Le 24 juin dernier, dans l’usine Alsetex à Précigné dans la Sarthe, une ouvrière était tuée dans une explosion à son poste de travail.
L’usine est dangereuse et est classée Seveso II car elle fabrique des explosifs pour les forces de l’ordre et les feux d’artifice.
Mais ce drame n’avait rien d’une fatalité et aurait pu tout à fait être évité.
En effet, la salariée décédée était angoissée d’aller au travail à cause du manque de sécurité à son poste. Elle avait d’ailleurs demandé sa mutation à un autre endroit.
Normalement, chaque poste dans ce genre d’usine doit avoir une analyse de risques à jour ce qui n’était pas le cas. Il s’agit en fait d’effectuer des essais de sécurité pour chaque opération effectuée avec des matières dangereuses. Et, d’après les collègues de la victime, c’est le cas pour de nombreux postes, ce qui d’ailleurs a été pointé du doigt par les instances externes de surveillance.
Ne pas respecter les règles de sécurité pour diminuer les coûts, c’est une attitude fréquente du patronat.
Avec les conséquences que l’on peut constater pour les travailleurs.
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