Le 16 février 1848, naissance d'Octave MIRBEAU, à Trévières dans le Calvados.
Journaliste, écrivain, et polémiste libertaire.
Jeune bourgeois réactionnaire et antisémite, par tradition familiale, prenant conscience de l'injustice sociale, il se range du côté des plus pauvres et devient anarchiste.
Il collabore au journal "Le Cri du peuple" dirigé par Séverine. En 1885, il préconise l'abstention lors des élections. Il publie plusieurs romans autobiographiques :"Le calvaire" "L'abbé Jules", "Sébastien Roch" dans lesquels il dénonce notamment l'éducation religieuse et l'hypocrisie bourgeoise.
Critique d'art avant-gardiste, il soutiendra de jeunes peintres et écrivains. En 1891, il participe au journal "L'Endehors" que publie Zo d'Axa. En 1893, il préface "La Société mourante et l'Anarchie" de Jean Grave, qui vaudra à ce dernier une condamnation a deux ans de prison.
Mirbeau devient un journaliste réputé, un polémiste de talent et un chroniqueur redouté. Lorsqu'éclate l'affaire Dreyfus, il se range parmi ses défenseurs.
En décembre 1897, sa pièce de théâtre "Les mauvais bergers" fait scandale. Il poursuit une brillante carrière : romans ("Le journal d'une femme de chambre" est publié dans "La Revue Blanche" en 1900), pièces de théâtre, articles ponctués de coup d'éclat contre l'armée, la religion, le conformisme en général.
Il meurt à Paris le jour de son anniversaire, en 1917.
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