03 / 09 - Bonne rentrée à toutes et tous !
Le 03 septembre 1914
Giacomo Della Chiesa devient le pape Benoît XV
Fils d’aristocrates italiens dont la parenté compte d’autres papes, Calixte II (1050-1124) et Innocent VII (1432-1492), Giacomo Della Chiesa, est élu pape (avec deux tiers des voix) le 3 septembre 1914.
Alors que la Première guerre mondiale vient d’éclater, il succède à son compatriote Pie X, décédé le 20 août 1914.
Il prend le nom de Benoît XV et proclame immédiatement la neutralité du Vatican dans la Première Guerre mondiale.
Le 1er août 1917, Benoît XV envoie une lettre aux belligérants, baptisée « exhortation à la paix ». Elle réaffirme la volonté du Saint-Siège de « garder une parfaite impartialité à l'égard de tous les belligérants » et prétend faire tout son possible pour « contribuer à hâter la fin de cette calamité, en essayant d'amener les peuples et leurs chefs à des résolutions plus modérées, aux délibérations sereines de la paix, d'une paix « juste et durable » ».
Frappé par une pneumonie bronchique, il décède le 22 janvier 1922.
Ambrogio Damiano Achille Ratti lui succède le 6 février et prend le nom de Pie XI.
Le fait du jour
Le 03 septembre 1943
L'Italie signe l’armistice à Cassibile
Le 03 septembre 1943
L'Italie signe l’armistice à Cassibile
Le gouvernement de Pietro Badoglio négocie l'armistice avec les Alliés depuis la fin juillet. Quelques temps auparavant, le débarquement anglo-américain en Sicile avait entraîné la chute du chef du régime fasciste italien, Benito Mussolini.
La personnalité du jour
Jean Jaures
JAURÈS Jean [JAURÈS Auguste, Marie, Joseph, Jean]
Né le 3 septembre 1859 à Castres (Tarn), mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914 : venu lentement au socialisme, auquel il est définitivement acquis vers 1892-1893 ; grand intellectuel, militant ardent, député de Carmaux ; a donné son nom — mais pas davantage — au courant dit « jauressiste » ; le plus grand et le plus original des leaders du socialisme français ; passionnément attaché à l’Internationale, auprès des instances de laquelle il représenta constamment la France de mai 1901 à sa mort.
Jean Jaurès est né à Castres, aux portes de la Montagne noire, fief de la famille Reille, bonapartiste, alliée aux de Solages, monarchistes et propriétaires des mines de Carmaux. Sa famille ne devient paysanne que par accident. Par sa mère née Barbaza, comme par son père, Jules Jaurès, il appartient à la bourgeoisie urbaine plus ou moins aisée qui constitue les cadres de la société dans ce département majoritairement rural.
Ce sont des négociants en laine chez qui la vocation militaire est fréquente : un frère de sa mère, deux frères de son père sont officiers (l’un d’eux est mort à Sébastopol), deux cousins de son père mourront amiraux.
Des revers de fortune amènent ses parents à s’installer dans une petite ferme de six hectares, la Fedial, à quelques kilomètres de Castres, où Jean Jaurès et son frère Louis, plus jeune d’un an, apprennent le dialecte occitan et s’initient aux mille difficultés et aux joies de la vie rurale.
Après avoir commencé l’étude du latin avec un prêtre de Castres, Jean Jaurès entre en 1868 au collège, où il remporte tous les prix et se signale déjà par son éloquence. Remarqué par un inspecteur général qui le détourne du concours des Postes, il obtient en 1877 une bourse d’internat au collège Sainte-Barbe et prépare à Louis-le-Grand l’École normale supérieure.
En juin 1878 il obtient le premier prix au Concours général, en juillet il est reçu premier rue d’Ulm. Son horizon s’élargit alors très sensiblement. Il perfectionne sa connaissance du grec et se spécialise en philosophie.
Il se passionne pour les luttes politiques : ayant perdu la foi à Sainte-Barbe, il prend parti pour Gambetta, puis pour Jules Ferry au moment du célèbre « article 7 », sans accepter pourtant, comme le montre son intervention en faveur du philosophe Ollé-Laprune, de confondre avec la défense de la laïcité des mesures de répression contre les catholiques (lettre du 7 novembre 1880 publiée le 9 novembre dans Le Gaulois).
Il restera toute sa vie attaché au milieu normalien et il reviendra fréquemment à l’École, surtout lorsque Lucien Herr (promotion 1883) sera devenu, à la rentrée de 1888, responsable de la bibliothèque.
En juillet 1881 il est reçu troisième à l’agrégation de philosophie, derrière Bergson.
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Réformiste certes, mais non « révisionniste », de plus en plus conscient, au fur et à mesure qu’il vieillissait, du caractère intolérable d’un monde dominé par le capitalisme, susceptible d’analyses de caractère révolutionnaire qui coexistaient chez lui avec une pratique quotidienne favorable aux plus menues transformations à condition qu’elles détiennent un grain d’avenir, passionnément attaché à la France et à son histoire, mais y puisant des raisons supplémentaires d’humanisme et d’humanité, partisan convaincu de l’abolition de la peine de mort (discours du 18 novembre 1908), ennemi de la violence et capable d’y faire face, prenant au pied de la lettre les thèses de Marx sur le prolétariat comme agent d’une future société sans classe, méfiant devant les risques de bureaucratie et devant l’éparpillement de l’atelier, tel est Jaurès.
Cet inclassable mobilisait constamment, comme l’écrit Trotsky, des forces cachées en lui-même et chez les autres. Homme du XIXe siècle finissant, il entrevit les plus grands problèmes de notre temps (les dangers de l’étatisme, la décolonisation), mais il n’était sans doute pas fait pour les ruptures dramatiques apparues dans le mouvement ouvrier à la fin de la Première Guerre mondiale.
Signe de jeunesse, on continue aujourd’hui à se disputer autour de l’héritage politique de celui dont un humble militant de Nîmes pouvait dire un jour à Marcel Sembat : « Je ne sais pas si j’exagère, mais il me semble que j’ai vu passer Jaurès »
(Humanité, 23 octobre 1912).
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Sourcing: Le Maitron
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article23962, notice JAURÈS Jean [JAURÈS Auguste, Marie, Joseph, Jean] par Madeleine Rebérioux, version mise en ligne le 23 décembre 2008, dernière modification le 23 avril 2019.
1402 : Jean-Galéas Visconti, duc de Milan (Né le 16 octobre 1351).
1420 : Robert Stuart, régent d'Écosse.
1658 :
1711 :
1792 :
1857 :
1932 :
1948 :
1189, Angleterre :
Couronnement de Richard cœur de Lion, roi d'Angleterre à Westminster. La délégation des Juifs de Londres est empêchée de participer à la cérémonie du sacre.
Elle est attaquée par la foule. Des Juifs sont massacrés à Londres, à Lincoln et à Stamford.
1794, France :
Babeuf, qui signe pour la première fois Gracchus, fait paraître le « Journal de la liberté de la presse ».
1840, France : 10 000 ouvriers se rassemblent à Bondy.
Il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.
(voir article ci-dessus)
1866, Suisse :
1915 :
Naissance de Memphis Slim, musicien américain (mort en 1988).
3 septembre 1939
1939, Pologne :
Dimanche sanglant de Bydgoszcz.
Deux jours après l’agression hitlérienne et l'invasion de la Pologne sans déclaration de guerre, un certain nombre d'Allemands y furent massacrés.
La propagande de Goebbels parla alors de cinquante-huit mille morts qui fournirent le prétexte à des représailles sanglantes le 5 septembre quand la 50e division de la Wehrmacht entre dans la ville.
Les Allemands regroupèrent des otages civils sur la place centrale et fusillèrent entre 300 et 400 d'entre eux.
En représailles, environ 28 000 des habitants de Bromberg ont été fusillés ou ont péri dans les camps de concentration.
1941, Pologne : à Auschwitz, premiers gazages massifs de déportés.
1942, Biélorussie : insurrection du ghetto juif de Lakhva contre les nazis.
1944, France : Lyon est libérée.
1991 : mort de Frank Capra, cinéaste américain (°1897).
03 septembre 2018
02 septembre 2019
France , c'est la rentrée des classes
Plongée en Macronie...
Article initial du 03 septembre 2011, régulièrement mis à jour tous les 03 septembre,
Le 03 septembre 2019, 14H01
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