Une délégation FO de l'UD FO du 62 a été reçue par le préfet pour faire valoir le droit au repos dominical pour tous
La délégation était composée, selon photo ci dessus, par
Gilles Debove syndicat de police (travaillant à Calais)
Christelle Quentin syndicat de la préfecture 62
Nathalie Lerouge, déléguée syndicale FO Erteco de la région NPDC
Jean Baptiste dit JBK, secrétaire général de l'UD FO du 62
Marc Lombard secrétaire adjoint de l'UD ancien secrétaire FOCOM poste
Retrouvez et téléchargez l'allocution de la délégation FO lors de l'audience chez le préfet
Quelques points qui ont été portés au débat lors de l'audience chez le prefet
Force Ouvrière fortement mobilisée milite contre le travail du dimanche.
... / ... En effet, ouvrir 7 jours sur 7 pour les grandes enseignes commerciales de distribution semblent devoir être outre un enjeu économique, en tout cas cela résulte beaucoup plus d’une position dogmatique de leur part, pensant assurément à tord, qu’elles vont pouvoir développer encore plus leur chiffre d’affaire.
Or il n’en n’est rien. Tout au contraire !
Toutes les études sur cet aspect convergent dans le même sens.
il ne faut pas oublier que cela entraîne une prise des parts de marché du commerce de proximité qui subit de plein fouet une concurrence déloyale ;
Si le travail du dimanche s’intensifie nous assisterons à la fermeture de nos commerces de proximité, qui ne pourront pas suivre ce rythme d’ouverture avec les contraintes, les coûts induits, ce qui générera des pertes d’emplois.
Il ne faut pas oublier que ce sont ces commerces de proximité qui forment nos apprentis, charcutier, poissonnier, boucher, boulanger, glacier, traiteur, viennoiserie, etc, etc...
Que se passera-t-il s’ils venaient à disparaître ?
De plus, force est de constater que dans ces temps difficiles le chiffre d’affaire enregistré le dimanche sera repris sur celui d’un autre jour, par un simple effet de report d’achat.
Cet effet de bascule d’un jour sur un autre ne sera pas créateur de valeurs, et donc ne pourra valablement être créateur d’emplois.
Tout cela n’est qu’une histoire de report de chiffre. Un ménage qui a 100 euros à dépenser sur la semaine, ou sur le mois, n’en dépensera pas plus.
Au-delà des aspects obéissants à des préoccupations économiques et de marché, les dirigeants ne prennent pas en compte l’importance de l’impact social sur les salariés.
Le repos dominical permet de maintenir l’équilibre du tissu social, associatif, culturel, sportif, éducatif, et surtout familial.
Que se passe-t-il lorsqu’un des deux conjoints travaille ? Celui qui ne travaille pas devra-t-il emmener sa petite famille faire les courses afin de maintenir un certain lien pour pouvoir avoir « un dimanche en famille ».
L’éclatement de la cellule familiale en sera le prix !
A-t-on pensé aux difficultés qu’engendre le travail du dimanche en matière d’organisation ?
Comment faire garder les enfants lorsque nous sommes face à des familles monoparentales ?
... / ...
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