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La Bataille continue - Le Blog-note InFOrmatif - Un blog d'actualités sociales, juridiques et syndicales pour communiquer, faire connaître et partager nos expériences au service des salariés de la grande distribution et du commerce. En général faire valoir les positions syndicales de FO sur l'actualité sociale, tant Française qu'Internationale.
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"C'est une chose trop oubliée, ça signifie créer des liens, répondit le renard." Le Petit Prince de Antoine de Saint-Exupéry
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494 : dernières Lupercales tolérées à Rome. Le pape Gélase Ier les remplace par une fête de la Purification de la Vierge fixée au 2 février, qui devient la Chandeleur. Le nom de cette fête, Chandeleur, ou fête des chandelles, a une origine latine et païenne : la festa candelarum.
Elle tire son nom d'une coutume consistant à allumer des cierges à minuit en symbole de purification. Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février. Ce rite en l’honneur de la déesse Brigit, célébrait la purification et la fertilité au sortir de l’hiver. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles. Au Ve siècle, le pape Gélase Ier substitue donc cette fête aux antiques lupercales ou aux fêtes de Proserpine et de Cérès. Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur est supposée éloigner le mal et rappelle que « le Christ est la lumière du monde ».
Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer. Les crêpes avec leur forme ronde et leur couleur dorée rappellent le soleil, ce qui expliquerait que l'on confectionne des crêpes à la Chandeleur, moment de l'année où les jours s'allongent de plus en plus vite. C’est également à cette époque de l’année que les semailles d’hiver commençaient. On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner ces crêpes, qui sont un symbole de prospérité pour l’année à venir.
1831 (Paris) : deuxième jour d'émeute dans les quartiers de Saint-Germain l'Auxerrois et de l'archevêché. Sac de l'archevêché de Paris, destruction de l'archevêché et de la maison de campagne de l'archevêque à Conflans, tentatives sur les églises de l'Assomption et de Saint-Roch, envahissement de la maison de l'avocat Dupin, rue Coq-Héron; bal chez les Rothschild. Thiers raconte à Rémusat le sac de l'archevêché qu'il a laissé faire. Rémusat (Mémoires, t. 2, p. 434) : «Thiers et le sac de l’archevêché », Rémusat : « J'y rencontrai Thiers, et nous eûmes sur ce point, au milieu du salon, une conversation qui se tourna en discussion à la grande curiosité de la galerie qui, naturellement, était pour moi. Il était allé le matin aux ruines de l'archevêché. C'est là qu'il avait trouvé Arago et sa compagnie, et qu'ils avaient eu un entretien dont il fut plus tard question à la tribune. Il avait été vivement frappé de la rapidité irrésistible avec laquelle s'était consommée cette grande destruction. La sensation est forte chez lui. Indifférent à ce qu'on lui rapporte, Thiers ressent presque avec excès l'impression de ce qu'il voit; pour peu que le spectacle soit frappant et inattendu, son imagination s'émeut. La vue de la force et de la force triomphante ne le trouve jamais insensible. Sa seconde pensée est, non de lui résister, mais de s'en emparer. C'est ce qui lui reste de son commerce historique avec Mirabeau, Danton, Napoléon. Je reconnus cet effet dans notre conversation du bal ou du concert de Rothschild, et je l'ai retrouvé d'autres fois. Il me disait sans cesse : « Ah ! Si vous aviez vu ce que j'ai vu ce matin ! » Sa politique en resta modifiée quelque temps. » Thiers, sortant du Palais Bourbon où il avait apostrophé durement Berryer, était allé se rendre compte sur place de l'émeute. Il arriva à l'archevêché au moment où Arago se préparait à pénétrer avec ses gardes nationaux dans le bâtiment pour mettre fin à la dévastation.
Craignant une collision sanglante, Thiers intervint pour empêcher cette intervention. Arago, se rendant à cet ordre d'un sous-ministre, ne bougea pas et le pillage de l'archevêché se poursuivit.
Les malveillants virent dans cette action personnelle de Thiers, une preuve de la complicité du gouvernement avec les émeutiers. »