Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : FO Retail Distribution
  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
  • Contact

Profil

  • @FO RD system publication
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif
  • (BM) - Le Blog-note InFOrmatif

Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

Le Blog-master (BM) se réserve le droit de suspendre, d'interrompre, ou de rejeter  la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers, d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, ou serait de nature ou à caractère diffamatoire, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises, qui n'engagent que leurs auteurs.

Archives

FO, Libre Independant Déterminé

 


Lanceur d'alerte

Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

 Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.

Pages Du Blog-Note Informatif

 
Pour le  REPOS DOMINICAL pour tous en même temps

DROIT A L'IMAGE

Droit À L'image

Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.

Merci

BM

Militons ensemble - adhérez à FO

 
Adhésion à Force-Ouvrière, suivre le lien
http://www.force-ouvriere.fr/adherer

FO CONTACT REGION

Eric   Centre    06 85 15 20 73
François   Nord    07 50 49 09 04

Fréderic   DSN FO CPF   06 87 21 72 94
Sofiane   Est & RA    06 61 50 67 96
Faiçal   Sud    06 22 57 50 64
Nadine   Paris Centre   06 36 97 10 40
Nathalie  UD FO 62   06 30 60 74 70

 udfo62@force-ouvriere.fr

Reda Sud 06 29 38 30 49

Philippe RS au chsct  06 28 75 01 36

Sandrine Sec CE Paris   06 98 43 61 93
Bruno, coordinateur des IRP FO CPF
06 73 59 98 28
Cyril DSC FO CPF   06 25 56 84 86

 

/ / /
CULTURE     [Anniversaire]     2020, l’année Boris Vian

Culture / Expo / Musique / Cinéma / Littéraire

CULTURE 

 

[Anniversaire]

 

2020, l’année Boris Vian
 

  • Il y a cent ans, jour pour jour, naissait ce génie touche à tout : écrivain, poète, parolier, scénariste, peintre, directeur artistique, acteur, traducteur, musicien-trompettiste. Iconoclaste, cet adepte de la « pataphysique » était aussi un pacifiste et un anarchiste-individualiste.

 

Né le 10 mars 1920, il est l’enfant d’un rentier ruiné par la crise de 1929 et d’une mère musicienne. Ses parents, très ouverts, le laissent librement devenir musicien de jazz dès l’âge de 17 ans avec ses frères. Mais cinq ans plus tôt, le gamin a été victime de graves rhumatismes articulaires lui causant d’irrémédiables problèmes cardiaques, cause de sa mort prématurée à seulement 39 ans.

 

À 21 ans il se marie, à 22 il est père de famille et diplômé de Centrale, l’une des plus grandes écoles d’ingénieurs. Durant l’Occupation, il fréquente le milieu du jazz et les zazous qui sont très mal vus par les collabos et autres vichystes de tout poil.

 

En juillet 1945, il signe chez Gallimard et devient un ami proche de Raymond Queneau et du couple Sartre-Beauvoir. Dès 1946, il rédige en quinze jours son brûlot J’irai cracher sur vos tombes, livre attaqué par une ligue de moralistes, cathos-réacs, qui seront déboutés. C’est aussi l’année où il commence une carrière de peintre, moins connue, et où il écrit L’écume des jours. Parallèlement il entre au Collège de Pataphysique, une académie d’écrivains et d’artistes délicieusement délirants. On lui décerne même le grade de « satrape » !

 

 

Et on tuera tous les affreux (1948) et L’herbe rouge (1950) comptent parmi ses romans les plus connus. En même temps, il joue régulièrement de la trompette avec des orchestres de jazz dans les cabarets parisiens et écrit des chansons cultes : « J’suis snob », « On n’est pas là pour se faire engueuler », « La java des bombes atomiques », « Fais-moi mal Johnny », et bien sûr, en 1954, l’incontournable « Le déserteur », entre la fin de la guerre d’Indochine et le début de celle d’Algérie. Cette chanson est officieusement interdite d’antenne et ses tours de chant régulièrement perturbés par des anciens combattants, jusqu’au jour où des appelés du contingent ne voulant pas être envoyés en Algérie la reprennent en chœur.

 

À bout de souffle, sans mauvais jeu de mots, il s’écroule lors de la première de l’adaptation cinématographique de J’irai cracher sur vos tombes.

 

  • De nombreux hommages

 

La très belle maison d’édition de bandes dessinées Futuropolis vient tout juste de publier l’intégrale de L’écume des jours, illustrée par les frères jumeaux Paul et Gaëtan Brizzi [1].

 

Glénat, autre éditeur de BD, a sorti J’irai cracher sur vos tombes et Les morts ont tous la même peau. Fayard annonce une sélection de quatre cents lettres de Vian : Correspondances 1932-1959. Côté musique, les productions Jacques Canetti proposent un coffret de quatre CD : « Boris Vian, 100 ans, 100 chansons », une compilation incontournable pour moins de 20 euros.

 

 

 

 

À la Comédie-Française, le metteur en scène Serge Bagdassarian orchestrera à partir du 11 juin prochain (2020), si la situation le permet, Patamusic-hall, voyage dans l’œuvre chantée et littéraire de l’auteur. Deux courts-métrages sont aussi dans les tiroirs, Le Tabou, d’Abd al Malik, et Boris Vian m’a ouvert les yeux et cassé le dos, de Michel Gondry. France 3 a diffusé, le 13 mars dernier, Boris Vian, un cœur qui battait trop fort, à revoir sur le replay de la chaîne.

 

Ironie du sort, Vian a relativement peu vendu de son vivant. Or il est désormais, post mortem, un des fers de lance du Livre de Poche : 4,8 millions d’ouvrages vendus, écoulés au fil des ans. Ironie de l’Histoire, l’État, qui l’avait censuré, vient de faire émettre par La Poste un timbre le représentant, le 6 mars dernier. Pas sûr que notre anar-pataphysicien aurait apprécié de se faire oblitérer la tronche !

 

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr


Notes


[1]   Boris Vian

 

L’écume des jours, album illustré par Paul et Gaëtan Brizzi. Paris, éditions Futuropolis, 2020, 208 pages, 29 euros.

 

 

 

 

 

 

heart   Blog publication, 29 mars 2020, 16H35

 

 

 

CULTURE     [Anniversaire]     2020, l’année Boris Vian
Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @FO RD system publication - dans Littéraire C La Récré. Coup de coeur Culture Hommage
/ / /
Robert Bothereau

Robert Bothereau

( video ) - "Nous continuons la Cgt - Robert Bothereau, syndicaliste (CGT-Force...

Un film de Bernard Baissat (octobre 2001).


Robert Bothereau (22 février 1901 - 31 mai 1985) fut avec Léon Jouhaux, l'un des co-fondateurs de la CGT-Force Ouvrière et le premier Secrétaire général de cette dernière d'avril 1948 à novembre 1963.

 

" Nous continuons la C.G.T. "

( video ) - "Nous continuons la Cgt - Robert Bothereau, syndicaliste (CGT-Force...

heart   Blog publication,  03 novembre 2019, 22H03

 

 

 

( video ) - "Nous continuons la Cgt - Robert Bothereau, syndicaliste (CGT-Force...
( video ) - "Nous continuons la Cgt - Robert Bothereau, syndicaliste (CGT-Force...
Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @ FO RD system publication - dans Hommage Histoire Histoire sociale Notre histoire histoire
/ / /
Jean Jaures - Lettre ouverte  aux instituteurs -  La Dépêche de Toulouse, 15 janvier 1888.
J. Jaures

En juillet 1914 était assassiné Jean Jaurès (3 septembre 1859 – 31 juillet 1914).

 

“ Vous tenez en vos mains l'intelligence et l'âme des enfants. "

 

Cet homme s’est engagé en politique afin de suivre les traces des principes républicains défendus par Jules Ferry.

 

Jules Ferry

 

Fervent admirateur et défenseur de l’école publique et de ses « hussards noirs » de la République, il considère l’éducation des citoyens comme le socle de la consolidation républicaine ainsi qu’une valeur essentielle au socialisme.

 

Lui qui fut également professeur rend de nombreux hommages à cette profession – rouage, à ses yeux, d’une société future plus juste et plus égalitaire.

 


Lettre ouverte


La Dépêche de Toulouse,
15 janvier 1888.

 

Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie.

 

Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire, à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confèrent, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation.

Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fermeté unie à la tendresse. Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette oeuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort.

 

Eh ! Quoi ? Tout cela à des enfants ! – Oui, tout cela, si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épeler… J’entends dire : « À quoi bon exiger tant de l’école ? Est-ce que la vie elle-même n’est pas une grande institutrice ? Est-ce que, par exemple, au contact d’une démocratie ardente, l’enfant devenu adulte, ne comprendra pas de lui-même les idées de travail, d’égalité, de justice, de dignité humaine qui sont la démocratie elle-même ? » – Je le veux bien, quoiqu’il y ait encore dans notre société, qu’on dit agitée, bien des épaisseurs dormantes où croupissent les esprits.

Mais autre chose est de faire, tout d’abord, amitié avec la démocratie par l’intelligence ou par la passion. La vie peut mêler, dans l’âme de l’homme, à l’idée de justice tardivement éveillée, une saveur amère d’orgueil blessé ou de misère subie, un ressentiment ou une souffrance. Pourquoi ne pas offrir la justice à nos cœurs  tout neufs ? Il faut que toutes nos idées soient comme imprégnées d’enfance, c’est-à-dire de générosité pure et de sérénité.

 

Comment donnerez-vous à l’école primaire l’éducation si haute que j’ai indiquée ? Il y a deux moyens. Tout d’abord que vous appreniez aux enfants à lire avec une facilité absolue, de telle sorte qu’ils ne puissent plus l’oublier de la vie, et que dans n’importe quel livre leur oeil ne s’arrête à aucun obstacle. Savoir lire vraiment sans hésitation, comme nous lisons vous et moi, c’est la clef de tout…. Sachant bien lire, l’écolier, qui est très curieux, aurait bien vite, avec sept ou huit livres choisis, une idée très haute de l’histoire de l’espèce humaine, de la structure du monde, de l’histoire propre de la terre dans le monde, du rôle propre de la France dans l’humanité.

Le maître doit intervenir pour aider ce premier travail de l’esprit ; il n’est pas nécessaire qu’il dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble.

 

 

 

De ce que l’on sait de l’homme primitif à l’homme d’aujourd’hui, quelle prodigieuse transformation ! Et comme il est aisé à l’instituteur, en quelques traits, de faire, sentir à l’enfant l’effort inouï de la pensée humaine ! Seulement, pour cela, il faut que le maître lui-même soit tout pénétré de ce qu’il enseigne. Il ne faut pas qu’il récite le soir ce qu’il a appris le matin ; il faut, par exemple, qu’il se soit fait en silence une idée claire du ciel, du mouvement des astres ; il faut qu’il se soit émerveillé tout bas de l’esprit humain qui, trompé par les yeux, a pris tout d’abord le ciel pour une voûte solide et basse, puis a deviné l’infini de l’espace et a suivi dans cet infini la route précise des planètes et des soleils ; alors, et alors seulement, lorsque par la lecture solitaire et la méditation, il sera tout plein d’une grande idée et tout éclairé intérieurement, il communiquera sans peine aux enfants, à la première occasion, la lumière et l’émotion de son esprit.

Ah ! Sans doute, avec la fatigue écrasante de l’école, il est malaisé de vous ressaisir ; mais il suffit d’une demi-heure par jour pour maintenir la pensée à sa hauteur et pour ne pas verser dans l’ornière du métier. Vous serez plus que payés de votre peine, car vous sentirez la vie de l’intelligence s’éveiller autour de vous.

 

Jean Jaures 19 juin 1906

 

 

Il ne faut pas croire que ce soit proportionner l’enseignement aux enfants que de le rapetisser. Les enfants ont une curiosité illimitée, et vous pouvez tout doucement les mener au bout du monde. Il y a un fait que les philosophes expliquent différemment suivant les systèmes, mais qui est indéniable : « Les enfants ont en eux des germes de commencements d’idées. » Voyez avec quelle facilité ils distinguent le bien du mal, touchant ainsi aux deux pôles du monde ; leur âme recèle des trésors à fleur de terre ; il suffit de gratter un peu pour les mettre à jour. Il ne faut donc pas craindre de leur parler avec sérieux, simplicité et grandeur.

 

Je dis donc aux maîtres pour me résumer : lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque, d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront.

 

Jean Jaures

La Dépêche de Toulouse, 15 janvier 1888.

 

 

Sourcing:   

 

 

 

 

Le site des correspondances et des lettres Connexion | 
 

Texte toujours d'actualité pour la rentrée scolaire.

 

 

 

heart   Blog publication, 29 aout 2019, 22H10

 

 

 

 

 

 

Jean Jaures - Lettre ouverte  aux instituteurs -  La Dépêche de Toulouse, 15 janvier 1888.
Jean Jaures - Lettre ouverte  aux instituteurs -  La Dépêche de Toulouse, 15 janvier 1888.
Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @ FO RD system publication - dans Coup de coeur Histoire sociale Hommage jaures
/ / /
31 mai 1836  Naissance de Jean-Baptiste Clément

31 mai 1836

Naissance de Jean-Baptiste Clément

 


 

  • L’une des plus belles figures de la classe ouvrière, Jean-Baptiste Clément vit aujourd’hui dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu et de tous ceux qui ont appris à admirer son sublime désintéressement, son héroïsme indomptable, et à aimer sa poésie tour à tour tendre, âpre et exaspérée. Il est devenu célèbre par sa romance Le temps des cerises, écrit, il y a près de quatre-vingt dix ans, qui n’a pas encore perdu ni son charme mélancolique, ni sa signification humaine.
  •  


J.-B. Clément ne pouvait relire ou entendre sans émotion et sans larmes ses propres vers :


« J’aimerai toujours le temps des cerises - C’est de ce temps-là que je garde au cœur - Une plaie ouverte... »

 


Il a, en effet condensé dans ces lignes toute la misère de sa jeunesse, la souffrance de ses années de luttes, son chagrin et ses déceptions. Et par ce qu’il a conservé le douloureux. souvenir au fond de son coeur viril, et sentimental à la fois, qu’il est devenu un combattant intrépide du prolétariat, un exemple émouvant de noblesse d’âme et de générosité.

 

 


 

J.-B. Clément était né pour la lutte sociale ; sa détresse et les injustices qu’il a endurées, avaient mûri et formé sa conscience révolutionnaire. Sa vie, très mouvementée, fut entièrement mise au service de l’idéal de la classe ouvrière, comme sa poésie bouillonnante, nerveuse qui se confondait avec la révolte intérieure et l’espoir des hommes humiliés et opprimés.

 


On ne peut évoquer cette existence ardente et tumultueuse, qui se passionna jusqu’à sa mort pour la cause socialiste, et sa poésie qui vibrait et s’exaltait pour un meilleur avenir de tous ceux qui souffraient et qui voulaient être heureux parce qu’ils aimaient la vie.


Jean-Baptiste Clément, avant d’être le poète-chansonnier célèbre du prolétariat, a fait toutes sortes de métiers : tourneur en cuivre, employé chez un architecte, chez un négociant en vin, puis manœuvre à la construction du viaduc de Nogent.

 

A vingt et un ans, il s’insurge contre la tyrannie et l’exploitation patronales ; compose des poèmes avec une spontanéité naturelle et prend conscience de sa véritable vocation.

 

 

 

 

En même temps, sa soif de culture s’éveille, que des lectures médiocres ne peuvent plus satisfaire. Il se rend compte de son ignorance et Clément travaille le jour, étudie la nuit, éclairé par une lampe à huile. « Autodidacte, écrivait-il, je devais passer par trente-six métiers et bien plus de misères pour m’instruire ! »

 

II lit les œuvres de Balzac, de Flaubert, de Musset et la poésie de l’infortuné Hégésippe Moreau et de Béranger. Mais, c’est les vers enflammés de Pierre Dupont qui exercent sur lui une profonde attraction. A cette époque, il écrit des couplets nostalgiques et délicieux que seuls ses amis intimes connaissent, et il vit à la Butte Montmartre, dans une misère lamentable.

 

Puis, vient le jour heureux... lorsqu’il a vendu à l’éditeur sa première chanson pour cent sous. II n’a jamais oublié l’étrange émotion qu’il avait ressentie alors. Encouragé par ce début de succès, il composa les Chansons du morceau de pain, jugées par lui « sans importance », mais qui révèlent un authentique poéte chansonnier du peuple.

 

 

Dans les couplets rythmiques, tantôt satiriques, tantôt révolutionnaires : La chanson du Fou, Folie de Mai, Fournaise, Les Souris, L’Empereur se dégomme, Paysan, Quatre-Vingt-Neuf, il évoque la misère noire, le régime haï et détesté de Napoléon III, le souvenir frémissant de 89, la colère et l’inquiétude du peuple, que la censure impériale avait interdit et pour lesquels il fut emprisonné à Sainte-Pélagie.

 


Lorsqu’en 1867, la chanson du Temps des .Cerises, sur la musique de Renard, fut éditée à Bruxelles, le nom de Clément devint rapidement populaire en France. Et c’est dans une nouvelle édition de 1885 que Clément l’a dédiée : « à Louise Michel, l’ambulancière de la rue Fontaine-au-Roi, le dimanche 28 mai 1871. »

 

 

 

 

Dans le mouvement d’émancipation de la Commune, J.-B. Clément prend une part active et se bat courageusement sur les barricades.

C’est dans sa cachette quai de Bercy qu’il écrivit, pendant les jours tragiques de la répression, les strophes déchirantes de La semaine sanglante :

 

« Paris suinte la misère - Les heureux mêmes sont tremblants - La mode est aux conseils de guerre - Et les pavés sont tous sanglants... »

 


Après la défaite de la Commune, il est contraint de s’exiler en Angleterre, où il végète, en donnant des leçons de français. En pensant aux trente-cinq mille communards massacrés, à ses amis fusillés et déportés à la Nouvelle-Calédonie, Clément met « la chanson au service, de la cause des vaincus et veut peindre dans un style simple et direct, les souffrances et les revendications des ouvriers ».

 

 

 

 

Les événements de 1871 m’ont convaincu - écrivait-il - qu’il fallait par les paroles et les chansons, forcer le peuple à voir sa misère, à hâter ainsi l’heure de la solution du grand problème social. C’était, le but immédiat de ses chansons et de sa poésie.

 

Et c’est ainsi qu’est né de l’inspiration socialiste : Les Traîne-Misére, à Mon Marteau, Le Diable.

 

A son retour en France il compose Les Gueux, aux Loups, Jean Rat, Liberté-Egalité, poèmes émouvants par la sincérité de l’émotion et de l’accent, par la force de l’expression et par la sensibilité humanitaire.

 

Dans ses chansons sociales : Le Trimardeur, La Grève, Crève-Coeur, Chômage, En avant paysan, Le Premier mai, il apparaît de plus en plus le poète engagé, en lutte contre la résignation, l’ignorance et la pauvreté, en exhortant les travailleurs aux combats pour une société régénérée.

 

 

 

 

J.-B. Clément était redouté aussi comme pamphlétaire sous le règne de Napoléon III. Il a écrit avec une verve mordante, le Casse-Tête, le Pavé, Le club de la Redoute, La Lanterne Impériale, La Lanterne du Peuple, où il a fustigé avec une plume incisive et gouailleuse, les institutions réactionnaires de l’Empire libéral et eut le courage de dire en 1868 :

 


« Place à ceux qui ont l’amour de la liberté ! Il nous faut des hommes nouveaux et des idées nouvelles. »

 

Les deux volumes de Questions sociales, contiennent la doctrine démocratique de cet admirable poète-militant qui dénonçait les maux organiques et les vices internes de la société bourgeoise, et annonçait avec ferveur, la société socialiste où « il n’y aura plus d’inégalités, où le travailleur ne sera plus esclave du capitalisme et l’homme ne sera plus exploité ».

 

  • Cette conception élevée de la société future, lui a donné une raison de vivre et une raison d’espérance.

 

 

 

 

Article de Théodore Beregi paru dans Force Ouvrière n°379, daté du 23 avril 1953

 

 

 

     heart  Blog publication, 31 mai 2019, 12H34

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @ FO RD system publication - dans Histoire Hommage Notre histoire Histoire sociale histoire
/ / /
15 avril 2019 NDDP ravagée par un incendie - Retour sur les grandes dates qui ont marqué son histoire, et la nôtre

NDDP

 

Les grandes dates de Notre-Dame de Paris, au cœur de l’histoire de France


 

  • Le monument historique a été ravagé par un incendie lundi 15 avril 2019.

 

 

  • Retour sur l’histoire de la cathédrale la plus célèbre du monde, depuis sa construction au XIIe siècle jusqu’aux travaux de rénovation lancés en 2017.

 

 

 

 

Des millions de visiteurs venaient admirer sa flèche qui pointait vers les cieux, les vitraux de ses rosaces et ses fameuses gargouilles. Nourris par l’imaginaire de Victor Hugo, sans doute rêvaient-ils d’y croiser Quasimodo, Esmeralda et Frollo.

 

 

Lundi 15 avril, ces rêves sont partis en fumée lorsqu’un incendie s’est déclenché dans la cathédrale Notre-Dame de Paris en fin d’après-midi.

 

Si les pompiers ont pu sauver et préserver la structure dans sa globalité, les deux tiers de la toiture ont été détruits.

 

 

 

  • Retour sur les épisodes marquants de l’histoire de France qui se sont écrits entre les murs de la plus célèbre cathédrale du monde.


 

1163:

 

La construction est lancée par l’évêque Maurice de Sully. Selon la légende, le pape Alexandre III, en personne, aurait posé lui-même la première pierre. Ceux-ci se sont déroulés sur plus de deux siècles, se terminant à la fin du XIVe siècle sous la supervision de Raymond du Temple. À cause du long chantier et des nombreux maîtres d’œuvre s’étant succédé pour diriger les travaux, la cathédrale présente un mélange d’éléments de style roman et gothique.

 

 

 

1239:

 

Louis IX récupère la Sainte Couronne auprès de banquiers vénitiens après la mise en gage de la relique par l’empereur Baudouin de Courtenay, puis la dépose à Notre-Dame. Selon la tradition chrétienne, ce cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d’or, serait celui qu’a porté le Christ avant sa crucifixion. Deux ans plus tard, le roi fait construire la Sainte Chapelle pour y conserver le précieux trésor. La cathédrale Notre-Dame n’était pas encore achevée, à la fin du XIIIe siècle, les Parisiens veilleront le corps du Roi  Louis IX, mort à Tunis le 25 août 1270.

 


 

1431:

 

Henri VI d’Angleterre est couronné roi de France par son grand-oncle, le cardinal Henri Beaufort, dans la cathédrale. À l’époque, la guerre de Cent Ans (1337 - 1453) fait encore rage et le monarque anglais, tout juste âgé de dix ans, fait figure d’imposteur aux yeux des Français. Il se dispute le titre avec Charles VII, sacré roi de France à Reims deux ans plus tôt.

 

 

 

1558:

 

Marie Stuart, reine d’Écosse et François II se marient à Notre-Dame. Plusieurs unions de monarques sont célébrées dans la cathédrale. Parmi elles, celles de Marguerite de Valois et Henri IV (1572) et de Napoléon III et Eugénie de Montijo (1853). À Notre-Dame s’est également célébré en juin 1559 le mariage, plus cocasse, d’Élisabeth de France et Philippe II d’Espagne... par procuration! Le fils aîné de Charles Quint étant absent, il fut remplacé par un émissaire, le duc d’Albe, chargé de le représenter à l’autel.

 


 

1804:

 

Napoléon Bonaparte est sacré empereur des Français le 2 décembre par le pape Pie VII à Notre-Dame de Paris. L’événement est immortalisé par Jacques-Louis David dans le célébrissime tableau Le Sacre de Napoléon, aujourd’hui conservé au Louvre. Les drapeaux pris à l’ennemi à Austerlitz ornent les murs et masquent le délabrement du monument, abîmé depuis la Révolution.

 


 

1831:

 

Victor Hugo publie le roman historique Notre-Dame de Paris, déclaration d’amour au bâtiment. La cathédrale est au centre du récit dans lequel se croisent les personnages de Pierre Gringoire, Esmeralda, Claude Frollo et Quasimodo, toujours iconiques aujourd’hui. Depuis sa publication, le chef-d’œuvre du romancier a connu de nombreuses adaptations au théâtre ainsi qu’au cinéma.

 

 

 

 

 

1844:

 

Après Jean-Baptiste-Antoine Lassus, l‘architecte Eugène Viollet-le-Duc se lance dans des travaux de restauration de la cathédrale. Le bâtisseur controversé impose, entre autres, une flèche sur la toiture du monument, alors que celle-ci a disparu de la mémoire des Parisiens.

 

 

 

 

30 janvier 1853: mariage de Napoléon III avec Eugénie de Montijo

 

 


25 août 1944:

 

Les cloches de la cathédrale résonnent pour la libération de Paris. Le lendemain, un Magnificat est chanté à Notre-Dame en présence du général de Gaulle et du général Leclerc.

 

 

 

9 mai 1945:

 

Le cardinal Suhard, accueille le général de Gaulle ainsi que les membres du gouvernement et les ambassadeurs des États-Unis, d’URSS et de Grande-Bretagne à la cathédrale. L’archevêque y célèbre un office au cours duquel un Te Deum d’action de grâces pour la victoire est chanté, suivi de l’exécution de la Marseillaise aux grandes orgues.

 

 

 

12 novembre 1970:

 

Une cérémonie d’hommage national est rendue à la mémoire de Charles de Gaulle. Les présidents de la République Georges Pompidou et François Mitterrand seront honorés eux aussi après leur décès en 1974 et 1995.

 

 

 

 

2012:

 

Mgr André Vingt-Trois, cardinal archevêque de Paris, lance le coup d’envoi du jubilé de la majestueuse cathédrale, qui célèbre son 850e anniversaire tout au long de l’année suivante. Des travaux de restaurations sont entrepris, comme celle du Grand Orgue ou la mise en place de nouvelles cloches. Quatre ans plus tard, l’archevêché lance un appel aux dons, afin de financer les vingt prochaines années de travaux de rénovation, comme l’étanchéité de la flèche.

 

 

 

15 novembre 2015:

 

Messe d’hommage aux victimes des attentats terroristes commis à Paris le 13 novembre, après que le glas eut sonné durant un quart d’heure.

 

 

 

Le 6 juin 2017 :

 

Un policier de 22 ans est agressé à coups de marteau sur le parvis de la cathédrale par un étudiant algérien se revendiquant comme un «soldat du califat».

 

 

 

Le 15 avril 2019 à 18h43:

 

Le feu prend au niveau de la flèche en travaux. Il ravage toute la toiture de la cathédrale et menace la structure même de l’édifice. Des experts doivent se réunir mardi 16 avril pour évaluer les dommages causés sur la cathédrale par le gigantesque incendie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des dons sont apportés par les plus grandes fortunes pour la restauration de l'édifice, ce qui fait grincer des dents vu l'ampleur des sommes annoncées, notamment de la part de personnes pratiquant l'évasion fiscale notamment .....

 

E. Macron devant établir son rapport sur le grand débat l'a différé d'une semaine

 

 

surprise Blog publication, 23 avril 2019, 17H37

 

 

 

 

 

 

 

15 avril 2019 NDDP ravagée par un incendie - Retour sur les grandes dates qui ont marqué son histoire, et la nôtre
15 avril 2019 NDDP ravagée par un incendie - Retour sur les grandes dates qui ont marqué son histoire, et la nôtre
Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @ FO RD system publication - dans Actualités Histoire Histoire sociale Hommage Notre histoire SOCIETE histoire
/ / /
Les mousquetaires de L. Jouhaux
Matignon, 1948. Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix. DR

Matignon, 1948. Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix. DR

NOTRE HISTOIRE / Cgt FO

 

Les mousquetaires de Jouhaux


En 1921, les partisans du syndicat aux ordres du parti communiste (PCF) avaient échoué à prendre le contrôle de la CGT, ils vont partiellement y arriver à la Libération.

 

 

Matignon, 1948. Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix. (DR)

 

 

Beaucoup d’amis de Léon Jouhaux vont l’abandonner sauf ses mousquetaires : Robert Bothereau, Pierre Neumeyer, Albert Bouzanquet et Georges Delamarre.

 

Fort de l’entrée en résistance de nombre de ses militants, le PCF, sur ordre de Moscou, part à la conquête de la CGT. En 1946, les communistes contrôlent la majorité du Secrétariat confédéral. La guerre froide va précipiter l’explosion de la CGT.

 

Le 24 juillet 1947 Jouhaux soutient le plan Marshall. Mais les 12 et 13 novembre, le CCN tenu par les communistes le rejette et lance des grèves insurrectionnelles une semaine plus tard.

 

La scission est désormais évidente.

 

Léon Jouhaux

 

Mais certains amis de Jouhaux la refusent, se tenant à équidistance de Jouhaux et de Frachon : Louis Saillant, Alain Le Léap, Lucien Jayat et Édouard Ehni. Ils feront ainsi le jeu des communistes.

 

Au Bureau confédéral, il n’en reste alors plus que quatre : Bothereau, Neumeyer, Bouzanquet et Delamarre, qui, à l’appel du Groupe Central « Force Ouvrière » de la CGT, démissionnent le 19 décembre.

 

Ce que les communistes n’ont pas réussi à faire en 1921, prendre le contrôle de la CGT, ils vont partiellement y arriver à la Libération. Beaucoup d’amis de Léon Jouhaux vont l’abandonner, sauf ses mousquetaires : Robert Bothereau, Pierre Neumeyer, Albert Bouzanquet et Georges Delamarre.

 

Robert Bothereau

 

Pierre Neumeyer est l’un des pères fondateurs du syndicalisme de la fonction publique à l’époque où les fonctionnaires n’ont pas le droit de se syndiquer. Dès novembre 1940, il rentre dans la clandestinité. À la Libération le journal Résistance Ouvrière est logé dans la Maison des fonctionnaires. À la scission il entraîne la majorité des fonctionnaires à FO, sauf les postiers et les enseignants.

 

De son côté, Georges Delamarre fait ses premières armes syndicales chez Renault dès 1933. Grand résistant à Libération-Nord (réseau de résistance en lien avec le journal du même nom), il est déporté à Buchenwald.

 

Pierre Neumeyer

 

À la Libération, autodidacte passionné d’économie, il devient secrétaire confédéral FO chargé des salaires et des conventions collectives. En 1952, il quitte ce poste pour prendre en main la fédération de la métallurgie.

 

Albert Bouzanquet, lui, fait ses classes syndicales dans l’administration coloniale de Tunisie dès 1925. Il rejoint la France Libre à Alger dès 1943. À la Libération il dirige le journal de la CGT, Le Peuple, et sera le premier directeur du journal Force Ouvrière.

 

Il quitte ses activités syndicales en 1950.

 

 

Article source du  SAMEDI 22 DÉCEMBRE 2018

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

 

 

 

ROBERT BOTHEREAU

 

 LE MOINE SOLDAT


Pour succéder à Léon Jouhaux et prendre en main la construction de la CGT-FO dans un contexte extrêmement difficile, il fallait un homme à part : courageux, inflexible et grand organisateur. Bothereau fut cet homme-là de 1948 à 1963.

Il participe à la reconstitution de la CGT clandestine au Perreux en avril 1943. En 1946, il organise les groupes des « Amis de FO », puis le « Groupe Central FO », et est l’un des premiers à préconiser une stratégie de reconquête de la CGT, alors à 70 % aux mains des communistes. C’est lui qui va convaincre Jouhaux de sauter le pas de la scission.

 

Dès novembre 1949, il lance la toute jeune FO dans la grève pour la libération des salaires et arrache le vote de la loi sur les conventions collectives en février 1950. Contre vents et marées, il a installé FO dans la continuité.

 

 

Blog publication, 22 décembre 2018, 11H15

 

 

 

 

 

 

 

Les mousquetaires de L. Jouhaux

 

 

Matignon, 1948.

 

Delamarre, Bouzanquet, Bothereau, Jouhaux, Neumeyer et Lafond vont être reçus par le président du Conseil, Robert Schuman, pour discuter des salaires et des prix.

 

(DR)

Partager cet article
Repost0
/ / /
04 octobre 1816    Naissance d’Eugène Pottier, chansonnier et révolutionnaire français

Le 04 octobre 1816

 

Eugène Pottier

Naissance d’Eugène Pottier, chansonnier et révolutionnaire français

 

Il milita dans l’Internationale et en mars 1871 fut élu membre de la Commune de Paris et nommé à la Commission des Services Publics.

 

Pottier dans ses poèmes et ses chansons raillait avec verve les vices de la société capitaliste et exaltait les idées révolutionnaires et le sentiment de solidarité des travailleurs du monde.

 

Il est devenu célèbre surtout par le chant de l’Internationale dont les vers enflammés n’ont rien perdu de leur sens et leur effet suggestif.

Eugène Pottier

Eugène Pottier

Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @ FO CPF system publication - dans Hommage Notre histoire
/ / /
Abolition de l'esclavage, chronologie en France

Esclavage / Abolition


 

Chronologie de l'abolition de l'esclavage en France
 

  • 3 juillet 1315 :

 

Édit royal du roi de France Louis le Hutin affirmant que selon le droit de nature, chacun doit naître franc. Officiellement, depuis cette date, le sol de France affranchit l'esclave qui le touche.

 

  • 23 août 1793 :

 

Le commissaire de la République Sonthonax abolit l'esclavage dans la possession française de Saint-Domingue, actuelle Haïti.

 

  • 4 février 1794 :

 

La première abolition sur tous les territoires de la République française.

 

  • 20 mai 1802 :

 

Napoléon Bonaparte, par la loi du 30 floréal an X (20 mai 1802), rétablit la traite et l’esclavage conformément à la législation en vigueur avant 1789.

C'est un retour sur les principes de la loi du 4 février 1794 l'esclavage (cette abolition n'a pas été effective dans plusieurs colonies françaises).

 

  • 1815 :

 

Engagement des principales puissances européennes (Empire d'Autriche, Grande-Bretagne, France, Portugal, Russie, Suède) à mettre fin à la traite négrière au congrès de Vienne.

Celle-ci se poursuivra cependant de façon clandestine et il faudra attendre l'abolition de l'esclavage pour que ce trafic cesse réellement.

Pendant les Cent-Jours, Napoléon Ier interdit par décret la traite négrière.

 

  • 27 avril 1848 :

 

Décret d'abolition de l'esclavage en France et dans les colonies françaises (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Sénégal).

 

 

Abolition de l'esclavage

 

  • 2004 :

 

Année internationale de commémoration de la lutte contre l'esclavage et de son abolition (Organisation des Nations-Unies).

Inauguration en France de la route pour des abolitions de l'esclavage.

 

  • 2 décembre :

 

La France célèbre la journée internationale pour l'abolition de l'esclavage initiée par l’UNESCO.

 

Il s'agit de la date anniversaire de l'adoption par l'Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui, le 02 décembre 1949.

 

 

Blog publication 23 aout 2018, 11H45

 

Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France
Abolition de l'esclavage, chronologie en France

23 août

 

 Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

 


C'est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu'a commencé à Saint Domingue (aujourd'hui Haïti et République dominicaine) l'insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l'abolition de la traite négrière transatlantique.

 

La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est commémorée le 23 août de chaque année.

 

 

La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition vise à inscrire la tragédie de la Traite dans la mémoire de tous les peuples.

 

Conformément aux objectifs du projet interculturel "La route de l'esclave", elle doit être l'occasion d'une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d'une analyse des interactions qu'elle a générées entre l'Afrique, l'Europe, les Amériques et les Caraïbes.

 

La Directrice générale de l'UNESCO invite les Ministres de la culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l'ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes, les intellectuels mais aussi les sportifs et la société civile.

 

Les premières commémorations de la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ont eu lieu dans plusieurs pays, notamment le 23 août 1998 à Haïti et le 23 août 1999 à Gorée au Sénégal. Des manifestations culturelles et des débats sur la traite négrière ont été également organisées.

 

En 2001, le Musée de l'étoffe de Mulhouse (France) s'est associé à la commémoration en organisant un Atelier présentant des tissus appelés "Indiennes de Traite" utilisés comme monnaie d'échange pour l'achat d'esclaves aux XVIIe et XVIIIe siècles.

 

Par la circulaire CL/3494 du 29 juillet 1998 du Directeur général de l'UNESCO aux Ministres de la culture, tous les États membres sont invités à organiser des manifestations le 23 août de chaque année.

 

Lors de sa 29e session, le Conseil exécutif de l'UNESCO a adopté la résolution 29 C/40.

 

 

Le 23 août  de chaque année, Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

Le 23 août  de chaque année, Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @ FO CPF system publication - dans Histoire sociale histoire Notre histoire Histoire Hommage SOCIETE
/ / /
Émile Pouget

Émile Pouget

21 juillet 1931

 

Mort d’Émile Pouget


Un des pionniers du mouvement syndicaliste moderne, il est une des plus attachantes figures de la classe ouvrière.

 

Il a consacré trente années de sa vie à l’organisation syndicale des travailleurs français et au développement de la Confédération Générale du Travail dont il était le secrétaire et l’animateur.

 

Au sein de la CGT, il représentait la tendance révolutionnaire et par sa combativité et son intransigeance, il a contribué efficacement au triomphe des revendications du prolétariat.

 

En 1900, Pouget lança La Voix du Peuple, organe de la CGT. Il fut un des rédacteurs de la Charte d’Amiens.

 

Son influence a été très importante sur l’action et l’orientation syndicales, surtout avant la première guerre mondiale.

 

 

Partager cet article
Repost0
@ FO RD system (BM) @ FO CPF system publication - dans Hommage Notre histoire histoire Histoire
/ / /
1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.
La Bataille continue

La Bataille continue

1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.

Voire notre article sur ce même thème, suivre le lien:

 

http://foed.over-blog.com/2018/04/avril-2018-force-ouvriere-fete-ses-soixante-dix-printemps.html

#FO2018LILLE


[Vidéo] 24e Congrès confédéral - Force Ouvrière a 70 ans



70 ans de Force Ouvrière par Force Ouvrière


 

En avril 1948, mille quatre cent trente-cinq délégués fondaient Force Ouvrière lors d’un congrès constitutif.

 

En avril 2018, lors du 24e congrès confédéral, plus de 3 500 délégués célèbrent cet anniversaire.

 

 

 

Leon Jouhaux

 

1948 Congrès fondateur de la Cgt FO

1948 Congrès fondateur de la Cgt FO

1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.

heart Blog publication 27 avril 2018

Documentation & Repost le 27 avril 2019

 

 

 

 

 

 

1948 ....................2018  : Vidéo, 70 ans de Force Ouvrière.
Partager cet article
Repost0