Fluctuation du réseau ferroviaire. ce qu'il était, ce qu'il est devenu !
Marie Tudor meurt sans donner un héritier à la couronne d'Angleterre
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Elisabeth 1ère accède au trône
Le vendredi 16 novembre 1917, Georges Clemenceau âgé de 76 ans, est nommé président du Conseil par son vieil ennemi, le président de la République Raymond Poincaré.
Le samedi 17, il forme un gouvernement de choc afin de poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne.
Ce deuxième gouvernement Clemenceau dure un peu plus de deux ans (Le premier du 25 octobre 1906 – 20 juillet 1909), longévité notable pour un gouvernement de la IIIe République.
Clemenceau prend la tête du gouvernement français à un moment crucial. Les Allemands gardent l'avantage militaire. Ils occupent le nord et l'est du territoire et, depuis la révolution bolchevique du 6 novembre et le retrait unilatéral de la Russie de la guerre, ils peuvent concentrer tous leurs efforts sur le front occidental.
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La France est saisie par le doute et la lassitude.
Dans son discours d'investiture devant la Chambre des députés, le 20 novembre, le nouveau président du Conseil, par ailleurs ministre de la guerre, annonce sans ambages son intention de traquer les présumés défaitistes et traîtres qui entravent à l'arrière les efforts des combattants.
Sa détermination vaut au président du Conseil d'être surnommé le « Tigre » ou le « Père de la Victoire ».
Composition du gouvernement :
Georges Clemenceau (PRS) - Président du Conseil, ministre de la Guerre
Stéphen Pichon (PRS) - Ministre des Affaires étrangères
Louis Loucheur - Ministre de l'Armement et des fabrications de guerre
Jules Pams (PRS) - Ministre de l'Intérieur
Louis-Lucien Klotz (PRS) - Ministre des Finances
Pierre Colliard (RS) - Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale
Louis Nail (PRS) - Ministre de la Justice
Georges Leygues (PRD) - Ministre de la Marine
Louis Lafferre (PRS) - Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts
Victor Boret (RS) - Ministre de l'Agriculture et Ravitaillement
Henry Simon (PRS) - Ministre des Colonies
Albert-André Claveille - Ministre des Travaux publics et des Transports
Étienne Clémentel (PRS) - Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Transports maritimes, de la Marine marchande, des Postes et Télégraphes
Charles Jonnart (PRD) - Ministre du Blocus et des Régions libérées.
(23 novembre 1917 - Albert Lebrun remplace Charles Jonnart)
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PRD : Parti Républicain Démocratique
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PRS : Parti Radical-Socialiste -
RS : parti Républicain Socialiste
17 novembre 1936
Suicide de Roger Salengro
Maire de Lille et député socialiste du Nord, Roger Salengro devient en 1936, à 46 ans, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Léon Blum issu de la victoire du Front populaire aux élections législatives. Il participe activement à la conclusion des accords de Matignon.
Mais à l'été 1936, L'Action française de Charles Maurras et l'hebdomadaire de droite Gringoire et son directeur Henri Béraud (un ancien journaliste du Canard Enchaîné !) l'accusent d'avoir déserté pendant la Grande Guerre. Il avait été en fait capturé en allant chercher le corps de l'un de ses compagnons de tranchée, avec l'accord de son chef.
C'est ce qu'établira une enquête conduite par un tribunal de guerre peu après sa capture, en 1916.
Disculpé mais affecté par la campagne de calomnies et, qui plus est, déprimé par la mort de sa femme, Roger Salengro se suicide le 17 novembre 1936 dans sa cuisine de Lille.
« Il n'y a pas d'antidote contre le poison de la calomnie », lance Léon Blum à ses funérailles, cinq jours plus tard.
1799, France :
Bonaparte veut mettre les théâtres au pas avec l’appui du ministre de la police Fouché.
1815 :
Naissance de Martin Nadaud, homme politique français, maçon de la Creuse
(mort en 1898).
Découvre les conditions de travail de ses semblables : journées de 12 à 13 heures, travaux dangereux sur les échafaudages, malnutrition, logements insalubres, etc. Il réchappe lui-même à plusieurs accidents.
À 19 ans, il est chef d'atelier. Il intègre la Société des Droits de l'Homme. Il fréquente les cours du soir et, à partir de 1838, en assure un pour ses jeunes compagnons.
Fréquente les réunions socialistes, découvre avec intérêt les doctrines de Cabet et adopte les idées communistes. Fréquente le socialiste Pierre Leroux et, en 1840, se retrouverait parmi les meneurs de la manifestation ouvrière de la plaine de Bondy.
En 1849, il est élu député de la Creuse. Siégeant à la Montagne, sur les bancs des républicains socialistes, il intervient fréquemment à la tribune, votant contre l'expédition de Rome, la loi Falloux-Parein sur l'enseignement et la loi restreignant le suffrage universel, et s'oppose à la politique de Louis Napoléon Bonaparte.
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il est arrêté dans la nuit.
En 1852, il est banni par décret et s'exile à Bruxelles où il a pour voisin et ami Agricol Perdiguier, avant de partir pour Londres, où il reprend son métier de maçon.
Il devient instituteur à Londres et à Brighton en 1855, puis professeur de français à l'École militaire de Wimbledon. Il fréquente d'autres exilés comme Victor Schoelcher, Louis Blanc, Étienne Cabet, Alfred Talandier, Pierre Leroux...
C'est en Angleterre, où il vécut 18 ans, que Martin Nadaud fut initié franc-maçon, le 1er mars 1852, à la loge des Philadelphes, loge essentiellement composée de proscrits français, que fréquentaient la plupart de ses amis cités plus haut.
Quand éclate la guerre entre la France et la Prusse, il regagne son pays et collabore au Réveil de Delescluze.
Le 6 septembre 1870, Léon Gambetta le nomme préfet de la Creuse. Le 25 juillet 1871, il est élu conseiller municipal de Paris dans le 20e arrondissement (quartier du Père-Lachaise) .
À ce poste, il se mobilise sur la question ouvrière et pour la relance de l'activité du bâtiment, mais aussi la reconstruction de l'hôtel de ville, l'amélioration de l'hygiène et la construction d'un métro. Il entre à la Chambre des députés le 20 février 1876 comme député républicain de l'arrondissement de Bourganeuf.
En 1876, il vote pour l'amnistie des communards. En 1877, il est signataire du Manifeste des 363 adressé par les députés républicains au président Mac Mahon. Comme député, il défend l'instauration de retraites ouvrières en 1879, il est à l’origine de protections contre les accidents de travail, sur lesquels il intervient à plusieurs reprises (1881, 1883 et 1888) pour faire reconnaître la responsabilité de l'employeur (loi de 1898).
Il se bat pour le développement d'un enseignement laïque dans chaque département, soutenant la loi du 28 mars 1882 (loi Ferry) sur l'instruction publique.
Roger Salengro, né le 30 mai 1890 à Lille est un homme politique socialiste français.
1973, Grèce :
1976, Espagne :
1989, Tchécoslovaquie :
2018, France :
Manifestations dites des « gilets jaunes » contre la politique du président Macron et de son gouvernement.
Article initial du 17 novembre 2011, régulièrement mis à jour tous les 17 novembre
2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017
Le 17 novembre 2018, 15H54
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