des décrets préfectoraux ou municipaux limitant les ouvertures 7/7, en imposant une journée de fermeture hebdomadaire, qui ne sont pas mieux respectés par ces enseignes.
Ce qui est le cas à Paris, devenu une zone de non droit sur ces aspects.
Les salariés de ces commerces ne perçoivent aucune contrepartie pour le travail dominical, en soirée, et pour les jours fériés.
Les droits sociaux ne sont pas préservés, horaire élastique, en accordéon, temps partiel...........à rallonge sans aucun bénéfice particulier, taux horaire au smic !
Les caisses automatiques remplacent peu à peu le personnel tandis que dorénavant c'est le temps des commerces, vides, sans sans salariés, open 7/7 H24, connectés aux téléphones portables, et grâce à l'action des gafa, le client effectue ses achats, les paient devant un fourmillement de caméras qui observent chacun de ses mouvements, et pulsions d'achat, tandis que veillent au gré des allées une armada d'agents de sécurité qui veillent sur la sacro sainte marchandise.
(BM)
Bonne journée fériée
Les ouvertures dominicales, tardives, et de plus en plus tardives en soirée, des WE à rallonge, des jours fériés, n'ont en rien contribué à l'emploi, à l'amélioration salariale, n'ont en rien préservé le parc magasins des ex Dia, ni permis le maintien dans l'emploi de ses ex salariés balayés avec les structures, gondoles et étagères de ses magasins, désossés, démantelés, rendus à l'état de ferraille rouillée inexploitable et de chantiers quasi désertés....
Reproduction d'un article du Blog, paru il y cinq ans
Article du 15 août 2014
Les magasins Dia ouverts le 15 aout ! une nouvelle fois les salariés vont sacrifier la journée en famille, ou entre amis, pour faire des inventaires, ou encaisser, et mettre en rayon des produits;
15 aout, jour férié placé au coeur de l'été est situé aprés le 14 juillet, qui marque pour beaucoup la période des vacances, des retrouvailles en famille, du partage du temps avec les enfants, les proches, du soleil, et du repos, bien mérité.
Une fois de plus les magasins Dia seront ouverts, marquant ainsi une nouvelle fois le mépris affiché de la direction pour ses salariés.
Certains de nos magasins vont même faire des inventaires;
Youpie, quelle belle journée pour comptabiliser des boites de conserves et des bouteilles d'eau !
Direction coupable de la situation actuelle de Dia France, devant être vendue pour cause de mauvaise stratégie, tant commerciale, que tarifaire.
Ce que l'on n'est pas capable de gagner le reste de l'année, on ne le récupère pas sur une journée fériée.
La vente de Dia ne s'inscrit pas dans un contexte conjoncturel, comme on voudrait nous le faire croire, mais bien dans une situation structurelle, de mauvais choix, de positionnement commercial, de stratégie nébuleuse de la gamme produits, de manque de moyens donnés aux équipes, de manque d'investissement, et d'une totale absence de lisibilité sur le concept.
Le passage d'Ed à Dia représente un raté d'envergure de la part de nos dirigeants, dont nous payons le prix !
A termes ce sont toujours les salariés qui en paient les conséquences, celui des maux, et celui des remèdes ! Jours fériés, ou non.
Ouvrir un magasin le 15 aout n'est en rien une décision économique ou le fruit d'une politique commerciale, c'est un positionnement purement dogmatique; Il en est de même des ouvertures systématisées des dimanches, préjudiciables à la vie familiale et sociale. D'ailleurs les LG qui bafouent le droit sur ce sujet, rendent leurs magasins car ils ne s'en sortent pas, et là encore les salariés en paient le prix fort
(Cf. les salariés de Dia Parmain en butte à la direction de Dia qui refuse de les reconnaitre comme salariés, et de leur donner du travail, ou de les indemniser, aprés les avoir licencier. Ils sont à ce jour sans moyens d'existence !)
(BM)
La déconstruction du repos dominical en repos hebdomadaire, du lundi de Pentecôte en jour de solidarité en annonce bien d'autres.
Une seule attitude convient: Résister.
Le moyen est simple: s'organiser.
Ne pas acheter le dimanche, ni les jours fériés.
Ne pas donner quitus à ceux qui tablent sans cesse sur le coup d'après.
Ouvrir illégalement le matin, et obtenir à l'usure l'ouverture du matin. Ouvrir ensuite illégalement l'après-midi pour l'obtenir ensuite quasi de force comme le font sans vergogne la plupart des supérettes à Paris, et commerce proxi des grandes enseignes, qui avancent ainsi à l'unisson dans la dérèglementation.
Il nous faut anticiper et renoncer à cet obscur miroir aux alouettes. Refuser les cadeaux, les ristournes, les promos des dimanches et des jours fériés, rien n’est jamais gratuit, même le 15 août....!
Le lobby de la FCD, et du patronat de la distribution et du commerce en général est sans aucune limite, jusqu'à l'obtention totale de leur desiderata, sous couvert de donner à la clientèle ce qu'elle réclamerait.
Ce qui représente la façade bien ripolinée du principe, selon lequel on doit devancer la demande du client, même si celui-ci ne la formule pas. Tout l'arsenal dérogatoire repose sur un socle qui se dit vertueux, ou pour l'amélioration du système, même lorsqu'il convient de le dévoyer à son seul profit.
La vérité est ailleurs, bien évidement.
Les grandes enseignes de distribution tendent à généraliser la gestion de leurs magasins sous un système délocalisé des coûts par le biais de transfert des sites auprès de locataires gérants. Il fallait donc ouvrir largement les possibilités de performer pour mieux louer le commerce, afin de le rendre le plus attractif possible à celles et ceux à qui l'on demandera de payer les très onéreuses redevances.
Ce système de LG représente un véritable mouroir social pour les salariés qui y sont transférés, mortifère pour l'emploi, c'est un cancer social placé dans le coeur des salariés..... Nous avons sur ces pages largement abordé ce problème
La grde distri agissant en qualité de franchiseur encaissant de très substantiels subsides sous diverses formes, écrasant son locataire gérant corseté dans un contrat plus que contraignant, tandis qu'il doit faire face aux coûts d'exploitation de son (!?) commerce.
Les salariés trinquent, et en paient tous les aspects, conditions de travail, perte d'emploi, détériorations des éléments contractuels d'origine, pertes de salaire, de statuts, de qualifications sont les éléments constatés dès l'arrivée d'un nouveau locataire gérant.
En amont les grandes enseignes de distribution se sont assurées que les conditions d'exploitation (sic) de leurs commerces ne souffriraient pas d'une législation contraignante, d'une part en termes d'amplitudes journalières et jours d'ouverture, et d'une autre part sur les aspects des doits sociaux qu'ils se sont efforcés d'amoindrir avec les lois dites Rebsamen et Travail I et II, & ordonnances Macron qui ont suivi, finissant de détériorer les droits sociaux déjà bien amochés.
Elles ont aussi été les grandes bénéficiaires du CICE, des effets des lois dites Fillon sur les exemptions de cotisations sociales, et à priori ce n'est pas fini.....
Article initial du 15 aout 2012, régulièrement mis à jour et repost tous les 15 aout
La justice valide le plan social chez Carrefour Proximité
La cour administrative d'appel de Nantes a annoncé mardi avoir rejeté le recours de la CGT qui voulait faire annuler le feu vert donné en avril 2018 par la direction du travail d'Ile-de-France au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) des "magasins de proximité" Carrefour.
Le plan "Carrefour 2022", qui visait à "sauvegarder la compétitivité" du groupe, prévoyait la fermeture de 272 magasins gérés en direct et le passage en location-gérance de 79 autres
La cour administrative d'appel de Nantes a annoncé mardi avoir rejeté le recours de la CGT qui voulait faire annuler le feu vert donné en avril 2018 par la direction du travail d'Ile-de-France au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) des "magasins de proximité" Carrefour.
Le plan "Carrefour 2022", qui visait à "sauvegarder la compétitivité" du groupe, prévoyait la fermeture de 272 magasins gérés en direct et le passage en location-gérance de 79 autres.
L'accord collectif majoritaire, signé par Force ouvrière, la CFTC et la CFE-CGC, avait entériné la suppression de 2.256 emplois, dont une partie au siège à Mondeville (Calvados).
La fédération CGT Commerce Distribution Services et 36 anciens salariés du groupe maintenaient pour leur part que Carrefour Proximité France était "obligé" de rechercher des repreneurs pour ses magasins au regard de la "loi Florange" du 29 mars 2014.
En première instance, le tribunal administratif de Caen leur avait donné tort dans un premier jugement rendu en novembre dernier.
"Aucune argumentation"
"Les requérants n'apportent (...) aucune argumentation (...) nouvelle par rapport à leurs écritures de première instance, permettant de mieux établir que la société (...) aurait dissimulé (...) des informations aux organisations syndicales", confirme la cour administrative d'appel de Nantes dans deux arrêts, en date du 28 mars dernier.
"Ils ne justifient pas que l'employeur aurait fait obstruction au travail du cabinet Diagoris, désigné par le comité d'établissement Nord-Ouest (...), pour analyser le processus de recherche de repreneurs", ajoutent les juges nantais.
"Si Carrefour a informé les instances représentatives du personnel des avancées de ses recherches de repreneurs, elle n'était pas tenue à cette obligation", avait déjà estimé le rapporteur public, lors de l'audience le 15 mars.
Le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges, avait également écarté toute "déloyauté" de Carrefour dans les négociations avec ses syndicats. "La CGT a refusé de participer aux rencontres bilatérales avec la direction, la rupture d'égalité avec les autres organisations provient donc de son seul fait", avait-il déclaré dans ses conclusions.
Sourcing:REGIS DUVIGNAU, in Challenges.fr, (avec AFP)
Bataille décisive pour le contrôle des supermarchés Dia%, au bord du gouffre
La chaîne de grande distribution est au bord de la faillite (selon un article publié dans Bourse Direct que nous citons ici )
La direction ou le Russe Fridman?
Lors d'une assemblée générale qui s'annonce tendue, les actionnaires de Dia doivent décider mercredi à qui ils font confiance pour renflouer la chaîne espagnole de supermarchés, en grandes difficultés.
Le fonds LetterOne (L1 Retail) du milliardaire russe Mikhaïl Fridman, propriétaire de 29% de Dia, et le conseil d'administration sont à couteaux tirés depuis que le premier a annoncé, début février, une OPA sur le groupe de grande distribution.
En amont de l'assemblée générale des actionnaires, chaque camp n'a cessé de critiquer la stratégie de l'autre par communiqués interposés.
L'actuelle équipe dirigeante de Dia, dirigée par Borja de la Cierva, entend faire approuver mercredi une réduction du capital social et une recapitalisation de 600 millions d'euros auxquelles LetterOne s'oppose catégoriquement.
Le fonds basé au Luxembourg, qui menace de renoncer à prendre le contrôle de Dia si ces opérations sont votées, martèle aux actionnaires qu'elles risquent de réduire leur participation à peau de chagrin.
LetterOne promet sa propre augmentation de capital, de 500 millions d'euros... si et seulement si son OPA, en attente d'autorisation de l'autorité boursière espagnole, est couronnée de succès.
'Choc frontal'
La direction, de son côté, a annoncé à la veille de l'assemblée générale être parvenue à un accord avec les banques pour repousser à 2023 des échéances de dette pour plus de 900 millions, mais à condition que sa proposition de recapitalisation soit approuvée.
"C'est un choc frontal pour le contrôle de la compagnie", résume Aitor Méndez, analyste chez IG Markets interrogé par l'AFP.
"Fridman veut être le seul maître à bord (...) et dans l'entreprise, ils se sont toujours méfiés des mouvements de Fridman", l'un des 100 hommes les plus riches du monde en 2018 selon Forbes.
En février 2016, l'une des entreprises dont son fonds est actionnaire majoritaire, l'opérateur de téléphonie mobile Vimpelcom, a été condamné à payer une amende de près de 800 millions de dollars à l'issue de poursuites aux Etats-Unis pour une affaire de corruption en Ouzbékistan.
Mais le temps presse alors que Dia, endetté à hauteur de 1,45 milliard d'euros, doit rembourser plus de 300 millions d'obligations cette année.
Pire, il a essuyé en 2018 une perte de 353 millions d'euros, à cause d'une désaffection des clients et de l'hyperinflation en Argentine, où se trouvent 16% de ses magasins.
Même ses fonds propres sont négatifs. Et les agences Standard & Poor's et Moody's ont à nouveau abaissé sa notation, tombée dans la catégorie "extrêmement spéculative".
"Quand vous avez un problème d'endettement si grand, et quand vous ne générez pas les ressources pour faire face à vos créanciers, il existe un risque important de faire faillite", prévient Aitor Méndez.
Nouveaux formats
Longtemps réputée pour ses prix bas et sa présence dans des zones délaissées, la chaîne de supermarchés a peiné depuis la fin de la crise de 2008 à adapter son modèle face à la concurrence du numéro un espagnol Mercadona, de Lidl ou Carrefour, explique à l'AFP Florencio Garcia, spécialiste de la distribution chez le cabinet d'études Kantar.
Face à ce constat, la direction et Fridman ont, selon lui, des plans "assez similaires" en voulant "être plus agressifs avec des prix plus bas" et se concentrer sur de nouveaux formats de boutiques et les produits frais.
Le groupe pourrait également gagner à se développer au Brésil au détriment du Portugal, deux de ses marchés outre l'Espagne et l'Argentine, ajoute Florencio Garcia
Afin de renflouer Dia, la direction a d'ores et déjà annoncé son intention de se séparer de ses chaînes de produits de beauté Clarel et de vente en gros Max Descuento, et de licencier jusqu'à 2.100 salariés.
Pour se remettre véritablement sur les rails, il faudra que la chaîne "s'attaque directement à la perte de confiance des consommateurs et regagne des parts de marché", affirme aussi Aitor Méndez. Mais "à l'heure actuelle, son problème principal, c'est la dette".
Sourcing:PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP / Archives , in Bourse Direct
InFOs dernières
Les actionnaires de Dia ouvrent la voie au milliardaire russe Fridman
Les actionnaires de la chaîne espagnole de supermarchés Dia ont voté mercredi contre le plan de recapitalisation proposé par la direction du groupe, ouvrant la voie à l'OPA du fonds LetterOne du milliardaire russe Mikhaïl Fridman.
Réunis en assemblée générale, les actionnaires ont parallèlement approuvé l'augmentation de capital alternative, de 500 millions d'euros, proposée par LetterOne et conditionnée à la réussite de l'OPA.
Sourcing:Le Figaro avec AFP
Publié le 20/03/2019 à 13:26
Dia% France:
Depuis juillet 2018, la vie et la lumière s'en sont allés des ex magasins Dia repris par Carrefour en 2014. Plus de 2 500 salariés ont perdu leur emploi.
Carrefour drive le nouveau concept développé par le groupe en centre ville
Grde Distri / Carrefour
FO Carrefour
Carrefour proxi, Supply chain, Carrefour sièges
La rédaction du Blog a rencontré Cyril Boulay, délégué de groupe FGTA FO sur les sièges du groupe Carrefour.
Cyril nous exprime les difficultés rencontrées par les salariés des sièges confrontés à un PDV massif, après ceux de la proxi, ainsi que les défis soulevés par les nouvelles technologies et l'avènement du salarié 4.0.
ITW
Les restructurations destructrices d’emplois. Après les magasins, les sièges. Au milieu étaient les salariés, après que la vie, le soleil et la lumière s'en sont allés des magasins (ex) Dia
Fermetures, Restructurations, PDV, PSE..........Ces mots et autres acronymes entre pertes d'emploi et licenciements nous indiquent que des drames humains et sociaux se jouent, auxquels des familles entières sont confrontées.
Egalement, dans le cas de licenciements de masse tels que Carrefour a récemment procédé, avec les nombreux départs, notamment dans les sièges, il faut prendre en compte les pertes de mémoire de l'entreprise, le départ de compétences, l'exode de salariés hautement qualifiés et de potentiels en devenir, avec les conséquences pour les salariés qui restent, qui devront être le moteur de l'entreprise. La formation, l'accompagnement joueront un rôle important pour la plein réussite des projets engagés.
Les effectifs diminuent pas la charge de travail qui s'accentue et s'alourdit au gré des nouveaux formats, de l'évolution des concepts et des technologies nouvelles.
Les délégués FO Carrefour ont su prendre toute leurs responsabilité dans les mouvements sociaux qui déferlent actuellement sur notre pays. Nos revendications et nos positions ont toujours été très clairement exprimées.
Ce jour du 09 décembre, ou nous écrivons ces lignes, Cyril nous fait remarquer que c'est l'anniversaire du large mouvement social initié par FO devant le siège de Carrefour à Massy, où plus de 2 000 salariés étaient venus crier leur colère devant le plan de A. Bompard.
Après la fermeture en juillet des magasins de la proxi, les ex Dia, comme ils disent, les salariés concernés ont tous reçu leur notification de licenciement.
Notre Blog en a largement fait écho, tout comme la forte dénonciation des propositions indignes de reclassement faites pour être refusées.
Les bouleversements liés au plan de départs volontaires mis en place par la direction du groupe, où la proportion de cadres est particulièrement importante, avec toutes les conséquences pour les salariés qui restent, sont pris en considération par notre organisation Force Ouvrière qui oeuvre pour l'emploi et les compétences. Nous sommes avec tous les salariés des sièges qui aujourd'hui se questionnement sur leur métier, le devenir du groupe, et leur avenir.
RPS POST PDV « CARREFOUR SIÈGES »
Face aux risques psychosociaux (intensité et temps de travail ; manque d’autonomie ; organisation du travail insuffisante et inadaptée, souffrance éthique avec conflit de valeurs), les élus FO mesurent les limites des approches de prévention centrées sur les salariés post PDV.
Une permanence juridique est ouverte sur les sièges. Nous avons alerté la direction et diligenté une mission d'enquête sur les troubles psychosociaux générés par ces transformations qui jettent les salariés dans l'incertitude de leur métier, de leur avenir, corrélé aux thèmes cités plus avant dans la parenthèse, dont chacun d'entre eux sera vu, examiné et analysé.
La protection de la famille, l'égalité sont renforcées dans notre travail au quotidien tant le sujet est vaste, et les attentes et demandes des salariés conséquentes.
FO agit toujours dans la concertation sur l’ensemble des sujets tout en exigeant également l’amélioration des conditions d’accès aux informations sur les pratiques de gestion de l’emploi et des compétences.
Nous souhaitons que les salariés puissent bénéficier d’un levier d’action et d’expression pour interroger les critères qui participent à la mise en œuvre d’orientations stratégiques auxquelles nous, salariés, sommes de moins en moins associés, mais qu’ils sont souvent chargés de mettre en œuvre.
L’action syndicale doit répondre à ces exigences pour briser l’isolement dans lequel les salariés sont si souvent confinés et pour offrir des perspectives d’action susceptibles de préserver les conditions de travail et les garanties collectives.
CONSTRUIRE L’ACTION SYNDICALE À L’HEURE DU 4.0
Pour FO, un tel séisme, rend de plus en plus urgent le fait de prendre des mesures drastiques afin de préparer le terrain, concevoir un cadre et préparer la transition et la reconversion professionnelle des salariés impactés par la destruction d’emplois.
L'action syndicale doit se construire sur l'avènement des nouvelles technologies dont le retail ne pourra échapper au risque de devoir mourir en regardant les autres. Ceci nécessitera, outre des formations ciblées, de nombreuses (ré) adaptations des organisations de travail, une refonte complète des méthodes.
Notre organisation sera au coeur des accompagnements professionnels, dont les changements et mutations technologiques auront des impacts forts sur l'emploi, les qualifications, les carrières. Des négociations devront s'ouvrir, dans lesquelles nous serons moteur et force de propositions.
Il s'agit de préparer l'avenir face à la 4ème révolution industrielle. FGTA FO c'est agir au coeur du changement. Nous y sommes.
Le MAG'cadres exprime et fait valoir toutes les actions et positions de FO Carrefour sièges, analyse les situations, les émergences et développements des nouveaux concepts, des nouvelles technologies.
Le Blog salue l'arrivée aux responsabilités de deux nouvelles têtes, déjà ancien au sein du syndicat, en qualité de DSN pour Himmad, et de DSC pour Dominique, lequel remplace Cyril qui a récemment pris ses fonctions de délégué de groupe pour les sièges du groupe.
Félicitations à nos trois camarades dans leur nouvelle fonction, tous nos voeux vous accompagnent. En l'attente de vous rencontrer et de vous lire sur nos lignes, pour une ITW.
La grande distribution se lance dans le "drive piéton" pour concurrencer les commerces de proximité.
La grande distribution a trouvé le moyen de s'implanter en ville pour concurrencer les petits commerces.
En effet, les prix proposés dans les drive piétons sont plus attractifs que les tarifs pratiqués par les enseignes de proximité, même s'ils sont plus élevés qu'en grande surface.
Carrefour applique le barème de prix de ses Hypers.
C’est une nouvelle invention des grandes enseignes pour concurrencer les petits commerces: le drive piéton.
En effet, les hypermarchés situés en périphérie des villes ne font plus recette. Les clients se détournent massivement de ces magasins géants. Et le chiffre d’affaires s’en ressent.
Pour concurrencer les petits commerces, on voit effectivement désormais dans les centres-villes des points de retraits que les distributeurs appellent "drive piéton".
A Paris, Carrefour recycle ses ex Dia, qu'il n'a pu (ou voulu)céder à la concurrence.
Évidemment ça n’a rien d’un "drive" puisque les clients viennent chercher leur colis à pied. Mais le principe est le même. Vous commandez, et payez vos achats sur internet et vous venez les chercher au point de retrait.
Ça permet à la grande distribution de s'implanter au cœur des grandes agglomérations à moindres coûts, compte tenu de la petite surface nécessaire pour ouvrir ce type de commerce.
Carrefour, outre des projets d'ouverture, et du relooking de ses ex Dia, place ses drives chez ses franchisés de la proxi.
Leclerc et Carrefour en précurseur
Le groupe Auchan a donc inauguré il y a quelques jours son Auchan Drive à Lille ouvert de 9 heures à 21 heures.10 000 références livrées en moins de trois heures par une camionnette qui fait 4 livraisons par jour, pour des colis allant jusqu’à 30 kilos.
(Chez Auchan) - De plus on peut se faire livrer presque tout, y compris les produits frais, du traiteur ou des billets de spectacle. Les prix sont un peu plus élevés que ceux de l’hypermarché, mais ils sont inférieurs à ceux des commerces de proximité de la rue.
Leclerc s’est lancé dans le drive piéton l’an dernier, à Lille également, avec un petit espace de 50 mètres carré, mais qui reçoit de 150 à 200 commandes par jour. Chiffre d’affaires l’an dernier : 1 million 200 000 euros.
D’autres Leclerc vont aussi décliner le concept à Reims, Caen, Aurillac, Meaux, Rennes, Montpellier, Bordeaux et Paris en fin d'année.
Intermarché suit le même chemin et a ouvert en octobre un premier drive piéton à Paris, dans le quartier Saint-Michel.
Quant à Carrefour, l'enseigne compte déjà 22 drive piétons, 11 drive à Paris et 11 dans la région lyonnaise.
Mise au point du gérant sur la situation du Carrefour Contact de Reuilly (voir article ci dessous).
Le Blog avait suivi les péripéties de ce magasin, qui opposait son gérant au groupe Carrefour, les salariés se trouvant dans l'incertitude quant à leurs emplois. Vous pourrez retrouvez ci après en descendant sur nos lignes dans cet article toutes les infos sur la situation du magasin et de ses salariés.
La situation semble s'arranger de façon temporaire avec un sursis d'une année.
(A suivre....
Depuis l'annonce de janvier dernier du Pdg A. Bompard sur la décision concernant le devenir des ex magasins Dia et de ses 2 200 salariés, notre Blog a suivi attentivement le situation, entre les mouvements sociaux de cet hiver, les phases de négociations, les réunions des CE et CCE, les décisions, jusqu'aux fermetures de cet été, le clap de fin, et maintenant la fin de l'aventure pour près de 1 800 salariés, dont certains, et ils sont nombreux avaient une grande ancienneté et à ce titre avaient accompagné, Ed, puis Dia, dévouant une très grande partie de leur vie professionnelle au groupe qui aujourd'hui, leur manque de considération, les bannit de ses effectifs sans un regard, avec des propositions de reclassement particulièrement indignes, faites pour être refusées.
Retrouver sur ce Blog nos articles sur ce dossier, avec la chronologie de situation ,
16/17 juillet 018, les propositions de reclassement de la direction Carrefour sont tombées (au sens littéral du terme) dans les boites aux lettres des salariés. Ceux-ci en ont pris connaissance, entre consternation et colère.
(... / ...)
La vie et le soleil s’en sont allés des ex magasins Dia !
Aujourd'hui, le groupe fait place nette. Après avoir dénudé et fermé ses magasins, tenté de les brader à l'encan, il évacue le restant du stock de salariés qui encombre son bas de page, rendant impossible toute possibilité de reclassement interne.
D'autres salariés en attente, devront subir, n'ayant d'autres choix, les affres d'un prolongement sous le joug d'une gestion de leur magasin en location gérance, avec tous les effets induits. C'est la fin de la route.
Non seulement l'ascenseur social vers le haut est en panne, mais il est aussi devenu fou, et descend tous les étages sans marquer d'arrêt, avec crash programmé, son parachute ne répond plus.
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Prenez connaissance de l'article complet sur le Blog, en suivant le lien:
Janvier 2018, annonce du plan Bompard, PSE, fermeture de sites, restructuration logistique, sièges sociaux, grogne des salariés, primes, intéressement, palettes, participation, colère, manifs, blocage, grève, pneus brûlés, location gérance, CCE, négos.........Quelques mots clés que nous avons entendus et développés depuis le début de l'année, puis juin est arrivé
La date fatidique est arrivée, celle que toutes et tous redoutaient, attendaient comme inéluctable, les rayons se sont vidés, les clients ont déserté, les rideaux se sont fermés, les parkings désertés, les salariés se sont éparpillés après s'être congratulés, un dernier salut, une dernière bise, un selfie souvenir devant l'enseigne....Et pour tous l'attente du jour suivant, des lendemains qu'il faudra construire, re-construire, repenser en fonction des décisions à intervenir, entre les mesures du PSE, une formation, ou un reclassement interne.....
Carrefour va céder 29 ex-Dia sur les 273 appelés à fermer
Le distributeur va essayer de reclasser les 1.800 salariés qui vont perdre leur poste.
La séquence sociale du plan de transformation d'Alexandre Bompard s'achève. Carrefour clôturera lundi lors de la séance du CCE la séquence sociale ouverte le 23 janvier dernier lors de l'annonce du plan de transformation du groupe par Alexandre Bompard.
Les syndicats majoritaires ont signé le 25 mars les accords sur, d'une part, le plan de départ volontaire de 2.400 employés des sièges parisiens et, d'autre part, le reclassement des salariés des 273 magasins de proximité ex-Dia dont la fermeture a été décidée.
En outre, le groupe Carrefour est vivement critiqué sur les réseaux sociaux pour sa politique de licenciements. •
Il est accusé d'avoir reçu deux milliards d'euros de crédit d'impôts au titre du CICE. •
Carrefour aurait en fait économisé 2 milliards d'euros en 5 ans grâce aux aides publiques, dont 744 millions d'euros grâce au CICE.
Paris intra muros, et région IDF, tout comme en Province c'est morne plaine pour les repreneurs qui ne se sont pas bousculés pour les reprises des ex Dia..... Les salariés inquiets pour leur avenir restent dans l'expectative.
Les élus locaux, acteurs majeurs du tissus social de leurs communes n'ont jamais été ni associés, ni tenus informés des discussions avec les éventuels repreneurs, ni des décisions entérinées par le groupe Carrefour, et pourtant ce sont eux qui régulièrement sollicités par les directions d'enseignes aident et permettent leurs implantations.
Ils disent être traités comme quantité négligeable par Carrefour, qui décidément, tout comme ses salariés, ou ses fournisseurs les considèrent au mieux comme des boites de conserves perchées tout en haut dans les rayons-casquettes hors d'atteintes des magasins.
(A suivre....!
Mis sous pression par les annonces de leur employeur les salariés des ex Dia craignent pour les emplois et leur devenir. Ils sont emplis d'amertume en l'attente de leur sort, qui sera différent selon la situation de leur magasin, soit une une fermeture, une reprise par une autre enseigne, ou un transfert vers le format de gestion en location gérance.
« La préoccupation des clients est de savoir où ils vont faire leurs courses. À force, c’est chiant d’entendre cela. » nous dit un salarié d'un magasin prévu à une fermeture certaine.
Après la lente agonie de Dia, les salariés des Carrefour Contact et Contact Marché oscillent entre colère, dégoût et écoeurement.
Les élus et délégués FO sont bien actifs, en toute liberté et en toute indépendance, en particulier dans la tourmente de cessation de magasins. Cette période qui ne provoque que des inquiétudes auprès des salariés concernés.
La crainte réside dans le devenir des salariés. Pour rappel A. Bompard avait indiqué que seule la moitié des salariés pourrait être transférée en interne sous la forme de deux propositions. La tension est vive dans les magasins.
Seule FO est sur le terrain pour informer, alors que la direction est aux abonnés absents de la communication.
Retrouvez le livret en version pdf,, en bas d'article
A suivre ...!
Pendant ce temps quelques situations de magasins posent problème.
Par exemple, La situation du Carrefour Contact, ex Dia, de, Montigny en Gohelle, menacé d'une fermeture administrative, pour défaut de sécurité.
Le maire indique que le distributeur, en laissant le maagsin en l'état veut lui faire porter le chapeau de la fermeture.
L’élu est d’autant plus inquiet qu’il s’interroge sur le sort des six employés de la supérette et se désole un peu plus encore de l’éventuelle perte de ce commerce de proximité.
Ed, Dia, l'un et l'autre ont disparu.......laissant, entre fermetures sèches, cessions, abandons de sites, location gérance, plusieurs milliers de salariés sur le carreau !
Billet d'humeur
Le démantèlement de l'enseigne, Ed, puis Dia, a entraîné des bouleversements sociaux d'envergures auprès des salariés;
Avec les annonces à venir du Pdg Carrefour prévues le 23/01 les fuites savamment orchestrées dans la presse sur les fermetures des sites restant des ex Dia, la morosité, devant les expectatives qui se font jour, entre les questions, absence de dialogue et incompréhension générant un profond mécontentement, entraînent colère, et mobilisation de toutes et tous .......
(23/01 - 2018) - Aujourd'hui on sait ! Démantèlement, fermetures et abandons de sites, Incertitudes sociales, angoisse pour l'emploi.......
La reflexion qui s'impose, la proxi va payer le prix fort des restructurations.
Ce sont donc les Ed, ex Dia, reversés dans la structure Carrefour proxi qui vont trinquer: fermetures envisagées d'un nombre conséquent de magasins, licenciements, transferts vers la LG
Avec FO CPF le 08 février prochain, pour l'emploi, les qualifications, non à la dégradation sociale !
Ne subissons pas les transformations !
Baisse drastique de la participation, alors que plus de 350 Millions d'euros ont été distribués aux actionnaires, et que le groupe a perçu plus de 400 Millions d'euros par an au titre du CICE, sans parler des exonérations de cotisations sociales, issues des dispositions de la Loi Fillion.
Ne rien lâcher !
Vive le 31 mars 2018 !
La Bataille continue !
Les conséquences du plan Bompard
EMPLOI ET SALAIRES
Billet d'humeur
En 2016, nous publiions ce communiqué sur le scandale social dans la reprise des magasins Dia par A2Pas, filiale du groupe Auchan.
Si nous le reproduisons aujourd'hui, c'est qu'entre temps il y eut le dossier Gastt, puis aujourd'hui la mise en oeuvre du plan Bompard.
Son actualité reste entière.
Le 23 janvier A. Bompard annonçait son plan de relance intitulé "Carrefour 2022", lequel outre les charrettes de licenciements, et de nombreuses fermetures de magasins, notamment des ex Dia, dont les salariés vont encore devoir payer sur leurs emplois les erreurs et errances managériales, prévoit de nombreux transferts de sites de tous formats, proxi, hypers, supers, logistique prestée, en Location gérance, dont nous connaissons trop bien tous les maux.
Depuis la dénonciation des conditions de transferts des magasins Dia chez A2Pas, rien n'a changé, des dossiers sont toujours pendants devant la justice pour faire valoir les droits des salariés, des magasins n'ont jamais ouverts, d'autres ont fermé quelques semaines après leurs reprises, que sont les salariés devenus?
Nous nourrissons de grandes inquiétudes quant au principe des transferts en LG des magasins Carrefour, alors que rien n'a été envisagé pour le maintien de conditions de l'emploi, de travail et de vie au travail dignes, pour le respect des aspects contractuels par les repreneurs, l'absence des clauses sociales pourtant revendiquées.
A ce jour seules les causes économiques sont prises en compte dans les éléments de transferts, rien n'a changé.
Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière (FGTA-FO).
Force Ouvrière constate que l’enseigne A2Pas (groupe Auchan) ne respecte pas ses obligations de maintien des droits des salariés de Dia, transférés, selon la décision de l’Autorité De La Concurrence, suite au rachat par le groupe Carrefour
Face à cette situation, FO s’inquiète sur le maintien et les conditions de l’emploi des salariés transférés sur l’enseigne A2Pas.
Force Ouvrière, acteur engagé et vigilant, exige que les mesures sociales soit respectées par l’enseigne A2Pas.
Force Ouvrière dénonce l’absence de clauses sociales dans les décisions de l’Autorité De La Concurrence, laquelle ne se préoccupe que des éléments économiques dans les projets qui lui sont soumis.
Les dizaines de salariés qui viennent de se retrouver sur le carreau du jour au lendemain sont la conséquence directe de cette politique.
Communiqué FGTA FO
Dia Bachant
Bachant
La supérette Dia fermée depuis deux ans reprise par l’enseigne Croc’Affaires
La surface commerciale laissée vide a enfin trouvé un repreneur. Un magasin de bric-à-brac devrait ouvrir d’ici à la fin de l’année.
Le magasin a fermé il y a deux ans et n’a pas été repris par Carrefour comme celui d’Aulnoye-Aymeries.Le magasin a fermé il y a deux ans et n’a pas été repris par Carrefour comme celui d’Aulnoye-Aymeries.
La supérette Dia vidée et fermée depuis deux ans a enfin trouvé un repreneur. Il s’agirait de l’enseigne Croc’Affaires, dont le siège est basé à Buire dans l’Aisne, spécialisée dans la vente d’objets en tous genres à prix bas, bricolage, décoration, cuisine, etc.
Elle possède déjà trois magasins en Sambre-Avesnois à Avesnes-sur-Helpe, Bavay et à Fourmies.
La vente serait actée avec la perspective d’une ouverture pour la fin de l’année.
La société Croc’Affaires possède trois magasins en Sambre-Avesnois.
Pour le maire de la commune David Zélani, la disparition de cette friche commerciale située sur un axe de passage est une bonne chose. « Cela permet de maintenir un tissu commercial dans notre village pour éviter un déplacement des consommateurs vers la zone d’Auchan ».
L’élu se réjouit également que l’activité ne soit plus centrée sur l’alimentaire, puisque de ce point de vue-là, la commune de Bachant est déjà bien pourvue avec deux enseignes de hard-discount, Lidl et Aldi.
Sourcing:LVDN
(18/10/018)
Note:
Les suites du dossier du Carrefour Contact de Reuilly dans l'Indre, qui soumet les 13 salariés du magasin au coeur d'une tourmente judiciaire qui n'est pas la leur mais qu'ils doivent endurer entre la direction de l'enseigne Carrefour Proxi, et le gérant du magasin.
Ils ont un nouveau sursis d'une année pour leurs emplois, et le devenir du site. Carrefour Proxi, franchiseur du magasin ne se soucie pas des conditions de vie des salariés et de leur famille dans ce contexte judiciaire qu'ils doivent subir.
Toujours les affres de la gestion délocalisée de la franchise, gérance et location gérance.
REUILLY (Indre)
Carrefour Contact
Mise au point du gérant
J’entends ici et là que mon magasin va fermer avant Noël. Ce ne sont que de fausses rumeurs. Nous avons bien l’intention de rester ouvert, même si nous subissons des problèmes d’approvisionnements, précise le patron du Carrefour Contact de Reuilly, Johann Trumeau, qui en appelle à la patience et au soutien de sa clientèle.
Depuis l’offensive de la maison-mère Carrefour, qui avait tenté de faire expulser le gérant et ses treize salariés un matin de novembre 2017, le chiffre d’affaires du magasin est en baisse.
Pourtant, sur le plan judiciaire, Johann Trumeau a gagné une première bataille face à la société Carrefour Proximité France : en mai, la cour d’appel de Bourges lui a en effet donné un sursis précieux jusqu’au 30 avril 2019.
Pendant tout ce délai, sa société Saj Dis n’est plus expulsable.
« Cela nous laisse le temps de mener à bien notre procédure engagée auprès du tribunal de commerce de Paris, où nous demandons la nullité de la vente du fond de commerce de la Saj Dis à Carrefour. Le dossier est prêt. Nous attendons une date de jugement prochaine », explique Johann Trumeau qui a bon espoir de remporter cet ultime bras de fer.
“ Pas de licenciement en vue ”
En attendant, il doit composer avec les problèmes d’approvisionnement « orchestrés par la maison-mère, qui utilise tous les moyens pour ne pas nous livrer.
Avec nos fournisseurs locaux en viandes, fruits, légumes, fromages et autres, il n’y a pas de soucis, mais c’est plus compliqué avec nos grossistes en produits d’épicerie sèche, liquides et crémerie.
Je précise que nous réglons nos fournisseurs et notre personnel sans soucis. »
Le 1er octobre prochain, cela fera seize ans que Johann Trumeau a repris le supermarché de Reuilly.
Il a bien l’intention de continuer l’aventure.
« Une fois pour toutes, le magasin ne fermera pas et il n’y a pas de licenciement en vue. »
Sourcing:La nouvelle république
Dernière mise à jour le 14 octobre 2018, 17H05
Carrefour Contact Nanterre, ex Dia
Nanterre (IDF)
Nanterre, le 24 septembre 2018.
Le Carrefour fermé, les habitants se sentent abandonnés
La fermeture de la supérette laisse les habitants du quartier sans solutions à proximité.
Le maire s’indigne contre la fermeture, en juin dernier, d’une supérette du quartier du Petit-Nanterre qui n’a toujours pas trouvé de repreneur.
Le parking est plein à craquer place des Muguets, dans le Petit-Nanterre. Plus de neuf mille habitants se partagent les quelques commerces qui restent dans le quartier, une sandwicherie, une boulangerie et une pharmacie.
Depuis juin, les stores gris du Carrefour Contact qui fait l’angle restent fermés, suite à une décision du groupe de liquider 273 magasins de l’ancien réseau Dia. Seuls 29 sur tout l’Hexagone ont été repris par une nouvelle enseigne, assure-t-on chez Carrefour, et plus de 1300 employés ont été licenciés.
« Dans le secteur, on ne peut plus acheter de lessive par exemple », racontent Béatrice et Jacques, qui habitent l’immeuble d’en face. Les quinquagénaires regrettent de n’avoir d’autre solution que d’aller au Leclerc des 4 Chemins, au bout de l’avenue de la République, à Colombes.
Le maire (Gauche citoyenne) de Nanterre, Patrick Jarry, juge « inacceptable » que l’entreprise « n’ait toujours pas trouvé de repreneur ».
Pour l’élu, l’enseigne « se refuse à dénoncer son contrat de location avec son bailleur, dans l’espoir de trouver un repreneur auquel vendre son droit au bail ».
« Tous les jours, les personnes âgées nous en parlent »
« On nous met devant le fait accompli, alors qu’on fait tout pour accompagner les enseignes indispensables à la vie du quartier, s’étonne-t-on dans l’entourage du maire. S’il y a des difficultés d’attractivité du magasin, nous sommes disposés à prendre des mesures d’aménagement public pour rendre le site plus attractif ». Carrefour n’a pas souhaité s’exprimer sur le cas du Petit-Nanterre.
Pour l’heure, la supérette Point frais - de l’autre côté de l’avenue - demeure la seule alternative du voisinage pour faire ses courses. « Mais c’est surtout un primeur, il n’y a pas tout, déplorent Mohammed et Ahmed, de la pharmacie voisine. « Tous les jours, les personnes âgées nous parlent de cette situation ».
Dans le quartier, le bruit court que l’enseigne de hard-discount Lidl a été intéressée pour reprendre l’affaire, ce qui n’est pas sans arranger Aline, qui se souvient du Carrefour comme « trop cher ».
La septuagénaire, cabas au bras, doit désormais attendre que ses enfants aient le temps de l’emmener en voiture jusqu’au Carrefour de Montesson, dans les Yvelines. « Au moins, ça me fait faire du sport » s’amuse t-elle.
La date fatidique est arrivée, celle que toutes et tous redoutaient, attendaient comme inéluctable, les rayons se sont vidés, les clients ont déserté, les rideaux se sont fermés, les parkings désertés, les salariés se sont éparpillés après s'être congratulés, un dernier salut, une dernière bise, un selfie souvenir devant l'enseigne....Et pour tous l'attente du lendemain...du jour suivant, des lendemains qu'il faudra construire, re-construire, repenser en fonction des décisions à intervenir.
On liquide
13 juillet,
Faute de repreneurs, 243 magasins Carrefour de proximité ont été condamnés à fermer le 13 juillet, laissant les salariés sur le carreau.
Tout doit disparaître.
La rédaction du Blog donne la parole aux salariés, en toute liberté et d'indépendance de ton, dans la plus stricte confidentialité.
Que nous disent les salariés.
(Verbatim)
Les cotons-tiges, le sucre, les biscottes soldés à moins 30 %.
Le vin d’Alsace, les biscuits et le café, à moins 20 %. Et tout le reste qui «passera bientôt à moins 50 %», précise, en collant des pastilles orange sur les produits au rabais, un salarié d’un Carrefour City de Paris.
Un des 243 magasins de l’enseigne condamnés à fermer le 13 juillet, faute de repreneurs. Entre les linéaires, pas un chat. Juste le ronronnement des congélateurs - déjà vides pour la plupart -, et deux employés qui tournent en rond.
«On peut rester quinze minutes sans que personne n’entre. Le problème, c’est qu’on est mal placé, on ne nous voit pas», explique l’un d’eux.
«Même moi, quand j’ai été muté ici, j’ai eu du mal à trouver le magasin», s’amuse son collègue. Mais le principal souci, assurent-ils, ce sont les prix. «Avant, c’était discount, ça bougeait ici. Puis ils ont tout changé pour les bobos. Mais même eux, ils font attention. Tout le monde ne peut pas acheter un gel douche à 5 euros.»
Avant, c’était il y a environ quatre ans quand le magasin, ex-Ed, était encore sous pavillon Dia. Un client finit par passer la porte. «Les habitués regrettent que ça plie.
Des vieilles dames étaient là tous les jours, des gens nous confiaient leurs problèmes. C’était familial. Ça va manquer», lâche - déjà au passé - le plus ancien des deux employés. «Pas juste». En attendant, il fustige «la direction qui a choisi un concept pas adapté au quartier plutôt pauvre».
Et s’inquiète pour «les salariés qui ont fait un crédit pour acheter leur maison, ont des bouches à nourrir et vont se retrouver dans la merde».
Pour lui, ça ira, dit-il : il n’a plus d’enfant à charge et plus grand-chose à rembourser à la banque. Un caissier, lui aussi sur la sellette, s’emporte. «On a laissé notre santé ici. J’ai le dos abîmé, des douleurs plantaires. Forcément, on est debout huit heures par jour.
Quand j’entends qu’on plombe soi-disant le résultat du groupe, ça me met en rogne.
C’est quand même pas notre faute, c’est eux qui ont mal calculé leur investissement ! Et quand, en plus, on lit que Plassat, notre ancien PDG, a droit à 900 000 euros de prime, alors qu’on nous dit qu’il n’y a plus d’argent… C’est pas cohérent. C’est pas juste.»
« On a bossé et il se débarrasse de nous comme de vieilles chaussettes, après nous avoir usés», rumine une hôtesse de caisse, devant la porte d’un autre magasin parisien, à l’heure de sa pause clope.
Entre rage et peur de ne pas retrouver du boulot, difficile de retenir ses larmes. Plus qu’un salaire, elle pleure un métier, des collègues, des clients «qu’on ne reverra pas, et ça, ça fait mal au cœur», une routine difficile mais dans laquelle elle trouvait son compte. «J’ai aimé ce boulot. Je l’ai choisi car je ne veux pas rester enfermée.
Et là on va fermer, comme ça, et je vais me retrouver seule. Le pire, c’est qu’on doit faire comme si de rien n’était, car les clients continuent de venir, il faut faire tourner le magasin jusqu’au 13 juillet.»
Ensuite ? «On aura une semaine pour vider les rayons. Et puis ce sera vraiment fini.» «On reste, fidèle au poste, malgré tout», raconte de son côté un chef de magasin, dans le sud de Paris. Il décrit la drôle d’ambiance qui règne dans son Carrefour City : les rayons à moitié vides et qu’on ne remplit plus, les commandes qui n’arrivent qu’une fois par semaine, au lieu de deux précédemment. «Les salariés se sentent vraiment mal. Il ne faut pas croire : c’est fatigant de ne rien faire», conclut-il.
«Quand on rentre chez Carrefour, on se dit que c’est pour la vie. Les gens avaient mis beaucoup d’espoir dans leurs postes. Là, ils ne comprennent pas».
Pour nombre de salariés, l’après reste flou.
Tout comme les dispositifs du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), validé en avril par FO, la CFTC et la CGC : formation, reclassement, indemnités de licenciement.
Tout est allé trop vite, depuis l’annonce par la direction, fin janvier, de son «plan de transformation».
Et selon FO, 89 reclassements internes ont été validés. Bien loin du chiffre affiché début 2018 par Carrefour, qui promettait alors de reclasser «au moins»la moitié des salariés.
Aujourd’hui, ils sont encore 1 816 sans solutions.
«Museler la com, verouiller la parole».
« Du jour au lendemain, ce n’est pas évident de savoir ce qu’on veut faire», dit un caissier. Lui se voit taxi, VTC ou ambulancier. Une reconversion qui a la cote parmi les employés bientôt sur le carreau.
Ce dernier raconte avoir eu sous les yeux une «note interne disant qu’il faut renvoyer les journalistes vers le service de presse de Carrefour». Ce que conteste le groupe.. «Mais dans certains magasins, des chefs de secteur tentent de museler les salariés».
13 juillet. Clap de fin des magasins Carrefour ex Dia , ce week-end.
Date fatidique de fermeture des magasins Carrefour, ex Dia
étals vides et inquiétude des salariés
Dans les rayons des Carrefour Contact qui ferment, des étals vides.
Laissons la parole aux salariés. Verbatim
41 magasins Carrefours ferment leurs portes ce week-end de juin dans les Hauts-de-France.
Pour les 16 autres, la fermeture s'effectuera le 13 juillet, tout comme dans le reste du pays.
Pour la région Hauts de France ce sont entre 500 et 600 employés qui sont menacés de licenciement. Après la validation de la Direccte, le 21 juin, les grilles vont se baisser définitivement.
Quelques rares clients sont repartis du Carrefour Contact de Caudry, ce samedi, chargés de briquets et savons à moins 80 %, parmi les maigres marchandises encore disponibles.
Les bonnes affaires signent aussi la fin d’une aventure d’une trentaine d’années pour cette caissière qui, émue, ferme le magasin avec ses collègues : « J’ai ouvert ce magasin avec COOP. Puis il y a eu Champion, Ed, Dia, puis Carrefour. Maintenant on va faire l’inventaire et vider le magasin.
"Ce sont les journées les plus difficiles pour les salariés", explique Virginie Jaskula, chef de magasin à Saint-Quentin et déléguée Force Ouvrière.
"Les magasins sont vides et les journées sont très longues."
Effectivement, les rayons des magasins étaient déserts, après les jours de braderie des produits, jusqu'à 80% de réduction.
"Les clients posent beaucoup de questions, c'est normal, mais c'est très dur pour les salariés qui vont se retrouver au chômage et qui ont l'impression que tout le monde s'en fout", poursuit la déléguée FO.
Pendant les deux mois d'été, les salariés des magasins seront en cessation d'activité - équivalent d'un chômage technique payé à 100%.
Mais au 1er septembre, plusieurs centaines de licenciements devraient être prononcés. "Il y a encore des tentatives de reclassement en cours donc c'est difficile de donner un nombre exact, mais aujourd'hui pour notre région des Hauts de France ce sont entre 400 et 500 personnes qui sont menacées de licenciement", poursuit Virginie Jaskula.
Les derniers jours dans les magasins concernés, le moral était donc en berne. "Demain, beaucoup de larmes vont couler lorsque les volets vont se baisser", prédit la déléguée syndicale.
"La plupart avaient beaucoup d'expérience et travaillaient dans le même magasin depuis 15, 20 ans. Certains avec une ancienneté encore plus marquée, ayant subi de nombreuses mutations et changements de managers, responsables de secteurs, auxquels ils ont du s'adapter, des modifications dans la structure commerciale, l'organisation et les process, les changements de concept....."
La fin d'une aventure avec qui j'aurais partager de très bon moments avec les collègues et aussi nos clients pendant plus de 7 ans sur le magasin de Wattrelos, nous indique la responsable du magasin; Les élus de la ville ont essayé de trouver un repreneur mais cela n'a pas abouti.
Pensons aux bons moments et ne pas regretter, car nous avons tous été professionnels et je sais qu'on rebondira tous.
Nous sommes motivés, pas abattus, mais en colère contre le groupe, la direction.
Laila, Leila, Mourad, Nihal, Sonia, Florent, Senay, Laetitia, Lina, Carole, Luciano, Océane, Saber (1), merci d'avoir été a vos côtés durant ces années. Bonne continuation à vous tous.
Aujourd'hui 30 juin fermeture définitive du magasin de wattrelos où j'ai démarré en 2004.
J'ai envie de pleurer 😭 😭 😭 quand je vois tout ce gâchis; La fermeture ne brisera pas les liens que nous avons construit et nous garderons contact, gros bisous à vous tous parce que une vraie relation est née, je vous aime tous 😍 😍 😘 😘 😘 😘.
N'oublions pas ce jour ou certains de nos collègues baisseront les rideaux de leurs magasins à jamais à 20h ce soir.
Un grand merci a nos élus de FORCE OUVRIÈRE qui ont lutté pour nous avant et après les annonces, qui nous ont apporté leurs soutiens sans faille depuis des années, qui ont toujours été a notre écoute à tous moments, merci à vous de nous avoir permis de nous exprimer librement et de nous avoir fait connaitre le syndicalisme dans toute sa splendeur, nous sommes fières d'avoir combattu à vos côtés sans avoir jamais baissez les bras, soyons fières de notre combat comme à MASSY, -SALLAUMINES, -HAILICOURT, -WATTRELOS, -WASQUEHAL, -LOMME, - et bien d'autres, Paris 12ème, 13 ème et 15ème, et dans le sud de la France;
Je suis fière de faire partie de cette famille syndicale, un grand merci à vous et merci de votre soutien inébranlable que vous nous avez apporté dans les moments difficiles de cette année, ces moments resteront à jamais gravé dans nos mémoires.
Merci à vous tous notre famille FO.
De vendre, mon Carrefour (ex Dia) s’est arrêté, et de commercer il y a déjà fort longtemps.........
En janvier, le groupe de grande distribution annonçait la fermeture de 273 de ses magasins de proximité et la suppression de 2 100 postes.
De vendre, mon Carrefour s’est arrêté, et de faire du commerce, depuis beaucoup trop longtemps....
Ils ont à peine eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait depuis l’annonce par la direction, fin janvier, de son «plan de transformation». Un euphémisme pour dire qu’elle souhaitait se débarrasser de 273 magasins de proximité (Carrefour City, Market, Express, Contact…) peu rentables et de leurs 2 100 employés.
Six mois plus tard, une boutique a été cédée, l’enseigne a trouvé un repreneur pour 29 autres (195 salariés), et seuls 76 reclassements internes ont été validés (240 candidatures sont en train d’être étudiées).
Bien loin de l’objectif du groupe qui prétend reclasser tous les salariés.
Sauf que très majoritairement les salariés préfèrent se tourner vers les mesures du plan de départ, et s'orienter vers la poursuite d'un projet personnel, avec une formation.
D’ici à l’été, Carrefour s’est engagé à proposer à chacun trois «offres d’emploi localisées et personnalisées», dont deux en interne et une en externe.
Ce vendredi 13 juillet, alors qu’ils vont définitivement fermer la grille de plusieurs sites, ils sont encore 1 829 employés sans solutions. Tout est au rabais. Les cotons-tiges, le vin d’Alsace, les biscuits et le café, soldés jusqu’à - 30 %, 50%, 70%, certains produits sont à 80%.
Entre les linéaires, pas un chat. «On peut rester quinze minutes sans que personne n’entre», explique un des deux employés qui tournent en rond.
Pourtant, «avant, quand c’était discount, ça bougeait ici», ajoute son collègue.
Avant, c’était il y a quatre ans, quand le magasin, ex-ED, était encore sous pavillon Dia et que les prix étaient plus adaptés, selon eux, au quartier. Un client finit par passer la porte. On s’envoie du «Salut chef»en se tapant sur l’épaule. «Ça va manquer», lâche Aristide (1).
Après vingt ans de boîte, et à sept ans de la quille, ce délégué syndical CGT, payé 1 400 euros net sur treize mois, a pris sa décision : il va quitter le groupe.
Aristide, lui, se voit déjà, après une formation, taxi ou livreur. «Faut pas se faire d’illusions, ils ne vont pas reclasser tout le monde en interne. Avec le numérique, les plans sociaux vont continuer. On n’aura plus besoin de caissières», analyse-t-il.
20 juin, 19 heures
La semaine dernière, à l’appel de la CGT, plusieurs salariés se sont regroupés à Aubervilliers, où se tenait l’assemblée générale du groupe. Aristide était de la partie, pendant que les autres faisaient tourner la boutique. «Les gens ne manifestent pas, ils ont peur et ne veulent pas perdre leur salaire pour une journé
De toute façon, ça sert à rien de manifester, non ? pointe le syndicaliste, de retour derrière sa caisse.
Les carottes sont cuites.» Une dizaine de personnes, au mieux, arpentent les allées. «On se rapproche de la fin», lâche-t-il, entre deux bips. Ce qui fait réagir une cliente : «Vous allez fermer. Mais pourquoi ?» «Eh bien, la faillite», répond-il. Yacine (1) est au rayon frais. «On essaie toujours de faire quelque chose, on regroupe les produits, on enlève des étagères.» Le moral n’est pas vraiment au mieux : «On cogite, on ne sait pas où est-ce qu’on va, quelle formation faire. Moi, ça fait bientôt vingt ans que je travaille là… Les clients aussi, ça leur fait mal au cœur.»
L’un d’eux, qui travaille pile en face du magasin, vient lui serrer la pince. Les deux se marrent. «Ici c’est notre frigo, raconte l’habitué avant de filer, une bouteille de javel sous le bras. Il y a vraiment une relation de quartier. Ce n’est pas le fait de Carrefour, Dia ou Ed, ça vient des personnes.»
Ces derniers jours, certains chalands sont repartis avec de gros paniers. «Avec les promos, on fait du chiffre. Hier, on a fait + 31 % par rapport à l’an passé.
Vous voyez, quand il y a des prix bas, ça marche !» note Yacine, amer envers les choix stratégiques de la direction qui ont conduit, selon, lui, à la fermeture.
A quelques jours de la fermeture, les clients qui avaient déserté l'enseigne sont revenues pour les dernières promotions.
28 juin, 10 heures.
Gros succès sur le rhum, soldé à 40 %. Idem pour le pastis restant. le champagne est déjà parti depuis fort longtemps. Au grand dam d’un client, qui arrive trop tard, et se console avec une bouteille de whisky.
«A la caisse, ça n’arrête pas», souffle Jacques (1) , un autre salarié du magasin.
Sur un escabeau, des étiquettes de prix attendent d’être remisées au placard.
L’ambiance ? «Tristounette, répond le caissier. Ça fait bizarre, un tel lieu qui se vide, ce n’est pas joyeux.»
Patricia (1), la chef du magasin, regroupe les quelques produits restants d’une étagère. «Ça fait vingt ans que je suis dans la boîte et là on ferme, d’un coup, lâche-t-elle incrédule.
La direction nous propose soit d’aller voir ailleurs ou de rester, par exemple en allant dans les hypermarchés. Chaque semaine on reçoit des offres par mail, mais les postes ne sont pas vraiment proches de Paris. On verra…»
Difficile, quand on a passé de longues années entre ses linéaires, de se projeter ailleurs. «Elle est stressée, elle manque de confiance en elle car elle est un peu larguée en informatique, dit Yacine à son propos.
Du coup, elle a peur de ne pas y arriver si elle va dans un magasin plus grand. Même pour les chefs, ce n’est pas simple. Ceux qui ont des diplômes, on les a recasés en interne. Mais ceux qui se sont formés sur le tas, ils ne veulent plus d’eux…»
Après des années passées dans un petit magasin de quartier, difficile pour ces travailleurs de s’imaginer perdus au milieu d’un hypermarché.
«Les grandes structures, c’est pas pareil, t’as moins de liberté, les chefs sont plus durs. Ici on se connaît tous, on peut échanger les plannings, prendre un café quand on veut», explique l’un d’eux. «En plus dans les hypers, ça doit être plus répétitif. Ici, on est polyvalents», souligne un autre.
5 juillet, 17 heures
Trois bouteilles d’acétone, de l’huile de pépin de raisin et de la confiture de figues spéciale fêtes de fin d’années : voilà tout ce qui a survécu, ou presque, à la razzia des derniers jours et au passage à - 70 %.
«C’est la morosité. On est là, on attend. On se demande ce qu’on va faire les derniers jours», souffle Aristide. (1)
Les commandes ont été stoppées, le chiffre d’affaires est à nouveau en berne et le syndicaliste, qui s’apprête à dire adieu à la caisse, pour faire le tour des magasins trouve le temps bien long.
Pour l’heure, il scanne les emplettes d’une dame venue à la chasse aux affaires. «J’habite au dessus, alors je venais tout le temps, explique-t-elle.
La fermeture, ça me fait de la peine, je connais tout le monde ici.» Elle voudrait bien du vin soldé mais il ne reste que du sans alcool. A une semaine de la fermeture, la majorité des étagères sont vides et les salariés n’y voient pas plus clair sur leur avenir.
Les propositions de reclassement en interne ? «Personne n’a encore rien trouvé», souffle Aristide. Il fait la liste : sur les huit employés du magasin, un a peut-être une piste, un second cherche depuis trois mois un poste en interne, mais sans succès. Et les autres, assure-t-il, veulent aller voir ailleurs, loin du groupe.
C’est le cas d’Ali (1), dix ans de boîte dont quatre dans ce magasin. Après être arrivé un peu par hasard dans la grande distribution, dans la foulée d’une licence en mathématiques, il envisage désormais de «gratter une formation» pour se reconvertir dans l’informatique.
Dans cet ex-magasin Dia, huit employés sont encore sans solution de reclassement.
10 juillet, 10 heures.
«On glande ! La dernière fois, on a regardé le match sur la télé à l’entrée. De toute façon, il n’y a rien à faire !» s’amuse Yacine.
Pour l’heure, il digresse avec deux habitués autour de trois brins d’une plante ramenée «du bled», utilisée pour le thé et dont le nom échappe à tout le monde.
Les étiquettes affichent désormais - 80 % et seuls trois ou quatre rayons sont encore garnis. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour Yacine qui s’est porté volontaire pour faire l’inventaire et vider le magasin, après la fermeture. Avec une prime à la clé. «On va pas cracher sur 700 euros», dit-il.
Depuis quelques jours, il voit la vie en rose. Désormais, le projet de ce jeune marié est bien clair : il va relancer sa boîte de transport, qu’il avait mis un temps en pause.
«Ce PSE, c’est une opportunité ! dit-il. La vie continue, je ne vais pas me casser la tête !» Dans la réserve, il tente de faire un café, mais même la machine est sur la fin et refuse de sortir son jus.
Ce qui va lui manquer le plus : «Les amis», «le quartier». Mais certainement «pas le boulot» qui a, dit-il, bousillé sa santé. La faute aux nombreuses manutentions et aux gestes répétitifs.
«Du temps de Dia, ils ont voulu augmenter la productivité, il y avait un calcul du temps d’encaissement et il fallait aller très vite, et comme il y avait un gros flux de clients, c’était dur», se souvient Jacques(1), employé de Carrefour depuis 2010. A trois jours de la fermeture, lui est «paumé»: «Certains ont pris les devant, mais moi, je n’ai pas préparé le coup, je n’ai pas de projets.
C’est beaucoup de changement quand même. On se réveille après être resté trop longtemps dans une boîte et dehors ça a changé.»
Le trentenaire a vu, par deux fois, un conseiller du cabinet mandaté par le groupe pour accompagner les salariés dans leur reclassement mais, dit-il, «c’est pas top. Moi, j’attends qu’il me donne des conseils, mais lui, il voudrait que je lui donne déjà des réponses ! Il me propose des trucs tout bêtes, comme faire un CV. Il m’a même envoyé à la Cité des métiers et de la ville, comme les étudiants qu’on envoie là-bas pour connaître les métiers», poursuit-il, en s’esclaffant.
Le rire, pour défier le stress. «Eux, ce qu’ils veulent, c’est qu’on sorte vite du dispositif, alors ils mettent la pression», analyse Yacine.
11 juillet, 11 heures
La nuit n’a pas porté conseil à Jacques, toujours aussi «débordé par les soucis». Il explique : «La motivation n’est plus là, mais il faut faire acte de présence. Et en parallèle, il y a des démarches à mener, plus les problèmes personnels. Pour rebondir, il faut des ressources personnelles.
On n’est pas tous égaux face à cela. Là, j’essaie de pas trop y penser. Mais c’est un peu une fuite en avant.» Il attend les congés pour y réfléchir à tête reposée. Mais il est déjà résigné à prendre le large. «Changer de métier, de toute façon il paraît que c’est inévitable. Maintenant, il n’y a plus de travail à vie. C’est une habitude à prendre.» Aurait-il préféré faire toute sa carrière ici ? Pas forcément, mais tout de même, ce travail «simple et routinier» lui convenait bien.
Dans un nouvel éclat de rire, cet employé qui connaît par cœur les habitudes de ses clients essaie de se donner un peu de courage : «Après, si on tombe sur mieux ailleurs, on oublie plus vite, j’imagine.»
13 juillet 17H00
C''est fait plus rien à vendre, tout est parti, déstocké, les étagères vides, rangées, propres, les fonds de caisse comptés, on vide son vestiaire, il est l'heure d'y aller, éteindre les lumières, remettre l'alarme, fermer les postes, baisser le rideau.....Tant de choses se sont passées depuis janvier
L'équipe se donne rendez vous la semaine prochaine, un repas en commun, on échange nos projets avant quelques vacances, puis l'attente reprendra pour chacun et la concrétisation des projets....De nombreuses pages se tournent.
ITW et Recueil des paroles des salariés: la rédaction du Blog
BM
(1) - Les prénoms ont été changés.
La date fatidique approche, les rayons peu à peu se vident......
04 juin 2018,
La restructuration des ex-magasins Dia dans sa phase finale.
Aujourd'hui se tient le CCE de CPF
La restructuration des ex-magasins Dia dans sa phase finale. Le rideau va bientôt tomber pour les ex-magasins Dia de Carrefour.
Aujourd'hui 04 juin 2018 se tient le CCE de CPF. Les élus auront à se déterminer sur les suites et conséquences pour les salariés du plan Bompard, entre reprise, fermeture, PSE, transferts en LG, formation, reclassement, mesures pour l'emploi;
Aujourd'hui se clot un chapitre, aujourd'hui marque la fin de ce que fut le groupe de distribution Ed, devenu Dia. Aujourd'hui les salariés vont enfin savoir de quoi leur avenir sera fait. Leur inquiétude est grande.
Annoncé fin janvier, le plan de restructuration de la filiale proximité du géant de la distribution, avec environ 2.100 suppressions de postes à la clé, entre dans sa phase finale.
Le comité central d’entreprise (CCE) de Carrefour Proximité doit donner ce lundi son avis sur le projet qui prévoyait la cession ou la fermeture de 273 des 352 magasins ex-Dia, dans le giron du groupe depuis 2014.
Un «jour d’enterrement» pour la CGT qui appelle les employés à la grève.
Les 79 magasins restants devraient passer en location-gérance.
Au bout du compte, et sans surprise, plus de 90% (249) des 273 magasins concernés devraient purement et simplement fermer faute de repreneurs selon les derniers chiffres de la direction («23 offres fermes», un magasin déjà cédé).
Un nombre qui «pourrait bouger à la marge», selon Carrefour qui insiste sur le «manque d’attractivité» de ces points de vente.
En présentant son «plan de transformation» le 23 janvier, Alexandre Bompard, PDG du groupe depuis l’été dernier, avait pour objectif de reclasser «au moins» la moitié des 2.100 salariés menacés. Désormais Carrefour «souhaite reclasser l’ensemble» des salariés, «en leur proposant trois offres».
Carrefour : 243 ex-magasins Dia vont fermer faute de repreneur
Le Comité central d'entreprise de Carrefour a annoncé, ce lundi, la reprise de 29 ex-magasins Dia. Les 243 autres vont fermer. 195 salariés vont garder leur emploi, sur les 2.100 qui travaillent dans ces magasins.
Le rideau va bientôt se fermer définitivement sur 243 ex-magasins Dia rachetés par Carrefour. Annoncé fin janvier, le plan de restructuration de la filiale proximité du géant de la distribution, avec environ 2.100 suppressions de postes à la clé, entre dans sa phase finale. 243 supermarchés de proximité devraient fermer.
1.905 salariés devront travailler ailleurs
Carrefour a donc annoncé ce lundi aux syndicats la reprise de 29 magasins ex-Dia, la fermeture de 243 autres étant prévue. 195 salariés, sur les 2.100 menacés par la cession ou la fermeture de 273 magasins annoncée en janvier, vont donc garder leur emploi. Plus de 1.900 salariés vont donc devoir travailler ailleurs.
Le bilan des offres reçues par le géant de la distribution a été présenté ce lundi matin aux syndicats, lors d'un comité central d'entreprise (CCE).
Les fermetures de magasins par région
Dans le détail, 56 magasins devraient fermer dans la zone Nord, 38 dans la zone Nord-Ouest, 25 dans le Centre-Ouest, 21 à Paris, 59 dans le Rhin-Rhône et 44 dans le Sud. Parmi les enseignes positionnées sur les 29 magasins en question figure par exemple le discounter néerlandais Action.
Dans ce cas, s'agissant d'une activité différente, le transfert des contrats des personnels n'est pas automatique.
Polémique sur le reclassement des salariés
«Sur 316 demandes» de reclassement interne enregistrées pour l’instant, «89» ont été validées, «ce n’est pas suffisant», juge Cyril Boulay (FO), qui précise:
"Les salariés peuvent poser leur candidature jusqu’au 1er septembre mais, toujours selon C. Boulay, «on n’atteindra pas» le millier de demandes, alors que «1.500 postes» sont actuellement ouverts dans l’ensemble des entités du groupe (hypermarchés, supermarchés, logistique...).
«On constate que beaucoup de salariés souhaitent s’inscrire» dans le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) pour «se reconvertir» et quitter Carrefour, ajoute le représentant syndical.
Un mouvement qu’il explique notamment par les restructurations successives qu’ils ont subies au gré des changements d’enseignes (Ed, puis Dia, puis Carrefour) mais aussi par les «mutations» dans la grande distribution, avec la fin du modèle intégré". Nombreux sont les salariés qui ne veulent plus continuer avec les séquences déjà vécues et souhaitent se tourner vers autres choses pour développer un projet personnel. Ce que permet le niveau de formation et d'orientation ouvert dans le cadre de l'accord."
(Cyril Boulay, DSC FO CPF)
«Le processus est en cours», avec une «forte mobilisation» de la direction, assure Carrefour.
«Catastrophe humaine»
Le passage en location-gérance, qui s’accentue dans les supermarchés, va aussi concerner à la rentrée des hypermarchés. S’il «ne conteste pas» le ras-le-bol des salariés, Sylvain Macé (CFDT) observe surtout que «pour reclasser les gens, il faut des postes attractifs». Il évoque des «propositions (de postes, ndlr) faites pour être refusées» et des blocages «sur le terrain». La CFDT n’a pas signé l’accord sur le PSE, avalisé par les syndicats FO, CFE-CGC et CFTC. «On a toujours mis en doute la capacité de reclassement, surtout dans un contexte» de «tension» sur les effectifs en magasins, souligne M. Macé. La situation «confirme notre diagnostic de départ», dit-il.
«Les postes à pourvoir ne correspondent pas», estime aussi Philippe Allard (CGT), qui parle d’une «catastrophe humaine» avec des salariés «en pleurs, désabusés». La CGT s’interroge aussi sur la prospection de repreneurs, «véritable recherche» ou «enfumage»?
Le syndicat a adressé vendredi à l’administration du travail (Direccte) un courrier à ce sujet dans lequel il met aussi en cause la loyauté des négociations. La Direccte doit dire avant fin juin si elle donne son aval à l’accord.
Si c’est le cas, les fermetures de magasins commenceront au 1er juillet et devraient s’étaler sur une quinzaine de jours, selon M. Boulay. Les salariés seront alors placés en dispense d’activité jusqu’au 1er septembre, date des licenciements.
Quant à la suppression, via un plan de départs volontaires (PDV), de 2.400 postes dans les différents sièges du groupe, l’accord est aussi en attente de l’homologation de la Direccte.
Les candidats au départ pourront ensuite se faire connaître jusqu’au 1er novembre. «Je ne sais pas si l’entreprise atteindra son objectif cible», dit M. Macé. L’accord stipule qu’il ne peut être procédé à un plan de départs contraints sur le périmètre pendant deux ans. Un garde-fou bien maigre selon la CGT.
«Des services entiers vont être fermés. Si les gens n’acceptent pas» le PDV, «ils seront licenciés dans deux ans», affirme M. Allard.
(A Suivre...!
LENSOIS-HENINOIS
Dix magasins Carrefour menacés de fermeture, une soixantaine de salariés dans l’inconnu.
Dix magasins Carrefour (Contact et Contact marché) du secteur sont menacés de fermeture d’ici au 30 juin, faute de repreneurs.
Le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) doit être entériné le 4 juin. Dans le secteur, une soixantaine de salariés sont concernés.
Certains sont là depuis dix, voire vingt ans. Ces salariés ont connu l’époque Ed (déjà sous pavillon Carrefour), puis la vente à Dia, avant le rachat par Carrefour, il y a un peu plus de deux dans.
Le 30 juin, comme neuf autres magasins du secteur, le leur risque de fermer, dans le cadre du plan de restructuration de l’enseigne, faute de repreneurs.
Il s’agit exclusivement de Carrefour contact marché et de Carrefour contact.
En l’occurrence, ceux d’Avion (Thumerelle), Fouquières-les-Lens (Fusillés), Hénin-Beaumont, Liévin (celui de l’avenue Jean-Jaurès pourrait rester ouvert jusqu’à la mi-juillet, et place Gambetta, au pied de la résidence Aurore), Loos-en-Gohelle, Montigny-en-Gohelle, Oignies, Sains-en-Gohelle et Sallaumines.
Le Carrefour d’Harnes passe entre les gouttes.
Seul celui d’Harnes échappe à la fermeture, après être passé au crible des trois critères d’évaluation choisis par la direction : potentiel commercial, rentabilité et statut locatif ou pas du bâtiment.
Étant entendu qu’une mauvaise note au premier était rédhibitoire. Le Carrefour de Sallaumines fait partie des établissements qui devraient fermer. Mais s’il ne baisse pas le rideau, le Carrefour contact harnésien passera en location-gérance, ou sera franchisé.
Dans les deux cas, les salariés pourraient ne plus bénéficier des accords passés avec l’enseigne, si le futur repreneur, pour l’instant inconnu, les dénonce. Idem pour la convention collective, qu’il pourrait revoir à la baisse. Quels choix pour les salariés ?
Fin juin, ce sont au moins une soixantaine de salariés qui vont devoir faire un choix : deux reclassements en interne leur seront soumis – sachant que la même offre peut être proposée à plusieurs personnes – dans un secteur géographique théoriquement proche de leur actuel lieu de travail ou de leur domicile, et un en externe (une autre enseigne).
Ils pourront également opter pour un licenciement. « On veut que les 256 millions d’euros prévus pour les actionnaires soient reversés à l’entreprise, pour financer le PSE. »
Autre possibilité : être accompagné dans leur reconversion, dans le cadre du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les indemnités pourraient durer jusqu’à trente-six mois, avec de très fortes inflexions sur la formation, nous indique Cyril Boulay, DSC FO CPF.
Le comité central d’entreprise extraordinaire prévu lundi doit officialiser le PSE, qui doit ensuite être validé par la direction du travail. De son côté, la CFDT, qui sera présente comme chaque année à l’assemblée générale des actionnaires, le 15 juin, à Aubervilliers, fera valoir ses arguments.
« On veut que les 256 millions d’euros prévus pour les actionnaires soient reversés à l’entreprise, pour financer le PSE », fait-on savoir du côté du syndicat.
Suivi personnalisé, formations et indemnités Matthieu Saeyvoet n’est pas seulement responsable du Carrefour contact de Harnes, il est aussi représentant syndical FO (majoritaire). Il fait le point sur les mesures du Plan de sauvegarde de l’emploi qui doit être validé ce lundi. « On (les syndicats) ne voulait pas forcément que les gens partent avec un gros chèque, mais qu’ils puissent surtout se retourner, dans un bassin d’emploi qui n’est pas facile. » Les salariés qui voudront se reconvertir pourront ainsi bénéficier d’un suivi personnalisé, et leurs indemnités dureront jusqu’à trente-six mois.
Idem pour le financement des formations, assumé par Carrefour : selon Matthieu Saeyvoet, les syndicats ont réussi à en tripler le montant, FO ayant été un moteur dans les négociations.
Les syndicats ont également bataillé pour obtenir des primes supra légales, en plus des indemnités classiques de licenciement, et pour le rachat à 50 % par Carrefour des trimestres des salariés à partir de 57 ans.
(Matthieu Saeyvoet, pour FO CPF)
«Je ne peux pas m’y opposer».
Alain Dubreucq, le maire de Sains-en-Gohelle, est monté au créneau lorsque le plan de fermeture de magasins de Carrefour a été rendu publique. Le Contact marché de l’avenue Mitterrand, ouvert depuis seulement presque deux ans, était menacé. Embêtant pour la municipalité, qui entend développer le commerce dans ce secteur, afin « d’en faire une vitrine de la commune ».
Lui et d’autres élus avaient manifesté devant l’enseigne, début février. Trois gros mois plus tard, la bataille pour « ce petit commerce qui avait son utilité » semble perdue. « La structure est vouée à fermer fin juin. Je le déplore, mais je ne peux pas m’y opposer. »
L’élu tente d’anticiper. Il y aurait deux repreneurs potentiels, que le maire a soumis au directeur régional de Carrefour. Parmi eux, le garagiste d’en face qui envisagerait d’y installer une concession Ford. Parmi les magasins cités sans repreneurs, plusieurs sont en Seine-et-Marne : c’est le cas de Montévrain, de Brie-Comte-Robert, de Vulaines-sur-Seine… Mais aussi de Coulommiers.
Pourtant, dès le mois de décembre dernier, la Ville de Coulommiers, soucieuse de conserver son commerce de proximité dans le quartier, avait annoncé que « des repreneurs se sont d’ores et déjà manifestés ».
La Ville expliquait alors : « Nous travaillons avec le propriétaire gestionnaire pour une réorganisation du site. Il a un potentiel commercial, mais il y a des choses à faire pour l’améliorer. Cela passe par des mesures de sécurité, comme la vidéoprotection mise en place aux abords du magasin par la Ville et dans la galerie par le propriétaire ».
Contactée, la commune maintient que des repreneurs se sont manifestés pour le commerce columérien. « Le maire de Coulommiers, Ginette Motot, a écrit fin avril à Carrefour, ainsi qu’au propriétaire du centre commercial, pour leur communiquer les coordonnées de repreneur potentiel. Nous n’avons pas encore eu de retour pour le moment » , indique la Ville.
Le Carrefour Contact du quartier de Vaux devrait fermer ses portes le 30 juin prochain.
Sourcing: LVDN / Le Parisien - Aujourd'hui en France / France bleu ( avec AFP)
C Contact Wattignies
La reprise des magasins, les emplois, les reclassements, les mesures d'accompagnement au coeur du dilemme, avant l'annonce officielle qui sera faite au CCE de la proxi Carrefour le 04 juin prochain.....
Quelques jours avant la réunion du CCE de CPF prévue le 04 juin le quotidien le Midi Libre publie la liste des Carrefour qui doivent fermer leurs portes en France
Parmi les 273 Carrefour menacés de fermeture, 227 n'ont pas de repreneur, révèle un rapport du 18 mai, dévoilé par Midi Libre, que nous citons ici.
Ils sont appelés à baisser le rideau confirme le premier distributeur français, les clients confient leur désarroi dans les medias, sur les chaines TV, et dans les réseaux de presse régional.
Les réseaux sociaux ne sont pas en reste, qui répercutent, outre l'anxiété des salariés, les exaspérations syndicales, le désarroi de la clientèle locale, et la colère des élus locaux laissés au bord du chemin dans les stratégies de communication du groupe Carrefour.
Il est évident qu'à termes se seront bien les salariés les laissés pour compte des décisions prises en amont par la direction Carrefour.
Le chiffre parle de lui même : 227 magasins Carrefour n'ont pas reçu d'offres de reprises sur les 273 menacés de fermeture et une proposition a, elle, été refusée.
C'est ce que révèle un document transmis vendredi 18 mai par le géant de la grande distribution à la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, un rapport confidentiel auquel Midi Libre au eu accès.
De Paris à Nice, Carrefour égrène la longue liste des magasins Contact, Contact Marché et City susceptibles de rester sur le carreau dans tous les territoires, dans le cadre du Plan Bompard, une cure d'amaigrissement et de modernisation destinée à relancer l'ancien numéro 2 mondial de la distribution (9e aujourd'hui). "
Les 227 magasins fermeront", sauf solution miracle d'ici au 4 juin.
Réagissant aux informations publiées sur midilibre.fr, Carrefour confirme le nombre de repreneurs. " Ce sont bien 227 magasins qui n'ont pas trouvé de repreneurs et qui fermeront au cours de l'été", a annoncé, samedi 19 mai, à Midi Libre, le premier distributeur français, même si des offres de dernière minutes pourront être examinées, si elles sont jugées sérieuses, jusqu'au 4 juin.
Un mince espoir pour les salariés, d'autant que certains magasins "étaient en difficultés et donc peu attractifs", glisse-t-on chez Carrefour. Mais "la direction des ressources humaines est mobilisée pour favoriser le reclassement interne des salariés concernés, dans le cadre d'un Plan de sauvegarde pour l'emploi, qui a fait l'objet d'un accord signé avec les partenaires sociaux en avril dernier", souligne Carrefour.
23 offres de reprises, 22 autres attendues Dans le détail, le groupe d'Alexandre Bompard, annonce que 76 salariés ont, d'ores et déjà, été "reclassés en interne" et "240 candidatures sont en train d'être étudiées.
Selon FO, syndicat majoritaire dans le groupe, on est nettement en dessous des objectifs qui sont soit de reclasser le plus grand nombre, ou d'apporter des solutions notamment de formation pour envisager des évolutions professionnelles ailleurs que dans le groupe. Nous restons fortement déterminés et mobilisés dans le suivi de ce dossier, selon FO.
La direction proposera des offres locales de reclassement aux salariés concernés dans les semaines à venir". "Mais on nous propose des postes qui ne correspondent pas forcément à ce qu'on fait aujourd'hui", déplore un salarié.
Mais 2 100 emplois sont en jeu dans les 273 magasins menacés de fermeture.
Combien de salariés seront gardés par les repreneurs ?
Difficile à dire à ce stade. "Nous avons reçu et étudié des offres fermes de rachat, portant sur 23 sites, en cours de finalisation. Il y a également de offres de reprises sur 22 autres magasins qui sont attendues d'ici début juin", officialise, à ce stade, Carrefour.
Ce qui veut dire aussi que certaines d'entre elles peuvent ne pas se concrétiser et venir allonger la liste des fermetures. "C'est un énorme gâchis" réagit la CGT sur Europe 1.
Réagissant aux informations dévoilées par Midi Libre, Frédéric Roux, délégué CGT du groupe Carrefour, a dénoncé dimanche 20 mai une casse sociale. "C'est un énorme gâchis", regrette-t-il au micro d'Europe 1.
"À partir de juillet, les salariés de Carrefour proximité France vont entrer dans une période de reclassement interne. Carrefour va leur proposer des postes dans le groupe. Mais pour un même poste, plusieurs salariés devront candidater. Tous les salariés ne seront pas reclassés.
On peut estimer qu'ils seront 1 000 et donc licenciés, fourchette basse." "Il y a des magasins qui ont peut-être 20 ou 30% de rentabilité, mais ça ne leur suffit pas, ils veulent des rentabilités encore plus importantes pour dégager du cash pour les actionnaires", a réagi, lui, Philippe Allard, responsable CGT du groupe Carrefour, au journal télévisé de France 2.
Même son chez FO, qui indique avoir indiqué dés le début depuis 2014 lors de la reprise de Dia les difficultés tant économiques que sociales, commerciales et les menaces sur l'emploi, du fait des politiques mises en place depuis le spinn-off de 2011 qui ne manqueraient pas de se faire jour.
Une chose est sûre : au regard du nombre de magasins boudés par les repreneurs, des dizaines de villes en France peuvent désormais s'attendre à une vague de rideaux baissés dans ces supermarchés de proximité.
Treize déceptions, trois espoirs en Occitanie
En Occitanie, c'est la douche froide.
Les Carrefour Contact Marché d'Aigues-Mortes, Alès Prairie, Alès Silhol, Bagnols-sur-Cèze, Nîmes Mas de Ville et Pont-Saint-Esprit, ainsi que les Carrefour Contact de Beaucaire, Milhaud et Saint-Hippolyte-du-Fort sont sur la liste des 227 magasins sans repreneur dans le Gard.
C'est aussi le cas, dans l'Hérault, des Carrefour Contact Marché Montpellier Europe et Carrefour Contact Près d'Arènes Montpellier. Dans l'Aude, les Carrefour Contact Marché de Carcassonne La Bouriette et Trèbes sont, eux aussi, sans perspective.
Bref, sur les seize magasins menacés de fermeture en Occitanie, à peine trois peuvent avoir l'espoir à ce jour d'être sauvés. Deux offres de reprises (Lidl et groupe Action) sont déjà sur la table pour le Carrefour Contact Marché de Plaisance-du-Touch en Haute-Garonne, d'autre sont attendues dans l'Hérault pour le Carrefour Contact Marché de Lunel et le Carrefour Contact de Maraussan.
LISTE DES MAGASINS CARREFOUR SANS REPRENEUR EN FRANCE
(communes classées par ordre alphabétique dans chacune des zones ):
Centre Ouest :
Bagneux, Bonneuil-sur-Marne, Breuillet, Brie Comte Robert, Château Thierry, Chilly Mazarin rue d'Athis, Coulommiers, Epernay, Fontenay-sur-Loing, La Courneuve Vaillant Couturier, Les Pavillons sous Bois, Malesherbes, Migennes, Montevrain, Nanterre République, Neuilly-sur-Marne Maltournée, Orléans-la-Source, Reims Nationale, Rosny-sous-Bois Hoffmann, Saints-Julien-les-Villas, Savigny-sur-Orge, Troyes, Villeneuve-Saint-George Appel du 18 Juin, Vulaines-sur-Seine. Région parisienne : Clichy 117/119 Jean-Jaurès, Clichy 23 bd Jean-Jaures, Colombes Stalingrad, Herblay Thévenin, Longjumeau Docteur-Roux, Malakoff, Malakoff Brossolette, Paris Daumesnil-Legraverend, Paris Ducouedic-Dumoncel, Paris Montyon, Paris Nemours, Paris Ordener, Paris Poinsot, Paris Rivoli, Paris Vaugirard 236.
Est :
Belfort, Bonneville, Bourg-en-Bresse Kennedy, Bourg-Saint-Maurice, Chalons-sur-Saône Kennedy, Chanas, Charvieu Chavagneux, Clermont-Ferrand Pourchon, Firminy, Gap Orient (Tokoro), Givors, Guillestre, Hericourt, Jassans Riottier, La Bresse, La Broque, La Ricamarie, La Talaudière, Le Creusot Jean-Garnier, Livron-sur-Drôme, Lons-le-Saunier Saint Désiré, Luxeuil-les-Bains, Lyon Bloch, Mably, Morestel, Moulins, Oyonnax, Pierre-Bénite, Pont-de-Roide, Pontcharra, Riom, Romagnat, Saint-Dizier, Saint-Pourcain-sur-Sioule, Saint-Vallier, Scionzier, Seynod, Thonon-les-Bains, Tigneu, Tulle, Ussel, Vandoeuvre-les-Nancy, Veauche, Villeurbanne Hyppolite-Khan, Villeurbanne Jean-Voillot, Voiron.
Alençon, Amiens Henocque, Argenteuil Fosse-aux-Loups, Beaucouze, Beauvais Jean-Rostand, Beauvais Rue de Clermont, Bois-Guillaume Route de Neufchatel, Caen Demi-Lune, Chanteloup Les Vignes, Cholet, Compiègne, Coulaines, Coutances, Dreux, Evreux Lepouze (lots 1 et 3), Friville-Escarbotin, Garges-les-Gonesse, Gonesse, Gournay-en-Bray, Grand-Couronne, Jumel, La Courneuve La Tour, Le Havre rue de Cayeux, Lisieux, Luce, Meru Louis-Lumière, Mezidon-Canon, Mezy-sur-Seine, Mouy, Noyon Carnot, Penvenan, Periers, Peronne, Pontoise, Rennes, Saint-Etienne-du-Rouvray, Saint-Marcel, Saint-Vigor-le-Grand, Saint-Malo.
Sud-Est (hors Occitanie) :
Apt, Arles, Aubenas, Avignon-Sémard, Bollène Maréchal-Leclerc, Bollène Saint-Pierre, Château Arnoux, Istres, La Ciotat, Le Pradet, Marseille Belle-de-Mai, Marseille Crimée, Marseille Jeanne-d'Arc, Marseille Le Merian, Marseille Sainte-Marthe, Miramas, Nice Pasteur-Gassin, Orange Lattre-de-Tassigny, Peyruis, Port-de-Bouc, Privas, Senas, Valréas.
Sourcing :
- Carrefour : 227 magasins sur 273 restent sans offre de reprise https://t.co/8BbqBK9txZ
— Capital (@MagazineCapital) 20 mai 2018 Sur 273 magasins menacés de l'enseigne Carrefour, 227 vont fermer https://t.co/Fyk6qrXQkZ
— Le Progrès (@Le_Progres) 20 mai 2018 227 magasins Carrefour sans repreneur : "c'est un énorme gâchis" https://t.co/yh1M5f3RsF
— Europe 1 (@Europe1) 20 mai 2018 •
En outre, le groupe Carrefour est vivement critiqué sur les réseaux sociaux pour sa politique de licenciements. •
Il est accusé d'avoir reçu deux milliards d'euros de crédit d'impôts au titre du CICE. •
Carrefour aurait en fait économisé 2 milliards d'euros en 5 ans grâce aux aides publiques, dont 744 millions d'euros grâce au CICE.
Sourcing:le Midi Libre
Adieu Dia !
Le magasin de Nieppe fermera t'il ses portes faute d'une reprise ?
ARMENTIERES - HOUPLINES - NIEPPE
Les trois Carrefour Contact du secteur fermeront d’ici à fin juillet.
Faute de repreneurs, les trois enseignes Carrefour Contact de l’Armentiérois vont définitivement fermer. Des propositions de reclassement ont été adressées aux salariés dans le cadre du plan de réorganisation du groupe.
La restructuration du groupe Carrefour n’épargnera pas l’Armentiérois.
Trois magasins du secteur figurent dans la liste des 227 sites – dont 60 dans la région – qui n’ont pas trouvé de repreneur, comme l’ont révélé nos confrères de Midi-Libre.
Les Carrefour Contact d’Armentières, Houplines et Nieppe fermeront bien leurs portes. Pour certains salariés, qui ont souhaité garder l’anonymat, l’issue de ce plan engagé par le nouveau PDG du groupe Carrefour, Alexandre Bompard, ne laissait planer aucun doute depuis janvier et « la grosse annonce » (2 400 suppressions de postes en France).
Les trois magasins avaient fermé la journée du 31 mars, dans le cadre d’un mouvement national de grève. Si la direction du groupe n’a pas encore communiqué publiquement sur le sujet, des courriers ont été adressés aux maires des communes concernées.
« J’ai reçu il y a un petit mois une lettre en recommandé dans laquelle Carrefour annonçait la cessation d’activités du magasin », confirme Jean-François Legrand, maire d’Houplines.
« Toute la journée, les clients nous demandent quand on va fermer. »
Dans les trois magasins, la nouvelle, bien que non confirmée par la direction, est dans tous les esprits. Les clients, pour l’essentiel des riverains, dont de nombreuses personnes âgées, s’inquiètent du devenir de leur commerce de proximité.
« On a beaucoup de personnes qui n’ont pas de voiture. Toute la journée ils nous demandent quand on va fermer », glisse un salarié. Si les dates de fermeture ne sont pas encore officielles, les trois magasins devraient vraisemblablement baisser leur rideau fin juin, voire début juillet.
L’inquiétude des salariés est vive
Quid, enfin, de l’avenir des salariés – un Carrefour Contact compte en moyenne six salariés ?
Là encore, les points d’interrogation sont nombreux. Tous ont reçu une liste de propositions de reclassement à l’échelle nationale au sein du groupe Carrefour. « Mais il n’y a pas de places partout », commente, inquiet, un salarié.
Et après? Ces trois terrains, propriétés du groupe Carrefour, seront vraisemblablement mis en vente une fois les magasins fermés. Et les promoteurs immobiliers devraient être nombreux à s’y intéresser.
À Houplines, le sujet a déjà fait l’objet de discussions en interne. Si la Ville n’a aujourd’hui pas l’ambition d’y développer un projet municipal, elle affiche d’ores et déjà sa volonté de garder la main sur ce qui pourrait y être fait ou construit. « On aura une veille foncière très assidue sur cette friche (plus de 6 200 m2) », fait-on savoir en mairie.
Nous avons sollicité les mairies de Nieppe et d’Armentières, nous n’avons pas eu de réponse.
Sourcing: LVDN
Carrefour city Neuilly Plaisance va t'il devoir baisser le rideau dans quelques semaines ?
Seine-Saint-Denis, IDF
Cinq magasins Carrefour ferment faute de repreneur
Sur les sept sites menacés de fermeture, seuls deux ont trouvé une solution de reprise.
Cinquante salariés sont concernés.
La liste des fermetures des magasins Carrefour (anciennement Dia et que le groupe français a racheté en 2014) en Seine-Saint-Denis sera finalement un peu plus courte que prévu.
Sur sept annoncés dans un premier temps (deux à Rosny-sous-Bois, deux à La Courneuve, un à Pavillons sous-Bois, un à Neuilly-sur-Marne, un Neuilly-Plaisance), deux semblent avoir trouvé un repreneur.
L’un a Rosny, l’autre à Neuilly-Plaisance.
Au total, une cinquantaine de salariés sont concernés et inquiets pour leur avenir. Quant aux édiles des communes concernées, certains espèrent faire changer d’avis la direction du groupe de distribution.
Parmi les grands perdants de cette restructuration, La Courneuve est sans doute la commune la plus concernée avec la fermeture de deux magasins : aux 4 000 et aux Quatre Routes.
« Aux 4000, le magasin Carrefour est une véritable locomotive commerciale pour tout le secteur. Au-delà des problèmes de ravitaillement pour les habitants, c’est aussi un drame pour les autres commerces à proximité », s’inquiète Gille Poux, le maire PC de la ville.
« C’était le seul commerce de proximité »
A Rosny-sous-Bois, bien qu’un des deux sites soit repris, le maire LR, Claude Capillon, ne décolère pas : « Celui qui va fermer est celui situé dans le quartier Bois-Perrier. C’était le seul commerce de proximité, s’emporte-t-il. J’ai demandé un rendez-vous d’urgence à Carrefour. » L’autre, bien situé en centre-ville, aurait un repreneur, qui demeure encore inconnu.
Les élus ont peu apprécié d’avoir été mis au pied du mur.
« Carrefour ne nous a jamais vraiment tenus au courant de sa démarche, regrette Christian Demuynck, maire LR de Neuilly-Plaisance.
On a pourtant bien essayé de les contacter, ils ne nous ont jamais répondu. » Pour autant, l’élu n’est pas le plus touché puisque le magasin de centre-ville pourrait être repris par une enseigne de produits bio.
« Les reclassements ne sont pas à la hauteur »
Les syndicats, eux, dénoncent surtout l’opacité qui entoure ces fermetures. « On ne sait pas qui reprend les sites et surtout ce que vont devenir les salariés, dénonce Wafaa Fort, déléguée CGT, que nous citons ici.
Et les reclassements ne sont pas à la hauteur. Car soit les contrats sont inférieurs à 35 heures, soit la direction impose aux salariés des clauses de mobilité à travers toute la France. Et je ne parle pas de tous les prestataires extérieurs comme la sécurité, l’entretien… qui vont perdre leurs contrats. »
Carrefour a fait une erreur stratégique.
« La direction a voulu se débarrasser de l’étiquette discount de Dia mais elle n’a pas tenu compte de la clientèle de ses magasins et de l’endroit où ils étaient implantés, tacle-t-elle. Ils ont augmenté les prix, ce qui a provoqué la fuite des clients. Résultat : ce sont les salariés qui en paient le prix. »
C'est ce que le syndicat FO n'a eu de cesse de dénoncer depuis la reprise de 2014.
Sandrine Saroul secrétaire du CE Paris, élue FO ne disait pas différemment lors de son ITW de la semaine dernière sur la chaine TV M6.
Contactée, l’agence de communication de Carrefour n’a pas donné suite à nos demandes.
Sourcing: Sébastien Thomas, in Le Parisien
L'enseigne de proximité Carrefour contact, spécialement crée pour remplacer Dia va très probablement disparaître
Plan social
L’amertume des salariés de Carrefour :
« Toute cette pression pour rien… »
Alors que seules sept reprises de magasins et une cinquantaine de fermetures se profilent dans le Nord - Pas-de-Calais, les salariés des Carrefour Contact et Contact Marché oscillent entre colère, dégoût et écoeurement.
Rencontres entre Saint-Amand, Harnes et Wambrechies.
C’est un magasin plutôt grand, 1 000 m2, fréquenté par les habitants des villages autour et qui marche bien, selon son directeur. Pourtant, les rayons semblent étrangement vides et la première cliente croisée est très en colère : « Je trouve ça inadmissible de détruire de l’emploi local de manière aussi brutale, s’emporte ainsi Gaëlle, qui habite à 2 kilomètres et fait régulièrement ses courses là.
Car, comme une cinquantaine d’autres Carrefour Contact et Contact Marché de la région, celui de Saint-Amand devrait finir par fermer ses portes.
« Nous n’avons toujours pas de repreneur officiel et j’en vois mal un qui s’annoncerait d’ici le comité central d’entreprise du 4 juin, explique Alain, le directeur.
Ce cadre de 46 ans qui assure que le magasin est rentable est « dégoûté » : « Lorsque le magasin est passé de Dia à Carrefour, on a eu des objectifs et il y a eu un gros investissement de notre part pour les tenir, aussi bien professionnel que personnel. Dire que toute cette pression, c’était pour rien… »
Selon la direction du groupe, seuls sept magasins ont des propositions fermes de reprise dans le Nord-Pas-de-Calais tandis que neuf autres devraient passer sous franchise. « Pour les autres, je ne crois pas qu’ils puissent reclasser 1 500 salariés, comme ils l’ont annoncé. » Cela fait 17 ans qu’il est directeur : « Je ne sais pas ce que je vais faire. »
« Déjà, quand on était Dia, c’était une longue agonie »
Cathy, elle, est caissière depuis 2003, elle a 36 ans : « J’ai une formation dans le secrétariat mais il n’y a pas de boulot, je ne sais pas du tout ce que je vais devenir… » En attendant, les huit salariés vivent « au jour le jour » et regardent fondre leur stock : « Avant, on proposait 5 600 références, on n’est plus qu’à 4 000. »
À Wambrechies aussi, les rayons sont plus clairsemés : « On est quasiment sûr qu’il n’y aura plus de vente de produits alimentaires quand on aura fermé. » Là aussi, les salariés semblent abattus : « Déjà, quand on était Dia, ça a été déprimant, c’était une longue agonie... On a fait partie des derniers magasins repris. On a espéré beaucoup de Carrefour mais ils ne nous ont même pas laissé le temps de relancer correctement le magasin. On attend le 4 juin, mais on se dit que, s’il n’y a pas de repreneur depuis février, c’est que c’est terminé. »
Délégué régional FO pour les magasins Carrefour de proximité, Matthieu Saeyvoet est aussi salarié à Harnes, qui va passer sous franchise. « On aura encore l’enseigne Carrefour mais le magasin sera géré par un patron indépendant. Certes, ce n’est pas une fermeture mais, dans la plupart des cas, cela signifie que les avantages pour les salariés vont être revus à la baisse. On n’est pas vraiment gagnants. »
La PQR suit attentivement le dossier des reprises des magasins ex Dia
CAMBRAI
Bientôt un McDonald’s à la place du Carrefour Contact Marché ?
Selon un article de LVDN que nous citons ici la plus célèbre chaîne de junk-food pourrait s’implanter avenue de Valenciennes à Cambrai, à la place du Carrefour Contact Marché.
Le Carrefour Contact Marché, rue de Valenciennes à Cambrai, pourrait être racheté par McDonald’s, cela doit encore être confirmé par l’intéressé mais l’information a déjà fuité;
« Les transactions sont en cours mais la reprise de ce magasin en particulier est bien évoquée », informe la communication de Carrefour France.
Dans le Nord, cinq magasins de l’enseigne Carrefour auraient reçu une offre de reprise. Seul celui de Cambrai pourrait devenir un fast-food. Les autres (Denain, Waziers, Wattrelos et Sallaumines) auraient reçu des offres de reprise mais toujours dans le domaine de la distribution alimentaire (Lidl et Action).
CAMBRAI Rachat du Carrefour Contact Marché:
McDonald’s ne confirme pas cette info qui a fuité de chez le distributeur, qui a décidément bien du tracas pour séparer des ex Dia acquis en 2014.
Ce n'est pas à l’ordre du jour pour McDonald’s. Carrefour Contact Marché, route de Valenciennes, va bien fermer ses portes.
Et être racheté ? A ce stade rien n'est moins sur.
McDonald’s a été cité comme étant un acheteur potentiel mais le groupe de junk food (restauration rapide) est discret sur le sujet.
Si un McDonald’s s’implante avenue de Valenciennes, ce sera le deuxième sur la commune avec celui du boulevard de la Liberté. A moins que celui-ci ne ferme ?
L’information est tombée il y a une dizaine de jours. L’enseigne de restauration rapide, McDonald’s, avait été citée par une élue au nom de l’intersyndicale régionale Carrefour, suivant une info de sa hiérarchie , comme étant « intéressée par des Carrefour » suite aux 273 magasins de l’enseigne menacés de fermeture en France.
Carrefour contact Bailleul
BAILLEUL
Probable fermeture de Carrefour contact: un coup dur pour les clients
Le Carrefour contact de Bailleul, situé rue Dufour, devrait bientôt fermer ses portes. Dans la cité de Mélusine, on déplore la perte de ce commerce de proximité.
Le magasin Carrefour contact de Bailleul fait partie de la liste de ceux qui pourraient fermer leurs portes.Le magasin Carrefour contact de Bailleul fait partie de la liste de ceux qui pourraient fermer leurs portes.
La fermeture du Carrefour contact de Bailleul n’est pas officielle. Contacté vendredi matin, le géant de la grande distribution n’a pas répondu à nos questions.
Mais difficile d’imaginer une autre issue. Le commerce fait partie de la liste des 273 magasins Carrefour menacés en France – publiée par nos confrères du Midi libre –, la boucherie à l’intérieur du magasin est désormais fermée et la ville a annoncé qu’elle cherchait à attirer un repreneur.
Sourcing:Simon Caenen, in LVDN
Dia Soissons, fermé depuis des années, a été la proie des flammes
SOISSONS
Un incendie se déclare dans l’ancien magasin Dia de Soissons
Un incendie dégageant un impressionnant panache de fumée s’est déclaré dans l’ancien magasin Dia de Soissons, peu avant 15 heures, ce mercredi (16/05).
Le feu est parti dans la réserve du magasin, fermé depuis plusieurs années. Une vingtaine de pompiers l’ont attaqué depuis l’avenue Gambetta.
Plus de 25 pompiers ont du être mobilisés pour circonscrire cet incendie, qui est parti de la réserve du magasin. Les intervenants eurent, selon l'article de l'Adennais que nous citons ici, les pires difficultés à se rendre à l'intérieur du site, les portes étant soit soudées soit fortement cadenacées
Un immeuble de la rue de l’Arquebuse a été évacué, par sécurité, afin d’éviter aux habitants d’être incommodés par les fumées. Ils ont pu regagner leur logement vers 15 h 30. L’intervention des pompiers s’est terminée vers 16 h 30.
Il n’y a eu aucun blessé.
Sourcing:L'union - l'Ardennais
Carrefour contact St Priest
Lyon St Priest Vénissieux
Lidl reprendrait deux magasins Carrefour contact
Le journal le Midi Libre a récemment dévoilé la liste des magasins Carrefour contact qui seraient repris par le groupe allemand de distribution.
Saint-Priest et Vénissieux en font partie, pas Décines.
Pour rappel, le groupe Carrefour avait racheté les magasins Dia en 2014, après les avoir cédé en 2011, lors d'un spinn de triste mémoire de salariés..
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D’après une information publiée par le Midi Libre, que nous citons ici, le groupe Lidl a fait une offre de reprise de magasins Carrefour contact (ex- Dia ) dont deux situés dans l’Est lyonnais, à Saint-Priest et Vénissieux-Pressensé.
« On n’a pas de retour en interne »
Dans le cadre d’un vaste plan de restructuration, la direction de Carrefour France a décidé de se séparer de 273 magasins Carrefour contact sur toute la France alors qu’il les avait achetés en 2014.
Seulement dix-huit offres de reprise (sur quinze magasins) ont été déposées, en particulier par Lidl et Coopérative U ( Super U ), révèle le quotidien.
On ignore si le supermarché de Décines entrera finalement dans l’escarcelle des reprises. Ce dernier emploie une dizaine de salariés qui ne connaissent toujours pas leur avenir à court terme. « On n’a pas d’information exacte, on ne sait rien », pointe un des employés.
Les trois Carrefour contact que nous avons appelés fournissent tous la même réponse : le personnel a appris la nouvelle et connu la liste des magasins repris en lisant l’article du Midi Libre. « On n’a pas de retour en interne », confirme-t-on au supermarché de Vénissieux où travaillent une quinzaine de personnes.
À Saint-Priest, on indique que « pour l’instant, on n’a pas d’informations. On est censé fermer le 30 juin s’il n’y a pas de repreneur. Il y a pas mal d’absents (notamment pour maladie) mais, pour l’instant, ça va. On ne sait pas s’il y aura des reclassements ou des licenciements ».
Là aussi l’effectif se compose d’une quinzaine d’employés.
Seront-ils licenciés ou reclassés ? C’est le flou. « S’il n’y a pas de repreneur, les gens vont regarder les postes proposés dans des magasins qui restent ouverts. On reçoit les propositions toutes les deux semaines. »
Mais il semblerait que ces postes nécessiteraient de lointains déplacements.
A Suivre....!
Sourcing:Le Porgrès
Carrefour contact, Montigny en Gohelle, menacé d'une fermeture adminsitrative
Montigny-en-Gohelle
Le Carrefour Contact Marché pourrait-il fermer dans les prochains jours?
Si la supérette de la Plaine du 7 est menacée de fermeture dans le cadre d’un vaste plan de restructuration, le maire, Bruno Yard craint de devoir ordonner sa fermeture administrative pour défaut de sécurité.
Le groupe de grande distribution conteste et assure que les travaux de mise en conformité ont été réalisés.
Le magasin montigninois est sur la liste de ceux que le géant de la grande distribution prévoit de fermer.
Fin janvier, on apprenait que 273 Carrefour Contact étaient menacés de fermeture dans toute la France. Celui situé sur la route d’Harnes, à Montigny, en fait partie.
Une décision qui n’avait pas manqué de faire réagir le maire, Bruno Yard. Qui, dans un courrier adressé au groupe, pointait du doigt « les conséquences désastreuses qu’une telle décision peut avoir non seulement en termes d’emplois, mais également en termes de services de proximité », qui plus est dans un quartier prioritaire comme la Plaine du 7.
Et s’étonnait de cette décision alors que des travaux de rénovation avaient été engagés dans le magasin il y a deux ans.
Travaux qui n’ont pas empêché la commission d’arrondissement de sécurité incendie de relever quelques anomalies lors d’une visite de routine, le 11 janvier dernier, notamment des carences en matière de sécurité incendie du bâtiment, et d’émettre un avis défavorable à son exploitation.
À la suite de quoi, Bruno Yard avait donc mis en demeure Carrefour d’y remédier d’ici au 10 mai. Délai que l’élu voit approcher à grands pas…
« On veut nous faire porter le chapeau »
« Fin mars, nous avons rencontré le directeur régional de Carrefour proximité, à la communauté d’agglomération Hénin Carvin, en présence, notamment du président, Christophe Pilch. En plus de nous apporter certaines garanties sur le suivi du personnel et la recherche possible d’un repreneur, il nous avait assuré que le bâtiment serait mis en conformité », affirme Bruno Yard.
Et depuis ? « Rien n’a été fait, tempête l’élu. Du coup, je vais être obligé de procéder à la fermeture administrative. C’est inadmissible, on se moque de nous, on veut nous faire porter le chapeau de cette fermeture. »
De son côté, Carrefour conteste et assure que « les travaux ont bien été effectués ». « Peut-être y a-t-il un délai dans la procédure de vérification.
» Ce dont continue de douter le maire : « La commission de sécurité, qui s’est réunie une nouvelle fois ce mercredi, a de nouveau donné un avis défavorable, c’est bien que Carrefour n’a pas communiqué d’éléments nouveaux. De toute façon, je devrais être le premier averti si c’était le cas. »
L’élu est d’autant plus inquiet qu’il s’interroge sur le sort des six employés de la supérette et se désole un peu plus encore de l’éventuelle perte de ce commerce de proximité.
Le groupe de grande distribution affirme que « la recherche d’un repreneur pour ce magasin (comme pour les autres concernés) est toujours en cours » et que « les salariés font l’objet d’un accompagnement et pourront être reclassés au sein de l’entreprise ».
Sourcing:Céline Debette, in LVDN
Magasin de Waziers -La situation déplorable du Magasin de Waziers dans le Nord, laissé dans un état de décrépitude par la direction de Carrefour proxy France suite à un dégât des eaux du 29/03.
La situation déplorable du Magasin de Waziers dans le Nord, laissé dans un état de décrépitude par la direction de Carrefour proxy France suite à un dégât des eaux du 29/03.
Etat des lieux - (voir les photos)
Magasin de Waziers
Vous ne pourrez que constater dans quel état de décrépitude la direction de Carrefour proxi France ose accueillir la clientèle et laisser travailler ses salariés !
Cette situation perdure sans aucun aménagement depuis le 29 mars dernier soit depuis plus d'un mois !
Devant cette insécurité la clientèle se fait de plus en plus rare; Les salariés, dépités, ne savent que répondre, et se débattent dans une situation d'hygiène et de sécurité plus que déplorable, sans compter non plus l'insécurité alimentaire.
Quand à une potentielle visite d'un éventuel repreneur, la situation ne doit pas donner envie de continuer le tour du propriétaire, et de faire une offre de reprise
Quant à une location gérance, en l'état ce n'est même pas envisageable.
Ce n'est pas la première fois dans son histoire que ce magasin est cité pour ses conditions déplorables d''exploitation, entre fuites récurrentes, et rongeurs le Chsct avait déjà eu fort à faire.
Concernant la situation actuelle le syndicat FO dénonce l'attentisme coupable et le je m'enfoutisme de la Direction au sujet de ce magasin déjà sous focus des instances représentatives du personnel et des services d'hygiène, et protection de la population.
Etat de situation:
La situation du Magasin de Waziers, est consécutive d'un dégât des eaux datant du 29/03 sur un logement situé au dessus du magasin !
Une entreprise a été missionnée pour retirer les dalles dangereuses fin mars, et depuis plus rien.
Depuis la direction aurait demandé à un expert de passer, toujours selon la direction Carrefour celui ci ne pourrait venir que mi-mai, soit quasiment avec plus de deux mois après l'occurence des faits!
Ceci n'est en rien optimiste sur une amélioration rapide, car suite à la visite de l'expert, il faudra établir des devis, les faire valider, puis entamer et finaliser les travaux;
Les élus FO CPF de la région ont d'une part déjà saisi la direction avec une mise en demeure de rectifier au plus vite cette situation, corrélée avec une saisine des IRP et des services de l'administration, inspection du travail, Carsat, service de protection de la population.
Si rien ne devait bouger dans les prochains jours, un droit d'alerte des DP serait dores et déjà à l'ordre du jour.
Les suites du dossier du Carrefour Contact de Reuilly dans l'Indre, qui soumet les 13 salariés du magasin au coeur d'une tourmente judiciaire qui n'est pas la leur mais qu'ils doivent endurer entre la direction de l'enseigne Carrefour Proxi, et le gérant du magasin. Ils ont un nouveau sursis d'une année pour leurs emplois, et le devenir du site. Carrefour Proxi, franchiseur du magasin ne se soucie pas des conditions de vie des salariés et de leur famille dans ce contexte judiciaire qu'ils doivent subir. Toujours les affres de la gestion délocalisée de la franchise, gérance et location gérance.
REUILLY Indre
Cette affaire dont notre Blog a déjà fait état rebondit à en appel à Bourges
COUR D'APPEL INDRE
Rappel:
Récemment (27/et 29 11 017) nous relations ici la situation des salariés du Carrefour Contact de la commune de Reuilly dans l'Indre, expulsés de leur lieu de travail avec leur employeur par voie d'huissier.
Retrouvez nos articles, sur ce sujet, suivre les liens ci-dessous:
Le Carrefour contact de Reuilly est toujours dans la tourmente judiciaire.
Suite du bras de fer judiciaire qui oppose le gérant du Carrefour Contact de Reuilly à la maison-mère Carrefour Proximité France. La cour d'appel de Bourges a donné ce lundi un sursis au gérant qui a désormais douze mois pour quitter les lieux.
C’est un feuilleton judiciaire à rebondissements au centre duquel se débattent Johann Trumeau (gérant de la SARL Saj Dis) et ses treize salariés depuis plus de deux ans.
Depuis mai 2016 et la décision de Carrefour de mettre fin à son contrat de location-gérance, le gérant de la société Saj Dis se bat pour se libérer de la franchise et conserver le magasin qu’il exploite depuis 2002 à Reuilly et dont il a cédé le fonds de commerce en 2014 à la maison-mère Carrefour.
Une ordonnance datée du 5 juillet 2017 a condamné à l’expulsion le gérant du magasin reuillois.
Le 27 novembre dernier, la maison-mère était passée une première fois à l’offensive et avait décidé de faire appliquer l’ordonnance : un huissier était venu expulser au petit matin le gérant et ses salariés.
Le lendemain, tous avaient pu réintégrer leur magasin sur décision du juge de l’exécution du tribunal d’instance de Châteauroux qui avait alors ordonné «la mainlevée de toutes les mesures d’expulsion» pour vice de procédure.
Depuis, le bras de fer judiciaire s’est poursuivi entre les deux sociétés.
Le gérant, par la voix de ses avocats, sollicitait «un sursis dans l’attente du résultat des procédures en cours». En particulier celle concernant sa «demande d’annulation de la vente du fonds de commerce par le tribunal de commerce de Paris».
Une demande qui a été rejetée le 13 novembre 2017 mais qui fait l’objet d’un appel en cours.
Lundi 29 avril, la chambre civile de la cour d'appel de Bourges a condamné la société Saj Dis à verser à Carrefour la somme de 1.500 € au titre des frais de défense, mais elle lui accorde ce nouveau délai de 12 mois (que la SARL souhaitait) pour quitter les locaux qu'elle exploite à Reuilly.
Durant ce délai – soit jusqu’au 30 avril 2019 – la procédure d’expulsion diligentée par la société Carrefour Proximité France est de fait suspendue.
Reuilly (Indre) : sursis d’un an pour le supermarché
Le Carrefour Contact de Reuilly obtient un nouveau sursis dans le bras de fer qui l’oppose à sa maison-mère.
Le bras de fer judiciaire continue entre le gérant exploitant Carrefour Contact et la maison-mère.
Certes, l’épée de Damoclès est toujours là, au-dessus de la tête du gérant de Carrefour Contact à Reuilly et de ses treize salariés. Mais la toute dernière décision rendue lundi par la cour d’appel de Bourges est perçue comme un « sursis » plutôt « positif ».
La chambre civile a en effet accordé à la société Saj Dis, qui exploite ce Carrefour Contact, un délai de douze mois pour quitter les lieux.
Feuilleton judiciaire depuis mai 2016
Durant ce délai – soit jusqu’au 30 avril 2019 –, la procédure d’expulsion diligentée par la société Carrefour Proximité France est, de fait, suspendue.
« C’est une bonne chose car nous étions toujours sous la menace de l’ordonnance en référé du 5 juillet 2017, qui nous condamnait à l’expulsion.
Ce nouveau jugement permet de surseoir toute décision irréversible, dans l’attente des résultats de nos autres procédures en cours », explique Me Pascal Brouard, avocat du gérant, Johann Trumeau, faisant référence notamment à une action engagée devant le tribunal de commerce de Paris pour demander la « nullité de la vente du fond de commerce » de la société Saj Dis à Carrefour, en 2014.
Cette demande a été rejetée une première fois, le 13 novembre 2017, mais elle fait l’objet d’un appel.
Le feuilleton judiciaire n’est donc pas encore terminé. Il a débuté en mai 2016, avec la décision de la maison-mère Carrefour de mettre fin à son contrat de location-gérance avec la société reuilloise Saj Dis.
En novembre dernier, la tension était montée d’un cran avec l’offensive de Carrefour France qui avait fait expulser, au petit matin, le gérant et ses salariés ( 28 novembre).
Le lendemain, tous avaient pu réintégrer leur magasin sur décision du juge de l’exécution du tribunal d’instance de Châteauroux qui avait alors ordonné « la mainlevée de toutes les mesures d’expulsion » pour vice de procédure.
Depuis, le bras de fer se poursuit devant les tribunaux.
Sourcing:LNR
Note
Cette procédure, qui relève d'un conflit entre le gérant du magasin C. Contact et l'enseigne de Carrefour Proxi n'impacte pas seulement le gérant, mais également les salariés, au nombre de 13, au coeur de cette tempête judiciaire qui n'est pas la leur, n'est qu'un aspect des relations entre le franchiseur et ses franchisés et LG.
Nous avons toujours dénoncé ce process de gestion délocalisé, mortifère pour l'emploi et les droits sociaux, mais également indiqué très clairement que la LG était le système le plus abouti d'auto exploitation, notamment en ce qu'il ne profite qu'à l'enseigne, laquelle détenant le fonds, la marque, l'exigence de l'assortiment exerce des pressions commerciales et financières sur ses gérants peut révoquer tout à sa guise le contrat, voire le rendre quasiment impraticable.
Ceci n'exonère en rien les comportements managériaux, toxiques et inappropriés sur les contrats et conditions de travail que nous dénonçons depuis le début de la mise en place de ce système, toutes enseignes confondues, mais les affres des résultats du bas de page pour le LG corseté dans son contrat peuvent en fournir une explication.
BM
Les armoires alcool, vestiges d'Ed
Pontoise, contact marché
Pontoise :
Le Carrefour Contact des Louvrais menacé de fermeture
Le Carrefour Contact des Louvrais fermera ses portes au mois de juillet s’il n’a pas trouvé de repreneur d’ici à la fin du mois d’avril.
La direction a jusqu’à fin avril pour trouver un repreneur. Sans quoi le supermarché de proximité fermera définitivement ses portes en juillet, dans le cadre d’un plan social.
« S’il venait à fermer, ce serait une catastrophe pour le quartier. »
Comme Jacqueline, de nombreux habitants des Louvrais à Pontoise redoutent la fermeture du Carrefour Contact, prévue pour le 1er juillet dans le cadre du plan Bompard. Un appel d’offres court jusqu’au 23 avril pour tenter de trouver un repreneur.
« Entre la banque, le distributeur de billets et le cabinet médical qui ont déjà fermé, on n’aura plus rien si ça continue, redoute Chantal, venue faire ses courses avec ses petits enfants. Beaucoup de gens retraités et sans voiture habitent ici, comment vont-ils faire ? »
C’est le cas de Jean-Pierre, 87 ans. Tous les jours, il sort en « balade » faire un tour au pied de son immeuble et finit par faire quelques courses au Carrefour Contact, à 10 minutes de chez lui.
S’il ferme, le supermarché le plus proche sera à 25 minutes. « Avec les sacs à porter ce sera trop compliqué, prédit le Pontoisien. Je vais devoir demander à mon voisin de m’emmener en voiture, mais ça me gêne de devoir dépendre de lui, j’aimerais pouvoir continuer de me débrouiller tout seul. »
Une crainte partagée par les petits commerçants
Dans les commerces voisins, tout le monde espère que le Carrefour sera sauvé. « Notre clientèle fait tout à proximité, lance Babette, serveuse au bar-brasserie. S’il n’y a plus de supermarché, ça va tuer la vie du quartier.
» Même son de cloche à la pharmacie : « On a besoin d’un alimentaire à cet endroit, insiste la gérante, Lætitia Rambaux. Sinon, tout le monde va aller en grande surface. »
D’après le syndicat Force ouvrière (FO), une dizaine de personnes risque de perdre leur travail. « Depuis le 5 mars, ils ont tous la possibilité d’être reclassés au sein du groupe Carrefour dans toute la France, détaille Cyril Boulay, délégué syndical central pour la proximité.
On a forcé la main à la direction pour que deux offres soient proposées en interne à chaque salarié dans le bassin d’emploi. Sinon ils seront en licenciement économique. »
Sourcing:Julie Ménard, in Le Parisien
C. contact Lunel
Conséquences de la réorganisation issue du plan Bompard, le groupe Carrefour va fermer quatre supermarchés Contact, Contact Marché et Market dans l’Hérault :
Lunel - le 30 juin prochain -, à Montpellier - celui d’Europe de la rue de l’Agathois, à la Mosson-la Paillade, le 7 juillet et celui des Près-d’Arènes, le 13 juillet- et à Maraussan, près de Béziers, le 13 juillet.
Dans le Gard, des enseignes sont également condamnées.
Les hypermarchés sont épargnés par ces suppressions.
S’ils ne retrouvent pas de repreneurs, une quinzaine de magasins vont fermer en Occitanie.
Le premier, dans l’Hérault sera celui de Lunel implanté avenue du Vidourle, le 30 juin.
Les autres dates de fermeture dans le Gard et l’Aude :
Aigues-Mortes, le 7 juillet,
Alès Prairie et Alès Silhol, le 30 juin,
Carcassonne la Bouriette, le 30 juin,
Bagnols-sur-Cèze, le 21 juillet,
Beaucaire, le 30 juin, Milhaud,
le 21 juillet, Nîmes Mas de Ville,
le 7 juillet, Pont Saint-Esprit, et Saint-Hippolyte-du-Fort,
le 21 juillet Trèbes,
WATTIGNIES
Fermeture de Carrefour Contact, un nouveau coup dur pour le Blanc Riez.
Les salariés s’en doutaient, depuis l’annonce, le 23 janvier, de 2 400 suppressions d’emplois via des départs volontaires. Ils ont appris, jeudi, que leur Carrefour Contact allait fermer. Les clients sont invités à signer une pétition.
La fin de la supérette, dans cette petite zone commerciale déjà fragilisée par des fermetures et un incendie criminel en 2017, désole les habitants du quartier.
Il y a dix mois, les commerces de la petite place de la rue Fleming subissaient des dégâts après un incendie aux voitures bélier. Le Carrefour Contact avait dû fermer quelques jours : les lances à incendie avaient inondé la supérette et la panne électrique qui s’en était suivie avait obligé le personnel à jeter des denrées…
Jeudi, les salariés (ils sont cinq, plus un contrat étudiant) apprenaient que leur enseigne faisait partie de la « black list » : le groupe Carrefour a annoncé il y a dix jours qu’il allait supprimer 2 400 postes au siège, en France, via un plan de départs volontaires.
Et aussi une réduction des coûts de deux milliards d’euros dès 2020, ainsi qu’un projet de réduction de 273 magasins anciennement Dia, passés sous sa propre enseigne. Ce qui est le cas du Carrefour Contact du Blanc Riez.
Une pétition lancée « Du coup, on se doutait qu’on serait sans doute concernés », murmurait ce vendredi matin un salarié.
Les clients sont nombreux à signer la pétition.
À la caisse, de grandes feuilles blanches invitent les clients à signer une pétition pour protester contre la fermeture des magasins. Et ils signent, s’enquièrent de ce que va devenir la caissière, le responsable… Lancent « bon courage ! » en partant. Plus de 200 noms s’alignaient, moins de 24 heures après le lancement de la pétition à la supérette du Blanc Riez.
« Là, on va devoir aller à Cora… »
Le Carrefour Contact fermera au plus tôt fin février, au plus tard en juin, selon nos informations. « Moi, j’habite à côté, résidence du Parc, nous confiait Marie en rangeant ses courses dans son cabas à roulettes. C’est pratique pour dépanner. Même pour faire le plein parfois. Là, on va devoir aller à Cora… »
C’est un nouveau coup dur pour le quartier du Blanc Riez. Il ne restera à nouveau plus que deux boulangeries et une pharmacie dans cette petite zone commerciale située au pied des immeubles…
Plusieurs cellules sont vides depuis longtemps. Il reste deux boulangeries et une pharmacie dans la zone commerciale.
Sourcing:Isabelle Ellender , in LVDN
Ex Dia Bourecq
BOURECQ
Magasin ex Dia à l'abandon, désossé depuis plusieurs mois, sans repreneur, voilà les sombres perspectives que le plan Bompard va offrir aux magasins de la proxi.
Au fait, que sont les salariés devenus?
Carrefour express Pontivy - Rue Nationale, la supérette Carrefour express a fermé
Pontivy
Depuis quelques jours, la supérette du 31, rue Nationale, l'une des deux seules de Pontivy, est fermée. Nul ne sait, pour le moment, si le magasin, passé sous l'enseigne Carrefour express en novembre 2012, rouvrira ou pas.
« Chers clients, nous vous informons de la fermeture de votre magasin. Merci de votre compréhension. »
Depuis quelques jours, cette affiche sur les portes du 31, rue Nationale à Pontivy annonce la fermeture de la supérette.
Dans le centre-ville, il ne reste désormais plus que l'Intermarché contact.
Un nouveau gérant ?
Une autre enseigne ?
Anciennement Marché plus, le magasin était devenu un Carrefour express en novembre 2012.
C’était aussi la seule supérette pontivyenne à être ouverte le dimanche matin.
Rouvrira-t-elle avec un nouveau gérant ?
Sous une autre enseigne ?
Le local est-il en vente ?
Carrefour France n’a pas répondu à nos questions.
Sourcing:Ouest-France
Note:
Type de commerce de la proxi Carrefour, géré en LG, que sont les salariés devenus ?
Voilà ce qui adviendra des sites que le plan Bompard veut fermer, ou transférer vers des types de gestion délocalisée par des gérants ou locataires gérants, qui commencent par tailler dans le vif des effectifs, puis baisser les droits sociaux, et pour la plupart mettre la clef sous la porte, laissant au franchiseur les dettes sociales, et retards dans les paiements de marchandises;
BM
PS:
Le Carrefour City du Bd Diderot, Paris 12ème, a été laissé dans le même état depuis le début de l'année, après que les LG eurent fait un grand ménage parmi le personnel transféré, et baissé salaires et droits sociaux.
U Express (ex Dia) Fougères -Le magasin U express situé rue de Laval, à Fougères, a mis la clé sous la porte samedi 17 mars, faute de repreneur
FOUGERES
Ex Dia, U express ferme un an après son ouverture.
Les locaux de la rue de Laval ont vu trois enseignes se succéder en six ans.
Le magasin U express situé rue de Laval, à Fougères, a mis la clé sous la porte samedi 17 mars, faute de repreneur.
Les rideaux du U express de Fougères sont baissés depuis samedi 17 mars. « Les caissières m’avaient prévenu que le magasin fermait mais je n’arrivais pas à le croire », témoigne une riveraine, qui s’y rendait « pour de petites courses de dépannage ». « Il y avait pourtant un peu de monde dans les allées quand j’y allais », estime-t-elle.
Cette fermeture définitive intervient un peu plus d’un an après l’ouverture du supermarché, le 9 février 2017. À l’époque, le distributeur, qui s’implantait pour la première fois à Fougères, s’était vanté de passer de « 3 000 à 10 000 références de produits » et de proposer « du pain frais tout au long de la journée. »
Repreneur aux abonnés absents.
C’est la coopérative U enseigne, qui gérait le point de vente d’une superficie de 900m², qui a pris la décision de fermer le magasin. « La Coopérative U Enseigne établissement Ouest est une structure au service de l’ensemble des Magasins U et n’a pas vocation à être elle-même propriétaire de magasin.
Aussi, faute de candidat pour la reprise de ce magasin et avant l’échéance du bail commercial, l’établissement Ouest a dû fermer ce point de vente », justifie Émilie Almonacil, responsable de la communication de la coopérative U Enseigne établissement Ouest.
Les six salariés qui travaillaient dans le supermarché se sont vus proposer des offres de reclassement.
Valse des enseignes
L’emplacement de la rue de Laval ne fait visiblement pas les affaires de la grande distribution car les enseignes se sont succédées rapidement au cours des dernières années.
Quand U express s’était installé à la place de Carrefour Contact, ce dernier n’avait repris que depuis quatre mois les locaux occupés précédemment par Dia*.
« Aujourd’hui, on est obligés d’aller jusqu’à Leclerc pour faire nos courses car il n’y a plus rien dans le coin », déplore un ancien client régulier.
L’enseigne n’a pas souhaité communiquer à ce stade sur d’autres pistes d’implantation à l’étude dans le pays de Fougères.
Sourcing: Ouest France / Maïté HELLIO.
*Dont les salariés ont été très rapidement "remerciés" par le LG repreneur. A l'époque du transfert du magasin Dia, FO Dia Nord Ouest, ainsi que la délégation FO Dia nationale avait alerté la direction, ainsi que les élus locaux, et entrepris une manifestation devant le site pour protester devant ce que nous pressentions, notamment la perte des emplois. Aujourd'hui, la fermeture vient sanctionner la politique court termiste des anciens dirigeants, qui n'ont eu de cesse que de naviguer à vue, au détriment des droits les plus élémentaires, et de l'emploi.
BM
C'est ici, à l'ancien Carrefour Market que devrait ouvrir un petit «8 à Huit»./ photo JMG.
Grde Distri / Commerce / Préemption
Castres
Le maire s'interpose dans la vente de l'ancien Carrefour Market
C'est ici, à l'ancien Carrefour Market que devrait ouvrir un petit «8 à Huit».
Parmi les décisions du maire qui seront rendues publiques lors du conseil municipal ce soir figurent plusieurs préemptions dont celle de l'ancien Carrefour Market à l'Albinque.
Laquelle a été suspendue par le tribunal administratif.
Évoquée lors du déménagement du supermarché «Carrefour Market» de l'Albinque vers le Carré Gambetta, l'ouverture d'une épicerie de proximité en lieu et place, au 3 rue Camille-Rabaud, sera à minima retardée.
Parmi les décisions du maire qui seront rendues publiques ce soir lors du conseil municipal figure en effet la décision de la mairie de Castres de préempter sur la vente de ce grand bâtiment pour un montant de 170 000 € hors taxes. Décision qui a été suspendue jeudi dernier par le tribunal administratif saisi par le promoteur.
Nul doute d'ailleurs que ce point fasse l'objet d'un débat ce soir en ouverture du conseil.
Les responsables de Carrefour avaient en effet assuré qu'un «8 à huit» devait prendre place sur une petite surface. La branche immobilière de Carrefour a donc vendu à un promoteur narbonnais, Louxor Conseil, le bâtiment. Un permis de construire a même été obtenu pour refaire la façade et réaménager l'intérieur avec un «8 à huit» de 250 m2 dont l'ouverture était prévue au printemps.
C'était sans compter sur la réaction de la mairie.
Pascal Bugis en effet a souhaité s'interposer dans cette vente et, à l'appui des pouvoirs qui lui ont été attribués par le conseil sur ces problématiques, a préempté sur la vente début janvier.
Le maire explique notamment que la surface de vente envisagée pour le «8 à Huit», 250 m2, est insuffisante et ne correspondrait pas au projet initial. Il s'interroge aussi sur la destination future des espaces de stockage à l'arrière et enfin se déclare opposé à la transformation du parking en stationnement privatif.
«Je pense qu'il y a juste une incompréhension de notre projet, indique le promoteur Jérémie Ribourel. Le projet a été accepté y compris par les architectes des Bâtiments de France. Le commerçant s'engage sur un bail avec une garantie de 30 ans. Ce n'est pas du provisoire ! On est pleinement dans l'intérêt d'un service de proximité. Sans aucune polémique, nous espérons être bien compris et trouver une entente avec la Ville.»
Même si la préemption a été simplement «suspendue» par le tribunal administratif en attendant la décision au fond, il y a fort à parier que le promoteur ne prendra pas le risque d'engager les premiers travaux tant qu'il n'aura pas emporté définitivement la vente.
D'autres affaires courantes sont au programme comme les dérogations au repos dominical des salariés du commerce.......
Commune de BOUVRON
Bouvron : la supérette préemptée par Carrefour
Fermée mi-septembre dernier, la supérette 8a8 de Bouvron vient d’être préemptée par Carrefour Contact. La reprise du fond de commerce de l’ancien exploitant (SARL Kyme) a été décidée ces jours-ci au Tribunal de Commerce de Saint-Nazaire.
Malgré une autre offre mieux-disante, Carrefour a fait jouer son droit de préemption au profit d’une société qui exploite la supérette Carrefour Contact de Grandchamp-des-Fontaines.
Comme nous l’a confirmé le mandataire judiciaire, il y avait trois repreneurs – l’un d’eux, indépendant, s’est désisté à la dernière audience.
Un autre, Thiery Bertin, qui gère actuellement la supérette Utile à Malville (Super U) a présenté « une meilleure offre » pour le juge-commissaire.
Cependant Carrefour Proximité a fait jouer son droit de préemption « au profit de la société Cousin Dis » (Grandchamp-des-Fontaines), « l’acte de cession devrait pouvoir être régularisé sous un délai d’un mois à un mois et demi ».
Pendant ce temps, le déclin du tissu commerçant de Bouvron, entamé il y a deux décennies, se poursuit. Mardi 6 mars, c’était le dernier jour d’ouverture du café-restaurant le Bretagne. Après la mort du gérant il y a quelques semaines, la société s’est éteinte, sa femme et son aide sont de facto licenciées.
Et comme nous explique la femme du gérant, elle n’a pas l’intention de continuer : « je n’habite pas ici, j’en ai ma claque de Bouvron. Mon mari a tout fait pour ne pas mourir ici et ne pas me laisser seule, j’arrête. J’apprécie particulièrement qu’il n’y a pas un seul commerçant venu me souhaiter ses condoléances ou me soutenir ».
Elle a l’intention de reprendre un poste salarié dans la restauration, plus près de chez elle « mon mari a tenu des cafés-restaurants pendant 55 ans, notamment à Nantes et La Baule, moi aussi, c’est un métier ».
Le Bretagne était aussi le seul restaurant, puisque le restaurant-café-tabac Le Bouvronnais a arrêté son activité restauration cet hiver, faute d’une rentabilité suffisante et de personnel, et s’est reconverti provisoirement dans le snacking.
Sourcing de l'article
Article source de : Louis-Benoît Greffe
Neuville-lès-Dieppe vit peut être ses dernières heures. Elle pourrait fermer ses portes en juillet.
Neuville-lès-Dieppe
Le quartier de Neuville-lès-Dieppe veut garder son Carrefour Contact, (ex Dia) menacé de fermeture
Une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 24 février au matin devant le Carrefour Contact du quartier de Neuville-lès-Dieppe, en Seine-Maritime.
Ils protestent contre la fermeture annoncée de la supérette dans le cadre d'un plan social. Sept postes sont menacés.
La supérette Carrefour de Neuville-lès-Dieppe vit peut être ses dernières heures. Elle pourrait fermer ses portes en juillet.
Une mobilisation de soutien au magasin Carrefour Contact de Neuville-lès-Dieppe s'est tenue ce samedi matin sur le parking de la supérette, menacée de fermeture.
La maison mère, Carrefour, a annoncé début février un plan de restructuration prévoyant la fermeture de 273 magasins à travers la France.
Celui de Neuville-lès-Dieppe, en Seine-Maritime, emploie sept personnes. L'une d'elle a commencé à travailler en 2002, avant même la reprise du commerce par Carrefour :
On craint de finir à Pôle Emploi. Il va falloir savoir avec quelles indemnités on va partir. Ce n'est pas le tout de nous mettre dehors, mais on doit partir avec quelque chose."
Le magasin, selon les syndicats, gagne pourtant de l'argent. Il faut dire qu'il est très bien implanté, "depuis plus de 50 ans", au milieu d'un territoire de 5.000 habitants environ.
Yvon, un client régulier, confirme : "c'est un magasin de dépannage, très utile. Pour deux litres de lait et un saucisson, je ne vais pas prendre ma voiture. Je serais très embêté s'il venait à fermer."
Un tract avertie les clients devant le magasin.
Il n'est pas le seul. De nombreuses personnes âgées s'inquiètent, de même que des habitants dépourvus de permis de conduire ou de moyen de locomotion. Certains préfère philosopher : "les autres supermarchés sont à quelques centaines de mètres. Cela nous fera marcher, on va dire que ce n'est pas plus mal pour la santé".
Un argument qui ne rassure guère les salariés qui, si la fermeture était confirmée, espèrent être réaffectés à l'autre magasin Carrefour de Neuville.
Le groupe rendra ses derniers arbitrages le 5 mars.
Sourcing: Esteban Pinel, France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure)
Ex Dia, C Contact, Montigny-en-Gohelle, devrait fermé prochainement - Le Carrefour Contact Marché est installé dans le quartier de la Plaine du 7
Montigny-en-Gohelle
Le maire proteste auprès de la direction de Carrefour
La supérette Carrefour Contact Marché de Montigny-en-Gohelle est sur la liste des magasins que le géant de la grande distribution prévoit de fermer. Le maire a reçu un courrier de Carrefour l’en informant. Il n’a pas tardé à envoyer sa réponse…
Le Carrefour Contact Marché est installé dans le quartier de la Plaine du 7.
Le Carrefour Contact Marché de la route d’Harnes a été rénové il y a deux ans environ. Cela ne lui a pas évité de se retrouver sur la liste des 273 magasins menacés de fermeture dévoilée il y a une dizaine de jours par nos confrères de Midi Libre.
Le maire PS de Montigny-en-Gohelle en a eu la confirmation : il dit avoir reçu un courrier de la direction de Carrefour lundi 5 février.
Sourcing:Youenn Martin, in LVDN
Ex Champion, Ed, puis Dia, le Carrefour contact de Nort devrait fermer
Carrefour Contact Niort
Le supermarché niortais est menacé de fermeture.
En attendant un éventuel repreneur, le supermarché reste ouvert à sa clientèle, pour l’instant.
Le supermarché niortais aux abords du Champ de foire a connu bien des changements d’enseigne. Avant le Carrefour contact actuel, il existait sous l’enseigne Dia, qui succédait à l’enseigne ED, qui avait elle-même été précédée par Champion.
Pour l’heure, ce magasin fait partie de la liste nationale des magasins du groupe Carrefour qui cherchent un repreneur (273 magasins en France sont concernés et certains sont menacés de fermeture).
Les neuf employés du supermarché en ont été avisés par leur direction.
En attendant, le supermarché reste ouvert.
Sourcing:Gwendal Le Priellec
L'Éclaireur de Châteaubrian
Carrefour City Bd. Diderot Paris 12 ème
Seine-Saint-Denis :
Carrefour baisse le rideau à Neuilly-Plaisance et dans six autres magasins
(NDR/ BM) - (Paris Diderot, 12ème ayant déjà baissé le rideau (voir photos) à la fin de l'année. Les salariés courent toujours après leur paie et leur emploi, et sont sans nouvelle de leur ex employeur, un LG, et du groupe Carrefour qui semblent les avoir abandonnés devanr le rideau de fer, sur le trottoir!!)
BM
Neuilly-Plaisance, ce mercredi, 14/02
Le Carrefour de Neuilly-Plaisance va fermer, faute de rentabilité. Ces sept sites, des anciens magasins Dia que le groupe avait rachetés en Seine-Saint-Denis, ne sont pas rentables selon Carrefour qui préfère jeter l’éponge.
Sept magasins Carrefour vont fermer leur porte dans le département au plus tard d’ici à la fin de l’année.
Deux à Rosny-sous-Bois,
Deux à La Courneuve,
Un à Neuilly-sur-Marne,
Un aux Pavillons-sous-Bois et un à Neuilly-Plaisance.
Un mouvement de grève est lancé ce jeudi sur les sites de Neuilly-sur-Marne, Pavillons et Rosny qui devraient être fermés. Une perte notable pour Neuilly-Plaisance, la moins peuplée des villes concernées par ces fermetures.
Installé au beau milieu de la rue commerçante, le Carrefour City de Neuilly-Plaisance est particulièrement bien exposé. Ancien magasin Dia, il a été entièrement réhabilité… il y a un an.
Pourtant, l’annonce de la fermeture prochaine n’a pas particulièrement étonné les clients croisés à la sortie. « C’est vrai qu’il n’y a jamais grand monde, reconnaît l’un d’entre eux. C’est pratique pour nous parce que ça va vite mais ça ne doit pas faire les affaires du gérant. »
D’autres habitués pointent des défauts qui, cumulés, détournent la clientèle.
« Le magasin subit la concurrence de plein fouet de l’Intermarché, installé à moins de 300 m, qui a un parking et des produits moins chers », analyse cette mère de famille. Sans compter un nombre de références beaucoup plus important.
La direction de Carrefour ne nie pas les problèmes.
« Suite aux difficultés économiques rencontrées par une partie du parc de magasins ex-Dia, qui n’ont pas su trouver le modèle adapté à leur zone de chalandise, nous confirmons le projet de cession ou de fermeture de certains magasins » justifie-t-on chez le distributeur.
Pour le maire LR de Neuilly-Plaisance, Christian Demuynck, c’est surtout le côté pratique qui va manquer. « Le magasin était ouvert jusqu’à 21 heures et fonctionnait aussi le dimanche, c’est une perte pour les riverains, reconnaît-il. Mais cet emplacement est excellent, il ne devrait pas rester vide très longtemps. »
L’élu assure avoir un contact avec une chaîne de magasin de surgelés. « Il faudra en tout cas que ce soit un commerce qui apporte une véritable plus-value au quartier » souligne le maire. Il est question que le site ferme avant l’été.
Les maires et les syndicats en colère
Claude Capillon, maire LR de Rosny-sous-Bois, est en colère.
Dans sa commune, ce n’est pas un mais deux magasins Carrefour qui ferment (centre-ville et Bois Perrier).
« Je trouve la méthode détestable, s’insurge-t-il. D’une part parce que les responsables n’avaient annoncé qu’une fermeture et d’autre part parce qu’il n’y a eu aucune concertation. »
Dans le centre-ville, l’élu n’est pas trop inquiet puisqu’il a déjà eu des demandes en provenance d’un poissonnier, d’un magasin de vêtement ou d’un fleuriste…. Mais sur Bois-Perrier, c’est autre chose. « C’est un quartier en politique de la ville et les riverains n’avaient que cette supérette, regrette-t-il. Ça va être compliqué de trouver un remplaçant. »
Jacques Mahéas, maire DVG de Neuilly-sur-Marne, est plus philosophe. « Le magasin était installé face à un hypermarché Auchan, la concurrence était trop rude, déduit-il. Mais cela dit, à proximité de la N 34 et de la gare du RER A, ce ne devrait pas être trop difficile de trouver un remplaçant. »
C’est d’ailleurs l’objectif de l’enseigne.
« Pour l’ensemble de ces magasins, nous cherchons des repreneurs, confirme un porte-parole du groupe. Si nous n’y parvenons pas, ces magasins seront fermés et le reclassement des salariés sera privilégié. Au niveau national, nous avons pour ambition de reclasser au moins la moitié des salariés concernés au sein du groupe, dans le cadre d’un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi). »
La marque prévoit d’ouvrir 2 000 magasins dans les cinq prochaines années (à horizon 2022) dont 210 en France en 2018.
Les syndicats font une analyse différente de la situation.
« Même avec les ex-Dia déficitaires, ces magasins de proximité dégagent un bénéfice de 150M€ en France, rétorque Laurent Lamaury, délégué CGT. Plutôt que de fermer à tout prix, la direction devrait prendre le temps d’analyser la situation et d’adapter le modèle économique de chaque magasin afin de le rendre rentable. »
Même son chez FO syndicat majoritaire dans le groupe. Cyril Boulay, DSC FO chez CPF, Des mouvements sont organisés de façon quotidienne dans toute la France jusqu'à la grande manif du 1er mars au siège de Massy.
Sourcing:Le Parisien, Île-de-France & Oise > Seine-Saint-Denis (Sébastien Thomas S.T.)
Carrefour city Paris Diderot 75 012, fermé depuis décembre, le LG parti sans laissé d'adresse, les salariés courent après leur paie et leur emploi !
Carrefour city Neuilly Plaisance, fermeture imminente
Amiens défense passive, Carrefour contact, ex Dia
Amiens défense passive:
Fermeture ce mardi du Carrefour Contact Défense Passive
Alors que 273 magasins Carrefour pourraient fermer en France dont une vingtaine dans la Somme, l'Aisne et L'Oise, le Carrefour Contact de l'Avenue Défense Passive à Amiens est lui déjà condamné.
Il ferme ce mardi matin, 06 février 2018
Rayons vides, ce magasin se meurt!
Fermeture du magasin Carrefour de l'Avenue de la Défense Passive à Amiens
Le magasin franchisé Carrefour Contact du 13 Avenue Défense Passive à Amiens n'est pas sur la liste des 273 enseignes, ex Dia, menacées de fermeture.
Son sort est déjà scellé, il ferme ce mardi matin 6 février. Les camions doivent arriver vers 5 h pour vider ce qu'il reste : le magasin n'est plus livré depuis le 23 décembre. Trois personnes en CDI et un CDD travaillaient dans ce petit supermarché.
Le Carrefour Contact Marché avenue Défense Passive à Amiens Nord ferme ses portes demain matin. Certains rayons sont vides depuis un mois et demi
Carrefour indique que cette fermeture est liée à l'insécurité et à la forte concurrence dans la zone.
C'est la désolation dans les rayons
A Amiens, un autre magasin Carrefour, celui de la rue de l'Abbé Hénocque quartier Nord pourrait fermer.
Sourcing: Vanessa Lamarre pour France Bleu Picardie
NDR / BM
Les salariés concernés par cette fermeture ne bénéficieront pas des effets du plan Bompard ! Que vont-ils devenir ? Un à un les ex Dia ferment, même ceux qui étaient sous franchise ou en location gérance, système vendu aux salariés et aux instances devant permettre le développement de l'enseigne....et la pérennité des sites.
Des centaines de salariés ont déjà perdu leurs emplois et leurs droits sociaux, lors des transferts, sans aucune indemnité !!
BM
HELLEMMES ET LOMME
Le groupe Carrefour se sépare des magasins Contact (ex-Dia) d’Hellemmes et de Lomme-Capinghem
Le groupe Carrefour a confirmé ce vendredi 2 février, en fin d’après-midi, la liste des 273 magasins menacés de fermeture et des 79 autres qui devraient basculer en location-gérance ou franchise.
Une liste révélée quelques heures plus tôt par le journal Midi Libre sur la base d’un document confidentiel et interne au groupe.
Cette liste concerne exclusivement les anciens magasins Dia qui selon la direction de Carrefour « n’ont pas su trouver le modèle adapté à leur zone de chalandise ».
Dans la grande couronne lilloise sont concernés : les Carrefour Contact de Lomme-Capinghem, Lille-Hellemmes, Wambrechies, Saint-André, Wattignies, Wambrechies ou encore Lesquin.
Plusieurs enseignes sont également touchées dans le versant nord-est, autour de Roubaix.
« En l’absence de repreneur, les situations seront traitées au cas par cas », indique le service communication. Le groupe entend reclasser, au niveau national, la moitié des salariés concernés dans le cadre d’un Plan de sauvegarde de l’emploi.
Aucune crainte en revanche pour l’hypermarché de Lomme.
Sourcing:LVDN
L'ex Dia de Marck, façade désossée, carcasse abandonnée vandalisée, va retrouver une identité, sous la forme d'une enseigne de boulangerie
MARCK
Une boulangerie Sophie ouvrira à la place de Dia
Dans une partie des locaux de l’ancien supermarché Dia, vides depuis un an, Olivier Lebreuilly va ouvrir une nouvelle Boulangerie Sophie cet été. Il est à la recherche de dix personnes.
La Boulangerie Sophie remplacera l’ancien supermarché Dia. Elle devrait ouvrir ses portes fin juin.
À l’entrée de la rue Pasteur, près du rond-point du Moulin, l’ancien supermarché Dia (groupe Carrefour) a fermé ses portes depuis plus d’un an (en décembre 2016).
Cette friche commerciale, située sur une artère très passante, appartient à un propriétaire privé. Elle est actuellement en travaux.
« Le dossier est passé par notre service urbanisme. Le magasin sera divisé en trois cellules, l’une accueillera une Boulangerie Sophie. On ne sait pas encore qui viendra dans les deux autres », explique Corinne Noël, maire de Marck.
La première Boulangerie Sophie a ouvert ses portes à Étaples, en 2014.
Le concept a été créé par Olivier Lebreuilly, qui a donné à l’enseigne le prénom de son épouse, née à Calais. Il y a eu ensuite les créations de magasins à Merlimont, Berck, Outreau puis Calais, en décembre 2016.
Aujourd’hui, on trouve également l’enseigne à Abbeville, Armentières, Marconne et Rivery. Marck sera la onzième boutique (une autre ouverture est prévue entre-temps).
Des produits faits maison
« Le magasin de Marck sera complémentaire de celui de Calais, qui est effectivement à moins de cinq kilomètres. Nous aurons un bassin de population différent et dans notre métier, la proximité est importante. », explique Olivier Lebreuilly.
Cela faisait un moment que le responsable de l’enseigne cherchait à s’implanter dans la commune « où mon beau-père a longtemps vécu et que je connais bien. Nous voulions d’abord venir à Calais et ensuite ici.
Nous avons trouvé ce local qui donnera une autre image de l’entrée de ville ».
Le magasin de Calais a ouvert en décembre 2016, avenue de Saint-Éxupéry.
Le concept propose, outre les produits traditionnels (pains, viennoiseries, pâtisseries), des places assises pour pouvoir prendre un café, un thé ou manger un plat préparé sur place.
« Notre coin salon de thé sera plus grand qu’à Calais car je pense que la demande est plus importante à Marck », note-t-il. Ce dernier insiste sur un point : « 99 % des produits vendus sont réalisés par nos soins. On fait tout nous-mêmes. C’est notre façon de nous démarquer des chaînes ».
Boulangerie Sophie occupera une surface de 300 m² dont 100 m² pour la vente, « car justement, nous avons besoin de 200 m² pour produire ».
Dix personnes seront embauchées dans une boutique qui doit ouvrir ses portes à la fin du premier semestre 2018. Olivier Lebreuilly est à la recherche de quatre vendeurs, trois boulangers, un pâtissier, un cuisinier et un responsable de magasin.
La Boulangerie Sophie remplacera l’ancien supermarché Dia. Elle devrait ouvrir ses portes fin juin.
Sourcing: LVDN
Ex Dia Bressuire - Ce genre d'affiche a émaillé la déco des vitrines...........sans pour autant enrayer la chute des mauvais résultats, due à des choix et décisions erronés de la direction !
Dia Bressuire fermé depuis octobre 2016. Il devrait renaître de ses cendres sous une enseigne de produits salle bains
BRESSUIRE
Aubade déménage chez Dia
Laissé vacant depuis la fermeture du magasin Bressuirais en novembre 2016, l’ancien magasin Dia de Bressuire va de nouveau être occupé.
C’est l’enseigne de mobilier de salles de bain Aubade installée pour le moment en face de la station de carburant de boulevard de Thouars qui va déménager dans cet espace commercial, quelques centaines de mètres plus en amont vers le centre-ville.
Déménagement en vue pour cette enseigne dans l'ancien Dia situé en face
Sourcing: La Nouvelle république.fr
Chronique d'un démantèlement devenu inéluctable, conséquence des politiques commerciales, tarifaires, d'assortiments, sociales, et d'une gouvernance d'entreprise menés au seul profit de l'actionnariat au détriment d'une cohérence commerciale économique et d' investissements........laissant plusieurs milliers de salariés sur le carreau !
Combien d'anciens sites sont aujourd'hui inexploités?
Combien d'anciens sites fermés, sans aucune reprise, abandonnés, soit par l'enseigne, soit par un gérant, ou locataire gérant parti en courant, souvent avec la caisse, les outils de travail, et la caisse en prime?
Combien de sites fermés génèrent encore des loyers........
Trois ans après le rachat par Carrefour, A. Bompard déclare qu'au vu de la situation les ex Dia ne pourront ni commercialement ni économiquement survivre.
Ces commerces, selon la direction interpellée lors du CICE d'octobre 2017, représentent des boulets financiers pour le groupe, ceci malgré les frais conséquents engagés pour les relookings, en C. Bio, City, ou Express... A cet effet, il est envisagé des transferts massifs du parc vers des gérants ou locataires gérants, pour des gestions (pseudo) indépendantes, ou des fermetures de sites pour ceux qui ne trouveraient pas preneurs
Pour les salariés,
La saignée continue !
Niort, Ex Dia bâtiment à l'abandon.......inexploité depuis de nombreuses années
NIORT
Quel avenir pour l’ex-magasin Dia ?
Le supermarché Dia est inexploité depuis plusieurs années.
Ancien supermarché Dia.
Les élus de la CAN se réservent un droit de préemption urbain sur la parcelle où se trouve l’ancien magasin Dia (13.097 m²) à Niort, bâtiment inexploité depuis plusieurs années au carrefour de l’avenue de la Rochelle et du boulevard Louis-Tardy.
La collectivité veut avoir la maîtrise foncière sur cette zone, « située en entrée de ville sur un axe structurant qui revêt un caractère stratégique et qui justifie de disposer de tous les outils pour accompagner sa mutation. »
Sourcing:La Nouvelle République .fr
Ex magasin Dia Vénissieux - Photo Le Progrès
Vénissieux / (Ex) magasin Dia
Un cambriolage élucidé plus de deux ans après les faits
VÉNISSIEUX RHONE
Le cambriolage d’un supermarché de Vénissieux, commis pendant l’été 2015, vient d’être élucidé.
Dans la nuit du 30 au 31 juillet 2015, le magasin « Dia » de l’avenue Francis de Pressensé, qui a changé d’enseigne dans l’intervalle, avait été la cible d’un vol par effraction.
A l'époque les empreintes ADN relevées dans ce supermarché Dia de Vénissieux étaient inconnues des fichiers.
Lors du cambriolage du magasin discount, une empreinte génétique avait pu être isolée.
Des caisses, renfermant quelques centaines d’euros, ainsi que six bouteilles de pastis et quatre bouteilles de whisky avaient été dérobés.
Une empreinte génétique avait été relevée mais, au moment des faits, elle était inconnue du FNAEG (fichier des empreintes génétiques).
Plus de deux ans plus tard, elle vient de permettre d’identifier un jeune homme, âgé de 17 ans au moment des faits. Placé lundi en garde à vue, il a reconnu les faits.
Il a été laissé libre avec une convocation à la maison de justice et du droit, en vue d’indemniser la victime.
Distribution / Proximité / Carrefour proxi
Dia Beaugency / Garambault
Bientôt une réponse sur le dossier Dia ?
Le dossier concernant la fermeture / réouverture du Dia Beaugency n'arrête pas de rebondir, au fil des mois, et de se faufiler dans l'actualité régionale et communale, sans pour autant que le bout de ce tunnel quasi feuilletonesque ne soit envisagé.......pour bientôt.
Tout le monde reste suspendu à la décision de la direction de Carrefour proxi, dont l'urgence à prendre son temps, et à ne pas se presser, fait jaser alentours.
Récemment, Dans une lettre ouverte adressée à Philippe Boutron, président de l'USO et de Chécy Distribution, mais aussi propriétaire de la friche commerciale du quartier de Garambault à Beaugency, Christian Barbotin, de la section locale du PCF, est revenu sur un sujet sensible qui défraie la chronique depuis près d'un an.
Dans son courrier, ce dernier rappelle que la fermeture du magasin DIA au centre commercial de Garambault, a laissé les habitants du quartier dans un grand désarroi.
Certaines personnes qui n'ont pas de moyens de transport, deviennent ainsi dépendantes pour leurs besoins quotidiens.
D'autre part, cette situation fragilise les autres commerces du centre : pharmacie, restauration, auto-école et coiffure.
Une pétition
Plusieurs rassemblements ont déjà été organisés devant l'ancien magasin Dia.
Une pétition pour la réouverture d'un commerce de proximité a recueilli de nombreuses signatures.
Par ailleurs, il semblerait que Carrefour continue de payer un loyer important pour un magasin fermé, et qu'au moins un repreneur potentiel se serait manifesté sans obtenir de réponse.
De plus, le bâtiment et les parkings, laissés à l'abandon, se dégradent rapidement.
En réponse à ce courrier, Philippe Boutron (que nous n'avons pu joindre) a précisé que le bâtiment ne lui appartient pas et que des membres de sa famille en sont les propriétaires.
Néanmoins, il a lui-même contacté des enseignes de distribution qui n'ont pas donné suite. Mis devant le fait accompli par Dia, deux mois avant la fermeture, il déclare être toujours à la recherche d'un repreneur.
Dans cette affaire, la municipalité s'est également mobilisée.
David Faucon, maire, a lui aussi adressé un courrier à Philippe Boutron (notre édition du 8 octobre) lui demandant quelles étaient ses intentions.
À ce jour, une réponse est toujours attendue.
Au-delà de quelques soucis de communication, si l'on en croit les principaux intéressés, le dossier reste ouvert.
(A Suivre.....
Sourcing: La république du centre
NDR /BM :
Nous avions déjà alerté sur ces pages (articles en dessous un peu plus loin) du devenir de ce site, indiquant que nous suivions la situation, sachant que Carrefour continue de payer le loyer. Nous continuons notre information - Dont acte
BM
Lille, rue du Molinel, l'ex Dia cédé à Gastt, fermé depuis cette triste affaire, va rouvrir sous l'enseigne Biocoop.
Habitants du quartier, militants et élus déplorent la situation.
… La fermeture d’enseignes de grande distribution à Beaugency inquiète les habitants. Des militants de gauche ont organisé un rassemblement, jeudi.
A l'initiative du Parti communiste\Front de gauche, un nouveau rassemblement s'est tenu jeudi soir sur le parking de l'ancien magasin Dia.
Il a réuni des militants, des habitants du quartier et un certain nombre d'élus venus débattre.
Une valse de fermetures d'enseignes commerciales a touché le secteur depuis plusieurs mois. Tout récemment, c'est Intermarché qui a fermé ses portes.
Peu d'options pour les habitants
À Garambault, un quartier populaire de Beaugency, la fermeture du magasin Dia, il y a un an, pèse sur une population parfois fragilisée, avec des personnes sans véhicules, des femmes seules avec enfants, des personnes âgées…
Le groupe Carrefour, qui a acheté l'enseigne Dia, a fermé quarante de ces magasins en France, dont ceux de Beaugency et de Meung. À Beaugency, son intention déclarée était pourtant de le transformer en Carrefour-Market.
Les militants ont déploré une « guerre commerciale débridée entre les grands groupes » qui serait à l'origine de ces fermetures, faisant aussi allusion à la présence des deux hypermarchés de Tavers (Leclerc) et de Baule (Super U).
Par ailleurs, Carrefour continue à payer le loyer au propriétaire pour un local aujourd'hui fermé. Un propriétaire qui ne bouge pas, alors qu'un investisseur s'est pourtant manifesté.
Présent lors de ce rassemblement, le maire David Faucon a déploré cet état de fait. Il a souligné que des relances ont déjà été adressées au propriétaire, sans suite.
Une nouvelle lettre va lui être adressée « afin de connaître ses intentions concernant ces locaux, de manière à pouvoir apporter des réponses claires à la population ».
Selon la république du centre, que nous citons dans cet article
NDR /BM : Nous avions déjà alerté sur ces pages (article en dessous un peu plus loin) du devenir de ce site, indiquant que nous suivions la situation - BM
À Garambault, un quartier populaire de Beaugency, la fermeture du magasin Dia, il y a un an, pèse sur une population parfois fragilisée, avec des personnes sans véhicules, des femmes seules avec enfants, des personnes âgées…
Carrefour nouvelle enseigne, Bio et terroir, remplace le magasin Dia fermé depuis plusieurs mois
Châteaurenard, ex Dia
La clientèle découvre une nouvelle enseigne Carrefour
Bio et Terroir
Comme précédemment annoncé dans notre article du 14 septembre courant, Carrefour ouvre son premier Carrefour bio et terroir.
(Suivre le lien: http://foed.over-blog.com/2017/09/carrefour-bio-et-terroir-encore-une-enseigne-inventee-pour-dia.html)
Carrefour a inauguré un tout nouveau concept de magasin à Châteaurenard (13).
Baptisé Carrefour Bio et Terroir, il remplace un ancien Dia de 600 m2 qui ne pouvait être remplacé par l’une des autres enseignes du groupe. En effet, cette commune abrite déjà un Carrefour Market situé à proximité de l’ex Dia.
Carrefour a donc opté pour une formule inédite, adaptée à la zone de chalandise de la ville, qui mixe des produits bio et du terroir à l’intérieur du magasin.
L’assortiment se compose de plus de 3 500 références dans ces deux niches de marché. Au total, 93 fournisseurs locaux sont représentés.
Un espace intitulé « Nos équipes vous proposent les meilleurs produits de Provence-Alpes Côte d’Azur » met en avant une partie des références dénichées en local, huile d’olive, confiture, jus de fruit… ainsi qu’une gamme de vins de la région.
Ce magasin, qui fait office de test pour l’enseigne, n’a pas vocation à être déployé à ce jour.
NDR / BM (pour l'instant)
Selon Rayon Boisson que nous citons dans cet article
Question: Que sont les salariés de l'ex magasin devenus ? - BM
Dia Tourcoing, rue du Chêne Houpline, le magasin a fermé en novembre 2016. à l'abandon depuis novembre 2016, toujours en attente.......d'une réouverture
TOURCOING
Fermeture du Dia
Les riverains espèrent toujours un repreneur
Rue du Chêne Houpline, le rideau du magasin Dia, fermé fin novembre 2016, reste baissé, au grand dam de nombreux riverains.
Tous déplorent le manque de commerces sur cette artère autrefois vivante.
Si un supermarché devait rouvrir juste en face de chez elle, Martine serait, à n’en pas douter, la première cliente. Depuis quarante-sept ans, elle vit rue du Chêne Houpline. Toute sa vie, elle n’a eu qu’à traverser la rue pour aller faire ses courses.
Alors en novembre 2016, quand le magasin Dia a fermé, le ciel lui est tombé sur la tête. « Ça m’a fait un gros coup au moral. J’y allais presque tous les jours, c’était pratique pour tout. Je connaissais les gens qui y travaillaient. » Désormais, elle prend le bus « pour aller à la place ». Avec la distance et les inconvénients que cela suppose : « Je ne prends plus de packs d’eau, mais des bouteilles, par deux ou trois. »
Martine regrette de devoir aller si loin, alors que cette artère a toujours été commerçante : « Il reste un boulanger et un boucher, tout en bas de la rue. C’est tout. » Elle est pourtant certaine que la clientèle répondrait de nouveau présent, si un supermarché rouvrait.
Zorah, 56 ans, avait elle aussi ses habitudes chez Dia, situé à deux pas. « Franchement, on est embêtés, surtout les personnes âgées. Du jour au lendemain, ça a fermé, personne n’a rien compris. Pourtant les caissières en parlaient. Mais tout le quartier a été choqué. » Pour faire ses courses, Zorah appelle maintenant sa fille, « qui vient avec la voiture », l’emmener à Auchan-city, en centre-ville.
D’autres n’ont pas cette chance.
« Je ne veux pas déranger mes enfants, et je n’ose pas demander à mes voisins », explique cette autre riveraine de 86 ans, qui marche difficilement. Elle qui vit là depuis cinquante-six ans va jusqu’à la Grand’Place ou la rue de Gand pour faire ses courses. « Dans ce magasin Dia, il y avait tout, tout près. Il y avait même une boucherie ! Dans le quartier, tout le monde se plaint. Qu’est-ce que vous voulez, les temps changent… »
« Un souci pour le service de proximité »
Tous espèrent encore un repreneur. « C’est un souci pour le service de proximité, estime Sylvain Dewasme. Je n’y faisais pas mes courses, mais ça dépannait une fois de temps en temps. Quand il manquait quelque chose, souvent le dimanche matin, on n’avait pas besoin de courir loin. Depuis vingt-six ans que j’habite ici, j’en ai vu tomber des commerces. Le marchand de meubles a été remplacé par la mosquée. Il y avait une graineterie pour les animaux, un tabac, un fleuriste, un coiffeur… Tout cela a fermé.
Depuis vingt ans, c’est l’hécatombe… »
En quête d’un repreneur Au moment de la fermeture du Dia de la rue du Chêne Houpline, le maire, Gérald Darmanin, avait écrit au PDG de Carrefour, la maison mère. Sans obtenir que l’enseigne soit reprise, contrairement à celui de la rue de la Croix Rouge. « Les deux magasins ont à peu près le même potentiel, estime Chantal Deschildre, la propriétaire. Ils ont parlé de concurrence, alors que ce n’est pas la même zone d’achalandise. »
À ce jour, le local et son parking sont toujours disponibles. « Des enseignes ont été contactées par l’intermédiaire d’une agence d’immobilier commercial, poursuit la propriétaire. Beaucoup se tournent vers la proximité. On attend leurs réponses. »
Créé en 1959 Elle ne désespère pourtant pas de trouver un repreneur : « Le magasin fonctionnait très bien. » Ses parents ont créé Fruits Pilote (où en trouvait aussi une boucherie, des produits laitiers...) en 1959, avant d’en agrandir la surface progressivement. Ils ont pris leur retraite en 1991.
C’est la première fois que le magasin, dont l’enseigne Dia était locataire, est inoccupé. « On y croit car c’est un des quartiers les plus peuplés de Tourcoing. Beaucoup de gens font leur gros chariot mensuel en hypermarché et leurs courses d’appoint dans ce style de commerce. »
Repères En 2011, le groupe de distribution espagnol Dia s’implante en France en 2011 en rachetant les magasins de hard-discount Ed. En 2014, il cède au groupe Carrefour ses 865 enseignes en France.
À Tourcoing, trois des cinq supermarchés Dia (situés chaussée Watt, rue Achille-Testelin, rue de Gand) ont été repris et transformés en Carrefour contact ou Carrefour city, où les prix pratiqués n’ont plus rien à voir avec le hard-discount.
En revanche, les supermarchés de la rue du Chêne Houpline et de la rue Robert-Schuman (qui faisait face à un Carrefour market) ont fermé définitivement.
Les magasins de Neuville-en-Ferrain, Halluin, Comines et Linselles ont été repris.
Sourcing:LVDN, Par Fanny Saintot
Magasin Ed en résistance
Ce magasin Ed situé à Trouville continue de résister aux différents changements d'enseigne.
Il n'est jamais passé sous enseigne Dia, ni sous les divers pavillons du groupe Carrefour......!
Profitons également de cette période pour rappeler que le dossier des 47ex salariés Dia transférés fin 2015 dans la nébuleuse Gastt, n'est toujours pas entièrement finalisé, Carrefour n'ayant pas à ce jour versé l'ensemble des sommes portées à sa charge.
Bd de Clichy, Paris, ex dia transféré dans la nébuleuse Gastt
Nous suivons toujours ce dossier de très près......
(A Suivre....
(BM)
poste caisse magasin Dia
Ed, puis Dia........ certains vestiges entretiennent toujours une présence fictive, qui peu à peu s'estompe !
Site ex Dia, relooké en Carrefour contact.............puis laissé à l'abandon !
Carrefour contact ex Dia, Maubeuge.....
Dia abandonne de nombreux sites, laissant désemparée sa clientèle fidèle depuis de nombreuses années, créant des zones désertiques
Les enseignes démontées, en morceau jonchent les sols des reserves en attente du passage des bennes à ordures !! La page est réellement tournée...
Adieu Dia.....
En 2014 le groupe Carrefour a racheté 813 magasins Dia en France.
56 ont été cédés sous la décision de l'ADLC; 600 devaient passer sous les enseignes Carrefour City, Market, Bio, Express ou Contact.
160 magasins devraient ainsi être fermés, ou cédés, selon l'implantation locale.
Le récent scandale de la cession de huit sites au groupe Gastt laissant 45 salariés sur le carreau a suffisamment alimenté la chronique sociale et judiciaire, nous obligeant à devoir poser des questions sur les conditions de ventes et d'acquisitions de magasins;
Il en est de même du rachat d'un certains nombre de sites par l'enseigne A2Pas, du groupe Auchan, ou de nombreux problèmes sociaux ont été relevés, entrainant des saisines d'inspections du travail, et prud'homales;
A ce jour, certains salariés concernant 04 magasins A2Pas de l'empire Abihssira ne perçoivent plus de salaire de façon régulière; Une saisine du tribunal de commerce a été initiée en vue d'une liquidation qui libérerait les salariés.
Il est à noter que plusieurs mois après le rachat certains magasins restent désespérément fermés.
Que sont devenus les salariés transférés ?
Dia, les lumières s'éteignent, les rideaux se baissent, les parkings se vident laissant les riverains désemparés, des salariés sur le départ en quête d'avenir, c'est du lien social qui se distend....Le repli sur soi d'un quartier peu à peu à l'écart
Adieu Dia donc !
C'est souvent pour les salariés, les clients, les municipalités, une fermeture sèche, la désertification du quartier s'installe devant la désolation des parkings laissés à l'abandon, les devantures sans enseigne, les rideaux baissés, ici et là trainent encore quelques caddies...
Par instant quelques voitures passent au ralenti devant ce qui reste du magasin, comme par habitude des riverains viennent voir, se regroupent, échangent. Ils avaient leurs habitudes ici depuis tant d'années, et puis plus rien, juste un au-revoir aux salariés la veille de la fermeture, la direction ne s'est pas montrée;
Souvent il n'existe aucune alternative de proximité pour acheter le necéssaire du quotidien pour cette population que tout le monde semble abandonner...
Lorsque les magasins rouvrent, c'est sous un autre format, une autre enseigne, le plus souvent en gestion délocalisée par le biais de commerçants dits indépendants.
En certains lieux, très majoritairement urbain, ou péri-urbain, là ou la zone de chalandise est riche de diversités d'autres enseignes, plus particulièrement du groupe Carrefour s'installent.
Ces magasins font partis de la structure commerciale multi format Carrefour Proxy sous les enseignes C City, Bio, Express, Montagne, 8A8, Contact, gérés soit en directement en franchise, ou par le biais du système de la location gérance.
Les salariés ainsi transférés voient un glissement progressif de leur conditions vers un moins disant social, tandis que leur nouvel employeur transgresse les lois de la république considérant leur structure comme une zone à part dans laquelle il applique sa propre législation, en dépit des règles de droits applicables.
Ce process délocalisé de gestion commerciale par voie de transfert des magasins est absolument mortifère pour les droits sociaux des salariés.
La simple application des règles de droit les plus élémentaires relève de l'utopie.
Par exemple il en est ainsi de la violation systématique des horaires d'ouverture des dimanches.......et la preservation des acquis individuels, pourtant consacrée sous l'empire des articles L 1224-1 et 2 du CT, pourtant d'ordre public.
Le salarié devant constamment faire valoir ses droits, en vain le plus souvent..
BM
Denain, ex Dia abandonné il y a 04 ans !
DENAIN
Un magasin d’alimentation ouvrira (enfin) à la place du Dia de la Bellevue
Ce mercredi matin (17/05/017), sera donné le coup d’envoi des travaux du futur magasin Proxi, rue Berthelot, quartier de la Bellevue à Denain.
Il occupera une partie de la surface laissée libre depuis la fermeture de Dia, il y a près de quatre ans.
L’ancien Dia, qui jouxtait la maison de quartier Solange-Tonini, laissera la place à un magasin Proxi (groupe Carrefour). L’ancien Dia, qui jouxtait la maison de quartier Solange-Tonini, laissera la place à un magasin Proxi (groupe Carrefour).
La réouverture d’un magasin de proximité à la Bellevue : cela faisait près de quatre ans que les habitants du quartier attendaient cela. On se souvient que le magasin Dia avait fermé le 23 juin 2013.
Le 23 juillet 2015, Carrefour avait racheté le bâtiment.
Le 13 juillet 2016, le groupe français de grande distribution avait déposé un permis de construire.
En octobre dernier, un représentant du groupe Carrefour présent à une réunion publique sur les aménagements à venir à la Bellevue annonçait être « en pleine phase de recrutement de l’exploitant ».
Les 1 400 m2 de surface de l’ancien Dia, qui jouxtent la maison de quartier Solange-Tonini, devraient n’être occupés qu’en partie (sur 350 m2) par le magasin Proxi, le restant de la surface étant aménagé en deux ou trois cellules commerciales. On devrait en savoir davantage ce mercredi lors d’un point presse.
Pour l’enseigne, il ne pouvait être question d’exploiter l’ensemble de la surface et risquer ainsi de concurrencer son hypermarché de centre-ville.
Une chose est sûre, la demande est là : il n’y a pas de commerce alimentaire dans le quartier. Une demande appelée à croître avec le temps : l’aménageur et promoteur Foncifrance va en effet aménager six hectares (achetés à la Ville), donnant sur la rue Bauduin, pour vendre des parcelles viabilisées, libres de constructeur.
Action : ouverture reportée à début 2018
En ce qui concerne le magasin Action, qui doit s’installer rue Arthur-Brunet à la place de l’ancien magasin Boma et dont l’ouverture était prévue pour la fin août, il devrait finalement ouvrir début 2018.
Un nouveau bâtiment devrait être construit, « sur une parcelle appartenant à l’agglomération », nous indique-t-on en mairie, une parcelle située dans la même aire géographique.
Sourcing:LVDN / Valérie Aubert
Ex Dia de Cagnes - Carros, fermé, abandonné.....Que sont les salariés devenus? - Photo Jean-Sébastien Gino-Antomarchi
CAGNES VIE LOCALE
La longue fermeture de ce centre commercial azuréen provoque la colère de ses usagers
Le supermarché Dia de Carros le neuf, situé à deux pas de la mairie a fermé
Enseigne démontée, rideaux tirés, aucune information n'était affichée sur le commerce.
Il vient d'être vendu par le groupe Carrefour au groupe Casino, propriétaire de Leader Price.
Selon la presse locale, après des travaux de rénovation, le magasin de centre ville rouvrira à la mi-juillet (nous sommes en 2016) sous cette enseigne... à quelques centaines de mètres du "vieux" Leader Price de la rue de l'Argilac.
Toujours d'après la Pqr le personnel de Dia, une dizaine de salariés, ne subira pas de rupture de contrat selon la direction parisienne du groupe.
Il sera formé pendant cette quinzaine dans un autre Leader Price, avant d'intégrer son ancien lieu de travail.
Le supermarché devait rouvrir sous une autre enseigne au cours du mois de juillet 2016.....
Las, un an plus tard, Sses portes sont toujours closes......
Dix mois après la fermeture du supermarché Dia dans le centre-ville, aucune autre enseigne n'a pris sa place.
Les Carrossois assistent impuissants à la dégradation du commerce de proximité
Le matin, la ville de Carros semble quasi déserte.
Depuis la fermeture du Dia en juin dernier, et les difficultés rencontrées pour trouver une nouvelle enseigne, l'activité est en berne au centre-ville.
Peu de badauds et des magasins qui font grise mine. Car le supermarché servait de locomotive et permettait aux autres commerces de bénéficier de son attractivité.
Aujourd'hui, les habitants s'éloignent du centre.....
Sourcing: Midi Libre / PAR ALICIA VOLTURO - Nice -Matin
NDR / BM
Les enseignes de distribution plantent leurs drapeaux à grand renfort publicitaire, perçoivent des aides de l'état, du département et des communes, puis ferment sas préavis, paupérisant la Cité, et leurs lieux d'implantation, laissant résidents, clients, voire leurs propres salariés dans le désarroi le plus complet.
BM
Enseigne démontée, rideaux tirés, aucune information n'était affichée sur le commerce,les habitants s'éloignent du centre.....
Le DIa de Lunel transformé en C Contact, de même pour celui d'Aigues Mortes. Quant au Dia de Daumesnil, Paris 12ème, ll est désossé de son enseigne, et en attente d'une d'une nouvelle identité commerciale. Les salariés sont soucieux de leur avenir et de leur situation.
Dia Gravelines, devenu Carrefour Contact Marché; Catherine Schricke (au centre) à la tête d’un tout nouveau magasin.
L’ancien magasin Dia de Rousies a, depuis, été remplacé par un Contact marché, du groupe Carrefour.
ROUSIES
Deux frères jugés pour tentative de vol dans l’ancien magasin Dia
Fin mars, le tribunal d’Avesnes a jugé deux Maubeugeois d’une trentaine d’années pour tentative de vol et dégradations envers le magasin Dia.
Non seulement ils n’ont rien pu voler, mais la caméra qu’ils ont détruite a tout de même permis de les identifier.
L’ancien magasin Dia de Rousies a, depuis, été remplacé par un Contact marché, du groupe Carrefour.
L’occasion fait le larron. C’est ainsi que pourrait se résumer cette affaire. En septembre 2015, aux alentours de 3 heures du matin, deux frères maubeugeois, âgés de 31 et 35 ans, passent à côté du magasin et constatent qu’il est facile d’y pénétrer.
Ni une ni deux, ils décident de passer à l’acte. Ils forcent une porte et parviennent à s’introduire dans le magasin. Ils cassent la caméra de vidéosurveillance mais certaines images ont déjà été enregistrées et les policiers les reconnaissent malgré leurs capuches rabattues sur les yeux.
Une fois à l’intérieur, les apprentis cambrioleurs tentent de forcer le coffre-fort, en vain. L’alarme du magasin se déclenche, ils se sauvent sans demander leur reste.
Prison ferme
Au final, rien n’a été volé mais leur équipée nocturne a occasionné quelques dégâts au sein du magasin.
Me D’Honte défend les intérêts de Dia. « C’est un dossier pénible même s’il n’y a eu que peu de préjudice, environ 600 €. »
Le procureur, Jean-Gabriel Senglat, fait remarquer qu’« aucun des deux frères ne semble motivé pour se sortir de la délinquance et travailler ».
Les deux invoquent des maladies mais reconnaissent à demi-mot que travailler ne leur est pas impossible pour autant. Il requiert 6 à 8 mois de prison pour l’un, et de 8 à 10 mois pour l’autre.
Le tribunal condamne finalement B.P. à 3 mois de prison ferme ainsi qu’à payer 600 € à Dia pour le préjudice matériel, tandis que son frère, M.P., écope de 4 mois ferme.
Sourcing:LVDN/ / Fanny Bricout
Triste fin pour une équipée même pas sauvage de deux pieds nickelés !
BM
Fougères, Claude Richer, U Express, remplace le Dia devenu Contact Marché du groupe Carrefour, que l'enseigne a abandonné
Fougères
L'enseigne U arrive à Fougères avec un U Express
U Express a ouvert ce mardi 7 février à Fougères.
L’enseigne s’est installée au sud de la ville, rue de Laval. Elle a repris les locaux de Contact Marché (Carrefour), qui lui-même n’était apparu dans le paysage fougerais qu’en novembre dernier, pour succéder à Dia, présent depuis 2012.
Une valse des enseignes qui a d’ailleurs étonné certains clients, qui s’en sont émus sur les réseaux sociaux.
Une quatrième enseigne de grande distribution
En 2014, Carrefour avait racheté les 800 magasins Dia pour les transformer en Carrefour Contact, Carrefour Market etc., avant de se séparer d’une cinquantaine d’entre eux à la demande de l’autorité de la concurrence, et d’en revendre un centaine d’autres l’année dernière.
D’autres magasins ont changé d’enseignes à la suite de différends commerciaux.
Depuis mardi donc, le client fougerais a encore plus de choix. « U arrive enfin à Fougères » sourit Claude Richer, à qui la centrale a confié le démarrage du magasin (ce chef d’entreprise fougerais est propriétaire des Super U de Maen Roch et de Chateaubourg).
Jusqu’ici, U n’était présent sur Fougères qu’à travers son drive, à Lécousse. Il rejoint désormais Carrefour (Hyper et Carrefour Market), Intermarché et E.Leclerc.
Toujours ouvert le dimanche
U Express est le nom des magasins alimentaires de petite dimension, après les Hyper U et les Super U. Rue de Laval, U dispose d’une surface de 900 m2 avec toute la palette de l’alimentaire. « Nous proposons 10 000 références » situe Claude Richer, persuadé que l’enseigne U répondra à une attente à Fougères.
Sous enseigne Dia puis Contact Marché, le magasin de la rue de Laval était ouvert le dimanche. Il va le rester, « compte tenu du contexte local qui voit d’autres enseignes ouvrir le dimanche » explique Claude Richer.
Sujet délicat à Fougères, où Carrefour Market avait décidé en 2012 d’ouvrir le dimanche, justement parce que Dia le faisait depuis trois mois…
La Chronique Républicaine
35133 Fougères Hervé Pittoni
Ex Dia le carrefour contact est à l'abandon....Tucquegnieux : le Carrefour Contact ne répond plus
Tucquegnieux :
Carrefour Contact ne répond plus
Très rapidement, en décembre, la supérette Carrefour Contact de Tucquegnieux a fermé ses portes.
Depuis, c’est silence radio entre la municipalité et la direction de l’enseigne.
Le Carrefour Contact de Tucquegnieux a baissé le rideau en décembre dernier. Depuis, la municipalité attend des nouvelles de la direction…
Le numéro que vous demandez n’est plus attribué. Veuillez consulter le service des renseignements". Si vous composez le numéro à dix chiffres du Carrefour Contact de Tucquegnieux, implanté au 31, rue Georges-Clemenceau, voilà la réponse à votre appel.
Et pour cause : depuis décembre dernier, la supérette, bien utile aux habitants de la commune, ne répond plus. Silence radio et portes closes !
Du contact, on n’en a plus. Ni avec le gérant, ni avec la direction , soupire le maire Simon Stachowiak. Bien entendu, nous étions prévenus de la fermeture du Carrefour Contact, mais, à l’époque, on évoquait un changement d’enseigne. L’idée était de continuer à offrir un service à la population. Nous avons eu des échanges de courriers, mais depuis plusieurs semaines, je n’ai plus de réponses. Même à mes lettres recommandées. »
Mi-décembre, donc, le commerce a démarré la liquidation de son stock et son déménagement, pour fermer définitivement dans la foulée. Rapide, très rapide, trop rapide…
« Nous avions un projet de station-service à côté de la supérette , explique le premier magistrat. L’idée était simple : construire une station-service à côté de la supérette. Cette station devait être implantée sur un terrain appartenant à ErDF. ErDF nous a rétrocédé ce terrain à l’euro symbolique, mais cela a pris un peu de temps pour modifier le Plan local d’urbanisme et remettre l’intégralité en zone constructible. Tous les plans étaient dressés, il ne restait plus qu’à les réaliser.
Nous avons partagé ce projet avec la direction du Carrefour Contact. Peut-être n’a-t-elle plus voulu le suivre… »
L. B.
SARGUEMINES BITCHE
Le supermarché Dia a baissé le rideau
Samedi soir, le supermarché Dia a définitivement mis la clé sous le paillasson.
Le discount devait être la pierre angulaire d’une nouvelle zone ...
carrefour contact Somain
GRAVELINES
DIA cède la place à Carrefour Contact Marché
L’aménagement a été complètement revu, avec des allées plus larges.
Si la surface commerciale du hameau des Huttes existe depuis les années 70, il faut reconnaître que d’année en année, enseigne après enseigne, le magasin a bien évolué pour atteindre une surface de vente de près de 800 m² avec un vaste parking.
Sous l’enseigne Carrefour Contact Marché, Catherine Schricke se trouve à la tête d’un nouveau magasin dont l’aménagement a été complètement revu.
La surface du rayon fruits et légumes a presque doublé. Un rayon bazar a été créé. Le personnel, lui, n’a pas changé, selon la direction de l'enseigne.
Sourcing: LVDN
DUNKERQUE DIA cède la place à Carrefour Contact Marché
DUNKERQUE
DIA cède la place à Carrefour Contact Marché
L’aménagement a été complètement revu, avec des allées plus larges.
Si la surface commerciale du hameau des Huttes existe depuis les années 70, il faut reconnaître que d’année en année, enseigne après enseigne, le magasin a bien évolué pour atteindre une surface de vente de près de 800 m² avec un vaste parking.
Sourcing : LVDN
Triste fin pour le dia de st Raphaël, suite à la fermeture il y a 3 jours, programmée de longue date du magasin.
St. Raphael
Dia à l'abandon !
Triste fin pour le Dia de st Raphaël, suite à la fermeture il y a 03 jours, programmée de longue date du magasin.
Même le patron du super u voisin le savait il y a 1 an...
Aujourd'hui encore les clients viennent mais se cassent le nez, aucune information affichée.
Mais les salariés, ni compresseurs ne sont plus la... !
Un gâchis, à l'image des anciens dirigeants de cette enseigne qui ont quitté le navire peu après le rachat du groupe par Carrefour pour aller se vendre à la concurrence, après avoir bradé les salariés et les fonds de commerce à l'encan.
Aujourd'hui encore les clients viennent mais se cassent le nez, aucune information affichée.
En Ardèche, un Bazarland à la place d'un Dia !
Après quelques retards de l’administration ardéchoise durant la période estivale, le magasin Des Vans a finalement ouvert ses portes à la clientèle.
Pas de changement, c'était déjà le bazar avant !!!
Da Marck baissera définitivement le rideau le 24 décembre
MARCK
Le magasin Dia baissera définitivement le rideau le 24 décembre
L’information a été confirmée par les syndicats.
Le magasin Dia de l’avenue de Calais baissera définitivement le rideau le 24 décembre au soir.
Il ne sera pas transformé en Carrefour Contact.
Toutefois, Cyril Boulay délégué syndical central FO n’est pas alarmiste :
« Cette fermeture m’a été confirmée en comité de groupe Carrefour. Selon les ressources humaines, les salariés de Dia à Marck seront reclassés dans les Carrefour City et Contact de Calais et Guînes. C'est ce qu'il ressort des échanges avec le service RH régional, corroborré par les informations d eterrain que nous avons avec les salariés »
Sourcing: Nord Littoral
De Dia à Carrefour: un changement d’enseigne «pour une meilleure qualité»
Comme les Lidl, les Carrefour poussent comme des champignons. Dans le Lensois comme partout en France, les Dia plutôt vétustes sont remplacés par l’enseigne verte qui a racheté le nom car « Dia France perdait 100 millions d’euros en 2014 », expliquent les responsables.
Les Carrefour Contact Marché de Sallaumines et d’Avion font partie des 756 magasins Dia rachetés en France en juin 2014.
Ils ont ouvert respectivement le 19 octobre et le 15 juin dernier et semblent attirer plus de monde. « Je viens le midi depuis que ça a changé. Le Dia était fermé à la pause », explique Catherine, qui travaille à proximité de celui d’Avion.
« Pour les clients, l’enseigne est plus sérieuse, assure Cathy Villayes, employée principale du magasin. Les lieux ont été refaits à neuf, avec plus d’espace donc sont beaucoup plus agréables. Et puis la carte de fidélité attire beaucoup. »
Les six salariés sont toujours les mêmes, alors que les horaires sont plus larges. « Pourtant, l’ambiance de travail est plus humaine.
Les tâches sont mieux réparties. » Alors que chez Dia il fallait décharger 30 palettes d’un coup pour alimenter tous les rayons pour la journée, les livraisons se font désormais par secteur. «
On court moins et on peut mieux s’organiser. »
Sourcing: LVDN
L’un des derniers Dia de France est devenu un Carrefour contact
L’un des derniers Dia de France est devenu un Carrefour contact
C’était l’un des derniers en France... Début novembre, le magasin discount Dia, rue Obert, a fermé ses portes.
Nadia Achour-Tani était déjà à la tête du Dia depuis trois ans. Le magasin a conservé son personnel, soit une dizaine de personnes.
Pour rouvrir, trois semaines plus tard, le 30 novembre, sous la bannière de Carrefour contact. Une évolution logique puisque le groupe Carrefour a racheté les 800 Dia de France en 2014.
Durant les trois semaines de travaux, le magasin a été totalement refait. « Nous avons presque doublé nos références, de 5 000 à 9 000 », indique Nadia Achour-Tani, la responsable du magasin, qui était déjà aux commandes du Dia précédemment. Le changement d’enseigne a aussi permis de développer le point chaud, de proposer quelques produits régionaux...
Le magasin est maintenant en concurrence directe avec le Match de la rue de Quesnoy.
Adieu Dia, bonjour Carrefour City !!
Calais
Adieu Dia, bonjour Carrefour City !!
Le supermarché du boulevard Gambetta a changé d’enseigne mercredi matin
Les horaires ont été étendus par rapport à l’enseigne précédente. Les horaires ont été étendus par rapport à l’enseigne précédente.
C’est un changement qui ne passera pas inaperçu. Hier matin, les clients habitués au magasin Dia du boulevard Gambetta ont trouvé à la place un Carrefour City flambant neuf.
Le changement est radical par rapport au précédent magasin, outre l’enseigne. Le sol a été refait et tous les rayons sont évidemment flambant neufs. De quoi attirer davantage les clients que les anciens rayons de la filiale originaire d’Espagne, moins attentive à la présentation.
Au rayon des changements, les horaires d’ouverture ont aussi été considérablement étendus puisque le magasin est désormais ouvert dès 7 heures du matin et reste ouvert jusqu’à 22 heures.
Le dimanche, il sera ouvert de 9 à 13 heures, et de 16 à 20 heures. De quoi réjouir les adeptes des courses de dernière minute en rentrant tard le soir.
Sourcing: LVDN
L’ancien Dia a rouvert sous une nouvelle enseigne
CAUDRY
L’ancien Dia a rouvert sous une nouvelle enseigne
Comme annoncé, après un peu plus de deux semaines de fermeture, une nouvelle enseigne a ouvert ses portes ce mercredi dans l’ancien magasin Dia de Caudry.
Les clients étaient plutôt nombreux, ce mercredi matin, à être venus découvrir ce quelle façon le magasin avait été transformé. Les clients étaient plutôt nombreux, ce mercredi matin, à être venus découvrir ce quelle façon le magasin avait été transformé.
Sur le parking, devant le supermarché situé boulevard du 8-Mai-1945 à Caudry, les voitures avaient remplacé les bennes et les engins de chantier ce mercredi matin. Fraîchement mise en place, l’enseigne Market avait attiré de nombreux clients en ce jour de réouverture, après dix-sept jours de fermeture nécessaires à la transformation du magasin en Carrefour contact marché.
Un changement de crémerie qui ne devait pas avoir d’incidence négative sur les effectifs, nous indiquait la communication de Carrefour France il y a un mois et demi : bien au contraire, une embauche était annoncée.
Le nouveau magasin a été inauguré ce mardi soir, à la veille de la réouverture.
Sourcing: LVDN
Bourges
Les deux magasins de hard-discount ont fermé hier soir, définitivement.
Les deux magasins de hard-discount ont fermé hier soir, à Ed, puis à Dia, pendant douze ans, les clients ont pu pousser leur chariot chez un hard-discounter.
Deux magasins de proximité qui ferment et ce sont des vies qui sont chamboulées. Si les anciens clients se demandent encore comment ils vont remplir leur réfrigérateur, les employés de Dia vont être reclassés.
La voix est gorgée de trémolos, les yeux sont embués. Il est 10 heures ce vendredi, l'heure pour cette salariée du magasin Dia de « dire au revoir, pas adieu » à une fidèle cliente.
Les rayons sont vides, les mains pleines de roses et les cœurs emplis d'émotion. « C'est pour vous. Pour vous remercier pour tout », glisse, entre deux bises claquées, cette habituée du magasin de hard-discount. « Merci. Merci. C'est très gentil », soupire l'employée avant que la manche de sa polaire vienne essuyer une petite larme.
« Comment va-t-on faire sans eux ? »
Hier soir, le rideau est tombé sur les deux magasins Dia de Bourges.
Après douze ans de présence de hard-discount en bordure du boulevard de l'Avenir et de l'avenue de Saint-Amand – d'abord sous le nom de Ed puis de Dia –, les enseignes laissent derrière elles des clients à la colère plus rouge encore que des tomates importées d'Espagne.
« Pardonnez-moi l'expression, mais on a les boules, lâche Georgette, un cabas dans chaque main. Ça va laisser un grand vide derrière. Un magasin de proximité comme ça, ça n'avait pas de prix. Ça rendait des services immenses au quotidien. Surtout pour les personnes du quartier qui ne sont plus capables de conduire. » Marie, une autre « Dia dépendante », partage sa détresse. « Comment va-t-on faire sans eux ? On est écœurées. Enfin… C'est comme ça… Le plus important, cela reste quand même qu'aucun employé ne se retrouve sur le carreau. »
Pour les employés des deux magasins Dia, ce vendredi 25 novembre 2016 représente « la fin d'une aventure et de mois d'inquiétudes, le début d'une nouvelle vie ».
Après des mois de flou, ils entrevoient le bout du tunnel professionnel. Les rumeurs de rachat par un groupe polonais qui avait racheté en France huit Dia au groupe Carrefour, avant d'être placé en redressement judiciaire en septembre, sont derrière eux.
Des salariés reclassés à Bourges et à Saint-Martin-d'Auxigny;
Dès le 1 er décembre, leur avenir s'écrira dans une nouvelle enseigne du groupe Carrefour. « Tant mieux. Le groupe polonais, ça sentait franchement mauvais », glisse cette employée.
Cinq salariés ont eu une proposition de poste à l'hypermarché Carrefour chaussée de Chappe ; une autre travaillera au Carrefour Market de la route de La Charité ; un autre encore se rendra au Carrefour Market de Saint-Martin-d'Auxigny.
Sourcing: Le Berry Républicain / Benjamin Gardel
Dans le quartier, on espérait que la supérette survive, mais dimanche elle baissera définitivement son rideau de fer.
TOURCOING
Dia baissera définitivement son rideau de fer ce dimanche
Les habitants du quartier espéraient une transformation de leur supérette en Carrefour Contact. Malheureusement, Dia fermera définitivement ses portes ce dimanche. Plusieurs riverains se disent peinés et surtout pénalisés par la disparition de ce commerce de proximité.
Dans le quartier, on espérait que la supérette survive, mais dimanche elle baissera définitivement son rideau de fer.
L’affiche écrite en lettres majuscules et apposée sur la vitre du magasin est sans équivoque : « Fermeture définitive de votre magasin le dimanche 27 novembre 2016. La direction.
» À l’intérieur, les rayonnages quasiment vides et les allées désertées confirment la disparition imminente du commerce.
Plus vraiment la cohue à Dia.
« C’est une institution dans le quartier ! » Béatrice, 65 ans, est née rue de Marengo, la voie perpendiculaire à Dia, et habite toujours à 100 mètres de la devanture. Autant dire qu’elle connaît le secteur et l’histoire de cette petite surface commerciale. Gamine, elle y faisait déjà les courses pour sa famille : « Il y avait encore de la terre battue autour ».
Avant Dia, « C ’était Fruits Pilote, géré par M. Deschildre. On y trouvait des primeurs, une boucherie, du fromage à la coupe ou encore des produits laitiers. »
« C’est très pénalisant, cette fermeture, surtout qu’il y a énormément de personnes âgées dans le quartier»
La Tourquennoise raconte qu’il y a toujours eu une bonne ambiance au sein du magasin et que le personnel a toujours été « accueillant et serviable ».
Elle n’a d’ailleurs pas hésité à signer la pétition pour que le salarié licencié en août dernier réintègre son poste. Mais pour elle, qui n’a pas de voiture et ne veut dépendre d’aucun de ses proches, « c’est très pénalisant, cette fermeture, surtout qu’il y a énormément de personnes âgées dans le quartier ».
En prévision, elle a donc stocké 34 packs de 6 bouteilles d’eau minérale et une grosse quantité de papier essuie-tout. Elle pense maintenant se faire livrer à domicile, certainement par le Match, qui se situe rue de Fleurus, à environ un kilomètre de là à pied. Il lui en coûtera 8 € à partir de 80 € d’achats.
« Auchan City, dans le centre-ville, analyse-t-elle, a pris de l’ampleur et a certainement fait du tort. Le plus important, c’est que tout le personnel de Dia conserve un travail. »
Ces mutations nous ont été confirmées par la responsable du magasin : « Cela faisait partie de nos accords : les quatre salariés ont tous été reclassés, à Lomme, Tourcoing et Wattrelos. » Mais c’est un autre lieu de vie, de lien social qui disparaît, un commerce qui ouvrait même le dimanche matin.
Sourcing: LVDN / Christophe Declercq
Briey : le magasin Dia va fermer; Le magasin devait profiter de travaux de transformation. Il n’en sera rien… Photo Samuel MOREAU
Briey
Le magasin Dia va fermer
Il y a une semaine, les six salariées du magasin Dia de Briey ont appris sa fermeture. Une annonce brutale, et une raison qu’elles ignorent. Toutefois, elles devraient toutes être reclassées dans des enseignes du groupe Carrefour.
" Ça fait douze ans qu’on bossait toutes ensemble. Le plus dur, ça va être de se dire que c’est fini… »
Le 31 décembre, le magasin Dia de Briey baissera définitivement son rideau métallique. Ses salariées ont le cœur gros. Et les larmes au bord des yeux.
En 2014, le groupe Carrefour rachetait le parc Dia, soit plus de 800 magasins sur le territoire hexagonal.
Son idée : développer ses enseignes de proximité. Briey faisait partie de ce nouvel élan. L’objectif était de transformer le magasin en Carrefour Marché, dont les produits sont commercialisés en moyenne 15 % moins cher que dans les Carrefour Contact.
« On nous avait dit que les travaux de transformation étaient prévus pour le mois de juin 2016, donc il n’y avait aucune raison de s’inquiéter », témoigne une employée. Les travaux ont finalement été repoussés à octobre. Sans suite… « Entre les deux, on nous avait pourtant livré le nouveau mobilier. Des luminaires pour les rayons, des casiers pour les vestiaires… »
Une commission s’est réunie à la maison mère mardi 15 novembre, actant la fermeture de l’adresse briotine. Le lendemain après-midi, les salariées étaient mises au courant par les syndicats. Malaise.
« Un mois pour tourner la page »
Depuis 1978, les enseignes se sont succédé. Il y a eu Europrix, Bravo, Champion, Ed et enfin Dia.
« On ne nous a pas expliqué la raison de cette fermeture. En tout cas, c’est la première fois qu’il n’y a, a priori, pas de repreneur. »
Pourtant, pour elles, les atouts sont nombreux. Déjà, sa localisation, à proximité d’autres petits commerces, de cabinets médicaux, de banques et de la poste. « Le parking est grand. Souvent, les gens se garent chez nous et en profitent pour faire une course. Et les locaux sont en bon état. »
En tout cas, toutes préféraient savoir la raison de cette fermeture, même si l’issue ne changera pas. On pense évidemment à une possible concurrence avec le Carrefour Contact à Briey-Bas…
Le vendredi 18 novembre, des personnes des ressources humaines venaient leur parler d’avenir. Car avenir il y aura. Les six employées vont être reclassées dans d’autres magasins du groupe. Normalement, à proximité. Le soulagement est sur tous les visages.
« C’est évidemment le plus important. On ne se retrouve pas à la rue », soufflent-elles. Elles regrettent juste que ce soit si soudain.
« Si on nous avait dit : "dans 6 mois, on ferme", on aurait eu le temps de s’y faire. Là, il nous reste un mois pour tourner la page. » Leurs clients ont voulu leur prêter main-forte, en lançant une pétition, par exemple.
En attendant, elles vont continuer à arranger les rayons, jusqu’à épuisement des stocks. « Nous sommes professionnelles. Nous le resterons jusqu’à la fin. »
Ces prochains jours, une affiche devrait apparaître sur la devanture pour confirmer ce que tout le monde sait déjà.
Sourcing: Le Républicain Lorrain / Claire Pieretti.
Dia Beaugency - Les feuilles mortes et les courants d'air ont peu à peu remplacé les clients sur le parking déserté du magasin
Fermeture de DIA à Beaugency : la situation bouge...
...... L’annonce de la fermeture de la supérette Dia a provoqué la consternation dans le quartier de Garambault…
Lors du dernier Conseil municipal, Jacques Mesas a rappelé que la fermeture du magasin DIA, prévue à la fin de cette année, allait pénaliser les habitants d'un quartier déjà touché par la fermeture de plusieurs enseignes.
Il a demandé quelles étaient les pistes exploitées par la Mairie pour trouver un repreneur.
Des inquiétudes sur le sort des employés
Après avoir rencontré le gérant du magasin pour faire un bilan de la situation, David Faucon a pris en charge le dossier pour tenter de trouver une solution. Il s'est entretenu vendredi dernier avec le responsable du groupe Carrefour dont dépend l'enseigne DIA, pour s'enquérir de cette décision, alors qu'il avait été envisagé au contraire une rénovation du magasin !
Selon le responsable, cette fermeture se justifie par une question de rentabilité. Il est vrai que les produits « Carrefour » sont dans l'ensemble plus chers que les produits « hard discount » de l'enseigne précédente ; certains clients ont pu s'orienter vers les autres grandes surfaces du secteur…
Tout en « déplorant la méthode », David Faucon s'est inquiété du sort réservé au personnel.
Sur les sept salariés du magasin, cinq sont reclassés dans des magasins du bassin d'Orléans. Quant aux deux restants, pour des raisons de statut ou de mobilité, leur situation est plus compliquée. Une solution est envisagée dans les services municipaux.
Un début de solution ?
Le maire a par ailleurs pris contact avec deux investisseurs. Des études sont en cours, une mise en relation avec le propriétaire du site est initiée. David Faucon se veut optimiste, même si rien n'est acté, les clés décisionnelles restant dans les mains des investisseurs.
Si le dossier aboutit, il s'inscrira dans une réflexion plus large portant sur l'aménagement du site, compte tenu de la présence d'autres magasins, de la proximité de l'Agora et de la ZAC des Capucines.
Les jours des deux magasins Dia de Bourges sont comptés. Le hard-discounter quittera Bourges le 25 novembre.
C’était une certitude. Début octobre, l'information avait été confirmée par le groupe Carrefour, propriétaire de Dia France via sa filiale Erteco France : les deux magasins Dia berruyers étaient condamnés. Fermetures prévues fin novembre.
Le calendrier se précise. Les enseignes de hard-discount de l’avenue de Saint-Amand et du boulevard de l’Avenir baisseront leur rideau le 25 novembre au soir.
Faute de repreneur, les deux sites, propriétés du groupe Carrefour, laisseront un vide derrière eux.
Quant aux employés – au nombre de huit –, ils continuent d’être reçus par la direction de Carrefour.
Il n'y a pas de repreneur pour le Dia de la place Lorjou à Blois.Le Dia de la place Lorjou, à Blois, fermera définitivement ses portes le mercredi 30 novembre.
Blois
Fermeture de Dia : coup dur pour la vie de quartier
Il n'y a pas de repreneur pour le Dia de la place Lorjou à Blois.
Le supermarché fermera ses portes le mercredi 30 novembre.
Il n'y a pas de repreneur pour le Dia de la place Lorjou à Blois.
Le supermarché Dia, place Lorjou, fermera définitivement ses portes le 30 novembre.
Les commerçants du quartier redoutent une baisse d’activité.
Pourquoi le supermarché ferme-t-il ?
Le groupe Carrefour avait racheté, en 2014, 756 magasins Dia avec l'intention d'en vendre une centaine jugés insuffisamment rentables (*).
Tout comme ceux de Beaugency, Meung-sur-Loire et Mer, le supermarché de Blois n'a finalement pas trouvé preneur et la décision a été prise de baisser le rideau (NR du 16 novembre).
Que deviendront les salariés ?
La communication de Carrefour fait savoir que « six salariés se sont déjà vu proposer une mobilité dans les magasins alentour notamment au Carrefour Market de Vendôme, dans les magasins de Blois ou encore du côté de Plessis-Pâté (Essonne) ».
Sur le plan de l'emploi c'est néanmoins une très mauvaise nouvelle dans un quartier de Blois où le chômage frappe déjà plus durement qu'ailleurs.
En quoi est-ce un coup dur pour la vie de quartier ?
Le supermarché Dia était une locomotive sur le plan commercial de ce que l'on a coutume de nommer les quartiers nord de Blois. Il rendait service aux nombreux habitants notamment aux personnes âgées ou celles ne disposant pas de véhicule.
« C'est un commerce de proximité qui, souvent, me dépanne », réagit Michèle, cliente croisée à la sortie du magasin. Cette fermeture devrait profiter au Carrefour Market Blois Chavy situé 1 rue Duguay-Trouin et au Leader Price, 78 rue Michel-Bégon.
Les autres commerçants sont-ils inquiets ?
Oui, très clairement.
« C'est très dur pour le quartier, pour les gens qui habitent ici », réagit Ouadah Kasdé, le patron du « Revenez-y », café situé à quelques mètres du Dia. Il « espère » qu'« un repreneur arrivera plus tard ».
Les clients qui venaient faire leurs courses chez Dia avaient l'habitude de boire un café chez lui.
« C'est une très mauvaise nouvelle, renchérit Samir Bouguedba, de la Boucherie de l'Europe. Je ne me réjouis jamais quand un commerce ferme ses portes car un commerce qui ferme c'est un bout de vie qui part. » Samir Bouguedba pense que cette fermeture ne boostera pas son commerce, bien au contraire : « Si une grande surface n'y arrive pas, comment voulez-vous que les petits commerces s'en sortent ? »
(*) Dia a perdu 100 millions d'euros en 2014.
Adrien Planchon
Le magasin est toujours à vendre. Le Groupe Carrefour n’a pas trouvé de repreneur pour le magasin situé avenue de la République.
Les Andelys
Dia ferme ses portes ce mercredi
Le Groupe Carrefour n’a pas trouvé de repreneur pour le magasin situé avenue de la République.
Le magasin est toujours à vendre
Ce qui n’était qu’une rumeur depuis plusieurs mois s’est révélé exact. Le magasin Dia, situé avenue de la République, aux Andelys, fermera ses portes ce mercredi. Installé depuis plusieurs années, après la fermeture de ED, le magasin avait été racheté par le groupe Carrefour.
Pas de licenciements
Le service communication du groupe Carrefour précise que le magasin n’a pas trouvé de repreneur et qu’il fermera définitivement ce mercredi. En ce qui concerne les quatre employés, ils se sont vus proposer un poste dans les magasins Carrefour Market les plus proches : Les Andelys, Aubevoye ou Étrépagny.
Pour l’heure, le magasin est toujours à vendre.
Sourcing: Paris Normandie.fr
Dia, le hard discounter qui a servi de tirelire à Bernard Arnault
Rea Déçu par Carrefour, dont il est actionnaire depuis 2007, le propriétaire de LVMH a poussé le distributeur à se débarrasser des enseignes de hard discount Dia en 2011. Quelques opérations plus tard, il récolte avec son acolyte le fonds Colony Capital une cagnotte de 400 millions d’euros.
On associe volontiers le nom de Bernard Arnault au luxe – il est propriétaire du groupe LVMH et de ses marques prestigieuses (Vuitton, Guerlain, Moët & Chandon ...) – et au collectionneur d’art et mécène – il a ouvert un musée au Jardin d’acclimatation à Paris. Mais s’il s’agit de faire des affaires, la seconde fortune de France (33 milliards d’euros de fortune professionnelle), derrière Liliane Bettencourt, selon le magazine « Forbes », n’hésite pas à s’aventurer sur des terrains plus populaires. Lui qui tente aujourd’hui de mettre la main sur « le Parisien- Aujourd’hui en France » vient déjà d’empocher une jolie plus-value grâce au hard discount.
MULTIPLIER LES PAINS
Tout commence en 2007. Bernard Arnault déboule dans le capital de Carrefour, l’un des leaders de la grande distribution, en tandem avec le fonds Colony Capital, dirigé à l’époque par Sébastien Bazin, devenu en 2013 PDG d’Accor (hôtels). Les deux compères ont raflé des actions (10 % du capital) en empruntant une grande partie de la somme nécessaire à leur achat. Avec effet de levier, comme on dit dans le monde de la finance. Notre milliardaire explique alors qu’il est « dans l’âme un entrepreneur » et souhaite apporter « un peu de (son) savoir-faire » aux entreprises « à fort potentiel». (« Challenges », 29 mars 2007). Mais en 2011, les deux alliés, qui possèdent alors 14 % du capital et 20 % des droits de vote, s’impatientent! Depuis leur arrivée au capital, l’action Carrefour a dégringolé (de 53 euros en 2007 à 27 euros). Ils vont donc dégainer leur « savoirfaire » et imposer la scission de Dia, le secteur hard discount de Carrefour, et sa cotation en Bourse. Ce type d’opération – dite spin-off – est censé multiplier les pains: en termes boursiers, les deux sociétés que l’on sépare valent en général, lorsqu’on les additionne, plus que le groupe initial.
REPERES. 7 000 Nombre d’emplois chez Dia en France. 500 Nombre d’emplois menacés après le rachat par Carrefour.
RIEN POUR CARREFOUR
Réalisée en juillet 2011, la scission ne rapportera pas un euro de liquidités au groupe Carrefour, pour investir par exemple ou mieux payer ses salariés. Ce sont les actionnaires qui ont reçu un dividende exceptionnel en nature, prenant la forme d’actions de Dia (l’action Dia par action Carrefour possédée). Bernard Arnault et Colony Capital se retrouvent à la tête d’environ 9 % du capital de la nouvelle société. Au début, rien de flambant. Dia est introduit à la Bourse de Madrid, au prix de 3,58 euros l’action. Mais le cours retombe vite à 2,50 euros. Quant à l’action Carrefour, sur les 5 dernières années, elle ne dépassera pas, à ses meilleurs moments, les 36 euros.
BOOM DES BÉNÉFICES DE 68 % EN 2014
Pour le groupe, la scission n’était pas forcément une bonne idée.
À tel point que fin 2014, Carrefour rachète une partie de ce qu’il avait vendu 3 ans auparavant! Soit les activités de Dia en France.
L’enseigne de hard discount ne s’y porte pas très bien (baisse de 10,9 % du chiffre d’affaires en 2013)... mais elle dispose de bons emplacements, notamment dans la région parisienne et le sud-est (800 magasins au total rachetés par Carrefour pour 650 millions d’euros).
Dia, numéro trois mondial du hard discount, prospère depuis 2 ans en Espagne.
Un effet de la pauvreté qui gagne ?
Son bénéfice a bondi de 68 % en 2014.
Et son cours grimpe en Bourse.
En mai dernier, Bernard Arnault et Colony Capital ont soldé la quasi totalité de leur participation au capital (8,48 % sur les 8,9 % détenus) à 7,40 euros le titre.
Les deux compères récupèrent donc plus de deux fois ce qu’on leur avait donné il y a 4 ans sans qu’ils n’aient à débourser un centime: soit plus de 400 millions d’euros.
Avec ce petit bonus – et quelque 240 millions d’euros de dividendes empochés en 4 ans –, ils pourront se consoler d’une éventuelle moins-value latente sur leurs titres Carrefour.
À relativiser d’ailleurs. L’action cote aujourd’hui autour de 30 à 31 euros. Et si une partie des actions acquises par Bernard Arnault et Colony Capital en 2007 l’ont été au prix fort (autour de 50 euros), le reste l’a été, plus tard, à un prix bien inférieur (autour de 20 euros).
Dia, les lumières s'éteignent, les rideaux se baissent, les parkings se vident, laissant des riverains désemparés, des salariés sur le départ, c'est du lien social qui se distend