303 CDI à la plateforme de distribution Carrefour

Un trieur mécanisé est installé dans la plateforme. Photos Jérôme MORIN

SENNECÉ-LÈS-MÂCON - ENTREPRISE


Jour de fête dimanche à la plateforme de distribution Carrefour Supply Chain de Sennecé-lès-Mâcon, qui fêtait ses dix ans d’existence.

Chaque jour, elle expédie 100 000 colis dans plus de 800 magasins.



Une flotte de 105 camions quitte chaque nuit la plateforme de distribution Carrefour Supply Chain de Sennecé-lès-Mâcon, direction 859 magasins de proximité et supermarchés du groupe, dans les Alpes, la Loire ou encore le Cantal.

Ce sont 21 départements qui sont alimentés en produits frais et en fruits et légumes grâce à cet entrepôt de 26 000 m². « On fait 40 fois le tour de la Terre chaque mois avec les camions », souligne Aderito Frias, le directeur.


Un gigantesque tapis roulant


Température ambiante dans la structure : entre 0 et 2 °C. Le bâtiment existe depuis 2006 et a fêté ce dimanche ses 10 ans d’existence

« 303 personnes y travaillent en CDI plus une quarantaine d’intérimaires en fonction de la saisonnalité », poursuit le patron. Ils ont entre 18 et 64 ans.

Les corps de métiers sont variés : réceptionneurs, préparateurs de commandes, caristes, etc.


Particularité du lieu : la mise en place dès l’ouverture d’un trieur mécanisé. C’est-à-dire d’un gigantesque tapis roulant qui amène la plupart des colis aux préparateurs de commande. Charge ensuite à ces derniers de les empiler sur des palettes. Dans la plupart des autres plateformes, les employés piochent les produits dans différentes allées pour composer la commande.


Chaque jour, 80 000 colis de produits frais et 20 000 de fruits et légumes sont traités à Sennecé-lès-Mâcon, soit 32 millions à l’année.


L’entreprise est ouverte du dimanche 17 heures, au samedi, 21 heures. Condition sine qua non à la livraison des commerces en moins de 48 heures.

« Nous fonctionnons en flux tendu. On reçoit les commandes des magasins puis l’on contacte les fournisseurs, qui nous amènent la quantité demandée. C’est vraiment une performance », se réjouit Aderito Frias.

À la clé, la conservation le moins de temps possible dans l’entrepôt des produits, pour que les commerces profitent de dates de péremption avantageuses.

Sourcing: J. Morin