Le président de la Fédération française de la franchise, Michel Bourel, et la déléguée générale, Chantal Zimmer, ont profité de Franchise Expo Paris (du 19 au 22 mars 2017), le plus grand salon international dédié à la franchise, pour rencontrer plusieurs parlementaires, conseillers et représentants de Benoît Hamon et Emmanuel Macron ainsi que des élus Les Républicains.
Abroger l'article 64 de la loi travail
Sans surprise c’est d’ailleurs ce fameux article 64 de la loi travail (voir ci dessous), qui prévoit une représentation sociale collective de tous les salariés des réseaux de plus de 300 salariés, alors que les entreprises franchisées sont indépendantes en gestion et en droit, qui fait l’objet de la première proposition de la « fédé ».
Aider l'emploi et la création d'entreprises
Outre ces 5 dispositions socles, la fff demande dans son communiqué :
1/ D’amplifier la dynamique en faveur de l’emploi en agissant pour le référencement systématique de la franchise par les acteurs de l’emploi et de la reconversion : Pôle Emploi, APEC, les chambres de commerce et d’industrie, les chambres de métiers…
2/ D’instaurer une politique globale d’appui à l’entrepreneuriat pour accompagner le développement des jeunes franchisés avec 3 propositions :
- Un régime fiscal pour diminuer le besoin en fonds de roulement pour les deux premières années de l’activité ;
- une politique mieux coordonnée entre les ministères du travail et de l’économie, les régions et les organismes référents ;
- et enfin, le référencement systématique de la franchise par les différents organismes dispensateurs d’aides.
3/ De revitaliser les centre-villes en accompagnant les commerces dans la transformation numérique
4/ Et enfin de favoriser l’expansion de la franchise à l’international.
NDR / BM
Aucune surprise, on enlève toutes contraintes aux règles du jeu de quilles, et le gérant envoie la boule au milieu comme il l'entend, et regarde les quilles tomber. Ceci est une autre version sur le thème, de la liberté du renard dans le poulailler, et foutez moi la paix, je m'enrichis comme je veux, ej suis indépendant, ce qui dans leur langage veut dire, indépendant des pouvoirs publics, de la justice, des règles de droit...................La version libérale absolue du jouir sans entrave appliquée à l'entreprise, !!!! (le salarié n'est qu'une pièce, ou une quille dans notre exemple, simple variable, sans aucun droit, déshabillé complètement, taillable et corvéable).
Ils ne proposent pas la remise en cause des autres dispositions !
BM
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/8/8/ETSX1604461L/jo/article_64
Alias: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/8/8/2016-1088/jo/article_64
L'accord mettant en place cette instance prévoit sa composition, le mode de désignation de ses membres, la durée de leur mandat, la fréquence des réunions, les heures de délégation octroyées pour participer à cette instance et leurs modalités d'utilisation.
A défaut d'accord :
1° Le nombre de réunions de l'instance est fixée à deux par an ;
2° Un décret en Conseil d'Etat détermine les autres caractéristiques mentionnées au deuxième alinéa.
Les membres de l'instance sont dotés de moyens matériels ou financiers nécessaires à l'accomplissement de leurs missions. Les dépenses de fonctionnement de l'instance et d'organisation des réunions ainsi que les frais de séjour et de déplacement sont pris en charge selon des modalités fixées par l'accord [Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par la décision du Conseil constitutionnel n° 2016-736 DC du 4 août 2016.]
Lors de sa première réunion, l'instance adopte un règlement intérieur déterminant ses modalités de fonctionnement.
Lors des réunions mentionnées au deuxième alinéa et au 1° du présent I, l'instance est informée des décisions du franchiseur de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs, la durée du travail ou les conditions d'emploi, de travail et de formation professionnelle des salariés des franchisés.
Elle est informée des entreprises entrées dans le réseau ou l'ayant quitté.
L'instance formule, à son initiative, et examine, à la demande du franchiseur ou de représentants des franchisés, toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail, d'emploi et de formation professionnelle des salariés dans l'ensemble du réseau ainsi que les conditions dans lesquelles ils bénéficient de garanties collectives complémentaires mentionnées à l'article L. 911-2 du code de la sécurité sociale.
Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent I, en particulier le délai dans lequel le franchiseur engage la négociation prévue au premier alinéa du présent I.
II. - Les organisations syndicales et les organisations professionnelles des branches concernées établissent un bilan de la mise en œuvre du présent article et le transmettent à la Commission nationale de la négociation collective au plus tard dix-huit mois après la promulgation de la présente loi.
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Cite:
Code de commerce - art. L330-3 (V)
Code de la sécurité sociale. - art. L911-2 (M)
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