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Le fait du jour
Le 07 septembre 1341
Le roi Philippe VI choisit Charles de Blois pour la succession de Bretagne
Le 07 septembre 1341
Le roi Philippe VI choisit Charles de Blois pour la succession de Bretagne
Lors de la guerre de Succession de Bretagne, le roi de France, Philippe VI, avait choisi le prétendant Charles de Blois, mais c'est son rival, Jean de Montfort, qui s'empara du duché de Bretagne.
Le roi de France envoya donc son fils, Jean de Valois, futur roi Jean II « Le Bon », avec 5.000 hommes pour rétablir la situation.
Le 30 avril 1341, le duc Jean III de Bretagne meurt sans descendance malgré trois mariages, avec Isabelle de Valois, Isabelle de Castille et Jeanne de Savoie, et sans avoir désigné son successeur.
La succession est disputée entre sa nièce, Jeanne de Penthièvre « la Boiteuse », épouse de Charles de Blois, et son demi-frère Jean de Montfort (fils du second mariage d'Arthur II de Bretagne avec Yolande de Dreux, comtesse de Montfort-l'Amaury).
Jean III aurait préféré sa nièce Jeanne de Penthièvre à sa succession, plutôt que son demi-frère Jean de Montfort, car il était en conflit avec sa belle-mère, Yolande de Dreux. Toutefois il meurt sans avoir désigné son successeur…
Jean de Montfort, poussé par sa femme Jeanne de Flandre, prend alors les devants. Il s’installe à Nantes, capitale du duché, et s’empare du trésor ducal à Limoges, ville dont Jean III de Bretagne avait été le vicomte. Il convoque les grands vassaux bretons pour se faire reconnaître comme duc, mais la majorité ne vient pas (beaucoup d’entre eux ont aussi des possessions en France qu’ils risqueraient de voir confisquer s’ils s’opposaient au roi).
Dans les mois qui suivent (juin-juillet), il effectue une grande chevauchée dans son duché pour s'assurer le contrôle des places fortes (Rennes, Malestroit, Vannes, Pontivy, Hennebont, Quimperlé, La Roche-Piriou, Quimper, Brest, Saint-Brieuc, Dinan et Mauron) avant de rentrer à Nantes. Il parvient ainsi à prendre le contrôle d'une vingtaine de places !
Jean de Montfort se présente en septembre à Paris devant la cour des pairs mandatée par le roi de France.
Ses contacts récents avec l'Angleterre lui sont reprochés ainsi que sa tentative de forcer la main au roi.
Le roi tranche en faveur de Charles de Blois. Jean de Montfort s'enfuit alors de la cour du Louvre et se voit confisquer ses fiefs français.
- Philippe de Valois, roi de France de 1328 à 1350 sous le nom de Philippe VI, né en 1293 et mort le 22 août 1350 à Nogent-le-Roi est issu de la branche cadette de la famille capétienne, dite maison de Valois, fondée par son père Charles de Valois, frère cadet de Philippe IV le Bel.
- Charles de Blois, aussi appelé Blois ou bienheureux Charles de Blois est né en 1319 à Blois et mort le 29 septembre 1364 à Auray.
Le 07 septembre 1646
Début du siège de Dunkerque
Le siège de Dunkerque eut lieu du 7 septembre au 11 octobre 1646 pendant la guerre de Trente Ans (série de conflits armés qui a déchiré l’Europe de 1618 à 1648). Dunkerque est alors espagnole depuis 1559.
La personnalité du jour
Charles Malato
MALATO Charles [Armand, Antoine, Charles Malato de Cornet, dit] [Dictionnaire des anarchistes]
Né à Foug (Meurthe-et-Moselle), le 7 septembre 1857 ; mort à Paris le 7 novembre 1938 ; journaliste et écrivain, puis correcteur ; anarchiste.
Des années 1880 à la Grande Guerre, Charles Malato fut une figure notoire de l’anarchisme en France, et un « nœud de réseau » de l’anarchisme européen. Influencé par le blanquisme et le carbonarisme à ses débuts, puis chaud partisan du grève-généralisme, enfin du syndicalisme révolutionnaire, il ne se départit cependant jamais complètement d’une vision barricadière voire garibaldienne de la révolution.
Publiciste et écrivain fécond, il fut aussi un chroniqueur engagé et facétieux du mouvement anarchiste français, avant d’en être mis au ban pour son ralliement à la « guerre du Droit ».
Son père, Antoine Malato, issu de la noblesse napolitaine, avait été un combattant de la révolution italienne de 1848, du 2 décembre 1851 puis de la Commune de Paris. Sa mère était d’origine lorraine. Ses parents furent condamnés à la déportation en Nouvelle-Calédonie en 1874.
Âgé de 17 ans, leur fils Charles, qui terminait ses études classiques et se destinait à la médecine, les suivit à « la Nouvelle ». Toute la famille quitta Brest le 1er mars 1875 à bord du Var.
- Républicain internationaliste
En Nouvelle-Calédonie, le jeune Charles travailla comme agent des télégraphes ; très intéressé par la vie des Kanaks, il fut avec Louise Michel l’un des rares Français à soutenir leur révolte de 1878. Sa mère mourut en déportation, mais son père et lui en revinrent en juin 1881. Malato se définissait à cette époque comme un « républicain internationaliste ».
Arrivé à Paris, il habita quelque temps dans les bas-fonds du 20e arrondissement (un « enfer social » selon ses termes) : le sordide passage Papier (actuel passage du Surmelin). Il travailla comme rédacteur pour l’Agence continentale, une agence de presse économique et politique dirigée par un ancien combattant garibaldien devenu patron, Raqueni.
L’ancien communard Olivier Pain le fit entrer au Réveil lyonnais, un quotidien radical-socialiste qui fit rapidement faillite. Il revint alors à l’Agence continentale et écrivit son premier roman-feuilleton, David Marx — « payé en félicitations » — pour un quotidien franco-italien fondé par Raqueni, La Gazette du soir. Mais Raqueni était plus affairiste qu’idéaliste, et ses combinaisons politico-journalistiques écœurèrent Malato.
C’est de cette époque que date sa prise de conscience socialiste : « Au passage Papier j’étudiais les dessous du prolétariat ; à La Gazette du soir [...] je vis de près le monde des politiciens professionnels. »
La Gazette du soir ayant fait faillite, Malato, sorti de la gêne — et du passage Papier — créa sa propre agence de presse : l’Agence cosmopolite, 16, rue d’Argenteuil, à Paris Ier. Il éditait des dépêches tirées de sa lecture de la presse étrangère, et, bien qu’il fît croire à sa clientèle que l’agence avait des correspondants dans toute l’Europe, Malato en était « à la fois directeur, traducteur, copiste, secrétaire et caissier ».
L’Agence cosmopolite semble l’avoir fait vivre jusqu’à son arrestation en avril 1890.
En 1884-1885, Malato était un lecteur assidu de La Bataille, quotidien socialiste œcuménique de l’ancien communard Lissagaray, mais il ne trouvait son compte ni dans le blanquisme ni dans le broussisme, trop modéré à son goût.
Assistant à un meeting durant l’été 1885, il fut en revanche vivement impressionné par un orateur anarchiste qui tint tête à une salle blanquo-guesdiste hostile ; il s’agissait de Joseph Tortelier.
(... / ...)
Sourcing: Le Maitron
http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article156107, notice MALATO Charles [Armand, Antoine, Charles Malato de Cornet, dit] [Dictionnaire des anarchistes] par Constance Bantman, Guillaume Davranche, version mise en ligne le 8 mars 2014, dernière modification le 18 janvier 2019.
Le 07 septembre...
1839, France :
Louis Daguerre, né le 18 novembre 1787 à Cormeilles-en-Parisis, mort le 10 juillet 1851 à Bry-sur-Marne, est un peintre et photographe français.
1840, France :
1846, Venezuela :
1848, France :
Il lance des projets de réformes démocratiques et sociales et annonce son intention de marcher sur Rome. Cavour, pour ne pas perdre l’initiative, lance l’offensive dans les États pontificaux, avec l’accord de la France.
1933, Allemagne :
« Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas juif.
Lorsqu’ils sont venus me chercher,
Il ne restait plus personne
Pour protester. »
1942, France :
2010, Mozambique :
Le ministre du Plan, Aiuba Cuereneia annonce que le gouvernement renonce à augmenter le prix du pain après la mort de 13 personnes dans des émeutes contre la vie chère la semaine dernière et décide de « maintenir le prix du pain à son niveau précédent grâce à une subvention ».
Le gouvernement doit également annuler certaines augmentations des prix de l'eau et de l'électricité et tentera de « diminuer les dépenses publiques pour dégager des fonds et subventionner les prix des produits de base ».
Près de 286 personnes ont été arrêtées au cours des trois jours d'émeutes contre la vie chère, en majorité des jeunes gens des deux sexes, des chômeurs, des vendeurs de rues…
2010, France :
Grève pour le retrait de la réforme des retraites.
Article initial du 07 septembre 2011, régulièrement mis à jour tous les 07 septembre,
Le 08 septembre 2019, 11H45
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