Armistice,
11 novembre 1918 / 11 novembre 2018
100 ans
Commémoration de cette sale guerre en présence des protagonistes belliqueux et bellicistes
Equilibre macabre
Suicide dans les tranchées
Le 11 novembre 1918
La Pologne retrouve son indépendance
Le lundi 11 novembre 1918, jour de l'Armistice, les Polonais ont proclamé leur indépendance qui sera confirmée par le Traité de Versailles.
Depuis, le 11 novembre est fête nationale.*
En 1914, les Polonais partagés entre trois empires, depuis 1795, doivent se soumettre aux mobilisations respectives de la Première Guerre mondiale. 3,4 millions d'entre eux participent au conflit : 1,4 million dans l'armée autrichienne, 1,2 dans l'armée russe, 800.000 dans l'armée allemande.
Józef Piłsudski crée la Légion polonaise, qui se bat aux côtés de l'Autriche-Hongrie sous la promesse d'un État indépendant après la guerre, tandis que plus tard, les hommes de Józef Haller créent un corps de volontaires qui, sous le nom d'« Armée bleue », prendront part aux combats en Champagne du côté des Alliés à partir de mai 19187.
En 1915, l'armée allemande entre à Varsovie.
Le Royaume du Congrès est alors occupé par l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. D'après la déclaration du 5 novembre 1916, Guillaume II d'Allemagne et François-Joseph Ier d'Autriche créent à partir de l'ancien territoire (russe) du Royaume du Congrès un nouveau Royaume de Pologne. Roman Dmowski et Ignacy Paderewski, de leur côté, mettent en place le « Comité national polonais », qui organise les bases du futur État polonais, grâce à ses démarches auprès des forces de l'Entente, notamment la France.
Plus de 500.000 soldats polonais ont perdu la vie dans le conflit. Mais, le nombre de victimes civiles est beaucoup plus important ; plus de trois millions du fait des épidémies qui ont ravagé le pays, la retraite russe, notamment, ayant été accompagnée d'une politique de « terre brûlée » contraignant la population à l'exode.
Le 11 novembre 1918, la Pologne retrouve donc son indépendance avec la proclamation de la Deuxième République. Au mois décembre, éclate une révolte à Poznan, qui permet le rattachement de la Grande-Pologne au Royaume de Pologne. En février 1919, la diète proclame la Petite Constitution (en), Józef Piłsudski devient chef de l'État.
Le 28 juin 1919, le Traité de Versailles reconnaît l'indépendance de la Pologne et lui accorde un accès à la mer, Ignacy Paderewski ayant joué un rôle décisif auprès du président Wilson.
Cette indépendance sera toutefois de courte durée puisqu'en septembre 1939 la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie, ce qui déclenchera la Deuxième Guerre mondiale.
* Deux fêtes nationales existent en Pologne, le 3 mai (qui commémore la Constitution de 1791, la première en Europe) et le 11 novembre, date de la renaissance du pays qui fut rayé de la carte pendant plus de 140 ans.
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski
1154 : Sanche Ier, roi de Portugal et des Algarves de 1189 à 1212 (Décédé le 26 mars 1212).
1155 : Alphonse VIII roi de Castille de 1158 à 1214 (Décédé le 5 octobre 1214).
1220 : Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, comte de Poitiers de 1241 à 1271 et de Toulouse de 1249 à 1271 (Décédé le 21 août 1271).
1433 : Charles le Téméraire, duc de Bourgogne de 1467 à 1477 (Décédé le 5 janvier 1477).
1599 : Marie-Éléonore de Brandebourg, reine consort de Suède et de Finlande de 1620 à 1632 (Décédée le 28 mars 1655).
1748 : Charles IV, roi d'Espagne de 1788 à 1808 (Décédé le 20 janvier 1819).
1791 : Martin Josef Munzinger, homme politique et avocat suisse, conseiller fédéral de 1848 à 1855. Premier ministre des finances du nouvel État fédéral, il est considéré comme le père du franc suisse (Décédé le 6 février 1855).
1821 : Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, écrivain russe. Considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes (Décédé le 9 février 1881).
De son vrai nom Jules Bazile, républicain sous l’Empire, exilé après la Commune, Jules Guesde diffuse en France, par l’intermédiaire de son journal L’Égalité (1877-1883), les théories marxistes.
En 1882, il fonde avec Paul Lafargue le Parti ouvrier qui prendra le nom de Parti ouvrier français en 1893.
En 1893, il est élu député de Roubaix, s’affirmant collectiviste, internationaliste et révolutionnaire. En 1899, il s’opposa à Jean Jaurès quant à la participation au ministère « bourgeois » de Waldeck-Rousseau. En 1902, son parti fusionne avec plusieurs autres pour former le Parti socialiste français.
En 1904, lors du congrès socialiste international d’Amsterdam, ses thèses emportèrent un grand succès. Mais le courant Jaurès devenait majoritaire en France. En 1905, le Parti socialiste de France (ex-parti ouvrier français) et le Parti socialiste français fusionnent pour fonder la SFIO. En dépit de ses positions théoriques, il devint ministre d’État de 1914 à 1916 (cabinets Viviani et Briand) et adopta des positions nationalistes pendant la Première Guerre mondiale.
Dans le mouvement syndical, Jules Guesde a laissé l’image d’un partisan de la primauté du politique sur le syndicat, qualifié de guedisme. Le Parti communiste français utilisera l’aura de Guesde pour justifier la théorie de la courroie de transmission, selon laquelle la CGT ne pouvait être que l’organe du parti.
1863 : Paul Signac, artiste peintre paysagiste français, proche du mouvement libertaire, qui donna naissance au pointillisme, avec le peintre Seurat (Décédé le 15 août 1935).
1869 : Victor-Emmanuel III, roi d'Italie de 1900 à 1946 (Décédé le 28 décembre 1947).
1882 : Gustave VI Adolphe de Suède, 67e roi de Suède de 1950 à 1973 (Décédé le 15 septembre 1973).
1885 : George Patton, militaire américain qui a notamment commandé la 7e puis la 3e armée américaine sur le théâtre européen des opérations de la Seconde Guerre mondiale (Décédé le 21 décembre 1945).
1898 : René Clair (René Lucien Chomette, dit), cinéaste français (Décédé le 15 mars 1981).
En réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite « libre » depuis l'armistice de 1940.
Jean de Laborde (comte Jean Joseph Jules Noël de Laborde), né le 29 novembre 1878 à Chantilly, mort le 30 juillet 1977 à Castillon-la-Bataille, est un amiral français, connu pour avoir ordonné le sabordage de la flotte française à Toulon le 27 novembre 1942 afin d'éviter qu'elle ne tombe aux mains des Allemands ou ne se rallie aux Alliés.
Fêtes liées à l'ours au Moyen Âge.
Durant le haut Moyen Âge, l'ours fut célébré dans une grande partie de l'Europe, en particulier le 11 novembre, qui correspond à la fois à la date théorique de son début d'hibernation et à l'hivernage pour les paysans.
Cette fête symbolisait « le passage du dehors au dedans, de la vie à la mort » en relation avec le calendrier ; elle donnait lieu à des rites païens impliquant des déguisements, des danses et des jeux sexuels. La place de l'ours dans la Bible et la volonté de lutter contre les rituels et traditions païens qui célébraient les saisons, la nature, la position des astres et les animaux, expliquent pourquoi ils furent peu à peu remplacés au cours du Moyen Âge par des fêtes chrétiennes célébrant les saints, le Christ ou la Vierge.
Ainsi le 11 novembre devint la fête de saint Martin dans une grande partie de l'Europe de l'Ouest. De même, les mois d'hiver où l'ours était traditionnellement célébré furent associés à des « saints à l'ours », et le 2 février devint la Chandeleur, parfois nommée jusqu'au XVIIIe siècle «Chandelours » en souvenir de son origine.
La vénération des animaux allait à l'encontre des préceptes de la foi chrétienne médiévale, fortement imprégnée des récits de saint Augustin. Ainsi, il dit dans son Sermon sur Isaïe que « l'ours, c'est le Diable ».
Tous les rituels liés à une forme de vénération de l'ours, ainsi que les déguisements souvent associés à des pratiques transgressives liées à la fertilité, furent interdits et sévèrement combattus par les autorités chrétiennes.
Ainsi, Hincmar de Reims ordonna vers 852 aux évêques de sa province de ne pas les tolérer, tout comme Adalbéron de Laon quelques décennies plus tard.
1880 :
Mort de Lucretia Mott, militante féministe et abolitionniste américaine (°1793). Son intérêt pour les droits des femmes y compris le droit de vote des femmes est éveillé, lorsque, enseignante dans un collège, elle constate que les salaires des hommes y sont le double de ceux des femmes.
1886 : mort de Paul Bert, physiologiste et homme politique français (°1833).
Signature de l’armistice, à Rethondes, entre les Alliés et l’Allemagne.
À la fin de la Première Guerre mondiale, l'armistice de Rethondes est un traité signé le 11 novembre 1918 entre les forces alliées et l'Allemagne dans un wagon dans la forêt de Compiègne à Rethondes.
Ce traité définit la fin des combats sur le front occidental, et les conditions de la défaite de l'Allemagne.
1926, USA : ouverture de la U.S. Route 66.
1927, Italie : suppression du système parlementaire par Mussolini.
Non à la guerre - Monuments contre la guerre
Les fusillés pour l'exemple ne sont toujours pas réhabilités.
Les commémorations de ce 11 novembre n'en diront - une fois de plus - pas un seul mot.
A l'époque, les fusilleurs organisaient des "parades d'exécution" .
Aujourd'hui encore les fusilleurs seront plus à l'honneur que les fusillés et cela fait un siècle que cela dure !
Les fusillés pour l'exemple
Tout était bien fait pour marquer les esprits et éviter "la contagion"... plus que jamais : réhabilitation collective des fusillés pour l'exemple !
Et toujours ouvert aux signatures "L'Appel à la République" des familles de fusillés pour l'exemple : http://www.fnlp.fr/index.php…
Article initial du 11 novembre 2011, régulièrement mis à jour tous les 11 novembre
2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017
Le 11 novembre 2018, 15H41
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