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  • : La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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Que signifie communiquer ? demanda le petit prince.

"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, 
répondit le renard."    
Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry

​​​​​​FOCPFEXDIA,  la chaine TV FO CPF : lien: https://www.youtube.com/channel/UCfWq-DLz258o2BG9m7Z6HDg

 

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Un lanceur d'alerte est toute personne, groupe ou institution qui, voyant venir un danger, un risque ou un scandale, adresse un signal d'alarme et, ce faisant, enclenche un processus de régulation, de controverse ou de mobilisation collective

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Dans ce blog nous sommes amenés fréquemment à diffuser des images, des vidéos, des photos, voire des articles de presse, d'insérer des liens vers des documents,   ceci afin d'étoffer et d'éclairer nos posts, en leur donnant plus de contenus, pour une meilleure compréhension.

Nos sources sont toujours citées.

Nous le faisons en respectant le plus possible le droit à l'image et le droit de propriété intellectuel suivant les lois en vigueur.

Néanmoins rien n'empêche les personnes ne désirant pas voir leur image diffusée de nous le signaler lors de la prise de vue.

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16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 10:41
Image d'illustration: atelier de confection textile à Dhaka, ce 19 avril (APTN):

Image d'illustration: atelier de confection textile à Dhaka, ce 19 avril (APTN):

 

Emploi / Industrie textile / Bangladesh / Travail des enfants / Rana Plaza / Sécurité - santé au travail / 

 

Industrie textile / Bangladesh

 

Au Bangladesh, la santé des travailleurs du textile se dégrade de plus en plus

 

  • Les travailleurs au Bangladesh prestent encore souvent 12 heures par jour, 6 jours par semaine pour un salaire de misère

 

Nos confrères de la VRT ont voulu se rendre au Bangladesh pour voir où en était la situation dans l'atelier de confection Rana Plaza, cinq ans après son effondrement. Finalement, l'équipe n'est pas partie...

 

Au départ, les autorités du Bangladesh ont refusé la demande de visa du journaliste Tim Verheyden.

 

 

"Mais après de nombreuses plaintes et de protestations, j'ai quand même reçu un visa mais aussi... une lettre avec des instructions claires : je ne peux rien faire qui puisse endommager l'économie du Bangladesh. Nous devons également faire une copie de tous les enregistrements et les donner si nous voulons quitter le pays."

 

Le journaliste de la VRT craignait alors pour la sécurité des personnes qu'il aurait pu interroger sur place. Ne voulant pas courir de risque, il a donc décidé de ne pas se rendre en reportage.

 

La sécurité des bâtiments


Jef Van Hecken, de l'ONG Solidarité Mondiale, s'est quant à lui rendu sur place et il compare la situation : "Il y a 5 ans, le plus gros problème était la sécurité des bâtiments.

 

Sur ce point, de sérieux progrès ont été enregistrés, notamment grâce à l'accord que les grandes marques ont conclu afin d'investir." Cet "Accord de Bangladesh" a été signé par plus de 200 marques. Il vise à améliorer les conditions de sécurité dans les bâtiments au Bangladesh.

 

Lors de sa visite dans le pays en 2013, le membre de l'ONG a cependant constaté d'autres problèmes : les salaires étaient trop bas, les gens ne pouvaient pas s'organiser pour discuter des conditions de travail en toute sécurité, il n'existait aucune protection sociale concernant les accidents de travail, les maladies ou les allocations de chômage. "Sur ces trois derniers points, la situation ne s'est certainement pas améliorée. Au contraire même", assure-t-il.

 

 

 

 

La pression de travail a par exemple augmenté. Du coup, de plus en plus de personnes sont confrontées à des problèmes physiques et mentaux. Les travailleurs prestent encore souvent 12 heures par jour, 6 jours par semaine pour un salaire de misère. "Ce n'est pas un hasard que l'on trouve de nombreuses pharmacies dans les environs des usines. Bon nombre de travailleurs prennent des antidouleurs pour pouvoir terminer la journée", témoigne Jef Van Hecken.

 

L'arrivée de Primark


L'arrivée de Primark ces dernières années influence sérieusement les autres marques, estime Jef Van Hecken. "On remarque que H&M et Zara se concentrent aussi sur des vêtements très bon marché en raison de la présence de Primark.

 

Cette situation fait pression pour réduire les prix. L'espace pour investir dans les bâtiments et dans les normes de sécurité se réduit donc de plus en plus. Qui en est le dupe? À nouveau les travailleurs."

 

Interrogées par la VRT sur l'origine de leurs vêtements et des conditions de travail de leurs travailleurs, les entreprises Primark, Uniqlo et Carrefour ont refusé de répondre.

 

Usine Uniqlo Bangladesh

 

Sourcing: 

 

 

 

 

smiley   Blog publication, 16 mai 2020, sad 13H59

 

 

 

Industrie textiles, au Bangladesh, la santé des travailleurs du textile se dégrade de plus en plus

 

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 16:28
(revue de presse)  - Vers un nouveau choc pétrolier ?

Confinement / Coronavirus / Pétrole

 

Vers un nouveau choc pétrolier ?
 

 

REVUE DE PRESSE

 

  • Si la part des taxes nationales en relativise la baisse, le prix de l’essence à la pompe est en recul depuis huit semaines. Aujourd’hui, croit-on constater à l’échelon international, le pétrole ne vaudrait plus rien, bradé à l’encan. 

 

  •  À voir.......

 

  • Aperçu dans la presse.

 

 

 

 

 Les Échos

 


L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié les prévisions les plus pessimistes de son histoire. La demande quotidienne de pétrole va chuter de 29 millions de barils [par jour] ce mois-ci, a-t-elle annoncé, soit environ 30 % de moins que l’an dernier à la même époque. Un avril noir du pétrole, selon Fatih Birol, directeur général de l’agence, qui marquera un retour au niveau de 1995 .

 

L’Hexagone est bien sûr touché : En France, par exemple, les ventes d’essence et de gazole sont inférieures de 75 % à 80 % à la normale depuis le début du confinement. 

 

 

 Le Parisien

 


Le grand quotidien de la capitale a interviewé Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project, un groupe de réflexion sur la transition énergétique :


[Question] :   Les prix à la pompe en France vont donc baisser ?


[Réponse] : Ils ont déjà baissé. Il faut tout de même rappeler que le prix du brut ne représente qu’un petit tiers du tarif payé à la pompe, le reste correspondant au coût du raffinage et aux taxes, qui ne sont revues qu’annuellement. Tant que le confinement se poursuivra, on peut penser que les prix à la pompe resteront bas…

 

Lorsque le confinement va prendre fin, la demande repartira à la hausse et les prix pourraient repartir très rapidement aussi. On peut anticiper un effet yo-yo des prix dans les prochains mois et une très forte volatilité du prix du baril.

 

Ce qui pose des questions : que se passera-t-il si les prix s’envolent et que la crise sanitaire repart ?

En effet !

 

 

Le Monde

 


Un séisme mondial : C’est tout simplement du jamais vu dans l’histoire pourtant tumultueuse du marché du pétrole. Le prix du baril de brut texan, le WTI, référence du marché américain, s’est littéralement effondré lundi [20 avril]. Sa valeur s’est volatilisée, annihilée même.

En début de soirée à Paris, il cotait moins de 1 dollar. Puis il a basculé en territoire inconnu, en dessous de zéro ! Une chute de 95 % dans la journée, atteignant finalement 100 %, qui défie le sens commun. Cette incongruité est bel et bien une conséquence de la pandémie de Covid-19 et du Grand confinement, comme le désigne le Fonds monétaire international.

 

N’oublions pas que le pétrole américain est essentiellement consommé aux États-Unis ! Le baril de Brent, produit en mer du Nord, la principale référence du marché mondial, a certes dévissé, mais d’à peine 6 % et oscillait autour de 26 dollars. 

 

 L’Humanité

 


Cette crise va aussi toucher des populations précaires : En attendant, pour de nombreux pays dont les hydrocarbures restent la principale ressource comme le Venezuela, l’Iran, l’Irak, le Nigeria, l’Angola ou encore l’Algérie, il s’agit d’une catastrophe économique et sociale.

 

 

Sourcing:   CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

  •  
  • JOURNALISTE L’INFO MILITANTE

 

 

Libre & Indépendante

 

 

 

smiley   Blog publication, 23 avril 2020, sad 17H56

 

 

 

 

(revue de presse)  - Vers un nouveau choc pétrolier ?
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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 16:36
Crise du COVID-19     La Fédération Générale des Fonctionnaires FO porte plainte contre X

Coronavirus - Covid19 / Droit de retrait / Fonction publique / Fonctionnaires / Gants de protection / Masques de protection / Obligation de sécurité / Santé / Solutions hydroalcooliques​​​​​​

 

Communiqué de la Fédération Générale des Fonctionnaires FO

 

Crise du COVID-19 

 

La Fédération Générale des Fonctionnaires FO porte plainte contre X
 

 

  • Le CoVID-19 a été découvert le 9 janvier 2020. Le 30 janvier 2020, au vu de son ampleur, l’OMS a déclaré que cette épidémie constituait une Urgence de Santé Publique de Portée Internationale.

 

Les premiers cas de malades ont été diagnostiqués fin janvier 2020 au sein de l’Hôpital Bichat.

 

Le 11 mars 2020, l’OMS a annoncé que le CoVID-19 pouvait être qualifié de pandémie. Le 14 mars 2020, à minuit, la France est entrée en « stade 3 » d’épidémie active sur le territoire. Un dispositif de confinement a été mis en place sur le territoire à compter du mardi 17 mars à 12h.

 

Dès le début de cette crise sanitaire, tous les médias français sans exception ont relayé les positions gouvernementales vantant les mérites des fonctionnaires et agents publics, leur courage, leur abnégation et leur sens du service public.

 

Dans la Fonction publique de l’État, policiers, douaniers, pénitentiaires, enseignants, et bien d’autres corps de la Fonction publique poursuivent leurs missions et sont au contact des usagers.

 

Malgré des demandes répétées de la Fédération Générale des Fonctionnaires FO (FGF-FO) par écrit et lors de conférences téléphonées, personne au sein du Gouvernement n’a été en mesure d’assurer véritablement la sécurité des agents publics, ni de garantir la distribution de matériels de protection (gants, masques, gel, etc.) en temps et en heure.

 

Pas de réponse non plus sur le dépistage obligatoire des agents tenus de se rendre sur leur lieu de travail, pas plus que sur le nombre d’agents contaminés ou malheureusement décédés. Les mêmes incertitudes pèsent sur la reconnaissance d’imputabilité au service et de classement comme maladie professionnelle.

 

En revanche, dans le même temps, ces mêmes fonctionnaires et agents publics, si valorisés pour leurs actions, voyaient leur temps de travail remis en cause, des jours de congé et de RTT imposés, et une pression pour ne pas exercer leur droit de retrait.

 

Pour la FGF-Force Ouvrière, 1re organisation syndicale de la Fonction publique de l’État, la priorité est plus que jamais à la sécurisation et à la protection des agents, notamment en prévision du dé-confinement. Il est inadmissible de n’avoir toujours pas de protection pour exercer ses missions.

 

  • Face à l’absence de réponses et d’engagements précis des responsables publics qui ont l’obligation légale de protéger les fonctionnaires et agents publics de l’État, la FGF-FO se voit dans l’obligation de porter plainte contre X pour mise en danger d’autrui (article 223-1 du Code pénal) et pour omission de combattre un sinistre (article 223-7 du code pénal).

 

 

 

 

FONCTIONNAIRES

  • Secrétaire général

Sourcing:    actu l'InFO militante, in fo.fr

​​​​​​​

 

 

 

 

smiley  Blog publication,  21 avril 2020, sad  17H52

 

 

 

 

Crise du COVID-19     La Fédération Générale des Fonctionnaires FO porte plainte contre X
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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 11:15
🚨Cruauté à l’abattoir Sobeval en Dordogne,...

Société / Abattoir sandale  /  L214 / Sobeval / Cruauté animale / InFO Conso 

 

 

 

 

angryno   Blog publication, 20 février 2020, 14H01,

 

 

 

🚨Cruauté à l’abattoir Sobeval en Dordogne,...
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15 février 2020 6 15 /02 /février /2020 17:33
Retraites      Un rejet universel

Société / Retraite / Réforme / Manif / Grève / Rejet / Syndicat

 

Communiqué intersyndical

 

Retraites

 

 Un rejet universel
 

 

  • Largement majoritaire et de plus en plus confortée, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL renouvelle son exigence du retrait du projet de réforme des retraites.

 

 

  • Le rejet de ce texte est grandissant :

 

Les différentes institutions et caisses de sécurité sociale ont désormais rendu leur avis sur le projet de loi retraites. Et ils sont affligeants pour le gouvernement, aucune des consultations, de la CNAV à la CNNCEFP, n’est de nature à encourager à poursuivre le projet présenté.


Bien au contraire.


Le Conseil d’État a rendu un avis d’une violence extraordinaire, pointant des insuffisances, des lacunes et des problèmes institutionnels. Du jamais vu !

 


Le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire a lui aussi rendu un avis négatif. Un fait rare !

 


100 % des barreaux et pratiquement toutes les professions libérales sont opposées et toujours en lutte contre le projet.

 


Les salariés du public et du privé prennent des initiatives multiples pour manifester leur opposition à ce projet. Le monde de l’éducation donne un bel exemple d’unité intergénérationnelle puisque la mobilisation concerne tout autant personnels, lycéens et étudiants.

 


Les experts de tout bord et de toute tendance se rejoignent tous dans l’analyse très critique du projet, confirmant les 3 rapports à charge de l’Institut de la Protection Sociale, y compris les inspirateurs de l’idée de régime universel qui viennent de dénoncer les impasses et les incertitudes du texte annexé au projet de loi actuellement examiné à l’Assemblée Nationale.

 


L’opinion publique, dont le fort soutien aux opposants n’a fait que croître, confirme dans toutes les enquêtes récentes très majoritairement le désaveu.

 

  • Et pourtant le gouvernement s’entête :

 

Il est sourd à la contestation massive de la grande majorité de la population.
Il n’a pas éclairci les innombrables points obscurs du projet
Il n’a pas de solution pour juguler le déficit créé par les exonérations de cotisations décidées par ce même gouvernement
Il fait peu de cas du débat démocratique en présentant un projet incomplet et mensonger et ce dans une urgence parlementaire que rien ne justifie.

 

  • Jusqu’où ira ce gouvernement, jusqu’où devrons-nous aller ?

 

Renforcée par tous ces soutiens unanimes, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL demeure déterminée et convaincue du bien fondé de poursuivre la mobilisation tout le temps nécessaire sur l’ensemble du territoire et parallèlement de renforcer l’information pour rétablir la vérité jusqu’au retrait de ce projet inutile et dangereux.

 

 

  • La FGTA-FO appelle ses adhérents et sympathisants qui souhaitent se joindre aux mobilisations du 20 février à se rapprocher des unions départementales

 

 

 

smiley   Blog publication, 15 février 2020, 17H42

 

 

 

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25 janvier 2020 6 25 /01 /janvier /2020 14:59
#24Janvier2020 - Mobilisation pour les retraites par www.force-ouvriere.fr - (© F. BLANC)

 

Société / Retraites / Réforme / Manif / Grève / Syndicat

 

RETRAITE 

 

Réforme des retraites

 

Face à l’obstination, la détermination
 

 

  • Certains avaient présagé un baroud d’honneur.
  •  

On en était loin. Ce vendredi 24 janvier après plus d’un mois et demi de mobilisation contre le projet de régime unique de retraite par points, des centaines et des centaines de milliers de travailleurs, tous secteurs confondus, de jeunes, étudiants et lycéens, ont une nouvelle fois manifesté leur détermination à venir à bout de cette réforme.

 

 

  • Au même moment, le Conseil des ministres adoptait le projet de loi.

 

La période des débats parlementaires va donc s’ouvrir. Les huit organisations opposées à la réforme, dont la confédération FO, constatant que « la grève se poursuit dans de nombreuses professions », avaient annoncé dès le matin qu’elles se rencontreront à nouveau le 29 janvier pour décider des suites à donner à la mobilisation. Elles ont rappelé réclamer « plus que jamais le retrait de la réforme pour ouvrir des négociations constructives afin d’améliorer le système actuel. »

 

La veille au soir, les retraites au flambeau avait déjà remporté un beau succès dans la capitale et de nombreuses villes de province. Mais il ne s’agissait que d’un prélude à une participation particulièrement massive aux manifestations du lendemain…

 

 

Les cheminots, les agents de la RATP reprennent leur souffle et sont toujours présents en nombre.


Ce 24 janvier, dans le cortège FO parisien, nombreux sont ceux qui ne savent plus très bien à combien de jours de mobilisation on en est : 50, 51, 52 ? On en rit, parce que tout le monde peut le constater : la mobilisation est toujours là et elle ne semble pas prête de s’éteindre.

 

 

 

 

  • Le mouvement ne s’essouffle pas.

 

Les cheminots, les agents de la RATP ont juste besoin de reprendre leur souffle. Ils se concentrent sur les temps forts sans rien lâcher. Et ce matin, dans les assemblées générales, les cheminots ont de nouveau massivement voté la grève, et pour beaucoup sa reconduction jusqu’au 29. Il y a quelques jours, nous sommes allés soutenir les éboueurs, parce qu’il est crucial que la mobilisation s’étende. Que la grève prenne, comme à la centrale de Gravelines, c’est très important. », explique Philippe Herbeck, secrétaire général de la fédération FO des cheminots.

 

  • Des salariés qui bravent les obstacles pour être là

 

Au milieu des métallos, bien visibles avec leurs chasubles rouges ou encore des employés de commerce ou des organismes sociaux, on trouve aussi des catégories beaucoup moins habituées à se mobiliser, comme ces salariées de laboratoires d’analyses médicales.

 

L’une d’entre elles, Véronica, témoigne : « Le rachat des labos par de grands groupes a tiré les salaires par le bas, on est très mal payés et donc c’est difficile de se mettre en grève, de perdre des jours de salaires. Et puis nous sommes éparpillés, isolés, nous avons beaucoup de mal à nous réunir, à discuter. Et on se fait repérer très vite. »

 

Et pourtant, elles sont là. « Oui, il le faut, et il faut expliquer encore et encore à nos collègues, autant que possible, que ce projet c’est la fin de nos retraites et de celles de nos enfants. Je suis très inquiète pour eux », conclut Véronica.

 

  • « On ne peut plus continuer ainsi »

 

Un peu plus loin, Gaëlle, institutrice en maternelle, non syndiquée (mais « plus pour longtemps »), raconte : « Je suis venue avec mes collègues de FO. Je suis mobilisée depuis le début, même si je n’ai fait que sept jours de grève pour venir aux manifs. Ce n’est pas ma première grève, mais ce n’est pas non plus dans mes habitudes de la faire, c’est la première fois que je suis autant mobilisée.

 

C’est le ras-le-bol, celui de ne pas être écoutés. On nous dit que nous allons être revalorisés, mais on sait très bien que la première chose qu’ils ont faite en arrivant au gouvernement a été de geler le point d’indice et d’annuler la prime que la ministre précédente avait promise. On ne peut pas les croire !

 

Dans l’Education, plus rien ne va. On nous parle de bienveillance, mais on a des classes de 30, 32, 34 élèves ! Mon fils a dix-huit ans, la réforme du bac c’est une catastrophe.

 

Et celle des retraites, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase d’un malaise général. Je trouve que les enseignants ont été bien gentils jusqu’à présent. On ne peut plus continuer ainsi. »

 

  • Yves Veyrier :

 

« Notre détermination est intacte »


 

En début de manifestation, le secrétaire général de la confédération, Yves Veyrier résumait :

 

« Nous avons compris qu’on avait affaire à un gouvernement obstiné, et bien nous, nous ne sommes pas obstinés, nous sommes déterminés. Et notre détermination est intacte (…) Tout le monde a remarqué que la mobilisation prend des formes diverses. Nous allons entrer dans une phase de débats parlementaires, et bien nous examinerons quelles formes de la mobilisation nous allons mettre en place pour être entendus. »

 

 

 

Il soulignait :

 

« Le Président dit que c’est une réforme pour durer, je vous parie qu’elle ne durera pas, soit parce que nous arriverons à nous faire comprendre très rapidement et que cette très mauvaise idée sera mise de côté, soit parce qu’elle sera de toutes les façons très largement corrigée. Le gouvernement a d’ailleurs déjà dû faire des corrections. Il a malheureusement fallu la mobilisation, la grève, pour qu’il reporte son application à la génération 75, qu’il concède des dispositions spécifiques à tel ou tel secteur. On voit bien que le mouvement est déjà enclenché. Il serait temps que le gouvernement revienne à la raison. »

 


 

Sourcing:   EVELYNE SALAMERO, in fo.fr

  • Journaliste à L’inFO militante - Rubrique internationale

 

 

smiley   Blog publication, 25 janvier 2020, 15H19

 

 

 

Réforme des retraites : face à l’obstination, la détermination
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22 janvier 2020 3 22 /01 /janvier /2020 17:12
Didier Lombard, P-DG de France Telecom a l’epoque des faits. (© Nicolas TAVERNIER/REA)

Didier Lombard, P-DG de France Telecom a l’epoque des faits. (© Nicolas TAVERNIER/REA)

Société / France Télécom / Harcèlement moral / NExT / ACT / Orange / FO COM / Syndicat

 

L’après « procès France Télécom » 

 

Vers un tournant au travail ?
 

 

  • La condamnation, fin décembre, de France Télécom (devenue Orange en 2013) et de ses ex-dirigeants pour harcèlement moral institutionnel fera jurisprudence dans l’ensemble du monde du travail, estime la fédération FO Communication (FO Com), qui comptait parmi les parties civiles au procès. Elle le sera de nouveau, lors du procès en appel, pour continuer à matérialiser son soutien direct aux victimes. Retour sur un premier jugement historique.

 

2019 restera l’année où le système judiciaire français a condamné l’entreprise France Télécom, en tant que personne morale, et ses trois principaux anciens dirigeants pour harcèlement moral institutionnel.

 

Une audience démesurée de deux mois et demi, une société du CAC 40 pour la première fois condamnée pénalement pour sa politique managériale, des peines maximales requises et prononcées : un an de prison (dont huit mois avec sursis) et 15 000 euros d’amende pour Didier Lombard, ex-P-DG, Louis-Pierre Wenès, ex-numéro 2, Olivier Barberot, ex DRH ; 75 000 euros d’amende pour France Télécom…

 

 

Ce jugement de première instance, prononcé le 20 décembre dernier, fait date pour la fédération FO de la Communication (FO Com), qui comptait parmi la dizaine de syndicats et d’associations parties civiles au procès.

 

Les sanctions prononcées sembleront toujours dérisoires face à la gravité des faits et aux préjudices subis par les salariés, commente Christine Besseyre, secrétaire générale de FO Com. Mais c’est la première fois qu’un tribunal reconnaît la notion de harcèlement institutionnel.

 

Lors du procès, le tribunal correctionnel de Paris a suivi en effet la position des parties civiles qui, comme FO Com, demandaient que soient établies les responsabilités des dirigeants, et de l’entreprise, dans la conduite de la restructuration engagée un an après la privatisation, et ses dramatiques conséquences.

 

Les plans NExT (Nouvelles expérience des télécommunications) et son volet social ACT (anticipations et compétences pour la transformation) visaient le départ de 22 000 salariés et la mobilité de 10 000 autres en trois ans.

 

  • En 2008-2009, 35 agents ont mis fin à leurs jours.

 

 

  • Le « harcèlement moral institutionnel » caractérisé


Ce jugement est une révolution juridique.  Le droit français n’a pas inventé un nouveau délit : la loi du 17 janvier 2002 a introduit dans le Code pénal le délit de harcèlement moral au travail. Mais le tribunal a caractérisé celui de « harcèlement moral institutionnel. Ce faisant, il le fait rentrer dans la jurisprudence. C’est ce qui nous importe, précise Philippe Charry, ancien secrétaire général de FO Com et membre de l’équipe fédérale chargé des questions juridiques, pour qui ce verdict aura des conséquences pour l’ensemble du monde du travail.

 

 

 

C’était la préoccupation de FO Com, pour que ce qui s’est passé ne puisse plus se reproduire.

Contrairement aux autres parties civiles, la fédération avait d’ailleurs choisi de se faire assister par un avocat spécialisé en droit du travail, et non par un avocat pénaliste.

 

« Ce jugement sera dissuasif pour les directions d’entreprise qui envisagent ou entreprennent une restructuration, commente Philippe Charry. Même s’il s’agit d’un jugement de première instance et donc d’une première jurisprudence qui n’est pas stabilisée

 

  • [Seule la Cour de cassation, juridiction la plus élevée de l’ordre judiciaire français, permet d’élaborer une jurisprudence faisant autorité, NDLR].

 

Il encadre précisément la notion de harcèlement moral institutionnel, qu’il définit comme étant le produit d’une stratégie d’entreprise visant à déstabiliser les salariés, à créer un climat anxiogène, et dont l’objet et l’effet sont une dégradation (potentielle ou effective) des conditions de travail.

 

  • Elargissement du droit à réparation

 

Au détour des 345 pages du jugement, le tribunal donne en outre une dimension massive à l’affaire : les 130 000 salariés en poste pendant ce harcèlement moral institutionnel (durant le plan NExT du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2008) sont fondés à agir, indépendamment de l’appréciation de (leur) droit à réparation du dommage, autrement dit sans avoir à démontrer l’existence d’un préjudice particulier.

 

Déclaration du dirigeant Orange, Didier Lombard

 

Si, normalement, de nouvelles victimes ne peuvent se raccrocher à un procès en appel, cette décision apparaît comme un autre coup de semonce à toutes les directions d’entreprise, désormais face à un nouveau (et très important) risque financier. Il existe d’autres voies de demandes de réparation devant le juge civil (et devant le tribunal administratif pour les anciens agents publics).

 

  • En interne, 150 demandes de réparation


Cependant, Philippe Charry minimise la portée de cette décision pour l’opérateur téléphonique Orange. Il n’y aura pas des centaines de demandes. C’est une démarche extrêmement douloureuse pour les victimes. Les salariés d’Orange veulent tourner la page de ces années noires, estime-t-il.

 

 

De surcroît, à la demande des syndicats dont FO Com, Orange (qui a décidé de ne pas faire appel) a mis en place une « commission de réparation ». Son but est d’examiner et de répondre aux demandes de réparation (recomposition statutaire de carrière, compensation salariale) des salariés qui disent avoir subi directement un préjudice durant cette période. S’ils sont indemnisés, ils s’engagent à renoncer à toute action judiciaire.

 

Depuis son ouverture en octobre 2019, 150 dossiers ont été déposés, précise Philippe Charry, pour qui le nombre final de dossiers déposés ne devrait pas excéder 300 au plus d’ici le 30 juin 2020 (date limite de dépôt). FO Com accompagne bien entendu tous les salariés qui le souhaitent dans leur démarche.

 

  • FO Com partie civile au procès en appel

 

D’ores et déjà, FO Com a décidé de se porter partie civile au procès en appel, qui ne devrait pas se tenir avant deux ans. Elle l’a fait sans hésiter. C’est une manière de continuer à matérialiser notre soutien aux victimes directes, souligne Christine Besseyre, secrétaire générale de FO Com.

 

 

 

Sourcing: ELIE HIESSE, in fo.fr

 

 

smiley   Blog publication, 22 janvier 2020, 17H32

 

 

 

L’après « procès France Télécom »     Vers un tournant au travail ?
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7 janvier 2020 2 07 /01 /janvier /2020 16:50
1 er ministre and friends - (Photos : F. Blanc)

1 er ministre and friends - (Photos : F. Blanc)

Société /  Agirc-Arrco / Emploi / Handicap / Retraite par points / Retraites / Réforme / Salaire / Syndicat / Grève / Manif / Mobilisation

 

COMMUNIQUÉ DE FO

 

La confédération FO a pris connaissance des annonces du Premier ministre ce matin

 

 

 

 

  • Multilatérale syndicats de salariés, de patrons au ministère du Travail et de Muriel Pénicaud, ministre du Travail, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, chargé des Retraites et Olivier Dussopt. Réunion ouverte par Édouard Philippe, Premier ministre, le 7 janvier 2020 au ministère du Travail. (voir  photo ci-dessus)

 


Autant elle entend faire connaître et porter ses revendications sur les sujets à l’ordre du jour des réunions consacrées à l’emploi des seniors, à la pénibilité, au minimum de pension, au financement des retraites, autant elle réaffirme que ces questions ne justifient en rien la remise en cause et la suppression du système de retraites actuel pour aller vers un régime unique par points.

 

Tout au long des échanges et de ladite concertation depuis 2017 sur le sujet des retraites, FO a mis en avant la nécessité d’apporter des réponses sur ces questions (entrée dans l’emploi des jeunes, CDD et précarité, temps partiel subi, bas salaires, handicap…).

 

FO avait d’ailleurs déposé formellement ses revendications sur ces sujets comme sur d’autres le 16 octobre, auprès du Haut-Commissaire, puis du Premier ministre le 25 novembre. Ces revendications sont publiques et peuvent être consultées sur le site Internet de FO.

 

Sur la pénibilité, FO revendique le réexamen des critères et notamment l’intégration des charges lourdes et de l’exposition aux produits chimiques, sans exclure non plus celui des risques psychosociaux. Elle n’entend en aucun cas cautionner à travers cette question, la remise en cause des dispositions existantes dans le secteur public (carrières ou services actifs ou régimes spéciaux).

 

Sur la question du financement et de l’équilibre du système de retraite, FO réaffirme que la première condition de l’équilibre des retraites par répartition est celle du droit, pour toutes et tous, à un emploi à temps plein, pérenne, de l’entrée dans la vie active à l’âge légal de la retraite. FO entend à ce titre que soient également soumises à évaluation, conditions, contrôles et sanctions les dépenses publiques d’aides aux entreprises (crédits d’impôts et allégements de cotisations).

 

FO revendique également que soit examinée la négociation de la possibilité d’une augmentation des cotisations telle que suggérée par le Conseil d’orientation des retraites. FO rappelle parallèlement que les régimes complémentaires, dont en premier lieu l’Agirc-Arrco géré par la négociation collective, sont non seulement équilibrés mais disposent de réserves conséquentes.

 

FO réaffirme aussi son opposition à la mise en œuvre d’un âge pivot, viager ou temporaire. FO ne sera pas dupe d’un affichage de discussions destiné à justifier le projet de régime unique par points.

 

Aussi, FO appelle solennellement le gouvernement à arrêter le processus législatif et réaffirme son opposition résolue au régime unique par points.

 

FO constate qu’il a fallu le déclenchement de la grève à compter du 5 décembre et la mobilisation continue et massive à plusieurs reprises pour que le gouvernement concède la nécessité d’aborder ces sujets.

 

Déterminée à défendre ses revendications, FO renouvelle son appel au renforcement et à l’élargissement de la grève, des mobilisations qui l’accompagnent, notamment les manifestations le 9 janvier.

 

 

YVES VEYRIER

  • Secrétaire général de Force Ouvrière
  •  

 

 

 

smiley   Blog publication, 07 janvier 2020, 17H13

 

 

 

La confédération FO a pris connaissance des annonces du Premier ministre ce matin
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28 décembre 2019 6 28 /12 /décembre /2019 16:42
(Nicolas TAVERNIER/REA) _ ancien PDG Didier Lombard

(Nicolas TAVERNIER/REA) _ ancien PDG Didier Lombard

France Télécom / Harcèlement / Harcèlement moral

 

Procès France Telecom

 

Des condamnations

 

  • Les trois ex-dirigeants viennent d’être condamnés pour harcèlement moral. Pour la première fois la justice estime que ce délit peut s’appliquer à la politique managériale d’une entreprise.

 

REVUE DE PRESSE

 

La Tribune


De l’importance de cette condamnation :

 

« Cette décision sera suivie de près dans le monde du travail. ̎ Avec ce procès, vous allez faire jurisprudence (…). À juste titre, on a parlé de procès historique ̎ avait déclaré en juillet la procureure lors des réquisitoires ».

 

Sud Ouest


« C’est une première. Dans son délibéré rendu hier [20 décembre 019], le tribunal correctionnel de Paris a reconnu la société Orange (ex-France Telecom), son ancien P-DG Didier Lombard, l’ancien numéro 2 Pierre-Louis Wenes, l’ancien directeur des ressources humaines Olivier Barberot coupables de ̎ harcèlement moral ̎.

 

Les juges ont pour la première fois considéré que le harcèlement à France Telecom revêtait un caractère ̎ institutionnel ̎ et qu’il pouvait viser les responsables d’une politique d’entreprise, même si ceux-ci n’avaient pas de lien direct avec les victimes ».

 

Concrètement, « Les trois ex-dirigeants ont écopé de la peine maximale, soit un an de prison dont 4 mois ferme (le sursis étant habituel s’agissant de primo-délinquants) et de 15 000 euros d’amende,…, Orange a pour sa part écopé d’une amende de 75 000 euros ».

 

 

Le Parisien


Le quotidien de la capitale résume bien l’importance du délit : « Oui, en menant une politique ̎ jusqu’au-boutiste ̎ et ̎ à marche forcée ̎ avec pour objectif principal de faire partir 22 000 salariés entre 2007 et 2010, France Télécom s’est bien rendu coupable de harcèlement moral institutionnel.

 

Ainsi en a décidé le tribunal correctionnel de Paris en rendant hier un jugement historique car inédit : c’est la première fois qu’un tribunal reconnaît la dimension collective de ce délit. 

 

"Loin de se réduire à un conflit individuel, le harcèlement moral peut avoir ses racines profondes dans l’organisation du travail et dans les formes de management ̎, a d’emblée indiqué la présidente, Cécile Louis-Loyant, douchant les espoirs de la défense, qui contestait l’infraction en droit »

 

 

Libération


En effet, côté des condamnés, toujours la même morgue. « Jean Veil, l’avocat de l’ex-P-DG a annoncé qu’il ferait appel de sa condamnation. Cette condamnation ̎ est une faute de droit complète, c’est une analyse politique et de politique démagogique. Évidemment nous allons interjeter appel de cette décision ̎, a-t-il déclaré à la sortie du tribunal ».

 

 

Ouest France


En écho, la douleur inextinguible des proches : « Jean Perrin, dont le frère Robert Perrin s’est suicidé en 2008, est ̎ satisfait ̎ mais regrette toujours que le chef d’inculpation d’homicide volontaire n’ait pas été retenu. ̎ Ils (les dirigeants de FT à l’époque ndle) n’ont jamais eu de remords pendant le procès, ils ont constamment rejeté la responsabilité sur des subalternes. Je n’ai que dégoût et mépris pour ces personnes ̎ dit-il ».

Tout est dit !

 

 

 

 

Sourcing: CHRISTOPHE CHICLET, in fo.fr

 

 

Libre & Independante

 

 

smiley   Blog publication,  28 décembre 2019, 17H04

 

 

 

(revue de presse) - Procès France Telecom     Des condamnations.......
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21 décembre 2019 6 21 /12 /décembre /2019 18:35
Monde      inégalités en hausse, développement humain en baisse

Société / ECONOMIE

Monde

 

 inégalités en hausse, développement humain en baisse

 

  •  Les inégalités dans la répartition de l’éducation, de la santé et des niveaux de vie empêchent les pays de progresser indiquent les experts du programme des nations unies pour le développement (PNUD) dans leur dernier rapport en date, dévoilé le 9 décembre dernier.

 

Intitulé  Au-delà des revenus, des moyennes et du temps présent : les inégalités de développement humain au XXIe siècle, ce document estime que les inégalités expliquent une perte de progression du développement humain de 20 % en 2018.

 

Le développement humain, notion née dans les années 80, est calculé grâce à un indicateur conçu par le PNUD, l’IDH (indice de développement humain), et résultant de la combinaison de trois autres indicateurs : l’espérance de vie à la naissance, l’accès à l’éducation, et le niveau de vie.

 

  • Bénéficiaires de la croissance…


Ce rapport 2019 du PNUD note également que les personnes au sommet de l’échelle de répartition des revenus en Europe ont été les principales bénéficiaires de la croissance des revenus depuis 1980.

 

Pour ses auteurs, la vague de manifestations qui déferle sur plusieurs pays est le signe indéniable d’un dysfonctionnement dans notre société mondialisée, malgré tous les progrès réalisés.

 

Il souligne que les inégalités sont partout manifestes et qu’elles affaiblissent la cohésion sociale et ébranlent la confiance des citoyens envers les pouvoirs publics, envers les institutions et envers les uns les autres. Manifestement.

 

 

 

Sourcing: MICHEL POURCELOT, in fo.fr

  • Journaliste in L'InFO militante

(Octobre 2019)

 

Le gouvernement supprime L’Observatoire de la Pauvreté alors qu’il y a 9 millions de pauvres en France…

Monde      inégalités en hausse, développement humain en baisse

smiley   Blog publication, 21 décembre 2019, 18H44

 

 

 

Monde      inégalités en hausse, développement humain en baisse
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