:
La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
FOCPFEXDIA, la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg
Le Blog-master (BM) se réserve le droit de suspendre, d'interrompre, ou de rejeter la diffusion de tout commentaire dont le contenu serait susceptible de porter atteinte aux tiers, d'enfreindre les lois et règlements en vigueur, ou serait de nature ou à caractère diffamatoire, et décline toute responsabilité quant aux opinions émises, qui n'engagent que leurs auteurs.
Archives
FO, Libre Independant Déterminé
Lanceur d'alerte
Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective
Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents, ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.
Nos sources sont toujours citées.
Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.
Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.
Sans manifestation de leur part, nous considérerons leur consentement présumé.
Merci
BM
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Le groupe avance à marche forcée dans sa transformation
Carrefour assignée en justice pour non respect d'un accord.
La CFDT a assigné Carrefour devant le tribunal de grande instance d'Evry pour non-respect d'un accord prévoyant l'information préalable d'une instance de dialogue avant le passage en location gérance de magasins du groupe, a-t-on appris aujourd'hui de source syndicale.
Carrefour «avance à marche forcée» dans sa transformation, avec un «manque de transparence», a estimé Sylvain Macé, de la CFDT Carrefour, pour expliquer cette action en justice.
Depuis quelques années, le géant de la distribution «procède à une externalisation de son activité, par le biais de la mise en franchise ou en location gérance de certains de ses magasins», rappelle la fédération des services CFDT dans son assignation.
D'abord appliqué aux supérettes, (les ex Dia, Carrefour express, et autres formats de proxy) ce mode de gestion a été étendu aux supermarchés et, l'an dernier, pour la première fois, à cinq hypermarchés, passés en location gérance.
En juillet 2018, un accord avait été signé par la CFDT, FO et la CFE-CGC sur la création d'une instance paritaire de dialogue et de concertation pour accompagner ces projets d'externalisation de supermarchés ou d'hypermarchés.
Celle-ci doit être «informée préalablement et régulièrement» et ses membres peuvent faire «des propositions alternatives». Elle est aussi chargée de suivre l'application des «garanties sociales» pour les salariés transférés dans ce cadre, qui ne bénéficient plus des accords de groupe, plus favorables que ceux de la branche.
Or, relève la CFDT, le groupe s'est «immédiatement abstenu de respecter ses engagements». En janvier, le groupe a annoncé le passage en location gérance d'une dizaine d'hypermarchés supplémentaires en 2019, sans saisir l'instance ad hoc.
Pour la CFDT, en agissant ainsi, le groupe place l'instance «devant le fait accompli».
Faute «d'éléments», il n'y a «pas de possibilité de proposer une solution alternative» alors qu'«on a la conviction qu'on pourrait éviter le passage en location gérance» de certains magasins, a ajouté S. Macé.
La CFDT demande donc sous astreinte pour chaque magasin les «arguments économiques» ayant conduit à ce choix et la liste des magasins concernés. Elle demande aussi qu'il soit fait interdiction au groupe la mise en oeuvre de ces projets tant que la procédure d'information «n'aura pas été respectée».
L'audience est programmée le 28 mai.
Sourcing: Le Figaro avec AFP
Note
La rédaction du Blog suivra de très près ce dossier, et vous tiendra régulièrement informé de ses suites et conséquences.
Concernant la LG, nous nous sommes opposés à ce système depuis le début des transferts des magasins Ed, il y a déjà un peu plus de 10 ans à l'inauguration du Blog, relayant le combat incessant du syndicat FO Ed, puis Dia, Erteco, et enfin FO CPF, largement mobilisé sur le front du refus de ce modèle de gestion des magasins, mortifère pour l'emploi et les salaires, et les droits sociaux.
Des connections et des inscriptions en forte progression de façon régulière
C’est une barrière symbolique que le Blog vient de passer : celle des 10 ans d’existence ! Un cap qui n’est pas si courant pour un média, surtout quand il parle de l’actu sociale, économique et syndicale. Un peu d’autres choses aussi....... l'esprit ouvert sur le monde, la culture, notre histoire, ce qui rythme, détermine et vertèbre nos vies, et c'est heureux!
Ce passage des 10 ans est également le moment de remercier tous les lecteurs qui ont fait du Blog ce qu’il est devenu.
Il a évolué constamment depuis sa sortie, a régulièrement accompagné notre syndicat, ses batailles, ses victoires, ses doutes, avec vous il a été au coeur des manifs, a porté notre colère, été au milieu des grèves dans l'action avec les camarades, et fait valoir les orientations, les analyses et les inflexions de FO au sens le plus large, été présent aux AG, aux Congrès de nos instances tant départementales, que Fédérales, ou Confédérales, il est le témoin de vos actions et porte vos aspirations futures.
Témoin et acteur
A l'origine de sa création, le Blog, Media numérisé de FO Dia, élaboré et mis en ligne pour rapprocher les personnes entre elles, apporter l'actu et donner l'info rapidement à l'instant T, toujours consultable, disponible, faire valoir notre parole, il est vite devenu un support incontournable, pour les salarié-es, les élu-es de tous collèges, délégué-es, éclaté-es, satellisé-es au sein d'entités régionales réparties sur tout le territoire, DR, Entrepôts, magasins, services, siège...La fiabilité des informations étant un gage important pour ses lecteurs, relais inter-actifs de notre support.
L'isolement des salariés gagne tragiquement du terrain !
Pas figé dans un format rédactionnel, le Blog, évolutif au fil du temps, de l'actu et des sujet, des évolutions législatives, des formats de magasins, de l'offre commerciale, des transformations en profondeur de l'entreprise, la transformation d'Ed en Dia, la vente de Dia, (le fumeux spin-off de 2011) puis son rachat par Carrefour, pour en arriver à la fermeture des magasins et au licenciement de masse de plus de 2 000 salariés privés ainsi d'emploi, sans compter les sièges, a bien joué son rôle d'informateur, de donneur d'alerte, d'éveil.
Liberté & Indépendance de ton
Le Blog a su détailler, expliquer, éclairer les refontes socialement mortifères et successives du code du travail, des conquis sociaux, la contre réforme des CPH, expliquant les postions de FO, relayant les dires des salariés et des délégués.
Les organisations et conditions de travail, liées aux mutations numériques et technologiques ont été suivies et détaillées pas à pas, exposant les diagnostiques de notre syndicat, il a avec vous évolué avec les transformations en profondeur de l'entreprise, les coups de boutoirs et les rabotages des gouvernements en matière sociale, (sur les dossiers formation pro, la Sécu, les retraites, le logement social....) et continuera de le faire en ce sens.
Précurseur dans nos batailles contre le travail du dimanche, la nuit, les jours fériés, dénonçant la toxicité et les nuisances sociales de la location gérance, ces éléments ont alimenté les débats, et ont conduit à des prises de conscience de nombreux syndicats de la distribution sur ces thèmes et sur ces sujets.
Les campagnes menées notamment devant la situation anxiogène des ex salarié-es Gastt et A2Pas, et de quelques Dia et Carrefour City aux mains de délinquants sociaux, ont permis d'obtenir les reprises des contrats de travail, notre incessant combat contre la LG a facilité l'obtention de garanties et probablement à termes d'avancées sociales pour les salariés.
Les résolutions générales des derniers Congrès, tant confédéral de Lille, que fédéral de St Malo, sous l'impulsion de la FGTA F0, comportent un volet gérance et LG. Nous y avons apporté notre humble contribution de par nos analyses et remontées de situation, et des nombreux témoignages au travers de la publication de nos articles sur ce sujet.
Nous étions un peu seul sur le créneau, dans un combat jamais démenti de 10 ans. Il est loin d'être terminé.
C’est donc avec une grande fierté que nous fêtons cet évènement de notre 10ème anniversaire, qui démontre, outre une présence quotidienne dans la diffusion de l'information, de notre actualité, notre vitalité.
De nombreux-ses camarades ont croisé le chemin du Blog au fil des années, d'autres le feront. Toutes et tous nous enrichissent et sont une bonne raison de poursuivre notre chemin.
Un TT grand Merci XXXL pour votre fidélité jamais démentie. C'est avec vous toutes et tous, et à vos côtés que nous nous ferons entendre, et grandirons.
Retrouver l'Edito du 11 janvier 2017, intitulé: Quelques mots sur (et au sujet) notre Blog
Suivre le lien:
http://foed.over-blog.com/-
Bonnes connections, bonne lecture
Plus que jamais La Bataille continue !
Mis à jour le 12/11 O18, 10H26
Blog publication, le 11 novembre 2018, 16H28, mis à jour le 11/11 018, 17H27
L’exécutif a tenté, en ce début novembre, de calmer le mécontentement provoqué par la hausse du prix des carburants qui grève un peu plus des budgets déjà serrés. La presse s’est penchée sur ce qui alimente la colère des Français.
Aperçus.
La Tribune
Les Français en ont plein le dos quand ils font faire le plein, le porte-monnaie déjà à sec : « Le dernier baromètre BVA-La Tribune indique que 83% des Français ont ressenti un impact sur leur situation financière après l’augmentation des prix à la pompe. Or, la politique fiscale menée par le gouvernement pourrait encore venir alimenter le mécontentement ». Les taxes, idéologiquement privilégiées par l’exécutif, frappant plus les pauvres que les riches, « les plus modestes ont d’ailleurs le sentiment d’être les plus touchés par cette montée des prix. (...) ce sont les employés et les ouvriers (60%) qui se sentent les plus touchés parmi ceux qui expriment un impact important. Du côté des retraités, ils sont 30% à exprimer un tel sort ».
Le Parisien
« Autant que les automobilistes soient prévenus : la baisse des prix du carburant, ça ne sera pas pour tout de suite. Le ministre Bruno Le Maire a d’ailleurs rappelé que "tout indique que les prix du pétrole resteront élevés dans les mois et les années qui viennent". Une manière de préparer les esprits. Si le prix du brut n’est pas près de fléchir, il en va de même des taxes. Au 1er janvier 2019, elles vont augmenter de 6,5 centimes d’euros sur le litre de diesel et de 2,9 centimes d’euros sur celui de l’essence. Soit une facture de 1,9 milliard d’euros supplémentaire pour les ménages… rien qu’en taxe ». La taxe, toute une philosophie à laquelle carbure l’exécutif.
Les Echos
« Au début de la semaine, Emmanuel Macron a esquissé des mesures compensatoires pour accompagner les ménages pénalisés par la flambée des prix des carburants, sans convaincre l’opinion. Il a aussi avoué que sa cote dans les sondages "sera encore sans doute un bon moment" plombée, le quotidien des Français ne changeant "pas assez vite" à leurs yeux. (...)
"La voie que nous avons prise, c’est transformer en profondeur le pays", a-t-il plaidé ».
Ouest-France
Hier comme aujourd’hui, il ya des "râleurs" et le chef de l’exécutif a pu le constater « en déambulant dans les rues de Charleville-Mézières, la préfecture des Ardennes où il a été interpellé sur la hausse des prix des carburants. "Je suis avec vous et je continuerai. Je sais qu’il y a des gens qui râlent", a-t-il déclaré. (...) Les membres du gouvernement sont arrivés à pied de la gare de Charleville-Mézières, après être venus par train de Paris, pour participer au Conseil des ministres dans la préfecture ».
Charleville-Mézières, ville d’Arthur Rimbaud, surnommé "l’homme aux semelles de vent"...
Le Figaro
D’autant que la destination des taxes en cause ne semble pas avoir de quoi faire frémir une pale d’éolienne : « le rapporteur du Budget au Sénat pointe une mesure "punitive". (...) un "alourdissement massif" de la fiscalité écologique et énergétique, "favorisant surtout le rendement au profit du budget général".
"Sur les 37,7 milliards d’euros de recettes attendues en 2019 au titre de la TICPE (taxe sur les carburants, ndlr), seuls 7,2 milliards d’euros sont affectés au compte d’affectation spéciale +Transition énergétique+", décrypte-t-il.
"En revanche, ce sont bien 17 milliards d’euros qui bénéficieront au budget général, contre 13,3 milliards d’euros en 2018". Le rapporteur juge "peu probable que cette augmentation de presque 4 milliards d’euros" vise à favoriser la mise en place de nouvelles mesures afin de favoriser la transition écologique ou de renforcer celles déjà existantes (...) ».
Mais peut-être faut-il bien compenser le trou d’air fait dans le budget par CICE et autres...
La plupart des grandes enseignes alimentaires déploient ou projettent de lancer des drives piéton dans les centres-villes des grandes agglomérations. Moyen de conquête pour les indépendants, service supplémentaire pour les acteurs de la proximité, phénomène qui pourrait bien bouleverser le commerce urbain.
Carrefour a trouvé un débouché prometteur pour certains magasins qu'il n'a pas réussi à vendre ce dont Paris va profiter en premier
Il ne se passe pas une semaine sans qu'une enseigne de grande distribution n'annonce l'ouverture d'un "drive piéton".
C'est le dernier en date des relais de croissance permettant de capitaliser sur les nouveaux modes de consommation, notamment en zone urbaine.
Leclerc — qui compte déjà une dizaine de drive piéton — en a ouvert un à Meaux le 1er octobre puis à Montbéliard le 23, tandis que Cora a choisi Charleville-Mézières pour ouvrir son troisième drive piéton le 15 octobre.
Intermarché de son côté en a ouvert un à Paris le 23 et Auchan s'est lancé à son tour en inaugurant son premier drive piéton le 1er octobre à Lille.
Quant à Carrefour, il en détient déjà une quinzaine à Lyon, Saint-Etienne et Paris.
Et Carrefour pourrait bien prendre une longueur avance sur ses concurrents en utilisant les emplacements de ses ex-magasins Dia qui n'ont pas trouvé repreneur.
C'est déjà officiel pour 10 d'entre eux, anciens Carrefour City, Express ou Contact, tous situés à Paris intramuros.
Les voici:
1. PARIS - Daumesnil-Legraverend
2. PARIS - City Nemours
3. PARIS - Ordener
4. PARIS - 236 Vaugirard
5. PARIS - City Vistule
6. PARIS - City Vouillé
7. PARIS - Ducouedic-Dumoncel
8. PARIS - Montyon
9. PARIS - Poinsot
10. PARIS - Rivoli
Les ouvertures sont prévues en décembre
Après quelques travaux, ils doivent ouvrir début décembre sous la forme de drive piéton. Les recrutements ont d'ailleurs déjà commencé.
"Les drive piéton sont des nouveaux formats très porteurs, surtout à Paris", a indiqué Bruno Biguet, délégué syndical FO de Carrefour Proximité, à Business Insider France, que nous citons dans cet article:
"Ils permettent de proposer le large assortiment des hypermarchés, au prix des hypermarchés, mais en centre ville. C'est un vrai plus offert aux Parisiens." Le délégué syndical est toutefois circonspect sur le calendrier choisi.
"C'est surprenant. Les salariés des magasins qui ont fermé cet été viennent tout juste d'être licenciés. Alors certes, ils sont prioritaires pour être réembauchés mais on aurait pu leur éviter tous ces mois d'incertitudes.
Et puis, leur reprise au sein des drive piéton n'est pas automatique. Ils devront suivre un processus de recrutement."
Un concept porteur
Le format du drive piéton nécessite par ailleurs moins de personnel, en moyenne quatre personnes contre six pour un magasin classique. Dans un communiqué, la CGT Carrefour dénonce la situation. Selon elle, Carrefour "ment aux salariés depuis le début. L'enseigne voulait vraiment se débarrasser d'eux.
L'enseigne savait avant même la fermeture des magasins qu'elle ré-ouvrirait sous un autre format mais elle a quand même préféré licencier ses salariés avant de mettre en lumière son projet.
La CGT juge cette pratique déloyale.
Déloyale pour la négociation du PSE, déloyale envers les salariés." La CGT accuse également Carrefour d'avoir "volontairement bridé sa recherche de repreneurs pour les magasins ex-Dia car l'enseigne ne voulait pas céder ses emplacements à des concurrents".
Le délégué de Force Ouvrière est plus mesuré mais concède qu'"on peut imaginer que ce projet de transformation était déjà à l'étude avant la fermeture des magasins." Ces magasins avaient fermé faute de rentabilité, expliquait alors Carrefour, plombés par des loyers colossaux et des emplacements moyennement, voire pas du tout bien situés.
Néanmoins, Bruno Biguet espère que leur reconversion en drive va marcher.
"La charge des loyers reste bien sûr identique, mais ces formats ont moins de salariés et n'auront pas de démarques à faire pour écouler les produits frais avant leur limite de consommation.
Ce sera juste des points de retraits, avec une activité réduite au minimum, toute la manutention est faite en amont, pas de poste d'encaissement non plus, les achats étant payés en amont lors de la commande sur le net".
Après cet exemple parisien, rien n'empêche de penser que d'autres magasins fermés cet été pourraient rouvrir sous la même forme. "Il n'y a eu aucune communication de la part du groupe à ce sujet, toutefois on peut très bien imaginer que d'autres drive piétons suivent ailleurs en France, mais surtout dans des zones de chalandises bien identifiées, avec une forte densité."
Citant toujours Bruno Biguet, représentant syndical FO au CE de Paris IDF: notre CE a reçu une information de la direction préalablement à la consultation, au cours de la réunion notre organisation à posé de nombreuses questions. Les réponses écrites de la direction n'ont pas toutes été convaincantes, loin s'en faut. Nous avons demandé des compléments d'information, et repoussé la réunion de consultation à un mois, en attente de réponses satisfaisantes.
Sandrine, la secrétaire du CE, également déléguée FO suit ce dossier avec la plus grande attention
Et pendant ce temps, la Mairie de Paris s’oppose à l’ouverture d’un Carrefour Drive porte d’Auteuil
La mairie de Paris ne souhaite pas encourager la voiture en autorisant l'ouverture de drive.
Il aurait pu s’agir du premier drive en voiture de Paris.
Mais la mairie en a décidé autrement. Selon une information du Figaro, que nous citons ici, Carrefour avait pour projet d’ouvrir un drive porte d’Auteuil pour permettre aux Parisiens de venir chercher en voiture leurs courses commandées en ligne.
Mais la mairie de la capitale s’est opposée à l’expansion de son hypermarché situé à cet endroit. Car les dirigeants de l’enseigne de distribution souhaitaient implanter le drive au sous-sol de l’hyper Carrefour Auteuil où ils envisageaient de "créer un espace de préparation des commandes et cinq pistes de ravitaillement pour charger les voitures", écrit Le Figaro.
Seulement, la commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) a rendu un avis défavorable le 9 octobre dernier.
La Mairie de Paris, dans le cadre de sa politique environnementale, veut en effet limiter le nombre de voitures dans la capitale et à ses abords.
L’ouverture d’un drive même au niveau du périphérique aurait été à l’encontre de son projet pour la ville. Carrefour a néanmoins indiqué "étudier tous les recours". Mais pour l’heure, l’enseigne devra se contenter de ses drives piétons.
Mise à mort programmée du statut et des services publics !
Les annonces du Premier ministre confirment la politique engagée par le gouvernement de destruction de la Fonction publique, politique des gouvernements successifs combattue depuis toujours par Force Ouvrière.
Le projet de loi annoncé pour le début de l’année 2019 doit permettre d’atteindre l’objectif fixé par le Président de la république de supprimer 50 000 postes de fonctionnaires d’État d’ici 2022.
Une série d’annonces « transversales » sur la réforme de l’État ne font que confirmer nos craintes :
Recours très élargi aux contractuels dans les administrations,
agence de reconversion pour les fonctionnaires,
dématérialisation exacerbée des services publics…
Il ne fait aucun doute pour Force Ouvrière que le gouvernement poursuit sa politique de destruction du statut.
Au nom d’une stratégie pour un « État efficace » qui prétend être à la « hauteur des exigences » des Français, et alors qu’aucune mesure concrète n’a été dévoilée par le gouvernement, la direction est toutefois clairement donnée, celle de la poursuite des politiques d’austérité et de destruction du service public.
Force Ouvrière n’est pas dupe de ces manœuvres qui annoncent clairement l’ambition de ce gouvernement d’éradiquer bel et bien les fonctionnaires et leur statut.
L’instauration d’une agence de reconversion pour les agents de l’État qui devrait voir le jour en juillet 2019, inspirée de l’agence de reconversion des armées, permettrait, selon le premier ministre, d’avoir une force de frappe pour accompagner éventuellement des départs volontaires !
Pour Force Ouvrière, c’est un plan massif de licenciements qui est mis en application dans la Fonction publique.
Force Ouvrière dénonce les manœuvres honteuses de ce gouvernement qui tente à toute force de mettre fin au statut et de détruire le service public.
Ces attaques comme celles contre le Code du Travail constituent une amplification des mesures contre les garanties et protections des salariés, du privé comme du public.
Force Ouvrière, fidèle à ses revendications de congrès, s’opposera à ces projets.
Mise à mort programmée du statut et des services publics !
Communiqué Cg FO, Nathalie Homand, sec confédérale, in fo.fr
Pétition contre la suppression de l’indemnisation pour activité réduite
La perte d’un contrat de travail permet actuellement à l’assistante maternelle de percevoir une indemnisation par Pôle emploi pour activité réduite.
Cela ne serait plus le cas demain si la nouvelle réforme sur l’assurance- chômage venait à être votée.
La FGTA-FO et le syndicat des assistantes maternelles FO s’insurgent contre cette proposition de la ministre du Travail. Il est scandaleux de vouloir ôter le peu que les assistantes maternelles pouvaient percevoir de l’allocation chômage, au regard de leur salaire et de leur difficulté à trouver un emploi.
La FGTA-FO et le syndicat des assistantes maternelles FO appellent donc les assistantes maternelles à signer une pétition contre cette mesure. Celle-ci sera remise à la ministre du Travail.
Cette pétition a déjà recueilli près de 5 000 signatures en deux jours. Pour la signer, rendez-vous sur https://www.change.org.
Communiqué de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, des tabacs et des services annexes Force Ouvrière
Le troisième statut rejeté par FO refait surface dans le projet de loi Avenir professionnel
Un amendement au projet de loi Avenir professionnel permet aux plates-formes Internet du type Uber d’établir de manière unilatérale une « charte sociale » définissant leurs droits et obligations à l’égard des travailleurs.
Une mesure qui ne protège que les employeurs selon FO.
Dans le projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », adopté en première lecture le 19 juin par les députés, un amendement autorise les plates-formes en ligne comme Uber ou Deliveroo à définir dans une charte les conditions et modalités d’exercice de [leur] responsabilité sociale.
Le contenu de ce texte définissant les « droits et obligations » de chaque partie porte sur sept thèmes, dont les conditions d’exercice de l’activité professionnelle, les modalités permettant d’assurer aux travailleurs un revenu d’activité décent, ou les garanties applicables en cas de rupture.
Au final, un dispositif plutôt flou et peu contraignant.
Un document unilatéral aux mains des employeurs
Cette charte, c’est un document unilatéral aux mains des employeurs, qui mettent dedans ce qu’ils veulent, ça ne protège que la plate-forme, pas le travailleur, dénonce Michel Beaugas, secrétaire confédéral FO chargé de l’emploi.
D’autant que l’amendement précise que l’établissement de la charte et le respect des engagements pris par la plate-forme ne peuvent caractériser l’existence d’un lien de subordination juridique entre la plate-forme et les travailleurs, comme c’est le cas pour les salariés.
L’objectif est d’éviter que le travailleur demande en justice une requalification de sa relation avec la plate-forme en contrat de travail.
C’est la création effective de ce troisième statut dont on ne veut pas, cette zone grise entre salariat et travail indépendant, poursuit Michel Beaugas.
Nous revendiquons un contrat de travail pour les travailleurs des plates-formes, pour nous ce sont des salariés.
DIA et Eroski créent une centrale d'achats commune pour leurs marques blanches
Dia et Eroski ont annoncé hier soir la création d'une centrale d'achats commune pour leurs "marques blanches", appelée Red Libra Trading Services, qui sera détenue à 50/50 par les deux groupes.
La nouvelle entité commencera son activité le 24 avril. Red Libra Trading Services aura pour présidente non-exécutive Beatriz Santos, actuelle directrice commerciale d'Eroski, et pour directrice générale Susana Pagés, son homologue chez Dia.
Les politiques de ventes et de marketing des deux partenaires resteront indépendantes et l'accord ne comprend pas les denrées périssables commercialisées sous les marques Dia et Eroski.
Au travail, les salariés inégaux face à la pollution de l’air
Près d’un salarié sur trois respire des fumées ou des poussières sur son lieu de travail.
La pollution, ce n’est pas que dans la rue. Près d’un salarié sur trois respire des fumées ou des poussières sur son lieu de travail.
Moins le travailleur est qualifié, plus le risque augmente. Et les écarts en fonction du milieu social tendent à se creuser.
Les épisodes de pollution aux microparticules se multiplient dans l’Hexagone, entraînant une série de mesures préventives. Loin des stations de surveillance de la qualité de l’air, la pollution sévit aussi dans l’environnement professionnel.
C’est au travail que les inégalités en matière d’exposition sont les plus grandes, bien avant le lieu de vie, selon une étude de l’Observatoire des inégalités publiée en septembre 2016.
Se basant sur des chiffres du ministère du Travail, elle rappelle que près d’un salarié sur trois respire des fumées ou des poussières, près d’un tiers est en contact avec des produits dangereux, près d’un sur cinq (16 %) subit un bruit intense (données de 2013), et un sur dix est exposé à au moins un produit cancérogène (données de 2010).
Le milieu social détermine une grande part de la pollution ainsi subie, explique l’étude. Les travailleurs les moins qualifiés, les jeunes et les précaires sont les premiers à subir ces nuisances.
Les deux tiers des ouvriers déclarent respirer des fumées ou des poussières sur leur lieu de travail, contre seulement 11 % des cadres et 14 % des employés administratifs.
Le bruit intense touche 38 % des ouvriers contre 7 % des cadres. Quant au contact avec des produits dangereux, cela concerne la moitié des ouvriers contre 5 % des agents administratifs et 13 % des cadres. L’écart est encore plus élevé pour l’exposition aux produits cancérogènes : elle concerne douze fois plus d’ouvriers qualifiés que de cadres.
L’environnement se détériore
L’Observatoire des inégalités constate aussi qu’hormis pour les poussières, l’environnement de travail s’est plutôt détérioré entre 2005 et 2013, essentiellement pour les travailleurs les moins qualifiés.
En huit ans, la part des ouvriers exposés aux fumées et aux poussières a augmenté de deux points alors qu’elle diminuait d’autant pour les cadres. La hausse est de 3,4 points pour le contact avec des produits dangereux, contre 1 point pour les cadres.
Les salariés sont sous-informés par l’employeur et les effets ne se produisant sur la santé que vingt ou trente ans plus tard, les risques peuvent être sous-estimés, déplore Jean-Marie Branstett, de la fédération FO Construction. Il revendique notamment des documents uniques tenus à jour par les entreprises, ainsi qu’un inventaire de tous les produits dangereux présents sur le chantier avec des moyens pour se protéger et, le cas échéant, se décontaminer.
Gaz diesel : la protection des travailleurs part en fumée
La directive européenne de 2004 définissant les valeurs limites d’exposition des travailleurs à des substances cancérogènes est en cours de révision. Le 10 janvier, la Commission européenne a proposé de fixer des seuils contraignants pour seulement dix-huit substances.
Son engagement initial portait sur vingt-cinq substances en 2016 et cinquante en 2020.
La Confédération européenne des syndicats déplore notamment l’absence de limites pour les fumées de diesel, reconnues cancérogènes depuis 2012 et auxquelles sont exposés 3 millions de travailleurs.
Elle rappelle que le cancer d’origine professionnelle tue de 50 000 à 100 000 personnes par an dans l’UE.
Sourcing :FO Hebdo / C. Josselin
Près d’un salarié sur trois respire des fumées ou des poussières sur son lieu de travail.
Sur le terrain, au quotidien dans les magasins, les élus, et délégués FO sont présents au côté des salariés.
Cette période de transformation est source d'inquiétude.
Les rencontres avec les salariés sont primordiales, être à l'écoute et expliquer,
FO dans toutes les régions informe, soutient, renseigne, défend, assiste, agit pour les salariés, ensemble pour construire l'Avenir
FO EF, dans toutes régions sera bien présent dans les manifestations por soutenir le rejet et le retrait de la Loi mortifère sur les dégradations programmées des droits des travailleurs.
FO dit non à la loi MEK, venez nombreux les 24 et 31 mars
La délégation FO EF de la région Nord venue rencontrer les salariés de l'ex Dia transformé en C Contact
Retrait de la loi MEK destructrice de droits chèrement acquis