Par l'ordonnance de Brunoy*, en date du 29 mai 1346, le roi de France Philippe VI de Valois décide de ne plus accorder de droits d'usage dans les forêts du domaine royal.
* Brunoy se situe à vingt et un kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l’Essonne.
29 mai 1453
Prise de Constantinople par les Turcs
- Le mardi 29 mai 1453, la ville de Constantinople tombe aux mains du sultan ottoman Mehmet II.
- Vestige de l'empire romain d'Orient et de l'empire byzantin, la cité faisait office de rempart de la chrétienté face à la poussée de l'islam.
Constantinople est la capitale de l'empire romain d'Orient, ou Empire byzantin, depuis le partage de l'empire romain par Théodose en 395. C’est un centre commercial très important situé au croisement des routes venues d'Europe, d'Afrique et d'Asie. L'Empire romain d'Orient a longtemps été, pour les Occidentaux, un rempart contre les attaques des Musulmans.
Mais après un millénaire d'existence, l'Empire byzantin se trouve réduit à sa capitale, à peine peuplée de 100.000 habitants (un million au temps de sa splendeur).
La chute de Constantinople devient inéluctable lorsque des envahisseurs venus d'Asie, les Turcs ottomans, traversent le détroit du Bosphore. Ils s'emparent de la plus grande partie de la péninsule des Balkans et installent leur capitale à Andrinople, à un jet de pierre au nord de Constantinople.
Le basileus (empereur en grec) Constantin XI se fie aux puissantes fortifications héritées du passé pour résister aux Turcs en attendant d'hypothétiques secours. Devant ce triple cercle de murailles, le sultan Mehmet II al-Fātih (« le Conquérant ») fait appel à toutes les ressources de l'artillerie. Il dispose de dizaines de grosses bombardes et de plusieurs centaines de plus petites qui vont projeter sans trêve des pierres et des boulets sur les murailles pendant plusieurs semaines.
Le 29 mai 1453, après cinquante-quatre jours de siège, le sultan ottoman Mehmet II s'empare de la « Grande Ville », Constantinople, réalisant ainsi le rêve de tous les princes musulmans depuis les origines de l'Islam.
La personnalité du jour
Louise Michel
Louise Michel Née le 29 mai 1830 au château de Vroncourt (Haute-Marne), morte le 9 janvier 1905 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ;
institutrice privée ;
communarde ;
militante et propagandiste anarchiste.
Fille naturelle, Louise Michel naquit au château de Vroncourt le 29 mai 1830. Sa mère était domestique au service des Demahis, famille de petite noblesse ouverte aux idéaux républicains.
Si certains de ses biographes ont avancé que le père de Louise Michel serait Charles-Etienne Demahis, il semble plus vraisemblable que ce soit Laurent, le fils de ce dernier qui soit le père de Louise Michel.
En dépit de cette naissance bâtarde, Louise Michel grandit au château auprès de sa mère et des Demahis qu’elle appelait grand-père et grand-mère. La fillette reçut une éducation libérale et une instruction que peu d’enfant de sa condition pouvait espérer.
De ses années d’enfance, nous ne connaissons que le récit que Louise Michel a bien voulu en faire dans ses Mémoires publiées en 1885. Elle se dépeint comme choquée par l’injustice, injustice dont elle ne tarda pas à faire les frais après les décès successifs de Charles Étienne Demahis en 1844, de Laurent Demahis en 1847 et de Charlotte Demahis en 1850.
La femme de Laurent Demahis vendit alors le vieux château et Louise et Marianne Michel durent quitter les lieux. Peu de choix s’offraient alors à Louise, qui avait alors vingt ans. La jeune femme, qui devait subvenir à ses besoins et qui refusait de se marier en dépit de propositions qui lui avaient déjà été faites, décida donc de devenir institutrice. Ses premiers échanges connus avec Victor Hugo auquel elle confiait ses tourments datent de cette période, correspondance qui se poursuivra jusqu’à la mort d’Hugo.
En 1850-1851, elle prépara son « brevet de capacité » à Chaumont. Après un premier échec en septembre 1851, elle fut finalement reçue à l’examen en septembre 1852. Elle ouvrit alors une école « libre » c’est-à-dire une école privée à Audelancourt (Haute-Marne).
Louise Michel dans ses Mémoires, expliqua son choix par son refus « de prêter serment à l’Empire » comme se devaient de le faire les employés de l’Empire. Institutrice, Louise Michel espéra cependant vivre de sa plume également et elle signa dans L’Écho de Haute Marne ses premiers poèmes, signant du nom de Louise Demahis ou de Louis Michel.
Ses premières publications furent celles d’une Louise Michel fervente et sous sa plume se dessinait la compassion chrétienne et s’esquissait peu à peu l’insoumission.
Entendant professer à sa manière, la jeune institutrice, qui s’affirmait républicaine, fut convoquée en 1853 par le recteur Fayet qui demanda à la rencontrer afin de la sermonner mais qui sympathisa avec la jeune femme.
Après un premier bref séjour parisien, Louise Michel revint en Haute-Marne pour ouvrir successivement des écoles à Clefmont en 1854 et à Millières en 1855. Elle bénéficia une nouvelle fois du soutien du recteur qui écrivit au préfet le 9 novembre 1854 :
« La demoiselle Michel a plus d’imagination que de jugement, mais c’est une honnête personne et je ne crois pas qu’il y a des motifs pour s’opposer à la réouverture de son école qu’elle avait abandonnée quelque temps pour être sous-maîtresse dans un pensionnat de Paris. »
(... / ...)
Lire l'article complet, suivre le lien ci-dessous:
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article24872, notice MICHEL Louise [Dictionnaire des anarchistes] par Véronique Fau-Vincenti, version mise en ligne le 6 mars 2009, dernière modification le 29 mai 2019.
Sourcing: Le Maitron
L’Assemblée générale de l'ONU a proclamé le 29 mai Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies pour rendre hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui ont servi dans des opérations de maintien de la paix, en raison de leur niveau exceptionnel de professionnalisme, de dévouement et de courage et pour honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix (résolution 57/129 du 11 décembre 2002).
Lien du site officiel
http://www.un.org/fr/events/peacekeepersday/img/banner_peacekeeping.jpg
1830 :
1931, Vatican :
Le pape Pie XI promulgue l'encyclique « Non abbiamo bisogno » qui stipule dans sa section 50:
«Vous savez, Vénérables Frères, évêques d'Italie, par votre expérience pastorale, quelle grave, quelle funeste erreur c'est de croire et de faire croire que l'œuvre accomplie par l'Église dans l'Action catholique et par le moyen de l'Action catholique a été remplacée et rendue superflue par l'instruction religieuse dans les écoles et par la présence d'aumôniers dans les Associations de Jeunesse du parti [fasciste] et du régime.
L'une et l'autre sont très certainement nécessaires ; sans elles, l'école et les Associations en question deviendraient inévitablement, et bien vite, par fatale nécessité logique et psychologique, des choses païennes. »
Selon Daniel Vignola, Pie XI y «aurait enjoint le régime fasciste de permettre le travail de l'Action catholique auprès de la jeunesse en parallèle à celui des organisations fascistes cautionnées par des aumôniers de l'Église ».
1931 :
Exécution de Michele Schirru anarchiste italo-américain qui tenta d'assassiner Benito Mussolini (° 1899).
Immigré en 1920 aux États-Unis où il en obtient la nationalité en 1926, il retourne en Italie en 1930 dans le but de tuer Benito Mussolini.
Arrêté à Rome en février 1931 en possession de deux bombes et d’un pistolet, il est condamné à mort et fusillé le 29 mai 1931. Bien qu'il ait la nationalité américaine, le gouvernement des États-Unis ne réagit pas et, le 29 mai, il est fusillé au Fort Braschi.
Michele Schirru appartenait à un petit groupe de militants qui attentèrent ou projetèrent d'attenter à la vie de Mussolini, comme lui on compte Tito Zaniboni, Violet Gibson, Gino Lucetti, Anteo Zamboni et Angelo Pellegrino Sbardellotto.
Pendant les combats de la Résistance italienne le nom de Schirru est porté par une formation de 454 volontaires (hommes et femmes) opérant dans la zone de Carrare.
29 mai 1982,
Au matin du 29 mai 1982, Romy Schneider est retrouvée morte dans son appartement parisien du 11, rue Barbet-de-Jouy dans le 7e arrondissement. Elle avait 43 ans.
29 mai 1990
Il y a 187 ans naissait Louise Michel, institutrice et figure majeure de la Commune de Paris, aux idées laïques, humanistes et féministes
29 mai 1982, 7e arrondissement de Paris, Paris Au matin du 29 mai 1982 , Romy Schneider est retrouvée morte dans son appartement parisien du 11, rue Barbet-de-Jouy dans le 7e arrondissement. Elle avait 43 ans.
Article initial du 29 mai 2011, régulièrement mis à jour tous les 29 mai,
Le 29 mai 2019, 15H22
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