LA CSI DEMANDE À L’OIT UNE CONVENTION INTERNATIONALE CONTRE LA VIOLENCE SEXISTE AU TRAVAIL
La première, la CSI, représente plus de 300 organisations syndicales, dans le monde entier.
La seconde, l’OIT, représente à la fois les gouvernements, les représentants d’employeurs et les organisations syndicales.
Elle est le fer de lance d’une série d’avancées fondamentales en droit du travail à l’échelle mondiale.
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination, de la violence faite aux femmes, la CSI a lancé son appel pour une nouvelle convention internationale contre la violence sexiste au travail.
Comme le rappelle Sharan Burrow, la secrétaire générale de la CSI, « très rares sont les pays dont la législation du travail inclut des dispositions qui permettent de prévenir, traiter et remédier aux cas de violence sexiste sur les lieux de travail ». A l’heure actuelle, le groupe des travailleurs à l’OIT a d’ores et déjà apporté son soutien à une telle initiative, mais se heurte au refus des autres mandants.
Pourtant, et c’est tout l’enjeu de la demande de la CSI, la violence au travail prend une dimension spécifique lorsqu’elle est traitée sous l’angle du genre, parce qu’elle inclut des comportements sexistes. Alors, s’ajoute souvent à la honte le poids de la culture, pour exclure la victime du circuit judiciaire – la plainte de la salariée est « mal vue » voire socialement et juridiquement sanctionnée.
Les conventions internationales de l’OIT sont des outils solides pour l’amélioration effective des droits nationaux du travail.
En ce sens, l’appel de la CSI doit être suivi.
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