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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.
"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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Libres, Indépendants, Déterminés et Solidaires Ensemble. Communication, Information et Expression directe de l'actualité sociale, économique et syndicale de FO CPF et des salariés du commerce et de la Grande distribution.
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Si la Direction de Carrefour a annoncé la suppression de 1 229 postes dans les hypermarchés d’ici la fin de l’année, ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’elle a décidé de passer un certain nombre d’hypermarchés en location-gérance, ce qui est une forme de suppression de postes déguisée, non visible des médias.
Pour Force Ouvrière, la mise en location-gérance est une perte de droits et de pouvoir d’achat pour les salariés qu’il faut combattre.
Les salariés de Carrefour ne doivent pas payer les errements économiques des dirigeants de ces dernières années.
Aujourd’hui, 10 hypermarchés sont concernés, combien le seront demain ?
Pour cette raison, quatre hypermarchés Carrefour (Sens, Paimpol, La Roche-sur-Yon, Chalon-sur-Saône) ont été partiellement ou totalement bloqués ce jour par plusieurs centaines de salariés qui ont répondu à l’appel de la FGTA-FO et de son syndicat FO Carrefour.
FO réclame le maintien de ces magasins dans le groupe Carrefour et demande une rencontre avec la direction des hypermarchés dans les meilleurs délais.
Le groupe avance à marche forcée dans sa transformation
Carrefour assignée en justice pour non respect d'un accord.
La CFDT a assigné Carrefour devant le tribunal de grande instance d'Evry pour non-respect d'un accord prévoyant l'information préalable d'une instance de dialogue avant le passage en location gérance de magasins du groupe, a-t-on appris aujourd'hui de source syndicale.
Carrefour «avance à marche forcée» dans sa transformation, avec un «manque de transparence», a estimé Sylvain Macé, de la CFDT Carrefour, pour expliquer cette action en justice.
Depuis quelques années, le géant de la distribution «procède à une externalisation de son activité, par le biais de la mise en franchise ou en location gérance de certains de ses magasins», rappelle la fédération des services CFDT dans son assignation.
D'abord appliqué aux supérettes, (les ex Dia, Carrefour express, et autres formats de proxy) ce mode de gestion a été étendu aux supermarchés et, l'an dernier, pour la première fois, à cinq hypermarchés, passés en location gérance.
En juillet 2018, un accord avait été signé par la CFDT, FO et la CFE-CGC sur la création d'une instance paritaire de dialogue et de concertation pour accompagner ces projets d'externalisation de supermarchés ou d'hypermarchés.
Celle-ci doit être «informée préalablement et régulièrement» et ses membres peuvent faire «des propositions alternatives». Elle est aussi chargée de suivre l'application des «garanties sociales» pour les salariés transférés dans ce cadre, qui ne bénéficient plus des accords de groupe, plus favorables que ceux de la branche.
Or, relève la CFDT, le groupe s'est «immédiatement abstenu de respecter ses engagements». En janvier, le groupe a annoncé le passage en location gérance d'une dizaine d'hypermarchés supplémentaires en 2019, sans saisir l'instance ad hoc.
Pour la CFDT, en agissant ainsi, le groupe place l'instance «devant le fait accompli».
Faute «d'éléments», il n'y a «pas de possibilité de proposer une solution alternative» alors qu'«on a la conviction qu'on pourrait éviter le passage en location gérance» de certains magasins, a ajouté S. Macé.
La CFDT demande donc sous astreinte pour chaque magasin les «arguments économiques» ayant conduit à ce choix et la liste des magasins concernés. Elle demande aussi qu'il soit fait interdiction au groupe la mise en oeuvre de ces projets tant que la procédure d'information «n'aura pas été respectée».
L'audience est programmée le 28 mai.
Sourcing: Le Figaro avec AFP
Note
La rédaction du Blog suivra de très près ce dossier, et vous tiendra régulièrement informé de ses suites et conséquences.
Concernant la LG, nous nous sommes opposés à ce système depuis le début des transferts des magasins Ed, il y a déjà un peu plus de 10 ans à l'inauguration du Blog, relayant le combat incessant du syndicat FO Ed, puis Dia, Erteco, et enfin FO CPF, largement mobilisé sur le front du refus de ce modèle de gestion des magasins, mortifère pour l'emploi et les salaires, et les droits sociaux.
FO-Carrefour en grève pour une mobilisation historique
Les salariés ne décolèrent pas et ont répondu massivement à l’appel à la grève lancé ce week-end de Pâques : hypermarchés, supers, bases logistiques et magasins Proxi, fermés, bloqués ou filtrés par des chariots.
Plans 2020-2022
Parole de Pdg
Ensemble, voyons cela d'un peu plus près:
Décryptage
Le plan de transformation d'A. Bompard sur cinq ans implique notamment la suppression de 2 400 emplois dans les sièges, plus de 2.200 dans la proxi, et ce n’est pas fini.
En effet ce sont plus de 15 000 emplois au terme du plan 2022 qui seront supprimés d’un trait de plume alerte par le distributeur. Faute d’avoir su prendre les bons virages à temps, Carrefour doit aujourd’hui rattraper son retard, et le fait payer cash à ses salariés.
Les projets Carrefour 2020 et 2022 doivent s’organiser autour de quelques grands axes : réduire les coûts, repenser la stratégie numérique, miser sur le bio et les commerces de proximité, se renforcer en Chine, selon la communication du groupe..
Avec 12 300 magasins dans le monde et 374 000 salariés, Carrefour, qui était encore en 2001 le numéro 2 mondial du secteur derrière le groupe américain Wal-Mart, occupe désormais la 9ème place, dépassé par Amazon - 6ème - selon le baromètre annuel du cabinet Deloitte.
Mais c’est en France, qui représente près de la moitié du chiffre d’affaires total du groupe - 88,24 milliards d’euros - que Carrefour est le plus exposé. “Carrefour n’a pas suffisamment évolué avec ses clients, relève le PDG du groupe, Alexandre Bompard.
On est tous d’accord pour dire que Carrefour a raté le virage du numérique”.
Un site unique Carrefour.fr
Carrefour se fixe un objectif de cinq milliards d’euros de chiffre d’affaires dans le commerce en ligne alimentaire et une part de marché supérieure à 20% en France d’ici à 2022.
Pour ce faire, il prévoit d’investir 2,8 milliards d’euros sur cinq ans, “soit six fois plus que les investissements actuellement consentis” pour se renforcer dans le numérique.
Il va lancer cette année un site unique en France, Carrefour.fr, qui aura vocation à être développé dans d’autres pays. Alexandre Bompard confirme qu’aucune fermeture d’hyper n’est prévue dans les années à venir.
NoteOn a le droit de ne pas valider ni de croire cette assertion. Ce n'est que du verbe, destiné à rassurer marchés et actionnaires. Les salariés s'interrogent sur cette thèse fictionnelle, et attendent du concret, devant ce qui se présente à eux, un bain de sang social.
(BM)
À la place, le PDG mise sur un repositionnement et espère “faire de Carrefour le leader mondial de la transition alimentaire pour tous”.
NoteConcrètement qu’est ce qui se cache derrière ce qui n’est qu’un effet d‘annonce ? Tout ceci est flou, et n'engage à rien. Simple effet d'annonce destiné à la presse, à la bourse, à Bercy, à des filiales à l'étranger? En plus il ne s'agit pas de promesses, qui de toute façon n'engagent que ceux qui les énoncent, mais d'une reflexion, voire d'une possibilité de travail sur laquelle le PDG mise. Sortons de l’incantatoire, et restons dans le concret des décisions réclament ensemble salariés et OS. Pour l'instant les seules mesures décidées relèvent d'un plan social, d'un PDV, de fermetures de magasins, et de transferts en LG, sans compter les autres certitudes sur la réduction des M2, l'externalisation de la logistique....
(BM).
Selon ses dirigeants, Carrefour veut presque quadrupler son chiffre d’affaires dans le bio à cinq milliards d’euros en 2022.
L’objectif du groupe Carrefour est d’ouvrir 2 000 petits magasins bio dans les cinq prochaines années…après avoir supprimé des magasins Contacts, City et Market !
Note - Et pourquoi ne pas tout simplement reconvertir ces échoppes dans le format Bio ?
(BM).
1 milliard d’€ de bénéfice
“Même si certains magasins de l’ex-enseigne Dia perdent de l’argent, « Carrefour Proximité » fait des bénéfices avec un résultat opérationnel courant de 150 millions d’euros. Il n’y a donc aucune raison de sacrifier les salariés sur l'autel du profit à tout crin dans le seul but de faire encore plus de profits.
Note Les salariés et leurs élus, dont FO n'ont eu de cesse de dénoncer et de déplorer les erreurs de managements et de positionnements commerciaux, tarifaires et assortiments, notamment dans ce qui est aujourd'hui le format Proxi (les ex Ed devenus Dia). Si les salariés sont amers devant les mesures prises, c'est parce qu'ils sont le sentiment particulièrement justifié de servir de variable d'ajustement pour rectifier les retards pris ainsi que toutes les errances qu'ils dénonçaient sans aucun effet depuis de longues années
(BM)
Pour rappel le groupe Carrefour a réalisé 1 milliard d’euros de bénéfice l’année dernière. Et en 5 ans, il a touché 2 milliards d’exonérations de cotisations salariales et reversé 2 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires.”, selon les sources syndicales, et représentants du peuple.
«CARREFOUR A VERSÉ TOUTES LES AIDES PUBLIQUES REÇUES AUX ACTIONNAIRES»
(Mathilde Panot, dépurée FI du Val de Marne, à l'Assemblée, dans question au gouvernement)
Reste que le PDG de Carrefour campe sur sa position en sacrifiant cette année les enseignes Contact, Contact Marché, certains City, et Market, les sièges et les DR sont dans la ligne de mire, puis viendront les Hypers....
Il ne fait aucun doute que le plan 2020 / 2022 sera mortifère pour l'emploi, et les droits sociaux, avec les vagues de transferts d'un nombre conséquent de sites de tous formats vers la location gérance.
La Bataille continue !
2019,
La bataille contre la délocalisation des emplois vers des transferts d'Hypers en location gérance fait rage. Ce modèle de gestion, déjà utilisé par les potions amers conjuguées des bons docteurs Diafoirus et Folamour d'Ed, Dia, Erteco and co, a précipité les salariés dans la précarité, et n'a en rien sauvé les enseignes précitées des mauvais traitements managériaux ......
Blog publication
Article initial du 04 avril 2018, mis à jour et repost le 04 avril 2019, 11H37
La justice valide le plan social chez Carrefour Proximité
La cour administrative d'appel de Nantes a annoncé mardi avoir rejeté le recours de la CGT qui voulait faire annuler le feu vert donné en avril 2018 par la direction du travail d'Ile-de-France au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) des "magasins de proximité" Carrefour.
Le plan "Carrefour 2022", qui visait à "sauvegarder la compétitivité" du groupe, prévoyait la fermeture de 272 magasins gérés en direct et le passage en location-gérance de 79 autres
La cour administrative d'appel de Nantes a annoncé mardi avoir rejeté le recours de la CGT qui voulait faire annuler le feu vert donné en avril 2018 par la direction du travail d'Ile-de-France au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) des "magasins de proximité" Carrefour.
Le plan "Carrefour 2022", qui visait à "sauvegarder la compétitivité" du groupe, prévoyait la fermeture de 272 magasins gérés en direct et le passage en location-gérance de 79 autres.
L'accord collectif majoritaire, signé par Force ouvrière, la CFTC et la CFE-CGC, avait entériné la suppression de 2.256 emplois, dont une partie au siège à Mondeville (Calvados).
La fédération CGT Commerce Distribution Services et 36 anciens salariés du groupe maintenaient pour leur part que Carrefour Proximité France était "obligé" de rechercher des repreneurs pour ses magasins au regard de la "loi Florange" du 29 mars 2014.
En première instance, le tribunal administratif de Caen leur avait donné tort dans un premier jugement rendu en novembre dernier.
"Aucune argumentation"
"Les requérants n'apportent (...) aucune argumentation (...) nouvelle par rapport à leurs écritures de première instance, permettant de mieux établir que la société (...) aurait dissimulé (...) des informations aux organisations syndicales", confirme la cour administrative d'appel de Nantes dans deux arrêts, en date du 28 mars dernier.
"Ils ne justifient pas que l'employeur aurait fait obstruction au travail du cabinet Diagoris, désigné par le comité d'établissement Nord-Ouest (...), pour analyser le processus de recherche de repreneurs", ajoutent les juges nantais.
"Si Carrefour a informé les instances représentatives du personnel des avancées de ses recherches de repreneurs, elle n'était pas tenue à cette obligation", avait déjà estimé le rapporteur public, lors de l'audience le 15 mars.
Le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges, avait également écarté toute "déloyauté" de Carrefour dans les négociations avec ses syndicats. "La CGT a refusé de participer aux rencontres bilatérales avec la direction, la rupture d'égalité avec les autres organisations provient donc de son seul fait", avait-il déclaré dans ses conclusions.
Sourcing:REGIS DUVIGNAU, in Challenges.fr, (avec AFP)
La grde distri broie ses salariés, détruit des emplois par milliers, et se gave d'aides de l'état prises sur nos impôts
Grde Distri / CICE / Carrefour
Carrefour peut-il supprimer plus de 1 200 postes en plus du dégraissage de ses effectifs instaurés depuis plus 'une année dans le cadre du plan Bompard "horizon 2022" et conserver l'argent du CICE ?
Comme FO depuis l'instauration de ce système n'a eu de cesse de l'expliquer, il n'existe aucune contrepartie au versement du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) aux entreprises.
Et encore moins dans le cas de la grande distribution, qui s'en est largement gavée, sans qu'aucune contrepartie que ce soit sous forme d'emplois ou de salaires n'ait bénéficié aux salariés, lesquels, subissent de plein fouet les restructurations, les fermetures de sites, et autres décisions impactant l'emploi, les salaires, les qualifications, la formation.......
Ce mercredi 27 mars une question a été émise par les syndicats, lors du débat au CCE avec la direction de Carrefour, sur un plan de suppression de plus de 1 200 emplois, (venant après une vague de départs sans precédent, et sous la mesure toujours en cours des suppressions de postes dans les sièges, et les DR) sous la forme d’une rupture conventionnelle collective.
C’est-à-dire, si les organisations de salariés approuvent l’accord, sans départs contraints.
La question posée est de savoir ces départs obligeront le groupe à rembourser les sommes perçues au titre du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), qui se sont élevées, pour la seule année 2016, à quelque 130 millions d’euros.
La réponse est non.
Voyons
Comme CheckNews l’a expliqué dans un précédent article que nous citons ici, aucunes réelles contreparties n’ont été exigées en échange du «pacte de responsabilité», qui incluait, notamment, le CICE et des baisses de cotisations patronales en faveur des entreprises.
Les rares dispositifs de contrôle mis en place à l’époque, comme les observatoires régionaux, par exemple, ont été abandonnés en cours de route.
Au niveau des branches professionnelles, le gouvernement avait poussé syndicats et patronat à signer des accords «d’engagements». Mais comme évoqué également par CheckNews, seules 21 des 50 plus importantes branches avaient signé un accord de ce type fin 2016.
Par ailleurs, ces accords de branches ne revêtaient pas de caractère contraignant : le non-respect des objectifs (de formation, d’emploi…) n’était pas sanctionné par le remboursement du CICE ou des allègements de cotisations.
Un mécanisme qu’il aurait été d’autant plus difficile à mettre en place qu’il s’agissait d’objectifs globaux assignés à l’ensemble de la branche, et non pas à telle ou telle entreprise en particulier.
Quoi qu’il en soit, le ministère du Travail a cessé, après 2016, de mettre jour la liste de ces accords. Il n’a pas non plus réalisé de bilan sur le respect ou non de ces engagements.
Concernant la grande distribution (branche «commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire»), la situation est encore plus fragile juridiquement. Certes, la commission nationale de la négociation collective (CNNC) fait bien mention, dans son bilan 2016, d’un texte qu’elle considère comme un accord de contreparties au pacte de responsabilité.
Sauf que rien dans ce texte «relatif à l’insertion et à la promotion professionnelles», daté du 21 janvier 2016 et signé par quatre syndicats, ne fait référence au pacte de responsabilité.
Et pour cause : selon la fédération patronale du commerce et de la distribution (FCD), contactée par CheckNews, si cet accord «s’inscrit bien dans la logique du pacte de responsabilité, [….] la référence explicite à ce pacte posait un obstacle à la signature vis-à-vis de nos partenaires sociaux, en particulier FO, qui est le syndicat majoritaire de la branche».
Décision a donc été prise de ne pas y faire référence. Autrement dit, même si ce texte avait été contraignant, rien ne le rattachait au CICE…
Une information confirmée par FO :
«Nous avons toujours été opposés sur le principe au pacte de responsabilité et donc au fait de signer tout accord portant sur d’éventuelles contreparties au CICE dans le cadre de ce pacte», explique Carole Desiano, de la fédération FO de l’Agriculture et de l’alimentation (FTGA).
Et qui considère donc que c’est à tort que ce texte a été considéré par le ministère du Travail comme un accord de contreparties au pacte.
A noter, enfin, que les engagements du texte, intitulé «100 000 chances pour demain», concernaient quasi exclusivement l’insertion des jeunes, avec par exemple 46 000 contrats de professionnalisation ou encore 12 000 contrats d’apprentissage sur la période 2016-2018. Mais aucune référence sur le maintien ou les créations nettes d’emplois dans le secteur.
Pour résumer, il est donc difficile d’opposer à Carrefour la violation d’un accord de branche qui ne mentionne pas le CICE et dont les engagements, par ailleurs, ne concernent que l’insertion professionnelle et non pas un niveau global d’emplois.
Le tout vis-à-vis d’un accord non contraignant, et dont le bilan, enfin, n’a pas encore été réalisé, selon le patronat de la grande distribution.
Même si, selon la FCD, «les objectifs ont selon toute vraisemblance été atteints».
Article, Grève de grande ampleur chez les salariés Carrefour
Blog publication
Article initial du 1er avril 2018, repost le 1 er avril 2019, 16H23
Visionner la vidéo ci-dessous, et découvrez toutes les photos des régions !
Bonne lecture !
Dans le Sud ça bouge aussi !
C. Market Epinay s/orge avec la proxi
Grde Distri / Carrefour / Conflit social
Très forte mobilisation des salariés
Succès historique de la grève nationale du samedi 31 mars dans les enseignes et services du groupe Carrefour
La colère gronde au sein du géant de la grande distribution Carrefour, où les salariés ont mené une grève historique, samedi.
Mouvement national parfaitement réussi, selon les OS qui avaient coordonné l'ensemble des manifestations, filtrages et fermetures de sites ce samedi, veille de Pâques
Hypermarchés filtrés ou bloqués par des alignements de chariots : faire ses courses de Pâques dans certains magasins Carrefour samedi tenait de la gageure au vu de la forte mobilisation des salariés, décidés à défendre leurs emplois et leur pouvoir d'achat.
Plus de 300 magasins fermés, un taux de gréviste conséquent, à plus de 50%.
La Logistique a vu 22 sites grévistes sur 24.
Exemple, Lyon Carrefour Part Dieu, un des vaisseaux du groupe, était fermé sous la pression des grévistes.
Le mécontentement touche aussi les cadres.
Dans un communiqué, le Syndicat national de l'encadrement du groupe Carrefour (SNEC) les appelle ainsi de manière « symbolique » à une « déconnexion totale de [leur] tâche de travail. Une réussite selon le syndicat.
Dimanche certains sites habituellement ouverts le dimanche étaient fermés, ou très ralentis.
C'est une mobilisation «historique», s'est félicité Michel Enguelz (Délégué de groupeFO).
Plan Bompard « Carrefour 2022 » :
LA VERITE CACHEE ! La face cachée du plan, entre mensonges et non dits de la direction
Depuis le 23 janvier, date de l’annonce du plan Bompard pour l’avenir du groupe, l’inquiétude monte chez les salariés.
Ceux, entre autres, des magasins “contact” de la Proxi, qui vont être durement impactés.
En effet, 273 seraient sur le point de fermer.
L'avenir des salariés est dans le flou, tandis que le reste du parc serait transféré en location gérance.....avec toutes les conséquences induites sur l'emploi et les droits sociaux..
Ce sont les anciens magasins Dia, devenus des magasins “contact”, qui sont concernés.
Ceci sans compter certains sites qui ont déjà baisser le rideau depuis la reprise de Dia par Carrefour en 2014....
Répartis sur tout le territoire :
Par exemple, en Ardèche: Tournon, Privas et Aubenas vont fermer. »
Il y aurait neuf magasins impactés en Ardèche et en Drôme selon le délégué syndical FO de Carrefour Market en Nord-Ardèche, Serge Querol, avec une fermeture prévue en juin pour l’enseigne de Tournon.
Dans la région NPDC, ce sont plus de 65 magasins qui seraient impactés, dans une zone déjà sinistrée au niveau de l’emploi, nous indique Matthieu Saeyvoet délégué FO de la région.
Tous disent :
« Comment nos dirigeants peuvent-ils essayer de nous faire croire que le plan « Carrefour 2022 » annoncé par M. Bompard est un soulagement pour l’avenir des salariés?
2 400 emplois dans les sièges, 2 200 emplois à la Proximité et près de 10 000 emplois dans les hypermarchés.
Au total près de 15 000 emplois menacés a plus ou moins court terme.
Une participation divisée par 10 (57 euros en moyenne) cette année alors que les actionnaires continuent de se partager plus de la moitié des bénéfices (plus de 500 millions en 2017).
Alors il est urgent pour ceux qui essayent de faire passer ce message qu’ils revoient très vite la définition du mot « soulagement » et que nos actionnaires apprennent celle du « partage » et du dialogue social.
Qu’ils demandent aux 2100 salariés de la Proximité et leurs familles si c’est un soulagement de se retrouver sans emploi ?
• Qu’ils demandent aux salariés des magasins passant en location-gérance si c’est un soulagement de perdre près de 2 mois et demi de salaire ?
• Qu’ils demandent aux salariés administratifs et des stations services si c’est un soulagement de voir leurs emplois menacés? •
Qu’ils demandent aux salariés du non-alimentaire si c’est un soulagement de savoir leurs emplois menacés avec la réduction annoncée de plus de 100 000 M2 des surfaces ?
Enfin qu’ils demandent aux assistantes et assistants de caisses si de voir planer sur eux le spectre de l’automatisation à outrance est un soulagement ?
« Déconnexion » des cadres.
Vendredi, le syndicat sectoriel SNECE CFE/CGC avait lancé un mot d'ordre notamment dans les sièges, les directions régionales, Logistique et Hypers, pour demander aux cadres de marquer leur désaccord avec le plan Bompard, et leur solidarité avec leurs collègues de respecter un temps significatif de déconnection à partir de 11H00.
Ce mouvement a été bien suivi, nous assure le porte parole du syndicat.
La mobilisation a été très forte ce samedi, partout en France, dimanche certains magasins étaient toujours dans la continuité du mouvement.
Ont été impactés, la Logistique, les Hypers et les Supers, la Proxi n’ayant pas été en reste, avec près de 100 fermetures sur tout le territoire, ses délégués, élus et salariés présents dans les rassemblements sur les sites en région.
La colère s'est faite entendre, cela s'est vu.
Un très grand grand bravo à toutes les équipes présentes sur le terrain ce samedi, belle mobilisation, sans heurt, dans le calme et la bonne humeur 👍
Autant dire que ce week-end pascal aura valeur de test pour Alexandre Bompard, dont les oreilles ont du lui siffler.
De quoi gâcher les chocolats ! Attention au retour des cloches, ça va résonner !
Blog publication
Article initial du 1er avril 2018, repost le 1 er avril 2019, 16H23
Voici ce qui va se passer le 1er juillet. Certains sites sont déjà fermés, n'ont pas attendu la date fatidique.
Salariés, producteurs, consommateurs, éleveurs et clients le couperet est le même. La Grde distri qu'elle broie ses salariés ou leur coupe la tête tranche dans le vif, et ne ménage personne.
La Grde distri en bourreau est aux manettes pour servir ses actionnaires..... Salaires, emploi, guerre des prix, horaires, tarifs payés aux éleveurs & producteurs !
Article initial du 31 mars 2018, repost le 31 mars 2019, 17H09
Le 31 mars, les salariés de Carrefour sont en grève pour dire non au plan Bompard
Précédés vendredi 30 mars par ceux qui travaillent dans les entrepôts, les salariés de Carrefour, épaulés par la FGTA-FO et les organisations syndicales manifestent aujourd’hui dans toute la France.
Ils font face à un plan de licenciement sans précédent qui laissera sur le carreau au moins 5 000 personnes, sans un premier temps. Ils disent non à un plan de réduction des coûts de 2 milliards d’euros par an qui touche tous les secteurs du géant de la grande distribution.
Le 31 mars risque bien d’être inscrit dans les annales de l’histoire de Carrefour.
La FGTA-FO, qui suit les préparatifs dans les magasins comme le lait sur le feu, s’attend à une très forte mobilisation. La journée a été précédée par des rassemblements tout le long du mois, depuis celui du 1er mars devant le siège de Massy du géant mondial de la grande distribution.
En formation à Amboise, plus de 80 délégués FGTA-FO des hypermarchés se sont rendus le 27 mars dans le magasin de Saint-Pierre-des-Corps.
Leur mission : soutenir deux délégués de ce magasin menacés par la sécurité du magasin, alors qu’ils distribuaient quelques jours plus tôt des tracts appelant à la grève.
Un plan explosif
Le 20 mars, ce sont les salariés de l’hypermarché de Givors qui ont manifesté leur mécontentement. Le même jour, ceux de l’hypermarché de Toulon se sont rassemblés pour signifier leur désaccord. L’objet de leur ressentiment : le plan d’Alexandre Bompard, P-DG du groupe, qui prévoit un certain nombre de mesures explosives.
Parmi elles, la suppression de 5 000 emplois dans les sièges et dans les magasins de proximité ;
la vente ou la fermeture de 273 magasins ;
la réduction des coûts logistiques et la réduction des coûts de structure ; la réduction de la surface des hypermarchés d’au moins 100 000 m2.
Cinq d’entre eux passeront en location gérance. Le groupe prévoit par ailleurs la vente dans les trois prochaines années d’une partie de son parc immobilier d’une valeur de 500 millions d’euros. Au total, une réduction des coûts de 2 milliards d’euros en année pleine est programmée dès 2020.
Boycott du CCE
Jeudi 26 mars, FO et les trois autres organisations syndicales représentatives du personnel de Carrefour Hyper SAS ont boycotté la réunion du comité central d’entreprise dont l’ordre du jour prévoyait l’examen du plan Bompard.
Les syndicats ont demandé son report en mai 2018.
Les raisons invoquées :
l’inexistence d’un volet social concernant tous les travailleurs en situation de handicap ;
les expertises non finalisées ;
la non application du volet mobilité externe anticipée des salariés au projet de simplification des stations-services.
La direction a par ailleurs soufflé sur les braises du mécontentement lorsqu’elle a annoncé en mars une baisse du montant de la participation perçue en 2018.
Elle a d’abord informé les salariés que le montant de la participation s’élèverait en moyenne à 57,62 € puis s’est ravisée et a proposé 350 €. Une somme encore bien éloignée des 610 € versés en 2017. La proposition a été rejetée par l’ensemble des organisations syndicales.
La direction écrit aux salariés
Une semaine avant la grève du 31 mars, les salariés ont reçu un mail annonçant le versement de ce supplément de 350 €. Une décision unilatérale de la direction qui n’a pas prévenu les organisations syndicales. Ils essaient de nous squeezer, déplore Dominique Moualek, délégué national FGTA-FO des hypermarchés.
Mais la journée d’action et de grève du 31 mars risque bien d’être le plus gros mouvement qu’ait connu Carrefour, poursuit le délégué FO.
Le 27 mars 2018 s’est tenue l’ultime réunion, programmée par la direction de l’enseigne, consacrée au projet de plan de départs volontaires (PDV) qui touche 2 400 salariés des sièges.
Les délégués FO n’ont guère apprécié la méthode utilisée par Jérôme Nanty, le DRH du groupe. Ils estiment qu’un mois c’est court pour négocier un PDV, d’autant que ce dernier laisse de côté de nombreux points encore en suspens.
Le syndicat FO Carrefour annonce d’ores et déjà indiqué qu’il lui était impossible de valider le plan de départ en l’état.
Le dialogue social porté disparu
La grève a débuté ce vendredi 30 mars dans les entrepôts pour se poursuivre samedi 31 mars dans les hypermarchés.
Les magasins de proximité, Carrefour Contact et Carrefour Market devraient, eux aussi, soit fonctionner au ralenti, soit être fermés.
Les délégués FO ont demandé aux salariés de ces magasins de rallier les hypers marchés les plus proches de chez eux.
Pour la FGTA-FO, le 31 mars sera un tournant pour l’avenir du modèle social de l’entreprise.
Il faut absolument trouver des solutions pour les 5 000 salariés qui se retrouveront à la rue, s’emporte Dominique Moualek.
Avant l’arrivée d’Alexandre Bompard, il y a toujours eu du dialogue social chez Carrefour, se souvient-il. Même si une adaptation est nécessaire pour l’avenir de Carrefour, elle ne se fera pas sans nous.
Sourcing:NADIA DJABALI, in FO Hebdo
Carrefour, 2018, 2019....
Un an après le mouvement social historique devant le siège de Massy, même combat des salariés pour l'emploi, les qualifications, la formation, la franchise, les abandons et fermetures de sites, les affres sociales du plan Bompard, les salaires....
La situation est anxiogène autour des formulations faites devant les élu-es....
La Bataille continue !
Carrefour 2018, 2019........même combat des salariés pour l'emploi, les qualifications, la formation, les salaires.... La Bataille continue !
Blog publication
Article initial du 31 mars 2018, repost le 31 mars 2019, 17H09
Article initiale du 29 mars 2018, re-publié le 30 mars 2019, 18H28,
mis à jour le 31 mars 2019, 14H13
Vive le 31 mars 2018
Grde Distri / Carrefour / Plan Bompard
ITW de Cyril Boulay, DSC FO CPF
Cyril, merci de nous dresser un tableau le plus complet possible de la situation, et de l'état des négociations actuelles, concernant notamment les licenciements annoncés dans la proxi, et les modalités négociés du plan de départ.
Ou en êtes vous dans les négociations, et la préparation de la journée du 31 mars prochain?
Qu'en est-il de cet appel à la vigilance ?
Cyril Boulay:
Les salariés de la proxi sont très remontés contre les effets du plan Bompard, qu'ils considèrent comme une attaque frontale à leur endroit;
Ils ont le sentiment d'une profonde injustice caractérisée.
Depuis des années ils servent de variable économique et financière, après avoir été en 2011, puis 2014, la vache à lait des actionnaires;
Aujourd'hui le plan Bompard s'attaque directement à leurs emplois, à leurs vies.
Il faut savoir que le 1er juillet, les salariés, sans aucun ménagement vont être expulsés de leurs lieux de travail, comme des parias, en quelques heures leur vie au travail, les rapports sociaux avec leurs collègues vont basculer vers le vide et le néant de leur emploi, pour certains après de très longues années d'exécution loyale et de bonne foi de leurs contrats de travail.
Comme suite au dernier CCE, avec le constat d'absence du directeur exécutif, mais était-ce réellement une surprise (?!), la direction demeurant sans réponse quant nos légitimes interrogations sur les mesures envisagées, notre syndicat lance un appel à la vigilance d'une part devant les mensonges de la direction, et d'une autre part devant les zones d'ombre du plan Bompard 2022, dont on pense que très peu de salariés de l'actuelle proxi ne verront le terme.
On s'achemine vers un démantèlement de nos structures qui s'achèvera dans un bain de sang social, avec des pertes massives de nos emplois.
Toutes les CSP étant concernées.
Voilà la réalité !
Il est certain que l’effervescence monte chez les salariés de Carrefour, à une poignée de jours de la grève prévue le 31 mars pour s’opposer aux "attaques" de la direction, alors que les représentants du personnel sont toujours en attente de réponses, et que les négociations patinent.
Ce que nous avons déjà obtenu, ne l'a été que grâce au rapport de force engagé avec la direction, tout n'est pas encore finalisé, les revendications continuent.
Le plan Bompard, CQFS
Pour rappel, suppression de milliers d’emplois (2 300 dans les magasins de proximité avec un plan social, 2 400 dans les sièges via un plan de départs volontaires), passage en location gérance d’hypermarchés et de supers, participation en baisse, ventes ou fermetures de sites dans la proxi, et transferts vers la location gérance …
Les motifs de colère sont nombreux.
La participation en est un, conséquent, mais pas le seul, loin s'en faut.
Le feu couvait dans toutes les BU du groupe, ce que la direction n'a pas voulu regarder, préférant stigmatiser ici de mauvais rendements, des résultats pas à la hauteur des budgets, ailleurs les syndicats coupables.
Mais de quoi ?
Les organisations et méthodes de travail totalement inadaptées que nous n'avons eu de cesse de condamner.
De dire la vérité sur les politiques tarifaires, d'assortiments, et de défendre les salariés, les conditions de travail, des objectifs irréalistes pour l'encadrement, et de dénoncer les effets des situations et postures managériales sur l'avenir de l'entreprise et du commerce.
Alors que la politique générale commerciale sans anticipation de l'entreprise nous conduisait dans le mur.
Aujourd'hui nous en payons tous les maux, au prix fort.
La participation sera directement versée aux salariés cette année car elle est inférieure à 80€ (c'est la règle).
La division par 10 de la participation a été le déclencheur d’un mouvement qui couvait dans les magasins avec la grogne grandissante depuis plusieurs semaines face au projet élaboré par les actionnaires et mis en œuvre par Mr Bompard et ce, en faisant abstraction de dialogue et de concertation avec les OSR de l’entreprise.
A ce jour les négociations sur la participation sont bloquées et les inquiétudes sur les autres dossiers restent présentes.
PDV, PSE, restructurations PAM et stations services, réduction de surface et avenir des salariés du non alimentaire, devenir des assistant(es) de caisses, disparition de nos droits avec le passage en location gérance ou franchise autant de sujets qui mettent en danger des milliers d’emplois.
Sans oublier nos négociations salariales qui dans la proxi auront donné lieu à une très mauvaise mascarade la part de la direction. A ce sujet, lire l'article sur notre Blog, suivre le lien:
Sans oublier tout ce que l’on nous cache encore...
Depuis plusieurs semaines nos dirigeants mentent effrontément aux salariés de l’entreprise.
D'une part quand ils veulent faire porter aux salariés le poids et la responsabilité du passage en location gérance ou la perte de clients et de parts de marché s'ils font grève le 31 Mars.
La location gérance est envisagée comme un mode de gestion complémentaire et grève ou pas ils ne demanderont pas notre avis le jour où ils décideront que ce sera le tour de tel ou tel magasin.
Dans la proxi, nous on sait trop bien comment cela s'est passé, d'abord chez Ed, puis Dia, et ça a continué dans la proxi.
Faut savoir que les magasins Carrefour City, se gavent sur les prix de vente des produits, en plus de licencier et de baisser les droits de leurs salariés.
La LG funeste pour l'emploi, est un véritable mouroir social pour tous les salariés qui la subissent.
Désinformation. Ils mentent aussi, et abusent de leur droit et des prérogatives qui sont les leurs en indiquant de ça ne sert à rien de faire grève car les négos sont déjà faites, ce qui est faux, les négos sont toujours en cours.
Le PSE ne sera signé que fin Avril.... si toutefois il est signé. ..Rien n'est encore finalisé (voir le doc en PDF en bas de page, sur les avancées en cours)
Et pour la participation. ... la direction a décidé unilatéralement sans négociation de donner 350€... ce qui est loin des 600€ au global.
N'oublions pas nos camarades de la Logistique qui verra des changements radicaux, notamment d'une délocalisation vers des prestataires extérieurs, ce qui entraînera une nouvelle CCN, avec la perte des acquis du groupe arrachés de haute lutte depuis des années.
Ne nous laissons pas intimider, ce n’est pas ce qui va se passer le 31 qui définira les magasins choisis pour le passage en location gérance. Et pour les clients et les parts de marché parlons en...
Cela fait des années que nous alertons et dénonçons dans toutes les instances une stratégie commerciale inadaptée dont les seules mesures ont été la réduction des coûts de fonctionnement et par conséquent la diminution des effectifs, assortis de quelques baisses de prix, bien vite rattrapés sur d'autres produits.
Les salariés de l’entreprise ont déjà payé le prix fort de ces stratégies à court terme dont le seul but est de satisfaire et enrichir les actionnaires.
Le mal est fait et ce n'est pas la mobilisation du 31 mars qui risquera d'aggraver la situation ... Tout au contraire !!
Seule une mobilisation massive et forte sur l’ensemble du territoire nous permettra de défendre nos DROITS et L’INTÉRÊT de tous les salariés menacés par ces projets mortifères.
Les décisions ne doivent pas être prises sans concertation et sans négociations sinon elles seront mauvaises pour les salariés.
Le 31 Mars c'est notre AVENIR que nous défendrons.
Par son refus de nous entendre la direction s'est lancée dans le rapport de force en usant de tous les moyens (licites ou non) pour limiter l’impact de la mobilisation du 31 Mars.
Mes camarades, ne tombons pas dans le panneau que nous tend la direction des magasins, il est vulgaire, méprisant et trop grossier.
Cette réaction démontre que l'action décidée dans l’unité syndicale fait peur à nos dirigeants, qui n'ont cure des effets sociaux du plan engagé, et que seule sa réussite permettra aux OSR d'exister et de peser dans les négociations à venir.
Alors oui le 31 Mars marquera une date importante pour l'avenir.
Tous concernés, tous mobilisés, tous présents sur le front des revendications. On lâche rien.
Vigilance, tel est le mot d'ordre
Le plan Bompard, ce sont des emplois et des vies brisées.
Article initiale du 29 mars 2018, re-publié le 30 mars 2019, 18H28
Mis à jour le 31 mars 2019, 14H13
Des mouvements n'ont pas cessé depuis le 1er mars. La Bataille continue, sans relâche
Carrefour
2018, 2019.....Les années se suivent ...........Et se ressemblent, l'emploi, les salaires, les conditions de travail, le statut des salariés, la franchise......
La Bataille continue !
Carrefour Hypermarché
1229 postes, 400.000 m2 de surface de vente et 15% des assortiments supprimés
Voilà l’ordonnance du Dr Bompard
FO en première ligne pour défendre l’emplois et les droits des salariés
Faciliter la fin de carrière anticipée, le congé de mobilité, la formation
@enguelz
Tweet du 28 mars 2019 de M.Enguelz, délégué de groupe FO Carrefour
Les salariés redoutent un nouveau bain de sang social
Plan d'économies, réduction des surfaces d'hypers… le PDG revoit à la hausse la plupart de ses ambitions.
Briser les tabous.
Gavé de CICE, et d'exonérations de cotisations (notamment selon les dispositions de la loi Fillon) Carrefour continue sa politique de destruction d'emplois dans tous ses formats, métiers supports et services.
Partout où sa carrière l'a mené, Alexandre Bompard a levé les barrières, sans se préoccuper de leur poids, même symbolique.
Depuis son arrivée chez Carrefour en juillet 2017, le PDG n'a pas failli à sa réputation.
À l'occasion de la présentation de ses résultats annuels 2018, la première année complète de son règne, Alexandre Bompard l'a souligné: «L'entreprise a été capable de remettre en cause beaucoup de ses totems et de se mettre en mouvement très rapidement.»
Premier tabou, celui de la localisation, puisque pour la première fois, cette conférence se tenait à Massy, nouveau siège unique du groupe, où les équipes France et monde sont réunies depuis le début de l'année.
En 2018, Carrefour a lancé un plan de transition massif pour assainir les comptes, s'attaquant aussi bien aux effectifs qu'au modèle de l'hypermarché.
Le géant français, 85 milliards d'euros de chiffre d'affaires (+ 1,4 % sur un an), doit prouver que le plan déjà mis en avant porte ses fruits, malgré la casse sociale déjà engagée, portant désespoir et précarité aux salariés.
Après la quasi éradication des salariés de la proxi depuis juillet dernier, ce sont aujourd'hui les sièges et les DR qui vont essuyer les affres sociales des départs, en attendant le remue ménage dans la supply chain qui s'organise en amont, maintenant c'est au tour des hypers, qui ont déjà subis moult maux et pertes d'emplois de voir fondre sur eux d'autres turpitudes, fontes des mètres carrés, plus de 1 500 emplois sont directement menacés, et Carrefour veut y aller au sabre et pour pas cher, en agitant les dispositions de la RCC, issue des ordonnances Macron.
Lors du CCE des 27 et 28 / 03 la direction a détaillé les suppressions de postes prévues dans la bijouterie, le rayon multimédia, l’arrière-caisse, le service de la paie, l’encadrement, des fonctions administratives et les caisses des stations-service, ainsi qu'un plan de transfert d'un certain nombre d'Hypers au concept commercial de la location gérance.
FO Carrefour est déjà monté au créneau pour contester la mise en location gérance de plusieurs Hypers, et appelle à une mobilisation pour le 04 avril 2019 prochain.
Carrefour négocierait la suppression de 1500 postes dans ses hypers
Le groupe, attelé à la relance de ses plus grands magasins en France, veut proposer un accord de rupture conventionnelle collective.
Le plan de transformation des hypers français de Carrefour rentre dans le dur.
La direction du groupe doit ouvrir, à l'occasion d'un comité central d'entreprise qui se tient actuellement les 27 et 28 mars, des négociations en vue de signer un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) avec les représentants du personnel.
Contrairement à un plan social, la mesure permet de se séparer de salariés sans justifier d'un motif économique. Mais aucun des départs ne peut être contraint.
Alexandre Bompard accélère la mutation de Carrefour.
Selon les syndicats de Carrefour, l'accord pourrait concerner jusqu'à 1500 postes sur 60.000 salariés des hypers français du groupe.
Il s'agirait de la plus importante RCC depuis l'entrée en vigueur de la mesure début 2018.
Selon Michel Enguelz, délégué syndical FO, "le chiffre de 1 500 suppressions de postes est «potentiellement réaliste», mais devrait très certainement être réévalué, notamment sous la coupe des transferts de magasins vers le système de la location gérance, très mortifère pour l'emploi."
L'enseigne confirme l'ouverture de négociations mais n'a souhaité donner aucune indication chiffrée. «Le chiffre de 1 200 à 1 500 suppressions avancé, est entendu ici et là...
Après les 2 500 postes supprimés dans le cadre d’un plan de départ volontaire l’année dernière, Carrefour entend réduire encore la voilure. Près de 1 500 postes – sur les 60 000 que la marque compte pour ses hypermarchés – sont visés.
La direction veut passer par une rupture conventionnelle collective, une RCC, ce nouveau dispositif instauré par les ordonnances Macron, et basé sur le volontariat.
La RCC est plus simple en termes de procédures mais aussi d’indemnités octroyées aux partants. Il faut en revanche que la direction obtienne un accord majoritaire des syndicats.
D’où les discussions animées qui se tiennent actuellement;
Le groupe envisage ainsi de supprimer jusqu’à 1 500 postes dans les hypermarchés français, selon Le Figaro, que nous citons ici.
Un plan de transformation du groupe
Le PDG Alexandre Bompard a présenté un plan de transformation du groupe en janvier 2018.
Carrefour a depuis réduit ses effectifs de 4 400 postes dans plusieurs pays suite à des démissions et la fermeture des magasins Dia.
Le PDG souhaite réduire la surface des magasins et modifier l’offre de manière à rétablir la rentabilité.
« La disparition des espaces bijouterie, le passage en libre-service de certains rayons d’électronique, ou l’automatisation des stations-service, sont autant de postes qui pourraient être concernés par la RCC ».
Pour lancer la rupture conventionnelle collective, la direction doit signer un accord majoritaire avec les représentants du personnel. Il s'agira surtout de convaincre FO, qui a recueilli + de 47% des voix aux dernières élections professionnelles.
Sourcings:L'Union, Le Figaro
Blog publication, 28 mars 2019, 16H54
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