MERCI A TOUS LES SALARIES QUI ONT SUIVI ET SOUTENU LA GREVE DU 17 JANVIER 2009

A Besançon, Grenoble, Saint Etienne et Lyon, environ 200 salariés ont exprimé leur mécontentement en fermant leurs magasins.

Les regroupements devant les magasins  se sont déroulés dans la joie et la bonne humeur : Décines, Echirolles, Veauche, Franois, Givors, L’Horme, Andrézieux, Saint Jean de Maurienne.

Malgré les pressions, le chantage et le harcèlement de la Direction, vous êtes resté fidèles à vos convictions : « nous ne voulons pas travailler le Dimanche »

BRAVO pour votre courage

Pourtant  votre encadrement a utilisé tous les mensonges possibles pour vous déstabiliser, en voici quelques exemples: « ce n’est pas une grève et tous les absents seront déclarés en AI (absence injustifiée) et vous ne toucherez pas la prime de vacances ».

« Un jour d’absence pour grève entrainera le non paiement de la prime de vacances et impactera votre PFA »

 « Je vais vous coller des horaires pourris et/ou vous muter sur un autre magasin »

« Les délégués du personnel ne sont pas en grève, ils sont en repos ou en délégation, eux ne perdent pas de salaire »

Ce qu’il faut retenir :          un jour de grève diminue de 1/60^ème la prime de vacances et de1/365^ème la PFA

Vos délégués sont en grève comme vous et perdent du salaire

La grève est un droit inscrit dans le Code du travail  et dans la Constitution Française

Le combat contre le travail du Dimanche continue, restons convaincus et mobilisés car nous avons besoin de votre détermination pour faire reculer la Direction

 Tout d'abord, sachons que les opposants, au travail dominical sont toujours remontés et restent mobilisés !!!
La crise économique s'est une nouvelle fois montrée dans toute son ampleur aprés l'envolée du chômage au mois de novembre, qui a vu une progression du nombre d'inscrits à l'ANPE de + 64 000, soit une hausse de +3,2%.

FO a demandé aux pouvoirs publics d'assurer un contrôle des licenciements afin de na pas laisser se développer des restucturations d'opportunité, et de conditionner toutes audes publique aux entreprises à des engagements précis enmatiére d'emploi.

Les OS, à l'appel de FORCE OUVRIERE se sont réunies le 05 janvier, et ont fait savoir que surmonter la crise implique des emsures urgenets en favuer de l'emploi, des rémunérations, et de spolitiques publiques intégrées dans une politique de relance économique.

Dés le 15 décembre nous avions fait savoir que la mobilisation du 29 janvier devait permettre d'interpeller les responsables gouvernementaux et patronaux.

FO , qui n' a cessé de le proposer à à ses homologues syndicaux, a décidé d'appler, ce même 29 janvier , à une journée de gréve interprofessionnelle.

Ceci répondant aux voeux aux français du président de la république, disant qu'il n'était en rien question d'interrompre ou d'arrêter les réformes.

D'ailleurs en évoquant une éventuelle reprise de la concertation, il a indiqué que prendre le temps de réfléchir ensemble, ce n'est pas perdre du temps pour la réforme, c'est en gagner.

Les syndicats FO Ed seront fortements engagés dans le mouvement revendicatif,nos revendications sur l'emploi, les salaires, devant les exigences des actionnaires doit s'affirmer avec force et fermeté



Source FOHEBDO  B-M

MERCREDI 03 DECEMBRE 2008

Vote national pour le renouvellement des Conseillers prud'homaux

Ce mercredi devra rester comme une grande journée pour FORCE OUVRIERE.

Votez et faites voter pour nos listes.  Donnons une Force à notre voix.
Des résultats de ces élections dépendra la mobilisation à venir.

Les résultats de ces élections aux enjeux importants, permettront la consolidation de nos revendications, notamment en appui de nos POSITIONS INFLEXIBLES relatives au travail du dimanche, les extensions des horaires en soirée, et sur les ouvertures magasins 7j./7.

!!! Non l'entreprise Ed ne prime pas  sur la vie sociale des salarié-es !!!

Commençons déjà à le dire haut & fort dés demain.

 VOUS TROUVEREZ DANS CET EDITO L'EXPRESSION  DE NOTRE SECRETAIRE GENERAL de L'UNION DEPARTEMENTALE FO du 93, qui s'exprimait sur la CRISE  MONDIALE ACTUELLE, dans le journal mensuel  FORCE OUVRIERE d'octobre 2008.

Revenant  sur la crise financiére mondiale actuelle, comme étant une crise du système capitaliste, il était important d'en déceler les causes, d'en déterminer les éventuelles conséquences à venir, et de faire valoir nos positions pour que d'une part nous n'ayons pas à revivre de tels agissements, et que d'autre part les inflexions syndicales qui sont les nôtres puissent être connues, portées et soutenues par le plus grand nombre.

Ses causes sont l'expression des risques et dangers majeurs d'un systéme dans lequel les gouvernements ont livré leurs pouvoirs au marché en déréglementant toujours plus dans les domaines financiers, économiques et sociaux.
Elles ont contribué à affiblir le pouvoir d'achat des salariés les contraignant à s'endetter. Sortir du cataclysme financier exige des réponses appropriées.
La nécessité d'une re-réglementation à tous les niveaux, international, européen, national, est de la responsabilité des pouvoirs publics pour la définition des régles, leur contrôle et leur sanction en cas de non-repect.

 Pour FO, il faut,

- Au niveau mondial, refonder les organismes internationaux, leur rôle et leurs missions en mettant notamment comme condition premiére le respect des normes fondamentales du travail;

 - Au niveau Européen, il faut remettre en cause le pacte de stabilité et de croissance, le dogme de la libre concurrence, le rôle de la banque centrale européenne. Il faut également pouvoir dégager des moyens pour la recherche, l'industrie et les travaux d'infrastucture.

Cette crise financiére ne doit pas servir d'alibi pour détourner le regard des fautes majeures de politique économique commises par les gouvernements successifs.
Elle ne doit pas non plus se traduire par un transfert de la facture sur les salariés et les ménages.

Puisque les pouvoirs publics trouvent des sommes considérables pour sauver les banques et les entreprises, ils peuvent en trouver pour les salaires et les populations.

Enfin, il convient de stopper la déreglementation sociale en consolidant les régimes de protection sociale collective et en reforçant les droits des salariés.

Dans un tel contexte, les salariés, ouvriers, employés et cadres ont plus que jamais besoin d'un syndicat Libre, Independant, & Déterminé.

Le secrétaire général
UD FO 93.