Les résultats des élections 2018 dans la fonction publique.
Accident du travail / AER / ASS / RSA
VOS DROITS
[17/12/2019] Ce qui change
Plusieurs procédures de reconnaissance des accidents du travail et des maladies professionnelles du régime général ont été modifiées au 1er décembre 2019.
L’employeur a, par exemple, désormais un délai de 10 jours pour émettre des réserves motivées sur les circonstances professionnelles de l’accident dont s’est prévalu le salarié.
Le versement de la prime de Noël 2019, dont le montant forfaitaire est égal à 152,45 € et n’a pas été revalorisé depuis vingt ans, a débuté le 13 décembre. Elle est réservée aux bénéficiaires de certaines allocations sociales, dont le revenu de solidarité active (RSA), la prime forfaitaire pour reprise d’activité, l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et l’allocation équivalent retraite (AER).
Pour les bénéficiaires du RSA, le montant de la prime dépend de la composition de la famille.
Sourcing: MICHEL POURCELOT, in fo.fr
- Journaliste l'inFO militante
Celles & Ceux qui croient que la réforme Macron-Delevoye c'est uniquement s'attaquer aux régimes spéciaux et travailler jusqu'à 64 ans, vont avoir un réveil difficile quand ils vont s'apercevoir que leur future retraite, ou leur retraite actuelle sera diminuée drastiquement par le calcul sur l'ensemble de la carrière et la fixation de la valeur du point par un collège composé majoritairement par le Medef et son appendice la cfdt, supervisé par l'Etat...
Bon courage!
Plus que jamais, La Bataille continue !
La personnalité du jour
Félix Vallotton
Félix Vallotton, né à Lausanne, le 28 décembre 1865 et mort à Neuilly-sur-Seine1, le 29 décembre 1925, est un artiste peintre, graveur, illustrateur, sculpteur, critique d'art et romancier franco-suisse.
Félix Vallotton est né le 28 décembre 1865 à Lausanne, d'une famille bourgeoise protestante. Il est le frère de Paul Vallotton. En 1882, il entre à l'Académie Julian à Paris, aux ateliers fréquentés par de nombreux artistes postimpressionnistes, dont les futurs nabis. En moins de dix ans, le jeune Suisse parvient à se faire un nom auprès de l'avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation. Il participe régulièrement à différents Salons (Salon des artistes français, Salon des indépendants, Salon d'automne).
Dès 1891, il renouvelle l'art de la xylographie. Ce revirement a pu être lié à la parution, au mois de mars 1891, du fameux article d’Albert Aurier, Le Symbolisme en peinture, appelant à un art « idéiste » et décoratif, d’où seraient bannis « la vérité concrète, l’illusionnisme, le trompe-l’œil».
Ses gravures sur bois exposées en 1892 au premier Salon de la Rose-Croix sont remarquées par les nabis, groupe qu'il rallie de 1893 à 1903Note 1. Il se liera d'amitié avec Édouard Vuillard9.
La dernière décennie du siècle est également marquée par son travail d'illustrateur, notamment pour La Revue blanche. L'une de ses affiches, La revue La Pépinière est reproduite dans Les Maîtres de l'affiche (1895-1900).
En 1889, il avait rencontré Hélène Chatenay, dite « la Petite », (1910), une ouvrière qui deviendra son modèle et partagera sa vie. Mais Vallotton n’est pas capable de s'engager. Plus soucieux du devenir de son œuvre que de fonder une famille, il épouse en 1899 Gabrielle Bernheim (1863-1932), fille du marchand de tableaux Alexandre Bernheim, veuve de Gustave Rodrigues-Henriques (1860-1894) et sœur de Josse (1870-1941) et de Gaston (1870-1953) Bernheim.
Pour faciliter son intégration dans cette grande famille parisienne, l'ancien anarchiste est contraint à une certaine réserve ; il délaisse alors la gravure au profit de la peinture. En 1900, il obtient la nationalité française par décret de naturalisation du 3 février.
En mars 1902, il coordonne un des numéros les plus surprenants de L'Assiette au beurre (n° 48), intitulé « Crimes et châtiments », qui se compose de vingt-trois lithographies imprimées uniquement sur le recto et à détacher du cahier suivant des perforations pointillées, constituant un véritable album d'estampes. Durant l’année 1907, Félix Vallotton se consacre à l'écriture d'un roman intitulé La Vie meurtrière.
Il peint des scènes d'intérieur, puis se consacre à des thèmes classiques, paysages, nus, portraits et natures mortes qu'il traduit d'une manière personnelle, hors des courants contemporains. Félix Vallotton est un artiste réaliste. Les situations qu'il décrit sont suggérées, sans embellissement ni glorification10. Son art est indiscret, souvent traversé d’humour noir et de raillerie grinçante.
Sa première exposition personnelle a lieu à Zurich en 1909. Il expose régulièrement à Paris, notamment en janvier 1910, à la galerie Druet, exposition dont le catalogue est préfacé par Octave Mirbeau. Il participe de plus aux expositions d'envergure internationale en Europe et aux États-Unis.
En Suisse, sa peinture est principalement diffusée par son frère Paul, directeur dès 1913 de la succursale de la Galerie Bernheim-Jeune à Lausanne, future galerie Paul Vallotton.
Félix Vallotton est un travailleur acharné, sans cesse à la recherche de nouvelles formes d'expression. Touché par l'horreur de la Première Guerre mondiale, il trouve dans le conflit une source d'inspiration. Il renoue avec le succès vers la fin de la guerre, avant de mourir en 1925, des suites d'une opération contre un cancer. Il avait écrit : « La vie est une fumée, on se débat, on s’illusionne, on s’accroche à des fantômes qui cèdent sous la main, et sa mort est là. »
Il est inhumé à Paris au cimetière de Montparnasse, 28e division.
(... / ...)
(wikisource)
https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Vallotton?fbclid=IwAR04JEULv26MtUIuCm4t415qchAtgmNFBXizDUP5L3Iuv9HLJXICh8ZUoMU
28 décembre 1967
Lucien Neuwirth fait passer la pilule en France
Jusqu’aux années 60, les méthodes de contraception demeurent interdites en France. Les femmes n’ont d’autre recours que l’abstinence ou l’avortement clandestin pour éviter les grossesses à répétition.
La pilule anticonceptionnelle inventée par le docteur Pincus a été mise en vente libre aux États-Unis le 3 mai 1960. Elle est légalisée en France le jeudi 28 décembre 1967 par la loi Neuwirth, du nom de son rapporteur Lucien Neuwirth.
Lucien Neuwirth est né à Saint-Étienne le 18 mai 1924, il s'est engagé très tôt dans la Résistance aux côtés du général de Gaulle. Ayant survécu miraculeusement à un peloton d'exécution, il s'est engagé en politique à la Libération, devenant député de la Loire.
Siégeant à partir de 1947 à la commission des divorces et de l’aide sociale au conseil municipal de Saint-Etienne, Lucien Neuwirth est en contact avec le Mouvement français pour le planning familial. Il réalise que de nombreux drames conjugaux sont causés par l’arrivée d’un enfant non désiré et entreprend de faire abroger la loi de 1920 qui interdit toute propagande anticonceptionnelle.
Un parcours du combattant
Convié à l'Élysée pour expliquer son projet de loi, il déclare au général de Gaulle :
« À la Libération, on a donné le droit de vote aux femmes, elles l'avaient bien mérité dans la Résistance. Maintenant, les temps sont venus de leur donner le droit de maîtriser leur fécondité, parce que c'est leur fécondité ».
« Vous avez raison, transmettre la vie, c'est important, il faut que ce soit un acte lucide. Continuez », aurait alors répondu le Général.
Lucien Neuwirth déposa sa proposition de loi le 18 mai 1966, jour de son quarante-deuxième anniversaire : traité de « fossoyeur de la France » par ses adversaires, il voulut ainsi marquer symboliquement son respect de la naissance.
Une commission spéciale, constituée le 11 juin 1966, entendit jusqu’au 17 novembre les autorités religieuses, les associations concernées, des scientifiques comme les professeurs Monod et Jacob, mais aussi l’économiste Alfred Sauvy et le sociologue Pierre Bourdieu.
Examiné par l’Assemblée nationale en première lecture le 1er juillet 1967, le texte fut définitivement adopté à l’assemblée nationale le 14 décembre 1967 et dans la nuit du 19 au 20 décembre au Sénat.
Il prévoit que les contraceptifs seront délivrés sur ordonnances ou certificat de non-contre-indication, nominatifs, limités dans le temps. Pour les mineures (la majorité était à 21 ans), la pilule n’est autorisée que si elles disposent de l’accord écrit d’un des parents.
Le général de Gaulle promulgua la loi le 28 décembre 1967 de manière tout à fait exceptionnelle depuis Colombey-les-Deux-Églises, où il passait les fêtes en famille, et non depuis L’Élysée.
Mais les premiers décrets d’application ne sont finalement publiés qu’en février 1969. Un « sabotage délibéré » par la « puissance administrative », selon les termes de Lucien Neuwirth.
Il faut attendre la loi du 4 décembre 1974 de la nouvelle ministre de la santé, Simone Veil, pour que la pilule soit remboursée par la Sécurité sociale et que les Centres de planification puissent la délivrer gratuitement et anonymement à des mineures.
17 janvier 1975 - Promulgation de la Loi Veil
http://aujourdhui.over-blog.fr/2016/01/17-janvier-1975-promulgation-de-la-loi-veil.html
Né-es un 28 décembre..
1164 : Rokujō, empereur du Japon (Décédé le 23 août 1176).
1434 : Antonio Grimani, 76e doge de Venise (Décédé le 7 mai 1523).
1635 : Princesse Elisabeth d'Angleterre, seconde fille de Charles Ier, roi d'Angleterre (Décédée le 8 septembre 1650).
1849 :
Herbert von Bismarck , fils du chancelier Otto von Bismarck, et diplomate de l'Empire allemand qui fut secrétaire d'État aux Affaires étrangères (Décédé le 18 septembre 1904).
1931 : Maggie Smith, actrice britannique (professeur McGonagall dans la saga Harry Potter).
1936 : Jacques Mesrine, « L'homme aux mille visages », criminel français (Décédé le 2 novembre 1979).
1962 : Michel Petrucciani, pianiste et compositeur de jazz français (Décédé le 6 janvier 1999).
Le 28 décembre....
1022, France :
Des chanoines sont condamnés au bûcher pour hérésie à Orléans.
L’hérésie d'Orléans est une hérésie savante rapportée par plusieurs textes et chroniques du XIe siècle selon lesquels, en 1022, une douzaine des plus érudits parmi les chanoines de la cathédrale d'Orléans, liés notamment à l'entourage de la reine Constance d'Arles, furent brûlés comme hérétiques sur ordre du roi capétien Robert le Pieux. Il s'agit du premier bûcher de la chrétienté médiévale.
Leur doctrine, qu'on a cherchée sans grand succès à relier à des hérésies antérieures et postérieures, remettait en cause le rôle de la grâce et donc les sacrements qui la confèrent ; elle privilégiait une quête spirituelle intérieure accompagnée d'un ascétisme rigoureux.
C'était une manière pour les hérétiques de contester l'autorité épiscopale, dont les préoccupations temporelles étaient de moins en moins tolérées dans le cadre d'un mouvement de réforme de l'Église qui recueillait un large consensus au sein de la société médiévale.
Mais, par leur radicalité, ces innovations théologiques allaient bien au-delà de la rénovation de l'Église et impliquaient un bouleversement majeur de l'organisation sociale de la chrétienté médiévale d'Occident. C'est pourquoi les autorités en place prirent soin, par un jugement et un châtiment exemplaire, de stigmatiser avec force les déviances de ces intellectuels orléanais.
1537, France :
Montpellier,
Par lettre patente, défense est faite aux imprimeurs et aux libraires de vendre ou d’imprimer aucun livre en aucune langue avant de les avoir communiqués à Mellin de Saint-Gelais, garde de la librairie et aumônier du roi.
Les contrevenants sont passibles d’amendes ou de peines plus graves, et les livres non contrôlés confisqués.
1661 :
Mort de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant, poète libertin français (°1594).
Marc-Antoine Girard, sieur de Saint-Amant, est un poète français, né dans la banlieue de Rouen en septembre 1594 et mort à Paris en décembre 1661. Il est l'auteur de poèmes burlesques, satiriques ou lyriques
1793, Révolution française :
Thomas Paine, député à la Convention montagnarde est ami des Girondins et d’origine anglaise. Il est victime de la Terreur et se trouve incarcéré jusqu'au 4 novembre 1794.
En prison, il finit la rédaction du «Siècle de la raison », livre dans lequel il exprime sa profession de foi déiste. Il se défend d’être anglais et en appelle à l’ambassadeur américain, Gouverneur Morris, mais celui-ci ne fait rien pour le libérer.
Thomas Paine en voulut également à George Washington de ne pas être intervenu en sa faveur.
1793, Révolution française :
Robespierre fait décerner les honneurs du Panthéon au jeune Bara. David est chargé de faire son portrait. La procédure du divorce est simplifiée. Les tribunaux devront désormais prononcer les divorces dans le mois suivant leur demande.
1801, France :
Le Tribunat repousse les premiers articles du Code civil. Chargée de discuter les lois, cette assemblée est la seule où l’opposition puisse se manifester. Benjamin Constant y dirige les opposants libéraux regroupés dans le «Comité des lumières ».
1831, France : adoption par la Chambre des pairs du projet de loi abolissant l’hérédité de la pairie.
1895, France :
Première projection publique payante de cinéma à Paris : « La Sortie de l'usine Lumière à Lyon» d'Auguste et Louis Lumière.
28 décembre 1914
Mort de Léon Bonneff
Léon Bonneff (1882-1914) fut avec son frère Maurice l’un des plus grands écrivains prolétariens français. Au centre de leurs préoccupations, la question sociale à laquelle ils consacrèrent de nombreux reportages.
Léon Bonneff collabora à de nombreuses revues, liées pour la plupart au mouvement ouvrier : L’Humanité, La Vie ouvrière, La Guerre sociale, La Bataille... Ils décriront inlassablement à travers leurs livres la vie quotidienne du peuple, sa misère et ses conditions de travail : La vie tragique des travailleurs (1908), Les métiers qui tuent (1905), Aubervilliers, etc.
En 1909, ils racontent la manière dont on « racole » et on « surmène » des enfants (âgés de moins de treize ans) qui travaillent, de jour comme de nuit, dans les verreries du département de la Seine et militent pour la suppression du travail de nuit.
Les deux frères ont tragiquement disparu, encore jeunes, au début de la Première Guerre mondiale.
28 décembre 1932
En URSS, une loi institue le passeport intérieur et l’enregistrement obligatoire à la police.
2010, Tunisie :
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce le « blocage médiatique » qui a accompagné le début des évènements de Sidi Bouzid, en proie à des troubles sociaux sur fond de chômage, « ce qui a ouvert la voie à des interprétations et des rumeurs dans l'absence d'une information précise ».
Le SNJT condamne les actions d'« empêchement » et d'« entrave » auxquelles se sont heurtés des journalistes dont certains ont été agressés durant l'accomplissement de leur métier.
Il a aussi condamné le recours de quelque médias étrangers notamment « Al Jazeera» à « l'amplification et la déformation des faits dans sa couverture à des évènements sociaux légitimes et pacifiques et l'instrumentaliser politiquement pour susciter le désordre
En ce jour anniversaire de la création du code du travail, rappelons nous qu'EMMANUEL MACRON nous fait faire un bon en arrière de plus d'un siècle... Pour obtenir ce code du travail, il faudra en 1906, 1300 grèves de plus de 19 jours....
Le premier livre du code du travail, intitulé Code du travail et de la prévoyance sociale, est adopté par la loi du 28 décembre 1910 qui porte sur les conventions relatives au travail (contrat d’apprentissage, contrat de travail, salaire et placement)
Le code du travail français est un recueil organisé de la plupart des textes législatifs et réglementaires applicables en matière de droit du travail, et qui concerne essentiellement les salariés sous contrat de travail de droit privé, les salariés du secteur public étant généralement soumis à des statuts particuliers.
Dès le 14 mars 1896, le député socialiste Arthur Groussier dépose une proposition de loi sur la codification des lois ouvrières. Différentes propositions de lois et de résolutions sur ce domaine se succèdent mais qui ne sont repris en compte qu'en 1906 avec le ministère de Viviani qui envisage la codification en quatre livres des lois ouvrières.
Alors que la grève générale est proclamée par la CGT pour le 1er mai 1906, année agitée marquée par plus de 1 300 grèves d'une durée moyenne de 19 jours, le président du Conseil Georges Clemenceau crée pour la première fois le 25 octobre 1906 un ministère du Travail et de la Prévoyance sociale (avant la Direction du Travail était au ministère du Commerce) confié à René Viviani.
Ce ministère appuie le travail parlementaire, aiguillé par les socialistes (Jules Guesde, Jaurès) et les catholiques sociaux, pour voter notamment la loi du libre salaire de la femme le 13 juillet 1907 qui autorise les femmes à disposer elles-mêmes de leur salaire et la loi du 5 avril 1910 qui instaure les retraites paysannes et ouvrières.
Article initial du 28 décembre 2011, régulièrement mis à jour tous les 28 décembre,
2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018
Le 28 décembre 2019, 17H22
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