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Le 25 août 1718
Fondation de la Nouvelle-Orléans
- Le jeudi 25 août 1718, le gouverneur de la Louisiane fonde un comptoir sur une courbe du Mississippi, entre le delta et le lac Pontchartrain qui le borde sur sa gauche.
Il est baptisé La Nouvelle-Orléans en l'honneur du duc Philippe d'Orléans, qui exerce alors la régence pendant la minorité de Louis XV.
Découverte en 1682 par Cavelier de La Salle, la Louisiane a tardé à prendre son essor et son développement doit beaucoup aux investissements consentis par la Compagnie du Mississippi de John Law.
Le gouverneur de la colonie, Jean Baptiste Le Moyne de Bienville, obtient d’elle la création d’un comptoir à l’embouchure du fleuve en 1717. Mais ce n’est que durant l’été 1718 que La Nouvelle-Orléans sort de terre. L'ingénieur Adrien de Pauger est chargé de tracer le plan en damier de la future cité.
Le site, au milieu de marais tropicaux, n'en est pas moins incommode et même rebutant. Craignant à juste titre les fièvres, les Européens y regardent à deux fois avant de s'y installer.
La Nouvelle-Orléans est aussi construite en-dessous du niveau de la mer et ses habitants doivent lutter en permanence contre les crues du fleuve et les ouragans tropicaux.
La Nouvelle-Orléans deviendra la capitale de la colonie de Louisiane.
Cédée en 1762 à l'Espagne, qui la restituera à la France en 1800, elle sera vendue aux États-Unis en 1803 par le premier consul, Napoléon Bonaparte, avec le reste de la Louisiane.
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Une couronne sans héritier direct
De nombreux prétendants se font connaître :
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- Antoine Ier, Grand Prieur de Crato, fils naturel de Louis de Portugal (5ème duc de Beja) et neveu du cardinal,
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- Philippe II d'Espagne, petit-fils d'Emmanuel Ier le Fortuné par sa mère Isabelle de Portugal, -
Mais aussi :
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- Raymond ou Ranuccio ou Ranuce Ier Farnèse, Duc de Parme, enfant de Marie de Portugal, fille aînée d'Édouard de Portugal, Duc de Guimarães, dernier enfant mâle d'Emmanuel Ier le Fortuné, -
- Jean Ier de Bragance, Duc de Bragance, marié à Catherine de Portugal (de Guimarães), sœur cadette de Marie de Portugal, -
- Catherine de Médicis (a reine Catherine de Médicis descend, à la onzième génération, de ce personnage et c'est sur cette ascendance qu'elle revendique des droits à la couronne portugaise) -
- Emmanuel-Philibert de Savoie fils de Marie-Béatrice de Portugal.
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La confrontation
Philippe II revendiquant la couronne fit de grands préparatifs et réunit une armée considérable. Il en donna le commandement au duc d’Albe, qui eut sous ses ordres le chef de l’artillerie et le commandant de la flotte.
L’armée portugaise se trouvait rangée en bataille entre Lisbonne et le ruisseau d’Alcantara, sa gauche appuyée au Tage. Le duc d’Albe disposa ses troupes vis-à-vis, de l’autre côté du ruisseau, de sorte que c’était sa droite qui s’appuyait au Tage.
Pour traverser le ruisseau, il lui fallait s’emparer d’un pont et d’un moulin qui se trouvaient sur son cours. Il fit attaquer ces deux points faiblement pour gagner du temps et attirer de ce côté les forces portugaises.
Pendant cette première période de la bataille, un corps de cavalerie remontait par ses ordres le cours du ruisseau, le passait en amont et se dirigeait sur la droite des ennemis, tandis que la flotte espagnole remontait le Tage au moyen de la marée montante, et venait se poster sur le flanc gauche des Portugais.
L’armée de don Antonio, ainsi attaquée à la fois en front et sur les deux flancs, ne tint pas longtemps et s’enfuit vers Lisbonne, le seul côté qu’on lui eût laissé libre.
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Les conséquences
La victoire espagnole entraine l'occupation du Portugal, l'exil forcé d'Antoine et la réunion des deux royaumes de la péninsule Ibérique, établie jusqu'en 1640.
La personnalité du jour
Louis Antoine de Saint Just
SAINT-JUST Louis, Antoine (de)
Né à Decize (Nièvre) le 25 août 1767, guillotiné à Paris le 10 thermidor an II (28 juillet 1794). Révolutionnaire démocrate.
Fils d’un ancien officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et retiré à Blérancourt (Aisne), Louis-Antoine de Saint-Just fit ses études au collège des Oratoriens de Soissons, puis à l’école de droit de Reims. Rentré dans son village, il y composa un poème en vingt chants, Organt, qu’il fit paraître à la fin de 1789 ; c’était essentiellement une satire des idées reçues et des préjugés de l’ancien régime social, sans allusions politiques expresses, mais très irrévérencieux, c’est le moins qu’on puisse dire, pour la monarchie et pour la religion.
Pourtant, dès la publication de cet ouvrage littéraire, Saint-Just s’intéressait au développement politique de la Révolution. Il avait fait un voyage à Paris, pour se faire imprimer, et avait suivi les séances de l’Assemblée constituante et des Jacobins.
À Soissons, il fut élu lieutenant-colonel de la garde nationale, et il vint deux fois à Paris en 1790, la première pour soutenir le choix de Soissons contre Laon comme chef-lieu de l’Aisne, la seconde pour assister avec les gardes nationaux de l’Aisne à la fête de la Fédération du 14 juillet.
Il entra en relations par lettre avec Robespierre, le 19 août 1790 ; il demanda son intervention contre le transfert du marché de Blérancourt à Coucy, où siégeait le district. Il lui écrivait : « Je ne vous connais pas, mais vous êtes un grand homme. Vous n’êtes point seulement le député d’une province, vous êtes celui de l’humanité et de la République. »
Ce bel éloge s’adressait évidemment au Constituant démocrate, disciple de Jean-Jacques Rousseau. Pourtant, en 1791 encore, Saint-Just ne paraît être ni rousseauiste ni démocrate. Son Esprit de la Révolution et de la Constitution de la France s’inspirait presque uniquement de Montesquieu.
Il jugeait la Constitution bonne, sans aucune des réserves de Robespierre à la même date sur le régime censitaire. « La France, disait-il, s’est rapprochée de l’État populaire autant qu’elle l’a pu, et n’a pris de la monarchie que ce qu’elle ne pouvait point n’en pas prendre. »
Il condamnait d’autre part la peine de mort, et réprouvait les violences populaires.
Élu le 5 septembre 1792 à la Convention par le département de l’Aisne, Saint-Just monta à la tribune pour la première fois le 13 novembre : il plaça d’emblée le procès du roi sur un plan politique ; la Convention ne jugeait pas Louis XVI, elle le combattait ; tel est également le thème de son second discours, celui du 27 décembre. Il frappa ses collègues par la netteté de ses vues.
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In Le Maitron
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article37540, notice SAINT-JUST Louis, Antoine (de) , version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.
1503 :
Mort d’Edmond de La Fosse, écolier hérétique exécuté à la butte Saint-Roch pour avoir profané des hosties.
Le vendredi 25 août 1503, un écolier de 22 ans nommé Edmond de La Fosse, étant entré dans la Sainte-Chapelle pendant la Grand'Messe, arracha la Sainte Hostie des mains d'un Prêtre qui disait la messe dans la nef et s'enfuit.
Comme il vit qu'on courait après lui, il la mit en pièces dans la cour du Palais devant la chambre des comptes. Il fut arrêté et mis à la Conciergerie. Dès que la Grand'Messe fut finie, le Prêtre officiant accompagné de tout le Clergé de la Sainte-Chapelle alla processionnellement recueillir ce qui était resté de la Sainte Hostie sur le pavé. On mit durant quelques jours un drap d'or et deux cierges allumés à l'endroit où l'Hostie avait été jetée.
Le pavé fut levé, porté avec des morceaux de l'Hostie au Trésor de la Sainte-Chapelle et honoré comme Relique. Le dimanche suivant, le collège de la Sainte-Chapelle accompagné des quatre ordres Mendiants et des religieux des Mathurins fit une procession solennelle du Saint Sacrement, tant pour la réparation du sacrilège que pour la conversion du coupable.
Edmond de La Fosse eut le poing coupé à l'endroit où l'Hostie avait été rompue, puis la langue coupée et il fut, ensuite, conduit au marché aux Pourceaux où il fut brûlé vif et réduit en cendres.
1680, France :
Première représentation de la nouvelle troupe de la Comédie-Française, avec « Phèdre » de Racine et « Les Carrosses d'Orléans » de La Chapelle.
1867 :
Mort de Michael Faraday (né en 1791), physicien et un chimiste britannique, connu pour ses travaux fondamentaux dans le domaine de l'électromagnétisme, l'électrochimie, le diamagnétisme, et l'électrolyse.
Il donne son nom à de multiples lois et phénomènes dans ces domaines, notamment la loi de Faraday (ou Lenz-Faraday) en induction électromagnétique, les lois de Faraday en électrochimie, l'effet Faraday, ou encore à des dispositifs expérimentaux comme la cage de Faraday et la cavité de Faraday.
Le farad, unité de capacité électrique, est également nommée en son honneur.
1944 :
Massacre de Maillé
124 des 500 habitants de la commune française de Maillé en Indre-et-Loire sont assassinés par des troupes nazis.
Tournant dans la Libération de Paris : von Choltitz, commandement des forces allemandes, se rend aux troupes du général Leclerc.
La libération de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale a eu lieu du 19 au 25 août 1944, marquant ainsi la fin de la bataille de Paris. Cet épisode a lieu dans le cadre de la Libération et met un terme à quatre années d'occupation de la capitale française.
1948, Espagne :
Entrevue entre Franco et les deux fils du défunt roi Alphonse XIII, Jacques-Henri de Bourbon (1908-1975), « duc d'Anjou et de Ségovie » et Jean de Bourbon (1913-1993), « comte de Barcelone » (un des prétendants au trône) à bord du yacht Azor, mouillé au large de Saint-Sébastien.
Il est convenu que le jeune Juan Carlos de Bourbon (né en 1938, fils de Jean de Bourbon) et son frère Alphonse (né en 1941) poursuivraient leurs études en Espagne.
2012 :
Mort de Neil Armstrong, astronaute américain, pilote d'essai, aviateur de l'United States Navy et professeur. Il est le premier homme à avoir posé le pied sur la Lune le 21 juillet 1969 UTC, durant la mission Apollo 11, prononçant alors une phrase restée célèbre : « C'est un petit pas pour [un] homme, [mais] un bond de géant pour l'humanité » (°1930).
Article initial du 25 aout 2011, régulièrement mis à jour tous les 25 aout,
Le 25 aout 2019, 15H59
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