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  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
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Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 15:05
 B2S, sous traitant d'Amazon déménage son entreprise de transport durant la nuit laissant ses salariés sur le carreau

Conflit social / Amazon / Sous traitance

 

Distribution / Amazon

 

  • Comme chaque matin, les salariés de l’entreprise B2S se sont présentés ce vendredi matin à 9 heures pour prendre leur service sur la zone d’activité de Torremilia, près de l’aéroport de Perpignan.

 

  • Mais à leur grande surprise, ils ont découvert que leur outil de travail, "une trentaine de camions de livraison de colis", avait disparu pendant la nuit, et que l’accès au site leur était interdit.

 

10 / 01 020, Perpignan :

 

  • Stupeur chez les salariés d’un sous-traitant d’Amazon après le déménagement en douce de l’entreprise


A Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales, les salariés de B2S Transport sont sous le choc. Après une journée de grève contre leurs conditions de travail, leur employeur a déménagé toute l’entreprise, dans la nuit de jeudi à vendredi. Sans prévenir.​​​​​​

 

Stupeur ce vendredi à Perpignan pour les 25 salariés de B2S, sous-traitant d'Amazon spécialisé dans la livraison de colis. Alors qu'ils s'étaient mis en grève la veille contre les cadences de travail qu'ils jugent « infernales », ils ont découvert que leur entreprise avait disparu pendant l...

​​​​​​​

Dépôt B2S Perpignan après le déménagement

 

L’entreprise est spécialisée dans la distribution de colis pour le compte d’Amazon.

 

Pour les salariés, cela ne fait aucun doute : "c’est une punition" pour avoir fait grève la veille contre les cadences de travail qu’ils jugent "infernales". "Vers midi, nous avons pu échanger avec le patron par téléphone. Il a proféré des menaces contre nous : ‘si vous ne reprenez pas le travail, ce n’est pas la peine de revenir demain’.

 

Nous n’avons pas voulu céder. Et ce matin, nous découvrons que notre entreprise a déménagé dans la nuit", explique un salarié qui souhaite rester anonyme. "Seul notre responsable d’équipe a reçu un message hier soir par texto : ‘tu pourras aller pointer au chômage demain’ ".

 

  • Des violences pendant la nuit

 

Pendant la nuit, des salariés qui avaient remarqué un étrange va-et-vient sur le site, ont tenté de s’interposer pour empêcher le transfert des camions par des chauffeurs venus d’un autre site. Selon plusieurs sources, une violence bagarre aurait éclaté.

 

Un salarié perpignanais aurait été blessé. Et de nombreux véhicules ont été dégradés, pneus crevés et vitres brisées. Ce vendredi matin, des camions de dépannage s’activaient pour les évacuer.

 

Dans la matinée, un huissier de justice mandaté par les salariés du site perpignanais est venu constater le déménagement de l’entreprise. Une cinquantaine de militants syndicaux ont rejoint les salariés rassemblés devant le site.

 

Pour Alexandre Pignon, secrétaire départemental de la CGT-FAPT, « cet événement est symptomatique de l’état du dialogue social aujourd’hui en France. Plutôt que de négocier avec ses salariés, le patron préfère vider les locaux de l’entreprise et déguerpir en catimini ».

 

La CGT accuse également l’entreprise B2S d'avoir enfreint le code du travail ces derniers jours, en mettant fin au contrat d’une vingtaine de salariés recrutés en CDI avant la période de Noël. « Aucun n’a été conservé à l’issue de sa période d’essai. Il s’agissait de CDD déguisés ». La CGT a obtenu un rendez-vous avec l’inspection du travail jeudi prochain. "

 

 

 


 

Sourcing: FRANCEBLEU.FR

 

  •        A Perpignan, un sous-traitant d’Amazon déménage en pleine nuit sans prévenir ses salariés

 

 

smiley   Blog publication, 17 février 2020, 15H21

 

 

 

 B2S, sous traitant d'Amazon déménage son entreprise de transport durant la nuit laissant ses salariés sur le carreau
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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 14:23
Inde, Escalade du harcèlement et de la persécution des membres syndicaux à l’usine AB InBev de Sonepat

AB InbEV / Conflit social / Droits syndicaux / Persécution & repression anti syndicale / Représailles / Harcèlement / Liberté syndicale


 

Escalade du harcèlement et de la persécution des membres syndicaux à l’usine AB InBev de Sonepat, Inde

 

La direction de l’usine de Sonepat, Inde, appartenant au brasseur mondial AB InBev, a intensifié son offensive contre les droits syndicaux.

 

Depuis deux ans, la direction locale refuse de négocier une convention collective avec le Haryana Breweries Limited Mazdoor Union (HBLM) et a pris le parti de la répression, en suspendant des membres actifs du syndicat et en licenciant quatre responsables syndicaux, dont le président et le secrétaire général du syndicat. 

 

La direction est également revenue sur son engagement écrit, signé en août 2017, de réintégrer des membres du comité syndical qui avaient été licenciés et a intensifié ses attaques en licenciant le président du syndicat, Anil Kumar Saini, le 8 mars 2018 à la suite d’une enquête truquée.

 

Saini avait utilisé un repos compensatoire accordé après avoir été obligé de travailler 16 heures d’affiliée pendant un jour férié pour pouvoir participer à une réunion des syndicats indiens d’AB InBev affiliés à l’UITA.

 

 

 

Lorsque les représailles individuelles n’ont pas suffi à affaiblir la lutte du syndicat pour les droits et la reconnaissance, la direction a orchestré une agression par des hommes de main d’un rassemblement de protestation pacifique devant un bâtiment officiel de Sonepat le 28 avril, au cours de laquelle un membre du comité syndical a été sérieusement blessé.

 

  • Une plainte mensongère pour agression présumée a ensuite été déposée par la police contre les membres du syndicat avec pour conséquence l’arrestation des dirigeants du syndicat, qui sont aujourd’hui en liberté sous caution.

 

Les travailleurs-euses de l’usine de Sonepat et leurs familles continuent à manifester jour et nuit devant les grilles de l’usine pour revendiquer leur droit à la reconnaissance syndicale et à la négociation collective, sans mesures de harcèlement et de persécution, demandant instamment à la société de prendre les mesures qui s’imposent pour remédier à cette escalade des violations des droits humains, avec la réintégration, avec l’intégralité de leurs droits, de tous les membres et dirigeants licenciés ou suspendus de HBLM et l’abandon de la fausse accusation de la police contre les responsables syndicaux.

 

La direction locale de l’usine AB InBev de Sonepat doit reconnaître le syndicat indépendant et démocratique HBLM et entamer avec lui des négociations collectives de bonne foi.

 

 

 

 

Le message en anglais est suivi d'une traduction en français.

 

Act Now

 

Union Internationale des travailleurs de l'alimentation, de l'agriculture,
de l'hôtellerie-restauration, du catering, du tabac et des branches connexes (UITA)

 

 

 

Dear Mr. Brito,

 

I have learned that AB InBev management at the Sonepat plant in India management has engaged in a concerted effort to impede workers from accessing their rights to freedom of association and collective bargaining. For the past two years local managers have refused to negotiate a collective bargaining agreement with the Haryana Breweries Limited Mazdoor Union, have terminated four union committee members including the president and the general secretary and have suspended two active union members.

 

Management reneged on an August 2017 agreement reinstating victimized union committee members and Union President Anil Kumar Saini was dismissed on March 8, 2018 following a manipulated enquiry. Saini had used compensatory leave to attend an IUF AB InBev unions meeting in India, leave he acquired after being compelled to work 16 hours continuously on a public holiday.

 

The situation deteriorated further when management collaborated with an external, politically-motivated group to orchestrate a physical attack on a peaceful worker protest on April 28. A false police complaint for alleged assault was filed against union members resulted in the arrest of the union leadership, who are currently free on bail.

 

I call on AB InBev to act to put an end to the victimization of HBLM leaders and members and ensure their unconditional reinstatement, drop the charges against union representatives and enter into good faith negotiations for a new collective bargaining agreement with the Haryana Breweries Limited Mazdoor Union at the Sonepat plant.

 

Yours sincerely

 

************************

 

Traduction:


A M. Carlos Brito, PDG, AB InBev

Cc M. Ben Verhaert, Président, AB InBev Inde

Monsieur,

J’ai appris que la direction de l’usine AB InBev de Sonepat en Inde mène des efforts concertés pour empêcher les travailleurs-euses d’exercer leur droit à la liberté d’association et de négociation collective. Depuis deux ans, la direction locale refuse de négocier une convention collective avec le Haryana Breweries Limited Mazdoor Union (HBLM), a licencié quatre membres du comité syndical, dont le président et le secrétaire général, et suspendu deux membres actifs du syndicat. 

 

La direction est également revenue sur un engagement, pris en août 2017, de réintégrer des membres du comité syndical qui avaient été licenciés et a licencié le président du syndicat, Anil Kumar Saini, le 8 mars 2018 à la suite d’une enquête truquée. Saini avait utilisé un repos compensatoire accordé après avoir été obligé de travailler 16 heures d’affiliée pendant un jour férié pour pouvoir participer à une réunion des syndicats indiens d’AB InBev affiliés à l’UITA.

 

La situation s’est encore dégradée lorsque la direction a collaboré avec un groupe extérieur, motivé par des considérations politiques, pour orchestrer une agression par des hommes de main d’un rassemblement de protestation pacifique des travailleurs-euses le 28 avril. Une plainte mensongère pour agression présumée a ensuite été déposée par la police contre les membres du syndicat avec pour conséquence l’arrestation des dirigeants du syndicat, qui sont aujourd’hui en liberté sous caution.

 

J’appelle AB InBev à mettre un terme aux représailles contre les membres et les responsables de HBLM et à garantir leur réintégration sans conditions, à abandonner les poursuites contre les représentants syndicaux et à entamer des négociations de bonne foi en vue d’une nouvelle convention collective avec le Haryana Breweries Limited Mazdoor Union (HBLM) à l’usine de Sonepat.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée

smiley Blog publication, 29 mars 2019, 14H35

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 17:50
Tesco, vers des suppressions massives d'emplois

Grde Distri / Retail / Distribution / Emploi 

 

Jusqu'à 9.000 suppressions d'emplois chez Tesco

 

  • Le leader britannique de la grande distribution accélère son plan de restructuration et veut davantage simplifier son organisation.
  •  
  • L'opération pourrait conduire à la suppression de 9.000 postes.
  • Tesco emploie actuellement 440.000 personnes.

 

Comme les autres enseignes traditionnelles de distribution, Tesco  subit l'accélération des ventes en ligne mais aussi la montée en puissance au Royaume-Uni des hard-discounters allemands tels que Aldi et Lidl.

 

Malgré un effritement de ses parts de marché ces dernières années, Tesco reste outre-manche confortablement installée sur son fauteuil de leader du secteur avec 27,8% de parts de marché.

 

La récente annonce du mariage entre ses deux plus sérieux concurrents au Royaume-Uni risque de chambouler l'ordre établi dans le secteur. 

 

Tesco a donc besoin d'un second souffle dans un marché qu'elle qualifie de "concurrentiel et difficile". La chaîne de magasins, lancée depuis 4 ans dans une profonde réorganisation, va accélérer sa restructuration.

 

Le géant britannique prévoit notamment de fermer dans 90 supermarchés ses étalages dédiés à la viande et au poisson.

 

Dans une partie des 700 autres supermarchés où il y a des étalages, Tesco va réduire la voilure et adapter les horaires d'ouverture. C'est une réponse directe à la forte concurrence du commerce en ligne, "les clients font leurs achats de façon différente et ont moins de temps pour leurs courses - ce qui signifie qu'ils viennent moins sur nos étalages", justifie Tesco dans son communiqué annonçant la restructuration.

 


L'enseigne a expliqué aussi simplifier ses opérations de stockage, la façon dont ses produits sont mis en avant dans les rayons ainsi que son administration centrale, ce qui implique des suppressions de poste.

 

Le chiffre de 9.000 postes est évoqué.

 

Environ la moitié des employés touchés par cette restructuration au Royaume-Uni et en Irlande devraient pouvoir être redéployés au sein du groupe, a ajouté Tesco qui emploie 440.000 personnes dans le monde dont 300.000 rien qu'au Royaume-Uni.

 

Tesco a précisé par ailleurs que ses boulangeries ne seront pas touchées cette année, au lendemain de la publication d'un article de presse du Mail on Sunday évoquant cette possibilité et qui a poussé la direction du groupe à accélérer sa communication sur la restructuration préparée.

 

Sourcing: Salim Nesba,  Journaliste, in L'Echo, avec AFP

Article du 28 janvier 2019 16H26
   

 

 

 

 

 

 

Tesco outre manche, Carrefour ici et là, même dynamisme anti social que de nombreuses autres enseignes, qui dégraissent les effectifs magasins, ferment des enseignes, purgent leurs sièges, envoient des milliers de salariés sur le carreau, car assis sur leur siège bien confortable, entre parachutes dorés, golden hello, stock options, happy retirement, faute d'avoir anticipé à temps les mutations technologiques, ils n'ont rien prévu, rien envisagé, rien planifié, hormis le partage de dividendes.

Les nouveaux concepts éclosent sur le dos de celles  et ceux qui ont déjà subi la crise, les modérations salariales, les restrictions budgétaires qui finissent par peser sur les conditions de vie au travail, les organisations qui pèsent sur la santé, et les vagues successives de licenciement.

Quel sens et quel avenir pour les salariés ?

(BM)

 

 

 

Tesco, vers des suppressions massives d'emplois

 

 

Les enseignes de la grde distri broient ses salariés à tous les étages, tous les niveaux, toutes CSP...

Blog publication, 05 février 2019, 17H50

 

 

 

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