Il est le premier grand poète du classicisme littéraire, qu’il a fortement contribué à faire naître par sa volonté d’ordre, de clarté et de pureté de la langue. « Enfin Malherbe vint … » écrivit Boileau à son sujet.
Il est l’auteur d’une œuvre poétique dans laquelle émergent quelques poèmes célébrissimes dont celui qui suit (extrait) :
Consolation à M. Du Périer
Ta douleur, du Périer, sera donc éternelle,
Et les tristes discours
Que te met en l'esprit l'amitié paternelle
L'augmenteront toujours
Le malheur de ta fille au tombeau descendue
Par un commun trépas,
Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue
Ne se retrouve pas ?
Je sais de quels appas son enfance était pleine,
Et n'ai pas entrepris,
Injurieux ami, de soulager ta peine
Avecque son mépris.
Mais elle était du monde, où les plus belles choses
Ont le pire destin ;
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin.
avec Marie-Paule Koulama.
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